Il était étrange de voir avec quelle facilité Adonis avait le pouvoir de changer l’expression de Cissy. En à peine quelques secondes, il arrivait à lui faire prendre différents regards, différentes moues, passant de l’interrogation, la surprise, la joie, l’amusement et un petit air intrigué qui lui donnait l’air d’être face à une énigme. Terme qui résumait assez bien le Français. Même si il faisait parti de ses amis les plus proches et qu’il devait surement connaître des tas de souvenirs sur elle qui lui aurait fait faire pâle figure devant sa cour, Adonis avait quelque chose de différent. Le petit garçon qu’elle s’amusait à embrasser sur la joue était devenu un jeune homme qui devait ne plus compter les conquêtes dans son lit, ni même les déclarations d’amour torrides. Mais il fallait dire qu’il avait toujours eu ce charme là, son petit français à elle., même si tout ça la rendait assez triste de voir que lui aussi, avec le temps, avait perdu quelque peu son innocence. Elle ne pouvait pas lui en vouloir, ni lui en tenir rigueur, cela serait totalement égoïste de sa part, et c’est bien un de ses défauts qu’elle ne voulait pas lui montrer. Il serait surement dégoûté de voir à quel point les défauts qu’elle avait enfant, s’étaient amplifiés avec puissance et violence. Et elle voulait conserver cette image de douce Cissy qu’il devait surement avoir en mémoire, car à ses côtés, c’était ce qu’on son sourire voulait exprimer. Ca et seulement ça. Un sourire particulier qui mêlait de nombreuses émotions, à la fois timide et arrogante. Qui voulait se rappeler d’un passé lointain. Un sourire que bien des personnes dans la cour de la jeune Reine aurait voulu voir leur être adresser car il signifiait surement qu’ils seraient à l’abri de tous courroux de sa part. Chaleureux et affectueux, oui, c’était bien cela que voulait exprimer ce sourire qu’elle lui adresser.
Tandis qu’elle regardait Adonis envoyer sa lettre, elle l’écouta aussi, ne pouvant empêcher son sourire de prendre un certain côté moqueur:
« Ouais, disons que mère est complètement amoureuse de moi, encore une, mais mon père s'en fiche de moi. C'est à peine s'il m'a dit au revoir ! Enfin ma mère à peur de me perdre, elle exige que je lui envoie une lettre par semaine au moins, et si je ne le fais pas, je te jure qu'une beuglante arrivera pour me remonter les bretelles ! Mais ça me fait plaisir de lui en envoyer, des lettres, si ça peut lui empêcher de se faire un sang d'encre ! »
Hochement de tête compréhensive, Narcissa comprenait à merveille la situation. Pas parce qu’elle la vivait bien au contraire, mais parce qu’elle se souvenait parfaitement de Madame Leroy. C’était une femme extraordinaire, et d’une beauté aveuglante. Mais le talent que tout le monde voulait bien lui accorder était celui de couvrir son fils jusqu’à l’étouffement. Son pire cauchemar devait surement être qu’un jour, une femme tout ce qu’il y a de plus vulgaire, vienne lui enlever son précieux Adonis, pour qu’il s’en aille loin de lui. Cissy s’imaginait déjà avec une grande facilité cette scène, mélangeant humour et déstresse. Mais la mère d’Adonis avait toujours été un exemple de maternité aux yeux de Narcissa, chose qu’elle ne voyait pas chez sa mère. Rien qu’en repensant à la lettre qu’elle lui avait écrite il y a quelques minutes, un courant d’air lui parcourut le dos: elles étaient comme des étrangers, pas d’amour, pas d’effusions. Cissy vivait pour la gloire des Black, pas pour l’amour de ses parents. Et à force, cette « loi » était devenue universelle. Mais au fond de son esprit, Cissy ne pas s’empêcher de se demander une chose: « si ma mère aurait été différente avec moi, serais-je devenue celle que je suis ? » Question étrange mais qui pourtant ne manquait pas de logique, c’était évident. Mais celle-ci finissait bien rapidement balayait par un coup de logique: au moins, avec une mère comme elle, la petite Black éviterait toutes beuglantes.
