Sujet: Retrouvailles [PV : Cissy'] TERMINE ! Mer 24 Aoû - 23:43
Premier jour à Poudlard après la Répartition. Il fallait faire bonne impression... Et il faut le dire, ce jour là, Adonis était un peu stressé. Il s'était couché tard, il avait mit longtemps à réussir à écrire quelque chose sur le bout de parchemin destiné à être une lettre pour sa mère, et ça avait donné ça :
Citation :
Poudlard, le 01/09/1976
Ma chère Mère, Je suis heureux de t'annoncer que ma rentrée s'est très bien déroulée. Le voyage en train n'était pas trop long, et on a été très bien accueilli. Nous avons effectué un cours trajet en diligence tirée apparemment par des Sombrals pour aller au château, et nous avons été répartis. J'ai été placé à Poufsouffle, la maison des justes, des patients et des travailleurs. Je suis très heureux d'y être. Mon dortoir est placé dans la Salle commune des Poufsouffle, au Sous-sol, proche des Serpentards et des cuisines (aucune odeur nauséabonde, ne t'inquiète pas). Ici ce n'est pas comme à BeauxBâtons, j'ai des matières beaucoup plus diversifiées que je me dois d'apprendre comme tout le monde ici. Le Château est, disons, très mystérieux et je ne me repère pas bien encore. J'aimerai bien que quelqu'un me fasse une petite visite. Le Parc est immense, avec un terrain de Quidditch, un Lac et une Forêt dite ''Interdite''. Il paraît qu'elle est peuplée d'animaux étrange et qu'elle est très dangereuse. Je n'ai pas rencontré grand monde encore, mais ça ne saurait tarder, demain est un autre jour ! Je t'enverrai une nouvelle lettre la semaine prochaine !
Passe le bonjour à Père,
Mille baisers, Adonis.
Plus d'une heure pour écrire quoi ? 15 lignes ? Bref, il s'était endormi tard et réveillé tôt. Très tôt même, puisqu'il voulait avoir le temps de passer à la Volière avant le petit déjeuner. Et elle était pas tout près, cette Volière ! Allait-il même la trouver ? Mystère !
A 6h30 donc, le réveil du jeune homme sonna. Il prit une douche rapide et s'habilla le plus silencieusement possible, pour ne pas réveiller ses camarades. Il enfila un T-shirt bleu à col large d'une marque française, un pantalon noir serré et ses tennis noires. Par dessus, il entreprit de revêtir la robe sombre de l'uniforme de Poudlard. Ce ne fut pas chose facile, les manches faisant la même taille que le col … Il y parvînt et agrafa sur le tissus au dessus de son coeur le blason de sa nouvelle maison, les Poufsouffle.
Il était d'ailleurs content d'avoir été pris dans cette maison. Elle lui correspondait vraiment. Loyal, Honnête, Patient et Travailleur. Des qualités qu'il avait, sans aucun doutes. Avec ses amis en tous cas. Il serait loyal et honnête avec ses nouveaux et futurs amis. Travailleur, il se le promettait, pour sa mère surtout. Elle souhaitait le voir réussir. Patient. Ah çà, il l'était ! Rien que pour avoir une fille tient, il pouvait patienter des mois, des années, même s'il ne les gardait qu'au maximum une semaine !
Vers 7h15 donc, il se mit en route pour trouver la Volière. Que de mystère recelait ce château, mais surtout … Que de choses à voir ! Que de Statues, tableaux, armures ! Les escaliers mouvants qu'il fallait apprivoiser, les tapis mouvants qu'il fallait éviter, les fantômes qu'il fallait apprendre à connaître ! L'année se promettait d'être riche en … Rencontres !
Adonis fit donc tous les étages à la recherche de cette fichue Volière, et arrivant au 6ème, il en eut marre et alla réveiller une personne dans un tableau, un portrait, en lui disant, sur un ton légèrement énervé et hautain :
« Désolé de vous réveiller. Pourriez vous m'indiquer la Volière s'il vous plaît ? Je suis nouveau ici. »
La personne ouvrit lentement les yeux, bailla en l'écoutant et s'exclama :
« Mais jeune homme, êtes-vous stupide ? Sérieusement ? Vous n'entendez pas les piafs hululer au bout du couloir ? Hein ? Et vous osez me réveiller pour ça ? Pff ... »
Adonis se sentait honteux … Il est vrai qu'en portant l'oreille, il les entendait ces oiseaux … Il partit en direction des bruits un fraction de seconde plus tard, après avoir adressé un regard désolé au dénommé ''Elfric l'insatiable''. Il poussa la porte de la volière, et chercha des yeux sa chouette, Azur (comme la côte d'Azur). Dans un coin, de dos, il remarqua une jeune fille, qui en l'entendant entrer se retourna pour le regarder.
