✘ Impatiente ✘ Indisciplinée ✘ Caractérielle ✘ Impulsive ✘ Grognon ✘ Garçon manqué ✘ Parfois vulgaire ✘ Réservée ✘ Timide
Terre à terre, elle n'a jamais aimé les situations floues qui s'enlisent. Les non-dits et les artifices la perturbent. Indisciplinée cependant, elle aime faire les choses à sa manière et a du mal à se plier aux règles dont elle peut se passer. Certains professeurs iront jusqu'à la qualifier de fainéante... Ce qui est cependant loin d'être le cas, car malgré son apparent détachement, et l'impression qu'elle donne de prendre les choses à la légère, Dorcas est bien souvent plus préoccupée et investie qu'elle ne veut le montrer.
Dans beaucoup trop de situation, Dorcas se montre impatiente, une impatience qui tend bien souvent à l'impulsivité. Il n'est d'ailleurs pas rare d'entendre ses sarcasmes et sa repartie bien placée, résonner dans les couloirs du château. Elle est finalement quelqu'un de déterminée et tenace, ceci lui vaut quelques bonnes notes... et beaucoup d'ennuis. Même si elle ne l'avouera pas, elle a aussi hérité de sa mère une certaine grossièreté, et une franchise souvent déconcertante.
Dorcas est aussi secrète. Distante, même avec ses plus proches amis, elle parle très peu d'elle même. Il faut dire que de nature méfiante, elle n'a jamais facilement accordé sa confiance aux autres. C'est d'ailleurs cette pudeur qui l'amène souvent à se montrer sèche et désagréable avec les plus curieux. Les nombreux défauts décrit plus tôt cachent en fait un réelle timidité, une pudeur maladive qu'elle a vis à vis des autres. Son allure énergique, son caractère bien trempé, c'est finalement une manière de se protéger, de faire face à toute c'est situation qui parfois lui font peur.
✘ Franche ✘ Courageuse ✘ Énergique ✘ Loyale ✘ Indépendante ✘ Sensible ✘ Amusante ✘ Studieuse ✘ Joyeuse
Dorcas n'aime pas les mensonges, pourtant il lui arrive souvent d'en user pour éviter de se dévoiler un peu trop, sa pudeur la suivant toujours. Pour le reste du temps, Dorcas est d'une franchise déconcertante… Car si pour éviter certain ennuies la jeune femme mentira effrontément, quand il s'agit de dire ce qu'elle pense la blonde ne prend pas de pincettes.
Curieuse et studieuse malgré les apparences, la jeune fille n'a jamais vraiment eu de difficulté tout au long de sa scolarité, pour la simple et bonne raison qu'elle travaille beaucoup. Malgré son indiscipline elle se montrera particulièrement douée avec une baguette. Déterminée et courageuse, elle fera tout pour atteindre les objectifs qu'elle se donne et défendre ses principes. Certains diront d'elle qu'elle a un sale caractère, mais au fond Doe est une jeune fille joyeuse et énergique. Dorcas se révèle finalement être une petite blonde au caractère bien trempé.
L'innocence."Elle avait pris ce pli dans son âge enfantin, de venir dans ma chambre un peu chaque matin, prenait ma plume, ouvrait mes livres, s'asseyait sur mon lit, dérangeait mes papiers, et riait, puis soudain s'en allait comme un oiseau qui passe." __ Victor Hugo.Au détour d'un couloir du ministère, le 3 décembre, Sibylle Jenkins et Alan Meadowes se rentrèrent dedans. Un regard noir et quelques insultes plus tard ils se mirent finalement à rire. Après ce 3 décembre, tes parents ne se quittèrent plus. Tu n'en sais pas plus de leurs rencontres et cette scène t'a toujours paru absurde.
"…Depuis je fais bien attention de ne cogner personne dans les couloirs du château"Le mariage consommé, il ne fallut pas plus d'un an à ta mère pour se retrouver enceinte. Elle ne l'avait vraisemblablement pas prévu, mais ton père était tellement heureux qu'elle oublia bien vite ses craintes. Tu vis le jour, alors que quelques flocons tombaient sur Howth, "l'enfant de l'hiver" disait ton père...
"Le 14 février." Oui, de l'année 1959, un joli cadeau de saint Valentin. Il faisait particulièrement froid ce mois-là, mais tu réchauffas le foyer. Tu étais autant attendue par ta mère que par ton père. Couvée, enfant tu étais fragile et très craintives.
