Je me suis amusée à inventer une histoire à la famille présentée comme le travail d'un historien de la fin du XIXe. Dites-moi ce que vous en pensez !
Extraits de l'ouvrage : Les racines des familles de Sang-pur britanniques – une chronologie d'Horacio Bowlinbox, publié en 1891, chapitre dévolu aux Lestrange :
Les Strainseara
Ils sont apparemment issus du peuple armoricain Vénète, reconnu pour ses talents nautiques, martiaux et commerciaux. Les Sorciers vénètes étaient à l'époque intégrés à la communauté, comme élément participatif, nécessaire et complémentaire, au même titre qu'un forgeron. Toutefois ils vivaient en marge, sortes de chamans, guérisseurs, druides et naturellement sorciers. Le secret et les mystères entretenus malgré tout sur leurs pratiques seraient à l'origine du nom Strainseara : "étranger" au sens étymologique du terme. A l'origine, le nom désignait donc probablement une communauté de Sorciers plus ou moins liés par le sang, plutôt qu'une famille véritable. Communauté qui semble n'avoir eu de point fixe, mais dont j'ai pu retrouver quelques traces de la présence autour des comptoirs commerciaux européens vénètes. Au fil du temps le terme devint un patronyme véritable.
Le nom apparaît dans une lettre du sorcier Metellus Barbenrum datable de 88 avant notre ère (conservée au département des archives du Ministère de la Magie italien) : il y désigne un Sorcier qui fut son guide en territoire celte, à l'époque où Moldus romains et gaulois connaissaient une recrudescence de tensions. Les deux Sorciers auraient profité de cette expérience pour échanger nombre de connaissances et pratiques magiques de leurs traditions respectives. J'invite mon lecteur à en découvrir plus à ce sujet en lisant l'excellente traduction et les commentaires de Lavander Jorkins.
Les Strages (prononcer "straguès" à l'origine) :
Au cours du IIIe siècle, le nom de famille est latinisé en Strages. Sa signification est alors aliénée puisqu'il ne veut plus dire "étrangers" mais "carnage". Ceci fait suite aux nombreux affrontements auxquels les Strainseara participèrent durant la période d'Anarchie militaire en Gaule romaine, alors que de nombreux Barbares commençaient d'envahir le territoire. Plutôt que de laisser les Moldus régler seuls leurs affaires, les Strainseara se décidèrent à défendre terres et traditions, alors encore communes avec la population non magique. Au prix de batailles sanglantes et de sombres malédictions, ils réussirent avec leurs alliés à maintenir une zone de paix au sein d'un territoire donné. Ce qui leur valut des privilèges de patriciens à la fin de la guerre civile, en échange de l'acceptation de latiniser leur nom. Leur chef-lieu devint Locmariaquer dans la région de laquelle ils semblaient déjà implantés de longue date. Les alentours sont riches en mégalithes : or la magie des pierres étaient encore très utilisées à l'époque.
Au cours des siècles suivants, les Strages s'efforcent de combattre l'idéologie chrétienne qui gagne leurs territoires et menacent leurs pratiques et traditions dont certaines vont à l'encontre de la nouvelle morale.
Vers 540: la même nuit, un monastère et la maison de l'évêque de Quimper sont incendiés et ne laissent aucun survivants. De nombreuses personnalités chrétiennes périssent de manière brutale et odieuse. Les Strages et la famille voisine des Doc'h principalement, mais aussi bien d'autres, sont accusées. Ils ne nient pas. Une guerre civile s'annonce.
Vers 550 malgré le début d'affrontements officieux et néanmoins violents, le conflit est évité grâce à l'intervention de Conomor, comte du Poher et roi de la Domnonée, de l'évêque de Vannes et des sorciers Kertevenn, intervenant au nom des Sorciers et des Moldus, des Chrétiens et Païens pour un consensus. Un traité a été apparemment signé, mais il n'en reste que les notes d'un érudit anonyme du XVIIe siècle. Celui-ci précise que les Sorciers se seraient engagés à ne commettre aucun crime à l'encontre d'aucun Chrétien en raison de sa religion et en échange aucun prosélytisme ne devait être tenté parmi les Sorciers et leurs pratiques traditionnelles respectées. Ceux parmi les Moldus restant attachés aux anciennes traditions devenaient vassaux des Sorciers.