Elle lui était extrêmement familière. Ses longs cheveux longs et blonds, la forme de son visage, la couleur de ses yeux et même sont odeur lui disait quelque chose … Elle était très belle, et Adonis était sûr de ne pas l'avoir vu récemment. Il se souvenait toujours des jolies fille. Il avait dû la connaître plus jeune, enfant certainement. Il farfouillait dans sa mémoire, tout en s'approchant d'elle.
Soudain, son visage s'éclaira ! Narcissa Black ! Cela devait être elle ! Il avait passé quelques étés de sa tendre jeunesse avec elle et sa famille. Leurs pères étaient amis. Ils s'envoyaient toujours des cartes pour leurs anniversaires respectifs. Jamais de photo cela dit, était-ce donc elle ? Un seul moyen de le savoir. Il était arrivé tout près d'elle maintenant, et sa délicate odeur cachait presque celle des fientes d'oiseau. Il dit :
« On se connait non ? Tu es Cissy ? »
Dernière édition par Adonis Leroy le Dim 4 Sep - 19:05, édité 1 fois
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Sujet: Re: Retrouvailles [PV : Cissy'] TERMINE ! Jeu 25 Aoû - 19:13
Mère,
Voici ma lettre comme promis. La nouvelle année s’annonce déjà très intéressante vous pouvez me croire. Bellatrix terrifie déjà les nouveaux élèves, et comme à mon habitude, je continue mon ascension au nom des Black. Ne vous inquiétez, je ne fréquente pas les traîtres à leur sang dont Père parlait. Bien au contraire, j’espère, par Merlin, pouvoir leur faire regretter leur trahison déjà bien trop grande pour qu’ils puissent rester en vie. Le vieux Dumbledore est toujours aussi sénile, il y a bien trop de né-moldu dans cette école. Soit, espérons que tout cela finisse bien rapidement.
Contrairement à ce que vous pouviez penser, Lucius et moi avons parlé de notre future union, bien que cela soit encore trop tôt à mon avis. Et comme vous vous en doutiez déjà, Bellatrix le surveille de très près. Mais pensez-vous vraiment qu’une union avec la famille Malefoy soit dès plus bénéfique ? Pensez bien que je vous fais aveuglément confiance, mais je ne peux taire mes inquiétudes, donc je préfère vous en faire part.
Les nouveaux élèves de Beauxbâtons et de Dumstrang sont arrivés comme convenus: ceux de l’est ont beaucoup de potentiel, j’écrirai personnellement à Père pour lui en parler, pour ainsi voir si il souhaite plus d’amples informations.
Je n’écrirai pas de nouvelles lettres pendant un long moment je pense. Nous savons toutes les deux que notre temps est bien trop important pour s’alourdir de tâches futiles. Ne prenez pas la peine de répondre à cette missive, vous m’en verrez reconnaissante.
Bien à vous et avec ma plus grande tendresse, Narcissa.
Narcissa caressa la lettre du bout de ses doigts, relisant chaque mot avec une attention inouïe. Aucune chaleur familiale ne se dégageait de cette lettre, comme toujours. La famille Black ne faisait pas dans les sentiments sans importance, Cissy ne s’accordait ce privilège qu’avec Bella. Mais avec ses parents, jamais. C’était grâce à cette froideur constante qu’elle avait réussi à devenir celle qu’elle était et à obtenir tous ses titres scolaires. Car comment tenir un royaume tel que Poudlard quand on s’amusait à jouer des sentiments ? Impossible, il fallait fermer toutes ses choses inutiles, et vivre de politesse. Elle pourrait toujours profiter en se jouant des autres, c’était une grande satisfaction.
Glissant la lettre dans l’enveloppe avec lenteur, Narcissa ne prêta pas attention aux bruits incessants que faisaient les hiboux, attendant que leur maître vienne et leur confit un colis. L’odeur ne dérangeait plus la jeune femme, peut-être que l’habitude avait joué dans cette optique. Cissy resserra sa cape contre elle: s’étant levée rapidement, elle n’avait pas enfilé son uniforme, simplement une robe blanche à laquelle elle avait pensé accrocher son insigne de préfète qui trônait de toute manière sur sa cape aussi. Quelle idioite, avec le vent glaciale qui faisait ici, elle ne manquerait pas d’attraper un rhume.