"Comme quoi, les choses ont changé…"Ta famille a toujours eu une lourde influence sur toi, à la fois ton cocon et tes fondations, tu ne te sentais à l'aise qu'en leur présence. Tu n'en étais pas pour autant une fille sage et disciplinée, n'aimant guère le travail et les contraintes. Un peu trop gâtée, tu ne fournissais d'efforts que lorsque tu en avais envie. Vive, tu exaspérais souvent ta mère. Douée, tu t'attirais les faveurs de ton père. Espiègle, tu traînais toujours dans les pattes de ton voisin moldu, Francis, avec qui tu faisais les 400 coups... Au point de parfois te prendre pour un garçon.
C'est ainsi que tu grandis, avec les tiens, dans ton chez toi... Tu te souviens?
"Oui… Le 23 bis Lynedoch street"… Sa vue sur le Kelvingrove Park, son petit escalier exigu qui descendait jusqu'à la porte de votre résidence. Tu t'en souviens très bien de ta maison. Tes tous premiers souvenirs se déroulent ici. D'abord sur le vieux fauteuil en cuir du petit salon familial du "manoir Meadowes" comme disait ta mère.
"Pourtant, ça n'avait rien d'un manoir"Ce n'était ni froid, ni grand, ni luxueux. Non, ta "maison" était chaleureuse, intimiste, agréable. Une petite maison de quartier moldu pourtant bien magique, mystérieuse. Ce fauteuil en cuir, tu t'en souviens encore très bien.
"Papa me racontait que c'est là qu'il me berçait tous les soirs pour m'endormir"C'était le seul endroit où tu daignais te taire et te calmer, alors, que bébé tu passais plus de temps à pleurer qu'à gazouiller. Il sentait le feu de bois ce fauteuil, et la poudre de cheminette aussi.
"Elle était toute proche, la cheminée..."En grandissant, il est devenu "ton" fauteuil. À cette époque tu aimais la chaleur rassurante du feu dans la cheminée, le son du bois qui crépitent. Cette maison t'a vue grandir. Sa porte bleue nuit, sa poignée dorée, combien de fois l'as-tu claquée ?
"
Surement un peu trop souvent au goût de maman…"Fragile dans ton jeune âge, ton caractère bien trempé c'est petit à petit dévoilé. Craintive fut un temps, tu finis rapidement par détester l'idée de vivre une vie morne et routinière. Tu es restée plutôt secrète et distante, mais ta timidité, tes doutes tu commençais à vouloir les dissimuler. Ta confiance facilement tu ne l'accordes pas facilement.
"Je ne l'accorde à personne d'autre qu'à ma famille!"Pourtant, même avec eux tu te montres parfois méfiante. Depuis tes 6 ans en fait, quand tu as découvert l'existence d'un demi frère dont tu ne connaissais rien, quand tu as appris qu'avant ton père et toi, ta mère avait eu une autre vie.
"Je lui en ai voulu à maman"Son mensonge t'a blessé et déstabilisé, mais tu l'as accepté. Mais depuis, tu ne peux pas te le cacher, tu gardes une nature méfiante.
Parlons de ta famille maintenant, puisqu'ils sont tes fondations. Ton passé si te le chéris, c'est qu'il rime avec famille. Tes tous premiers souvenirs sont emplis de leur présence. Rentrons dans le cliché de la bonne vieille famille de sang pur. Monsieur Meadowes, pilier de la famille travail et alimente le foyer en pièce d'or, Madame, elle, a arrêté le travail à ta naissance et tâche depuis lors à s'occuper de la maisonnée…
"Connerie…"Oui, fort heureusement le cliché s'arrête ici, car si en effet comme dans un schéma "type" Monsieur travaille et Madame reste à la maison, tu t'es toujours dit que c'était en fait ta mère le vrai "homme" de la maison. Les mauvaises langues verront en ta mère qu'une sage et dévouée femme au foyer, la réalité est autre, tu le sais bien. Ton père a toujours été un passionné. Absorbé par son travail, il s'est laissé de nombreuses fois dépasser, autant financièrement, avec les trop nombreux crédit qu'il accordait, qu'au niveau de la légalité, sa passion le menant parfois franchir le seuil de l'autorité. Dans toutes ces situations, c'est ta mère qui fit face aux problèmes. Beaucoup plus terre à terre, intransigeante et autoritaire c'est au final elle qui gère d'une main de fer les affaires de la famille. Et si en rejoignant Poudlard, tu t'es demandée si elle n'allait pas un peu "s'ennuyer" à la maison, la vision de ton père, te fit rapidement changer d'avis. C'était lui le vrai "enfant" de la maison.