Vers 550-70 : Cela n'a semble-t-il pas empêché les Strages de s'allier un temps à Conomor contre l'évêque Tugdual. Période durant laquelle ils expérimentèrent énormément. Ce qui donna lieu à la production du traité de Pennedh et Nox Strages, traduit et édité plusieurs fois au cours des siècles suivants, et interdit à la vente et à la possession depuis le XVIIe siècle dans notre monde en raison des passages relatifs aux arts sombres et à la magie du sang. C'est cependant une perte selon mon humble personne, car l'ouvrage semble avoir recelé des sortilèges, potions et savoirs-faire extrêmement intéressants dans d'autres domaines. Les Strages abandonnèrent finalement Conomor à ses ennemis lorsque le roi tua son propre fils. Il semblerait donc que les liens du sang et de la lignée avaient déjà une certaine importance dans les valeurs de cette famille puisque ce geste, d'un roi pourtant sanguinaire sans que ceci ne leur ait posé de problème de conscience auparavant, suffit à briser une alliance encore fructueuse.
Vers 670 : une invasion de trolls poussent Sorciers et Moldus à s'allier. Les Lestrange sont toujours en possession du crâne du grand chef qui aurait été tué par Morvan Strages, d'après une photographie d'un salon du manoir familial prise en 1877. L'alliance se poursuit les années suivantes d'une autre manière, puisque les Strages s'endettèrent pour obtenir les moyens de pallier à la sècheresse et la famine frappant la région. Sans vouloir amoindrir ce qui fut un comportement presque humaniste avant l'heure, ce que peu de seigneurs firent à l'époque, Sorciers ou Moldus, je tiens tout de même à noter une recrudescence des traditions et croyances celtiques au sein de la population locale par la suite.
Fin des années 980 : Les Strages, Ogier, Samhain et son fils Tancrède, passent la Manche et combattent aux côtés et sous les ordres de Godric Gryffondor durant les escarmouches qui commencent à opposer les Sorciers aux Moldus. Quelques frictions font jour lorsque Gryffondor fait prendre des risques à des Sorciers pour sauver des Moldus, mais l'entente reste bonne.
Vers 993 : ces mêmes Strages rencontrent Salazar Slytherin à l'occasion de la fondation de Poudlard. Ils se rallient à nombre de ses idées, sur la préséance des Sang-purs notamment, mais ne semblent pas avoir pris parti pour l'exclusion des nés-Moldus à Poudlard. Gwallaosan et Albe Strages y sont envoyés faire quelques années d'études dans la maison de Slytherin.
Vers 1000 : retournent en Armorique suite à la dispute entre Slytherin et Gryffondor. Les Strages préfèrent élever leurs enfants seuls ou à l'aide de précepteurs pour les cinq siècles à venir, en dépit de la création de Beauxbatons et Durmstrang.
1250 : les Strages offrent leur protection aux loups-garous de la région en échange de leurs services, le plus souvent sécuritaires ; cette association perdurera jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, et, les période de pleine lune exceptée, les loups-garous semblent entre temps avoir toujours été les bienvenues en terres stragiennes.
1303 : Ethelin Martel, surnommée Corbak en raison de ses cheveux de jais et de son nez en bec de corbeau, devient Strages par adoption. Corbak était fille de Moldus, issue d'un des villages du domaine dominé par les Strages. Face à un potentiel certain, ceux-ci prirent eux-mêmes son éducation en main plutôt que de l'envoyer dans une école de sorcellerie. Ethelin s'était faite vassale de la famille Strages et illustrée à de nombreuses reprises à leur service, notamment dans l'élaboration de rituels runiques. Connue pour son érudition, sa compagnie n'était cependant guère recherchée en raison de sa défense inconditionnelle des traditions sorcières, les plus sombres soient-elles et de son recours intempestif à sa baguette face à qui n'était pas d'accord avec elle.
