Décrivez physiquement votre personnage. (10 lignes minimum)

Perséphone est d'une beauté peu commune, mais discrète. Elle n'éblouie pas une pièce avec ses longs cheveux blonds, elle ne se fait pas remarquer par de grands talons et une mini jupe, non. Rien de tout ça. En fait, ses cheveux sont noir comme l'ébène, soyeux et bouclés. Ils retombent en cascade sur ses épaules. Sa peau est laiteuse, pâle comme la lune, ce qui contraste avec ses cheveux. Sa bouche est d'une jolie couleur rose foncé, et ses yeux sont deux orbes bien étranges. La pupille noire est entouré de gris aux teintes vertes très claires. Des yeux intriguant et souvent envoûtants, ils sont perçants, comme s'ils cherchaient à se plonger à l'intérieur de votre âme. Lorsqu'elle est triste ou en colère, ils s'assombrissent pour devenir un peu plus vert. Sephy a aussi un visage fin, aux traits délicats, elle a des cils épais et bien noirs. Pas la peine de mettre du mascaras pour elle ! Elle n'a pas non plus à se plaindre pour sa taille, elle ni petite, ni grande, juste dans la moyenne. Son corps est fin, bien dessiné, et elle a des formes là où il en faut. Rien d'extravagant, ni de remarquable. En somme, assez banal. Lorsqu'elle ne porte pas son uniforme, Sephy a une garde robe plutôt discrète. Jamais de couleur vive, comme un rouge pétard ou un rose clair. Elle déteste le rose ! Elle aime passer inaperçus, et généralement elle porte un jean et un haut noir ou bleu foncé. Elle adore le bleu, dans toutes ses teintes. Elle aime aussi porter des choses assez larges, elle dors toujours avec une vieille et longue chemise de nuit blanche, qui appartenait à sa mère adoptive.
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Décrivez mentalement votre personnage. (15 lignes minimum)

Sephy est une jeune femme torturée, elle se pose énormément de questions sur elle-même et sur son passé, et peut paraître étrange au premier abord. Cela rebute généralement beaucoup de monde. Elle n'a pas beaucoup d'amis, en dehors de son cercle très fermé, et personne n'est vraiment au courant de ce qui lui ait arrivé. Elle ne révèle pas facilement ses sentiments, et préfère se cacher derrière un masque de froideur et de solitude. Accorder sa confiance à autrui ne lui ait pas non plus aisé, si bien qu'il faut du temps avant qu'elle se détende en votre compagnie. Elle préfère vous jauger, vous tester avant de savoir si vous êtes une personne digne de confiance. Une tentative comme une autre de se protéger, de se défendre. La jeune fille a assez souffert ainsi, et ses années à l'orphelinat reste pour elle un souvenir cuisant. Elle n'est pas facile d'accès, elle ne se mélange pas aux personnes qu'elle ne connaît pas, et si vous l'approchez, ne vous vexez pas si elle vous renvoit vous faire voir chez les grecs. Son caractère bien trempé est un mécanisme de défense, rien de plus, une manière de tester votre volonté à être son ami. Avec elle, tout marche ainsi.

Sephy est à tous les égards quelqu'un de gentil, de bon, et de généreux. Elle est douce, lorsqu'elle vous connait et qu'elle est en confiance, et peut alors vous tendre la main quand le besoin s'en fait sentir. Elle ne vous laissera jamais tomber. Elle est par contre très studieuse, elle passe des heures à lire des livres sur l'histoire des sorciers, et de toutes les créatures existantes dans ce monde. Elle est très curieuse, parfois un peu trop, mais elle ne considère pas cela comme un défaut. Ne vous avisez pas non plus de l'appeler Perséphone, contentez-vous de Sephy, et tout sera pour le mieux, d'ailleurs elle se présente tout le temps par son surnom. Elle n'aime pas son prénom, cela lui rappel beaucoup trop de choses. C'est aussi une jeune fille brillante, toujours de bonnes notes, une attitude irréprochable en cours, et elle apprends très vite. Elle a aussi une très bonne mémoire visuelle, elle retient bien mieux en lisant. Ainsi, elle n'oublie jamais les livres qu'elle lit, même les plus anciens, elle se souvient toujours. Sephy passe beaucoup de temps à la bibliothèque, c'est un endroit qui la calme, et l'apaise, elle est dans son élément.