Cissy se laissa entraîner vers l’extérieur, appréciant, non sans le cachait, la manière dont Adonis et elle s’était accrochée. Au moins ainsi, si elle tombait, il la suivrait dans sa chute, et elle ne serait pas la seule ridicule.
« Cissy, tu as l'honneur d'être la première fille avec laquelle je partage un repas seul, autant dire que tu es une petite chanceuse ! »
Le sourcil arqué et les lèvres montrant une moue tout à fait satisfaite, Narcissa ne fut pourtant pas étonnée de ses mots. Un repas seul avec une fille, il était évident qu’il les partageait surement avec une multitude de demoiselle. Ce qui rajouta à son charme un certain côté canaille qui n’était pas pour déplaire à la Reine des Serpentards.
« Tu m’en vois ravie ! Mais je vais surement m’attirer les foudres de tes admiratrices… » Dit-elle la voix rieuse.
Et sur ce doux son, ils rejoignirent à deux la grande salle pour y prendre leur déjeuner. Celle-ci était bien vide, et pour son plus grand plaisir, personne ne trônait à la table des serpents. Rapidement, Cissy tira pas la main Adonis pour qu’il la suive jusqu’à sa table, afin qu’il y prenne le petit déjeuner. Elle se fichait que quelqu’un lui fasse une remarque sur tout cela, et puis personne n’oserait: elle était leur Reine après tout, qui voudrait se la mettre à dos. Elle avait bien le droit d’inviter un… Mais oui ! Elle ne lui avait même pas demandé sa maison… Merlin, pas gryffondor quand même . Son regard glissa sur la robe de sorcier du français pour y voir les couleurs de…
« Poufsouffle, cela ne m’étonne pas de toi… »
Elle ne s’était même pas rendu compte qu’elle avait parlé à haute voix. Mais c’était vrai: il représentait à merveille toutes ses valeurs, bien plus que certains élèves Anglais qui avaient fait toutes les études dans cette maison. Et sur un sourire tendre elle reprit:
« Quel plaisir de pouvoir passer ce moment avec toi, cela fait si longtemps. Je remercie ce vieux Dumbledore d’avoir fait cet échange ! Mais dis-moi, pourquoi as-tu accepté de venir ici ? Cette école n’a pas du tout le côté chic que tu apprécies tant ! »
Sujet: Re: Do you want some Tea ? [Adonis] Mar 30 Aoû - 14:19
Il était très rare qu’Adonis se balade de si bon matin avec une femme. Ça n’était même jamais arrivé ! Il était heureux que Cissy eut occupé ce ‘’poste’’ en première, ravi même ! Alors qu’ils se dirigeaient vers la Grande Salle pour petit déjeuner, il pensa un instant à sa mère, qui n’était définitivement pas comme Mrs Black … Louise Leroy était très attentionnée, elle aurait [presque] donné sa vie contre celle de son fils. Elle était prête à tout lui offrir, pour son bonheur, à condition qu’il se trouve une femme digne de ce nom et qu’il lui fasse des petits enfants. Et qu’évidemment, il soit « fort, puissant et riche ». Mrs Black était hautaine, sa priorité était d’inculquer ses principes Sang-Puristes à ses enfants. Le Monde, pour elle, se résumait à cela : Sang-Pur fidèles = Le Bien /VS\ Les Autres = Le Mal Les parents d’Adonis aussi avaient un peu ces idées là, surtout son père, c’était d’ailleurs grâce à cela que lui et Mr. Black avaient pu devenir amis, mais ils laissaient à leur fils le choix de ses opinions politiques. Au moins.