Le XIVe siècle marque sans doute la période la plus noire de l'histoire de cette famille. Quand bien même, la plupart d'entre nous connait déjà bien cette histoire, je me permets de rappeler les faits principaux pour plus de clarté.
Vers 1320 : les persécutions contre les Sorciers enflent en Europe. Mais si par endroit le monde magique n'est qu'à peine menacé - au point qu'on puisse "jouer au bûcher" plusieurs fois de suite – les choses sont différentes en Bretagne où la population moldue est plus au fait des capacités et faiblesses des Sorciers, et on compte des morts dans le monde magique.
En réponse, Azaël Strages massacre plusieurs villages, au moyen d'Inferi et d'autres sortilèges et malédictions dont les pratiques étaient déjà interdites. Il s'agirait de la première occurrence acertainée et documentée de l'usage du feudeymon. Quant à savoir s'il a été inventé à ce moment ou non, c'est une autre question à laquelle il est difficile de répondre. Face à la réaction des populations moldues, Azaël fut condamnée à être enterrée vive, ce qui fut accepté par la communauté sorcière locale afin d'éviter la guerre ouverte avec le monde magique, et encouragé par certaines autres personnalités magiques pour éviter un effet tâche d'huile en France, voire en Angleterre. Cependant, le reste de la famille refusa le verdict et tenta de s'y opposer. L'affrontement Sorciers contre Sorciers atteignit une rare violence et de très nombreuses morts furent à déplorer, en plus de l'application finale de la condamnation d'Azaël.
La famille est désormais au bord de l'extinction avec pour seuls survivants Marcus, dix-sept ans, sa tante Lamia et Corbak Strages. Ils vivent alors renfermés, avec les quelques vassaux fidèles encore vivants. Des sorts de répulsion et de protection sont lancés sur le domaine, ce qui les isole plus encore que ne le fait déjà naturellement l'ostracisme des autres Sorciers.
1325-40 visiblement obsédé par l'idée de perpétuer sa lignée, Marcus sème plusieurs bâtards parmi de jeunes sorcières de sang-pur mais de familles modestes et sans beaucoup d'appui, et il est ardu de définir quelle fut la part de gré et celle de force. Les enfants sont enlevés à leurs mères dès sevrage et élevés par Lamia et Corbak. Les rangs de la famille s'étoffent ainsi de sept jeunes Sorciers. La difficulté de contracter des mariages respectables, étant donné les circonstances, ne rend pas ce nombre superflu.
Les décennies suivantes ne sont pas documentées, le territoire était évité par tous et ceux qui s'y sont rendus ne s'en sont pas glorifiés apparemment.
1425 : le jeune seigneur Gilles de Montmorency-Laval, plus connu sous le nom de Gilles de Rais, décide de prendre le risque de rencontrer ces "sorciers". Tout porte à croire qu'une alliance a été passée entre les Strages et lui, mais se sachant probablement surveillés, les Sorciers ont su rester discrets. Néanmoins on peut raisonnablement imaginer qu'ils eurent leur part dans l'apparente invincibilité du jeune seigneur à la guerre, peut-être aussi dans cette histoire douteuse de vierge guerrière, mais plus sûrement encore dans l'origine des dépravations pour lesquelles Gilles de Rais fut finalement condamné.
Les Estrange, les Strange, les Lestrange
1453 : sous l'impulsion de Belladone Strages, née Agrippa, la famille change de nouveau de nom ; celui-ci est francisé en Estrange, ce qui renoue avec la signification première, probablement à dessein. Par commodité phonique, le nom change de nouveau rapidement en Strange. Le but, plus ou moins réussi à l'époque, est de renouer progressivement avec le reste de la communauté sorcière. Toutefois, actuellement, à part quelques rares familles de sang-pur, quelques historiens – dont votre humble serviteur – et les Lestrange eux-mêmes, plus personne ne fait le rapprochement entre les sinistres Strages et les Lestrange. Belladone Strages mit beaucoup d'énergie à réintroduire sa nouvelle famille dans le cercle des Sorciers respectables, usant pour cela des nombreux appuis et soutiens de sa propre famille. Dans la même optique, trente ans plus tard, les enfants des Lestrange sont envoyés étudier au sein d'une école de Magie. Dépendant des directeurs et orientations politiques successives des écoles, ils furent envoyés selon les périodes à Beauxbâtons, Poudlard et Durmstrang.