Mais Perséphone est aussi quelqu'un de très fragile, il ne faut pas la brusquer, comparez la donc à un cheval sauvage, c'est tout à fait à son image. Elle est sensible, et aimante. Elle adore les enfants, et hait gens assoiffés de pouvoir qui n'ont aucun coeur. Plus tard, elle voudrait devenir médicomage, elle aime aider les autres, et adore tous ce qui touche à la médicomagie. Au delà de ça, Sephy a su garder son âme de petite fille, ses dessins, bien qu'elle les as un peu délaissés un certain temps, elle ne les abandonnent jamais ! Elle adore dessiner, et elle a beaucoup de talent en ce domaine. La nature ? C'est sa troisième maison - après Poudlard et son foyer - . Les arbres, les animaux, tout ce qui touche à la nature l'émerveille...à l'exception de l'eau. Tout le monde à peur d'une chose, et Sephy est terrorisée par l'eau. Se noyer l'effraye, pire la terrifie. Mais cela remonte à un incident à l'orphelinat...il y a très longtemps. Lorsqu'elle avait 8 ans, Perséphone s'est faites battre par quelques "camarades", et ont lui a plongé la tête dans la baignoire. Ce jour là, elle a faillis mourir, et cela l'a traumatisé. Depuis, elle n'approche plus l'eau, et prend toujours des douches, jamais de bains. Elle n'est jamais à l'aise lorsqu'elle est près d'un lac, d'une rivière, de quoique ce soit d'assez profond pour elle...d'ailleurs, elle n'a jamais appris à nager.

Pour finir, Sephy est une personne loyale, et plutôt imprévisible, très lunatique, et parfois agressive. Elle n'aime pas qu'on fouille dans ses affaires, ou même qu'on lui porte un intérêt étrange. Elle préfère rester seule la plupart du temps, plongée dans ses bouquins. Elle n'arrive jamais en retard en cours, et respect toujours ses professeurs. Jamais elle n'a été en retenue, ou a fait perdre des points à sa maison, au contraire elle lui en fait parfois gagner.

Racontez l'histoire de votre personnage. (20 lignes minimum)





