Chapitre 1 : La vie est un miracle
La vie est remplie de miracle au quotidien. Ils sont plus ou moins grandioses et heureux. Mais lorsque la vie offre à deux êtres normalement incapables de procréer le plus cadeau qui est la vie en faisant battre le coeur d'un tout petit être dans le ventre d'une femme à moitié stérile. Et en lui permettant de naitre en bonne santé neuf mois plus, c'est plus qu'un miracle de la vie. C'est de la magie, une magie pure et simple qu'on ne peut admirer pratiquement nulle.
Et pourtant lorsqu'en ce jour du trente et un octobre mille neuf cent soixante cinq ce cadeau est fait à la famille Rockwood alors la joie résonne dans la petite maison. Et même si parfois l'homme transforme un miracle en cauchemar, on peut voir dans les regards de ces heureux parents qu'eux ne vont pas gâcher cette chance.
En plus, ils ont de quoi bénir ce petit trésor du nom de Célyan. Ils sont assez riches et à la tête d'une petite fortune. Alystair Rockwood -le père- travail au ministère anglais et la mère -Luna Rockwood- est professeur dans une riche école privée. Autant dire que la vie pour le petit Celyan commence plutôt bien.
Chapitre 2 : La vie danse éternellement avec la mort
Malheureusement tout change, le bonheur fini par trépasser et le malheur prend alors sa place. Comme en cette soirée d'octobre mille neuf cents soixante et onze alors que la famille Rockwood rentre d'une soirée au restaurant pour fêter l'anniversaire du petit.
Ils rentrent tard ce soir-là. Ils se sont bien amusés en famille, mais il est temps pour eux de rentre et cela malgré la pluie intense qui tombe dehors. Ils ne s'attendent pas à ce qui va se passer dans peu de temps. Ils montent en voiture en riant. Au démarrage la voiture cale un peu et Alystair Rockwood rit un peu.
-Faut vraiment que j'aille voir ce qu'elle a la vieille mémère, dit-il sur un ton amusé. Il réussit néanmoins à démarrer au bout de trois essais. Il prend la route tranquillement pour éviter tout accident. À l'arrière Célyan commence à piquer du nez. Son père lui dit de dormir que dans une demi-heure maximum ils seront chez eux. Mais alors qu'il dit cela, un camion les percute légèrement leur faisant perdre la trajectoire. Alystair tente de reprendre le contrôle de la voiture en vain.
La voiture fonce vers le lac, sans que personne ne puisse avoir de contrôle sur elle. Celyan regarde la mort en face, car c'est le seul sort qui les attendent lui et ses parents personne n'y peut rien. Les freins ne répondent plus, son père panique, sa mère hurle de terreur. Celyan semble le seul à garder son froid et pourtant son coeur bat la chamade et ses yeux reflètent toute la terreur de l'enfant. Il est juste incapable d'hurler ou de faire quoi que ce soit d'autre. Il regarde seulement la mort qui arrive du haut de ses six ans. La vie est injuste, il est trop jeune pour mourir dans de l'eau glacée.
La voiture plonge dans l'eau à plus de trente kilomètres heure. L'eau froide s'engouffre par les fissures des fenêtres qui se sont créés durant l'impact. Le froid chatouille le corps du garçonnet qui pleure désormais en silence. Ses parents sont déjà totalement sous l'eau et étouffe déjà. Dans pas longtemps ils seront morts, noyé. Pour Celyan qui est l'arrière c'est plus long. L'eau tardent à s'infiltrer dans sa gorge et ses poumons, comme si elle s'amuse à le faire souffrir en jouant avec sa peur. Mais le pire arrive et le jeune enfant commence à étouffer. Il est perdu, il le sait.