1572 : première occurrence de l'orthographe Lestrange, qui prend rapidement le pas sur Strange.
1612 : révolte Gobelins à laquelle les Lestrange prennent une part active, ce qui accélèrera le processus de leur réintégration complète au sein de la communauté sorcière.
1692 : le code international du secret magique prend effet. Bien que jouant le jeu pour le commun des Moldus, les Lestrange mirent cependant beaucoup de temps à appliquer complètement le Code sur leur territoire même, ayant gardé leur traditionnelles relation de protecteurs-vassaux avec quelques populations locales. Le Ministère de la Magie française eut toutes les peines du monde à faire appliquer le Code en Bretagne, et pas seulement auprès de cette famille, en raison du caractère indépendantiste de la région sensible jusque dans le monde magique. De plus les familles concernées se plaignaient de n'avoir été aucunement consultées pour la conception du Code qu'elles estimaient absurde pour leurs territoires. Des mesures draconiennes et discriminantes sont prises pour forcer l'application.
Les spécialistes s'accordent pour dire que le Code est définitivement appliqué dans cette région à partir de 1770-80. A mon sens, cette application unilatérale ne fut peut-être pas une si bonne chose. On se souvient de Corbak Strages. Les Lestrange avaient poursuivi par la suite cette politique de vassalisation de Sorciers né-Moldus, voire adoption exceptionnelle sous couvert de ne pas transmettre le nom à ses héritiers qui fondaient alors de nouvelles familles. Ce qui avait donné naissance à quelques lignées notables comme les Kerloc, les Pontnoir ou encore les Titevenn. L'application finale du Code y mit un terme ce qui semble avoir été une sorte de traumatisme social autant pour les Sorciers que les Moldus. De plus elle créa une rupture entre nos deux mondes, qui peut s'être faite sans heurts dans certains milieux, mais qui dans d'autres ne pouvait qu'entraîner une baisse de connaissance de l'autre et la recrudescence d'agressivité. Peut-être n'est-ce pas un hasard si l'idéologie anti-moldus commence à apparaître au sein de plusieurs foyers européens à cette époque. Je tiens cependant pour certain qu'il aurait fallu un Code plus souple et adapté aux situations locales diverses. Mais ceci n'étant pas un plaidoyer, reprenons notre étude.
1721 : avec le départ des jeunes époux Bleiz et Lucrecia Lestrange pour l'Inde, c'est une nouvelle tradition familiale qui apparaît : le Grand voyage de fin d'études. Les Lestrange semblent avoir été des voyageurs actifs, échangeant avec les Sorciers locaux et s'enrichissant au cours de leurs pérégrinations. Certains publièrent des comptes-rendus détaillés de leurs voyages. Ces écrits peuvent paraître un peu denses et fastidieux à lire, de qualité inégale selon l'auteur, en raison d'une suite de prise de notes sur des anecdotes, pratiques, personnalités et lieux divers, mais c'est une véritable mine d'informations historiques tout à fait passionnante pour qui prend la peine de s'y plonger. Certaines parties ont été censurées par la suite, mais la majorité de cette œuvre a été compilée et est toujours accessible sous différentes éditions dans quelques bibliothèques européennes, indiennes et africaines.
1812 : le Ministère de la Magie français décrète l'interdiction pure et simple de la magie noire ou arts sombres, la destruction définitive de tout artefact, ouvrages ou écrit en rapport, et le serment des familles y étant liées traditionnellement de s'engager sur l'honneur à ne plus s'en servir. A l'époque le Ministère est dirigé par un Sorcier charismatique, soutenu par la population et aux moyens impressionnants. L'État a donc les moyens de faire appliquer sa décision.