Perséphone naquit le 1er juillet de l'année 1959, dans des circonstances bien sombres. En réalité, lorsqu'elle vint au monde, on lui donna le nom de Danaé, en référence à la fille du roi Acrisios, qui fut emprisonnée dans une tour de bronze par son père, quand celui-ci su que son petit-fils serait celui qui l'amènerait à la mort. Il l'enferma pour ne pas avoir de descendance. Si la jeune fille fut ainsi nommée, c'est car elle aussi du grandir dans une prison dorée. L'identité de ses géniteurs lui est inconnue, mais d'après ce qu'on lui a dit, ce serait un sorcier très puissant et une moldue qui l'aurait conçu. Le reste, cela demeure un secret, du moins pour elle. En fait, son père, un sorcier nommé Artémis, était un fervent admirateur du dieu Dionysos, et dans sa folie, il captura une humaine, lui fit un enfant, et la sacrifia en offrande à son dieu. Il appela sa fille Danaé car il la retint prisonnière jusqu'à ses 6 ans, dans le manoir qu'il habitait. Mais la petite fille un jour réussis à s'enfuir, usant de sa ruse auprès d'Artémis pour sortir dans le grand domaine qui entourait la demeure. Ce fut ce jour là qu'elle se révéla elle aussi être une sorcière. Grâce à sa magie instinctive, elle réussit à désarmer son père, et pu s'enfuir loin de cet enfer. "C'était comme si tout mon esprit s'était concentré sur la baguette qu'il tenait entre ses mains, et que comme si rien d'autre n'existait autour de moi, une force m'avait aidé à le désarmer l'espace de quelques secondes. C'était...magique." Ces mots-là, Danaé les prononça lorsqu'elle trouva refuge dans une maisonnette, à la lisière des bois. Deux moldus habitaient là, un vieux couple grossier, qui la prirent vite pour une folle. Comment aurait-elle pu savoir qu'il ne fallait parler de ces choses là ? Personne ne lui avait jamais dit que la magie était un secret, elle-même n'osait y croire. Tout ce que Artémis lui avait raconté, c'était que, quand elle serait plus grande, elle aussi possèderait une arme capable de magie, une baguette qu'elle ne quitterait plus après. Ils la confièrent alors à un orphelinat, où on lui apprit à taire ce genre de folie. On la convainc qu'elle n'avait fait qu'un cauchemar, qu'on lui avait raconté de simples contes, des histoires irréelles, et qu'elle devrait oublier ces mirages. Mme Klein, la directrice de l'orphelinat qui était chargée d'elle, lui donna un autre prénom, pour rayer définitivement son ancienne vie. Elle la nomma, Perséphone. Avec les années, Perséphone vint à la conclusion que tout ce qu'elle avait vécus, ou crus vivre, dans les six premières années de sa vie, n'était du qu'à une imagination débordante, et Mme Klein lui fit croire que l'orphelinat l'avait recueillis quelques semaines après sa naissance, et qu'elle avait toujours vécus ici, mais que peu de temps après ses deux ans, elle était tombée gravement malade, et que la fièvre lui avait embrouillé l'esprit, et fait rêvé de choses insensés. Elle ne parla plus de son ancien nom, fit tout pour l'oublier. Perséphone du se rendre à l'évidence que tout ceci n'avait jamais été réel, et elle devint une enfant bien triste, toujours silencieuse, plongée dans ses dessins. Elle ne se fit jamais d'amis à l'orphelinat, les autres enfants la trouvaient bizarre. A juste titre. Car oui, c'est vrai, elle était ...spéciale.

Lorsqu'elle atteint ses onze ans, Perséphone, qu'on appelait plus couramment Sephy - à sa demande - reçus une lettre bien étrange. On lui parlait d'une école, une école de sorcellerie, qui remettait alors tout en question. Elle y était déjà inscrite, et quelqu'un viendrait la chercher. Elle n'en parla bien sûr pas à Mme Klein, car elle savait que ce sujet était tabou, pire : si elle lui disait, elle l'enfermerait pour qu'elle ne puisse y aller. Mais la jeune fille brûlait d'impatience d'en savoir plus sur cette école, sur la magie, sur ...tout. Ce monde, elle l'avait rêvé, elle l'avait imaginé des millions de fois lorsqu'elle était petite. Des tonnes de questions l'avaient hanté nuits après nuits. Etait-ce réel ? Lui avait-on mentis ? Peu importait, elle voulait partir, partir de cet horrible orphelinat. Dans la lettre, on lui disait qu'un couple allait l'adopter, un couple de sorciers, qui seraient enchantés de pouvoir l'élever comme une véritable sorcière. Au début, Sephy crut à une plaisanterie, à une mascarade, mais ce fut quand un homme et une femme vint frapper à la porte de l'établissement peu avenant qu'elle comprit que tout ceci était bien réel. Le couple qui vint la cherche ne dirent rien sur la magie et sur Poudlard à la directrice, ils se contentèrent de demander d'adoption de Perséphone. Une semaine plus tard, elle était dans sa nouvelle maison. Avec ses nouveaux parents. Syrielle et Samuel O'Connel.