L’attention de la blonde fut piquée quand elle entendit la porte s’ouvrir. Pensant tout d’abord que c’était le vent, elle n’y prêta qu’attention quand elle entendit des pas. Serrant sa lettre contre elle, elle regarda le nouveau venu de haut en bas: étrange. Elle avait cette impression de déjà vu qui la tiraillait sans raison. Le garçon était d’une beauté rare, et agréable. Un de ses exs ? Non, cela remontait à beaucoup plus loin… Pourtant sa réflexion fut coupée par le garçon en question:
-On se connait non ? Tu es Cissy ?
Cissy ? C’était une blague ?! Comment connaissait-il son surnom ? Irritée, les lèvres de la jeune femme se pincèrent brusquement.
-Il n’y a que mes amis qui m’appellent comme cela, pour qui te prends-…
Elle se coupa net dans sa phrase. Son regard se fit plus grand et sa grimace laissa place à un sourire chaleureux:
-Adonis !
Ses yeux brillaient sous cette révélation. Comment avait-elle fait pour ne pas le reconnaitre tout de suite ?! Cette beauté, elle lui était si particulière, ça ne pouvait être que lui, c’était certain ! Sous le coup de l’émotion, elle serra le jeune homme dans ses bras, si heureuse de le revoir. Après tant de lettres, ils pouvaient enfin se revoir. Alors il faisait parti de ces nouveaux élèves ? Elle ne l’avait même pas remarqué ! Peut-être avait-elle été distraite par une idiotie dite à sa table au moment où il passa sous le Choixpeau. Se reculant de quelques pas, Cissy reprit doucement, toujours souriante:
-Quelle plaisir de te revoir, ça fait tellement longtemps ! Alors comment trouves-tu Poudlard ? Ca doit te changer de ton école, Beauxbâtons, si je ne me trompe pas ?
Sujet: Re: Retrouvailles [PV : Cissy'] TERMINE ! Ven 26 Aoû - 17:20
La Volière était vraiment un lieu immonde ici à Poudlard. Celle de Beauxbâtons était claire et lumineuse, nettoyée presque toutes les semaines et les oiseaux étaient disciplinés et tous à leur place. Celle de Poudlard était certes très haute, mais fine. Les oiseaux étaient tous serrés les uns aux autres, ils piaillaient et volaient partout. Elle ne devait pas avoir été nettoyée depuis au moins 1 siècle, et la puanteur était telle que même à 3 mètres avant la porte d'entrée on la sentait.
Quand Adonis Leroy était rentré à l'intérieur, il avait esquissé un geste de dégout, accompagnée d'une onomatopée du genre : ''Pouah'', qui avait attiré l'attention de Narcissa Black. Comme elle tournait la tête, ses longs cheveux blonds avait libéré un peu de son parfum, qui était venu chatouiller les narines du jeune homme. C'était cela qui avait principalement permis à Adonis de la reconnaître. Au delà de l'odeur artificielle du parfum, il reconnu l'Odeur de Narcissa, celle qu'il sentait quand il était petit quand il était là, innocent, à jouer avec elle. Divine. Oui, c'était cela qui l'avait en quelque sorte trahie.
Adonis pouvait voir en s'approchant de la jeune fille que elle aussi elle était curieuse de savoir qui il était. Elle aussi elle le reconnaissait. Il voyait aussi cette petite lueur au fond de sa pupille, celle que toute les filles avaient et qui brillaient particulièrement quand elle le trouvait beau. Les yeux de Cissy brillaient.
Cissy, Adonis l'appelait comme ça depuis le premier jour. La petite s'était présentée ainsi : ''Père m'a beaucoup parlé de ta famille ! Tu as l'air d'être très gentil ! Je m'appelle Cissy. Enfin, Narcissa. Tu viens jouer Adonis ?''. Il s'en souvenait au mot près, même 11 ans après. Pourquoi s'étaient-ils perdu de vue ? Un collaboration entre leur pères avait mal tournée s'il se souvenait bien. Quelle bêtise ! Il s'envoyaient quelques lettres, beaucoup même, mais il avait peur que maintenant, 7 ans après leur dernière entrevue, ça ne soit plus comme avant.