"Et c'est maman qui porte la culotte…"Il y a aussi William, ton petit frère. Sept ans vous séparent, pourtant un lien indéfectible vous unit. Il est le petit frère que tu as toujours attendu, tu le protégerais coûte que coûte. Tu es SA grande soeur, son allié face aux parents, son modèle.
Vous mettez finalement bien à mal les clichés des vieilles familles de sorciers. Pas de vieilles breloques ensorcelées, pas d'éducation sévère et rigoureuse…
L'âge de raison"L'âge de raison, l'âge des choses. L'âge de la première douleur qui se voit elle-même" __ Marie-Claire Blais .
Puis tu as eu l'âge d'apprendre la magie. Te souviens-tu Poudlard, la première fois?
"Je ne voulais pas y aller"William était encore jeune.Le château et ses mystères avaient beau t'intriguer, tu voulais rester avec ton frère. Tu ne te l'avouais pas mais au fond, partir te faisait peur.
"Ca voulait dire grandir…"Pourtant à Poudlard tu t'y plus. Le château, les élèves, la magie, tout ça t'a fait grandir, t'affirmer et devenir la jeune femme que tu es aujourd'hui. Tu y fis de merveilleuse rencontre, et pris goût à cette indépendance que tu connaissais peu. Tu pris aussi le goût d'apprendre mais pas forcement ce que l'on te demandait. Ces années à Poudlard tu les chéris, presque autant que le temps passé chez les tiens. Ces premières années sont si proche.
"Et pourtant si lointaines"La vie semblait si simple. Tu étais peut être plus naïve que tu l'imaginais. Le danger planait déjà, mais tu ne le voyais pas, tu ne voulais pas le voir.
"Il n'y avait rien d'aussi étrange qu'aujourd'hui... Rien d'alarmant..." Vraiment? Au sein du château pourtant les brimades de certains sangs-purs envers des nés-moldus n'étaient pas rares. Les premiers articles de presse faisant part d'attaques étranges parurent eux aussi ces mêmes années là...
"Je..."Tu? …Tu as beau dire le contraire, tu étais encore une enfant et toutes ces histoires étaient terriblement lointaines... Trop pour vraiment t'effrayer, pour sembler te concerner.
C'est peut-être l'année dernière que tu as fini par prendre conscience de ces ombres qui grandissaient. Il y a eu l'attentat et la menace planant sur le monde magique est devenue plus vive. Bien sûr tu étais révoltée... Mais pas tout à fait inquiète... Comme beaucoup tu t'étais simplement dit qu'aussi terrible que c'était, tu étais hors de danger, après tout tu étais une sorcière ? Tu n'étais pas une cible. Tu étais encore persuadée que toi et les tiens étaient hors de danger...
"Cet été a brisé toutes mes certitudes..."Oui, en rentrant passer les vacances chez toi, tu n'as pu que remarquer les traits tirés de ta mère et ceux inquiets de ton père alors qu'ils semblaient discuter du travail de ton père, avocat. Tu n'entendis pas grand chose de leur conversation, mais le mot mangemort y revenait plusieurs fois... Le lendemain, tu avais essayé de savoir ce qui n'allait pas, mais tu n'avais eu aucune réponse... Cette année même si tu n'en parles pas, Poudlard rime avec angoisse. Pourtant tu sais que l'école magique est certainement l'endroit le plus sur d'Angleterre... mais c'est justement ça qui t'effraie, laisser tes parents et surtout Sam, seuls à la maison...
La seule chose réussissant à apaiser tes craintes ces derniers temps, aussi étonnant que ça puisse paraitre, c'est Dumbledore. Le vieux directeur loufoque semble avoir pris conscience de ses ombres qui grandissent et cette année à décidé d'inviter au château des élèves de Beauxbâton et Durmstrang...
"Une façon d'unir le monde magique"De rester solidaire. Mais concrètement, à Poudlard, ça chamboule surtout la vie de tous le monde. Toi toute ces nouvelles têtes, ça te plait bien. Ca te permet de te changer les idées. Cette année à Poudlard tu le sais ne sera définitivement pas comme les autres.