Adonis avait parlé à Narcissa du fait qu’elle était la première à petit déjeuner avec lui. Elle avait répondu ainsi, d’une voix rieuse, un peu moqueuse qu’Adonis connaissait bien :
« Tu m’en vois ravie ! Mais je vais surement m’attirer les foudres de tes admiratrices… » « Cissy, prépare-toi à lever ta baguette face à plusieurs nanas enragées ! Quoi que, elles n’oseront peut-être pas affronter une femme comme toi ! Très belle, douée, Préfète … Non, elles n’oseront certainement pas ! Je suppose que tu es au sommet de la hiérarchie de Poudlard avec des allures royales ? »
En effet, Cissy marchait avec de grandes enjambées, elle se tenait très droite et fixait toujours les gens dans les yeux. Elle avait bien changée ! Petite, elle était un peu aux ordres de sa sœur, Bellatrix, et désormais, elle paraissait être aussi sûre d’elle que pourrait l’être une Reine. Avec a robe blanche et ses cheveux blonds, elle paraissait néanmoins être … Pure ? Il y avait aussi l’insigne de Préfète qui était agrafée sur le tissu, au dessus de son cœur, qui lui donnait de la puissance.
Quand ils arrivèrent dans la Grande Salle, 4 tables immenses et vides se présentèrent à eux. Personne donc ! Tant mieux, ils pourraient parler plus librement sans voir tous les regards se poser sur eux. Il fallait maintenant choisir une table. Cissy regardait déjà le blason qu’il portait sur sa robe de sorcier, qui brillait bien, ainsi en or et noir.
« Poufsouffle, cela ne m’étonne pas de toi… »
Elle avait murmuré ces propos, si bien que Adonis n’avait pas bien compris si c’était ironique ou pas, mais quand elle avait relevé ses yeux sincères sur lui, il avait su qu’elle le pensait réellement. Elle l’entraîna alors vers sa table à elle, celle des Serpentard, en parlant :
« Quel plaisir de pouvoir passer ce moment avec toi, cela fait si longtemps. Je remercie ce vieux Dumbledore d’avoir fait cet échange ! Mais dis-moi, pourquoi as-tu accepté de venir ici ? Cette école n’a pas du tout le côté chic que tu apprécies tant ! »
Il prit le temps de s’assoir avant de répondre, et vit apparaître devant lui, sur la table et par magie des coupelles de fruits, d’œufs, de saucisses et de toasts, accompagnés de quelques carafes de jus de fruits et de théières.
« Et bien ! Quel festin ! Pas très français tout cela, mais je devrai m’y faire ! Il piocha quelques toast et prit une pomme, puis continua en répondant à la question de la jeune fille : Je suppose qu’avec toi je peux être sincère … Je suis venu pour 3 raisons : La première, tu t’en doutes, m’éloigner de ma mère, qui devient trop présente en ce moment. La Seconde -il hésita un moment- je veux, disons, agrandir mon champs de connaissances. Pour avoir des contacts pour plus tard, évidemment, quand on sort de la meilleure école de Sorcellerie de l’Europe, on est promit à un beau métier, mais aussi à cause de quelque chose de très important … les filles de Beauxbâtons deviennent inintéressantes, je les connais toutes par cœur, alors j’ai besoin de changer ! Et puis, ici je n'ai que l'embarras du choix ! Des petites anglaises, des grandes et blondes Nordiques, ou alors un retour aux bases avec des françaises !Ne te moque pas de moi je suis très sérieux, mais je t’autorise à sourire -Il lui fit un clin d’œil et croqua dans sa pomme. La Troisième raison principale, qui est celle qui me tenait le plus à cœur en fait, c’était de me prouver que je n’étais pas bon qu’à attirer des filles dans mon lit. Apparemment j’ai réussi le défi, je fais parti des 15 meilleurs élèves de Beauxbâtons ! Il s’arrêta pour reprendre son souffle, puis planta ses yeux dans ceux de la jeune fille et lui murmura dans un anglais avec un accent français absolument irréistible : « D’you want some tea ? »