Quand il arriva à son niveau et qu'il lui parla, Narcissa l'insulta. Enfin l'insulta, disons à la manière des Black. Ton glacial, aucun sentiments sur le visage. Soudain, son ton s'éclaira et elle s'interrompit dans sa phrase. Elle s'était ensuite jetée dans ses bras en criant ''Adonis !'' Quelques hiboux s'étaient envolés à ce moment là. Pendant quelques instants il eu la tête dans ses cheveux soyeux et ça le ramena en enfance, comme quand il jouaient à cache cache. Il ne restait jamais sagement caché derrière un armoire. Il se débrouillait toujours pour lui sauter dessus, sur son dos et se retrouvait toujours avec ses cheveux plein la bouche.
-Quelle plaisir de te revoir, ça fait tellement longtemps ! Alors comment trouves-tu Poudlard ? Ça doit te changer de ton école, Beauxbâtons, si je ne me trompe pas ?
Avant de répondre il s'ébouriffa les cheveux, un peu gêné. Il dit ensuite :
« Pfouuuu Cissy, ça me fait tellement plaisir de te voir ! Tu peux pas savoir ! J'avais même pas conscience que tu serais là ! Poudlard, Poudlard ! Maintenant que t'es là, il s'embellit déjà ! C'est sûr que Beauxbâtons et Poudlard, on peut pas faire plus extrême ! Oh la la tu as changé ! Tu es magnifique ! Une vraie petite femme ! Envoyons nos lettre maintenant et allons petit déjeuner ensemble ! Comme ça on pourra parler dans un endroit qui pue moins ! »
Puis, il se rapprocha d'elle et la serra à nouveaux dans ses bras en murmurant à son oreille d'un ton amical et chaleureux.
Ma petite Cissy ...
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Sujet: Re: Retrouvailles [PV : Cissy'] TERMINE ! Dim 28 Aoû - 12:27
« Pfouuuu Cissy, ça me fait tellement plaisir de te voir ! Tu peux pas savoir ! J'avais même pas conscience que tu serais là ! Poudlard, Poudlard ! Maintenant que t'es là, il s'embellit déjà ! C'est sûr que Beauxbâtons et Poudlard, on peut pas faire plus extrême ! Oh la la tu as changé ! Tu es magnifique ! Une vraie petite femme ! Envoyons nos lettre maintenant et allons petit déjeuner ensemble ! Comme ça on pourra parler dans un endroit qui pue moins ! »
Cissy écouta chacun de ses mots avec joie, admettant doucement le fait qu’Adonis se trouvait là, juste face à elle après tant d’année. La sensation de se replonger en enfance la submergea rapidement, retrouvant rapidement l’accent français dans chacun de ses mots, malgré son anglais dès plus correct. Ses phrases étaient comme ensoleillé aux oreilles de la petite Narcissa, doucement caressée par un soleil brûlant qu’elle s’imaginait. Mais Adonis n’était pas plaisant qu’à écouter: le regarder était aussi un vrai délice. Plus jeune, il était tout aussi mignon, mais d’une beauté différente, celle de l’enfance. Une beauté que l’on qualifie d’adorable, qui est embellit par les joues grasses d’un enfant, accompagné d’un sourire encore maladroit. Mais l’Adonis que se tenait devant elle avait tout perdu de cette beauté enfantine: il était bien tout le contraire. Un bellâtre à la français, qui sait charmer de son sourire et d’un regard. Son corps entier respirait le bien être et la confiance en soi. Cissy aurait pu parier n’importe quoi que le jeune homme qui se tenait face à elle avait déjà une cour d’admiratrice parmi les anglaises de Poudlard. Quoi de plus évident ! Si Cissy ne s’était pas habituée au fait d’avoir sa propre cour d’admirateurs, elle aurait fait partie de la sienne sans aucun soucis. Mais, gardons cela secret.
L’étreinte qu’il lui offrit fut d’une tendresse rare. A tel point que Narcissa aurait pu avoir les larmes aux yeux par une telle monté d’émotions: elle n’aurait jamais pensé que revoir un vieil ami aurait pu lui faire autant de bien. Mais c’était Adonis, celui avec qui elle avait tant partagé étant enfant. Elle se rappelait de chacune de ses expressions boudeuses et de sa manière dont il gonflait les joues quand elle refusait de le prendre dans ses bras, enfant. En vérité , il savait déjà y faire à l’époque avec les femmes, même si Cissy était persuadée que la technique du « Je boude » ne devait plus faire grand effet. Enfin, à moins qu’il avait gardé toujours cette petite parcelle d’innocence et cette étincelle dans le regard qui faisait fondre n’importe qui.