La peur a laissé place au néant qui l'emporte loin de ce monde où vie est reine. Quand soudain quelque chose vient agripper le bras du petit garçon, c'est si près et pourtant si lointain pour Célyan. Il aimerait bien pouvoir ouvrir les yeux pour voir de quoi il s'agit. Mais ses paupières sont trop alourdis et puis son cerveau n'en voit pas l'intérêt puisqu'il allait mourir
Mais alors que tout semble perdu pour lui, l'air frais des campagnes anglaises vient remplir ses poumons le faisant tousser. L'enfant ouvre les yeux, seul sans ses parents et sans son sauveur. Il est tellement seul. Il reste allongé un instant caressant la douce herbes du rivage. Il est en vie. Il n'en revient pas. Il est partagé entre la joie de vivre et la tristesse d'avoir tout perdu.
Derrière lui résonne les sirènes des secours, mais Celyan ne réagit pas pour autant. Les ambulanciers le soulève et lui mette un masque d'oxygène sur le nez. Pendant que les autres sauveteurs hurlent plein d'ordre incompréhensible par le petit qui exténué s'endort doucement sur brancard.
Chapitre 3 : La solitude est une bel protection
Une fois rétablit Celyan a été emmené dans l'orphelinat. Rien de bien méchant en fait. Là-bas tout le personnel est au petit soin pour le petit miraculé de l'accident du lac. Mais ce n'est pas le cas des enfants du village et en particulier ses anciens camarade de classe.
Les enfants s'amuse à le traiter jours après jours et cela même durant la nuit avec bien des blagues mesquines. Si bien qu'au fur et à mesure Celyan se renferme sur lui-même, refusant de parler à qui que ce soit la plupart du temps. Et disparaissant de plus en plus souvent dans la nature, pour ne rentrer que tard dans la soirée.
Malheureusement cette attitude révulse le peu de candidat à l'adopter. Il est trop bizarre cet enfant pour qu'un humain veuillent l'adopter. Il ressemble à un animal perdu, apeuré et trop sauvage pour être intéressant à adopter. Cependant, un jour un certain Aloysius Lupin accompagné de la douce Alice Lupin demande à adopter cet enfant et pas un autre.
Chapitre 4 : Le droit au bonheur
Après bien des vérifications sur leur situation professionnelle et économique qui est très bonne puisque Aloysius Lupin travaille au ministère -soit pour les moldu dans une grande entreprise étrangère- et que sa femme est journaliste pour la gazette des sorciers -soit pour les moldu elle est juste journaliste pour un magazine- la demande d'adoption est accepté.
Et c'est ainsi que le vingt-quatre décembre de cette année, Celyan rejoint la famille Lupin. Et pour le jeune garçon c'est un changement radical de climat. Passant d'un monde effrayant, à un monde magique et merveilleux où il a l'impression d'être mieux accepté.
Et surtout le lieu où il va trouver quelqu'un qui le comprend et qui se trouve n'être autre que son cousin adoptif : Remus Lupin. En une soirée le jeune Celyan se rapproche énormément de son cousin le loup-garou et de sa petite bande les maraudeurs. Et pour la première fois depuis plus de cinq ans, il passe un agréable Noël.
Chapitre 5 : La magie est partout où un enfant pose les yeux
Après ce premier Noël Celyan doit s'habituer au nouveau monde qu'il l'entoure et il y parvient en quelque temps sans la moindre difficulté. Malheureusement, certain de ces défauts persiste toujours du coup le jeune homme reste encore très solitaire et rêveur. Il préfère découvrir les créatures magiques que de parler de ce qui se passe réellement dans le monde des sorcier. Si bien qu'il ignore qu'autour de lui un mal dangereux pour sa vie et celle de beaucoup d'autres personne grandit peu à peu.
Après tout il est bien trop occupé à s'émerveiller devant des assiettes qui se lavent toute seules. Les potions qui chauffent au feu de la cheminée et qui ont toutes des odeurs différentes. Ou encore devant certaine de ses créatures magiques qu'il voit parfois en compagnie de ses parents.