Entre autres pratiques, les Lestrange étaient connus pour faire commerce d'anidols contre de fortes sommes et sous certaines conditions, ce qui les plaçait directement sous le coup de l'application de ce décret, en plus de mettre en danger une bonne partie de leurs possessions et de les obliger à prêter serment. La famille semble d'abord vouloir résister par la voie de la justice, en prétendant ne pas relever des obligations édictées par le code, jusqu'à ce qu'un certain Verus Lancelin, qu'on croyait pourtant ami de la famille, apporte des preuves irréfutables de pratiques des arts sombres par les Lestrange.
La famille préfère s'exiler en Grande-Bretagne après avoir jeter un sortilège d'indétectabilité sur leur antique château. Après avoir déployé de grands moyens, le Ministère finit par le retrouver mais la demeure est vide et lugubre, plusieurs des agents sont blessés par des sortilèges de protection. L'édifice a donc été laissé tel quel et son emplacement oublié depuis longtemps.
Verus Lancelin n'eut pas de descendance sorcière puisque son fils unique fut déclaré définitivement Cracmol à l'âge de treize ans. La légende, lancée par Verus Lancelin en personne, veut que ce soit le résultat d'une malédiction mais je pense que ce serait donner trop de pouvoir à la famille que nous étudions. Par ailleurs, une telle "punition" ne me semble pas correspondre à leurs pratiques habituelles. Enfin les Lestrange étaient très occupés à cette période, devant d'une part s'intégrer à la société anglaise, et d'autre part achever le travail entamé par Belladone Strages et se rendre tout à fait respectables.
En effet, la famille était officiellement liée à la magie noire avec preuves d'après Ministère de la magie français. Ce qui posait problème au Ministère de Grande-Bretagne, puisque leur voisin exigeait de plus l'extradition des Lestrange pour l'application du jugement. Cependant les relations entre les deux pays étaient alors très dégradées, notamment par les guerres napoléoniennes et certains monopoles commerciaux et embargos magiques des Sorciers français. Aussi les Lestrange furent-ils accueillis en échange de leur "bonne volonté" et la mise à contribution de leurs nombreux contacts à l'étranger, de leur connaissance des factions en présence au sein de la société magique en France, etc... Ils furent par ailleurs bien accueillis par de vieilles familles britanniques telles que les Black, Goyle ou encore Dumbledore. D'autres familles françaises suivirent le même chemin, tels les Rosier, et d'autres eurent moins de chance si l'on peut dire, car elles disparurent totalement.
Rappel : les anidols (contraction du latin anima doli) sont des sorte de poupées à nourrir d'un extrait de votre victime (comme un cheveu) pour lui infliger des hallucinations cauchemardesques poussant généralement à la folie ; la fabrication en est tenue secrète mais il n'y a pas de doute quant au fait qu'il s'agisse de magie noire et que le rituel "d'éveil" de l'anidol exige une forme de sacrifice. Les Lestrange sont probablement la dernière famille européenne dont on peut être à peu près sûr qu'ils en possèdent toujours le secret sans apparemment en faire l'usage. Sans doute en exite-t-il d'autre, mais rien ne permet de le dire. Toutefois des cas ont été répertoriés depuis le XVIIe siècle et jusqu'à nos jours aux Caraïbes et sur le littoral oriental africain. Pour mémoire, quelques personnalités ayant été victimes d'anidols : Caligula, Fulbert le Peureux sur ses derniers jours, Charles VI de France, Alberic le Sanglant et récemment les sœurs Papin en France (que je cite car leurs victimes portaient le nom de Lancelin ; rien ne prouve que l'acte tient des Lestrange, surtout si tard, mais on se souvient de la part de Lancelin dans leur exil).
1845 : c'est au tour du Ministère de la Magie anglais d'interdire définitivement les arts sombres. Cette fois les Lestrange sont préparés ou ont évolué selon les interprétations, et mis à part une réputation qui peine à s'effacer, rien ne peut les accuser. Aussi ne firent-ils pas partie des accusés, leurs possessions et leurs membres nullement inquiétés.