« Ma petite Cissy ... »
La dite Cissy se laissa fondre à ses mots: quel plaisir de le revoir. La Serpentarde enfouit sa tête dans le cou du français, humant son odeur. Même celle-ci n’avait pas changé, tant de souvenirs dans de si petits détails. Et ces souvenirs qui avaient bien rapidement brisé le masque de la Reine: elle n’affichait qu’un sourire ravi, qui faisait briller son regard d’une étincelle rare et précieuse. Ce regard que peu de gens voyait maintenant, excepté Gaël qui avait souvent l’occasion de la voir, à chaque fois qu’elle la faisait rire avec ses blagues tordues sur les Gryffondor. Mais la présence d’Adonis avait quelque chose de différente encore, quelque chose de plus ancien. Comme retrouver une partie de soi après l’avoir cherché durant des années. Il était cette partie manquante: celle de son enfance joyeuse. A force de vivre de pouvoir et de menaces sur les plus faibles, Cissy avait oublié la petite fille qu’elle était et ne pouvait s’empêcher de fuir ses souvenirs. Mais plus besoin de fuir maintenant. A contre-cœur, Narcissa se recula doucement pour pouvoir observer le visage du Français, posant une main délicate sur une de ses joues:
« Je n’aurais jamais pensé te revoir ici Adonis, c’est comme un miracle. Tu as tellement changé, tu es devenu si beau ! Tu vas faire craquer toutes les filles de Poudlard si c’est comme ça: le charme à la française ! Tu as raison, envoyons ces lettres et sortons dans cet endroit: nous avons tellement de choses à nous raconter ! »
Dernier éclat de rire, Cissy se sépara complètement de lui pour se diriger rapidement vers son hibou et lui accrochait la lettre. Malgré les mouvements de l’animal, qui ne souhaite pas être déranger, Cissy finit cette tâche rapidement, et lança l’animal, lui intimant doucement le lieu où il devait se rendre. L’odeur de la volière lui revenant de force au nez, elle toussota rapidement. Peut-être que le vieux fou devrait sérieusement penser à nettoyer cet endroit..
Attendant à la porte, Cissy observa Adonis pendant qu’il envoya sa lettre. Ses lèvres ne pouvaient se détacher d’un certain sourire, à la fois amusée et intriguée.
« Au fait, dis-moi, tes parents ne sont pas trop triste que tu sois parti aussi loin ? De mes souvenirs, ils étaient vraiment très épris de toi ! Enfin, je ne vais pas m’en plaindre, ça me permet au moins de te revoir ! »
Quand Adonis avait prononcé ces mots, la Narcissa froide qu'il avait entraperçue en arrivant à la Volière avait complètement disparu. Elle s'était transformée en une jeune femme sensible, magnifique et pleine d'humour. Quand elle s'était enfouie dans son cou, le français avait pu sentir la douceur de sa peau contre la sienne. Comme avec une goutte d'absinthe, Adonis eut la sensation d'avoir la tête qui tournoyait. C'était si bon … Retrouver une amie comme celle-là … Comme elle l'avait si bien dit ensuite, c'était comme un miracle. Grâce à elle, il sentait que l'année allait être plus facile. Elle allait l'épauler, l'aider à comprendre le système de Poudlard, sa hiérarchie, il était d'ailleurs sûr qu'elle était tout en haut, une Reine. De son côté, il espérait pouvoir apporter une bouffée d'air frais à sa vie, il espérait pouvoir lui rappeler de bons souvenirs, et de lui en créer des encore meilleurs pour plus tard, pour qu'elle puisse raconter à ses enfants combien ses 7 années à Poudlard avaient été géniales.
Narcissa, petite en tous cas, rêvait d'avoir un enfant. Souvent, ils jouaient au ''papa et à la maman'' en empruntant les poupées d'Andromeda. Ils formaient un très beau couple d'enfants-parents, ne se disputaient jamais. Ils se voyaient quasiment à toutes les vacances, et avaient inventé un millier de jeux de rôles où ils incarnaient des supers-héros armés de baguette magique. Ils volaient sur leur mini-balais dans tout le manoir des Black, ce qui avait le don d'énerver les parents, mais qui les amusaient extrêmement eux. Ah çà oui, ils en avaient des jeux ! Bizarrement, même s'il avait le même âge que la sœur aînée de Narcissa, Bellatrix, il ne s'était jamais bien entendue avec elle. Il la traitait (intérieurement bien sûr) de folle, et le pensait vraiment ! Elle était d'une obstination indéfinissable que ça en était énervant. Autant elle pouvait passer des heures à poursuivre une souris dans la maison sans jamais la trouver et ne pas lâcher prise, ce qui était plutôt pas mal, mais aussi elle pouvait tenir tête à tout le monde, sans jamais défaillir, même si elle savait pertinemment qu'elle avait tort ! Narcissa et Adonis avaient un jour trouvé son journal intime, ils n'avaient eu le temps de lire qu'une page avant de partir en courant de sa chambre, trop apeurés. La feuille de papier était remplie de dessins morbides de serpents, de sang et personnes (qui devaient-être des moldus) assassinées.