Sephy s'adapta très bien à sa nouvelle famille. Ses parents adoptifs s'occupèrent très bien d'elle, et elle eut enfin droit à une éducation normale, dans une vraie famille. Syrielle et Samuel avait déjà un enfant, Rosalinne, qui a 2 ans de moins que Perséphone. Au début leurs relations furent difficiles. Il n'est pas aisé d'accueillir un autre enfant chez soit, et de voir ses propres parents s'en occuper avec amour. La jalousie ne tarda pas alors à s'installer entre les deux jeunes filles, mais Sephy n'éprouvait aucune haine envers sa "soeur". Elle voulait se rapprocher d'elle, devenir au moins son amie à défaut de devenir sa véritable soeur. Mais malgré leurs litiges, elles arrivèrent à cohabiter, même si Rosalinne ne faisait que tolérer sa présence. Lorsque Sephy arriva à la gare de King's Cross, avec ses parents, elle eut alors très peur de ne pas en savoir assez sur le monde magique, mais Samuel la rassura en lui disant qu'elle apprendrait très vite tout ce qu'il y a à savoir, bien qu'ils lui avaient raconter beaucoup sur le fonctionnement du monde sorcier. Elle se sentait tout de même en décalage par rapport aux autres enfants, mais il ne lui fallu pas longtemps avant de s'apercevoir qu'elle n'était pas la seule. Bien d'autres enfants de son âge avaient eu une éducation moldue, et que ceux-ci étaient aussi moins à l'aise que les enfants nés sorciers. Elle se fit rapidement des amis, trouvant pour une fois depuis longtemps sa place quelque part. Poudlard fut pour elle une révélation. Elle sortit de ses rêves et de ses dessins pour se mêler aux autres, et elle commença alors à bien s'amuser parmi ses camarades. Tout cela était tellement nouveau, tellement...magique et merveilleux.

III. Bercée d'illusions...

Après quelques années passées à Poudlard, Sephy apprit de nombreuses choses sur ses semblables. La guerre incessante entre les sangs-purs et ceux qu'ils considéraient comme "impurs" la répugnait. Elle, qui avait été élevée dans l'ignorance totale de ces préjugés, ne trouvait aucune différence entre les enfants nés-moldus, les sangs-mêlés, ou les sangs-purs. Ce n'est pas notre sang qui fait de nous ce que nous sommes, ni notre richesse ou le pouvoir. Sephy se fichait éperdument de tout ceci, mais elle a bien vu que pour certains, ce n'était pas le cas. Les serpentards...Perséphone ne hait pas facilement les gens, elle est tolérante, et bonne, mais leurs langues de serpents venimeux la dégoûte, et elle se fit bien des ennemis parmi eux. La jeune fille mena une vie tranquille à Poudlard, et elle avait prit l'habitude de rentrer à chaque fois chez elle pendant les vacances, préférant voir ses parents plutôt que de rester au château. Il fallait bien la comprendre, lorsque l'on a été privé d'une famille aussi longtemps, on est pressé de la retrouver.

Mais plus Sephy grandissait, plus une question la hantait, jour et nuit, elle se demandait si on ne lui avait pas mentis sur toute la ligne. Elle, qu'on avait persuadé que ses cauchemars d'une vie passée n'étaient qu'illusions...mais était-ce bien vrai ? Lui avait-on fait une lavage de cerveau pour qu'elle oublie et pense avoir rêvé de ces choses effrayantes ? Sephy veut découvrir la vérité, et pourtant cela lui fait si peur...Elle ne cesse de faire d'horribles cauchemars, sans savoir si se sont des souvenirs profondément enfouis, ou des créations de son imagination. Tout cela la hante et l'angoisse, elle a peur de cette ombre, cet homme qui se trouve dans chacun de ses rêves. Existe-t-il réellement ?

Malgré ses relations fusionnelles avec ses parents adoptifs, elle n'ose jamais aborder le sujet, mais un jour peut être sera-t-elle obligée de le faire...qui sait, ce que cette année lui réservera. La vérité lui sera-t-elle révélée ?