« Tu as tellement changé, tu es devenu si beau ! Tu vas faire craquer toutes les filles de Poudlard si c’est comme ça: le charme à la française ! »
Elle avait délicatement posée sa main douce et chaude sur sa joue en disant cela. C'était plus qu'agréable. Et puis, entendre son amie dire ça avait donné une bouffée de fierté à Adonis. Après tout, c'est ce qu'il était venu chercher à Poudlard, des filles, et il était bien content d'apprendre qu'il risquerai de leur plaire. Non pas qu'il se considère comme hideux, bien au contraire, mais il n'était pas vraiment typé english, et c'était bien connus que les français n'étaient pas vraiment appréciés aux Royaume-Uni, quoi que cette guerre vieille comme le monde concerne plutôt les moldus. Il lui répondit alors :
« Merci Cissy ! » D'un ton heureux, décontracté et un peu rieur.
Ces trois adjectifs pourraient décrire l'état d'esprit d'Adonis à ce moment là. Il se sentait en effet parfaitement bien, il avait la sensation de pouvoir tout dire à Narcissa, comme au bon vieux temps, décontracté ; il avait envie de rire, de parler fort et de courir, et par dessus le marché, il se sentait plus qu'heureux ! Son premier jour à Poudlard commençait définitivement très bien, et rien ne pouvait ruiner sa bonne humeur ! Et Narcissa paraissait être dans le même état d'esprit qu'elle ! Quand elle s'était détachée de lui, elle souriait d'un sourire absolument magnifique, magique, le même qu'elle faisait enfant à tout bout de champs, en tous cas lorsqu'elle était avec Adonis. Elle avait presque sautillé pour aller poster sa lettre, et Adonis en aurait fait de même s 'il avait pu trouver son oiseau d'un coup d'œil rapide, ce qui ne fut absolument pas le cas. Quand il finit par le trouver, tout en haut, il dut le réveiller à grand coup de « Azur … AZUR ! » et il se trouvait complètement ridicule, surtout que son amie l'attendait devant la porte d'entrée. Finalement il réussit à réveiller son hibou aux yeux bleus, à lui donner sa lettre et l'envoyer par la fenêtre.
« Au fait, dis-moi, tes parents ne sont pas trop triste que tu sois parti aussi loin ? De mes souvenirs, ils étaient vraiment très épris de toi ! Enfin, je ne vais pas m’en plaindre, ça me permet au moins de te revoir ! »
Adonis ne pouvait pas lui enlever cette qualité, Narcissa savait comment lui parler, comment le faire rire, elle savait voir en dessous de la carapace de séducteur qu'il s'était fait. Elle seule dans le château connaissait ses parents. Il sourit en entendant la fin de sa phrase, encore un grand sourire rieur et sincère, puis répondit ainsi :
« Ouais, disons que mère est complètement amoureuse de moi, encore une-il riglola-mais mon père s'en fiche de moi. C'est à peine s'il m'a dit au revoir ! Enfin ma mère à peur de me perdre, elle exige que je lui envoie une lettre par semaine au moins, et si je ne le fais pas, je te jure qu'une beuglante arrivera pour me remonter les bretelles ! Mais ça me fait plaisir de lui en envoyer, des lettres, si ça peut lui empêcher de se faire un sang d'encre ! »
Ils sortaient maintenant tout deux de la Volière. Il avait prit Narcissa par le coude, coude-dessus/doude-dessous si vous arrivez pas à voir ce que je veux dire, et ils marchaient à vives enjambées vers le petit déjeuner.
« Cissy, tu as l'honneur d'être la première fille avec laquelle je partage un repas seul, autant dire que tu es une petite chanceuse ! »
HJ:
Tu veux qu'on continue dans la Grande Salle ou on arrête ?