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Sujet: Re: Do you want some Tea ? [Adonis] Mar 30 Aoû - 19:24
« Et bien ! Quel festin ! Pas très français tout cela, mais je devrai m’y faire ! Je suppose qu’avec toi je peux être sincère … Je suis venu pour 3 raisons : La première, tu t’en doutes, m’éloigner de ma mère, qui devient trop présente en ce moment. La Seconde je veux, disons, agrandir mon champs de connaissances. Pour avoir des contacts pour plus tard, évidemment, quand on sort de la meilleure école de Sorcellerie de l’Europe, on est promit à un beau métier, mais aussi à cause de quelque chose de très important … les filles de Beauxbâtons deviennent inintéressantes, je les connais toutes par cœur, alors j’ai besoin de changer ! Et puis, ici je n'ai que l'embarras du choix ! Des petites anglaises, des grandes et blondes Nordiques, ou alors un retour aux bases avec des françaises !Ne te moque pas de moi je suis très sérieux, mais je t’autorise à sourire. La Troisième raison principale, qui est celle qui me tenait le plus à cœur en fait, c’était de me prouver que je n’étais pas bon qu’à attirer des filles dans mon lit. Apparemment j’ai réussi le défi, je fais parti des 15 meilleurs élèves de Beauxbâtons ! »
Cissy resta songeuse à toutes ses paroles. Elle écouta avec attention toutes ses raions, certaines bien plus sérieuses que d’autres. Mais elle trouvait admirable qu’il désirait être ici pour montrer qu’il n’était pas ce que les gens pouvaient penser de lui trop facilement. Aux yeux de la verte, c’était une preuve de courage digne des Rouges et Ors. Un courage exemplaire qui ne l’étonnait pas de la part de son ami. Accoudée gracieuse à la table, son regard resta fixé sur le français, tandis que ses lèvres se fendaient en un sourire tendre. Ce Cher Adonis, c’est étrange. C’est en le revoyant ainsi devant elle, comme auparavant qu’elle se rendit compte à quel point il lui avait manqué pendant le temps où elle ne l’avait pas vu… A croire qu’il était devenu une drogue, celle qui nourrissait sa bonne humeur…
« D’you want some tea ? »
Phrase qui ramena la belle sur terre, les yeux légèrement arrondis. Son rire s’éleva dans le Grande Salle vide, si vide qu’elle résonna bien rapidement. Il était adorable, c’était le mot. Cet accent français était craquant et très saillant avec lui. Une touche chic qui donnait envie à l’anglaise de l’embrasser sur les deux joues.
« Avec plaisir, Monsieur. »
Cissy avait prononcé ses mots en français, certes un peu maladroitement, vu que l’on entendait très bien son accent sur ces quelques mots. Mais un sourire candide et fière était apparu sur ses lèvres, lui donnant un air angélique. Il y avait toujours eu cette communion entre Adonis et elle, le simple fait qu’il lui parle lui donnait le sourire, il trouvait toujours les mots qu’il fallait pour la faire plaisir, ou voir même rougir. Quand elle était petite, elle se souvient très nettement que ce qu’elle désirait plus que tout était de vivre tous les jours avec le français, pour qu’ainsi ils puissent jouer quand ils le veulent. Un bonheur simple et enfantin, mais dans l’esprit d’une enfant, c’était le plus beau bonheur qu’il puisse exister, non ?
Narcissa prit quelques raisins dans sa main, dont un qu’elle mit dans sa bouche. Elle n’avait pas vraiment l’habitude de beaucoup manger le matin, même si elle se souvient que souvent, les domestiques des Black lui faisaient une sale leçon de moral sur ça. Mais la faute à qui ? A ses parents. Quelle idée de mettre des cours avec précepteurs aussi tôt au matin. A cinq heures, vous n’avez pas vraiment envie de prendre un lourd petit-déjeuner. Et même avec son arrivé à Poudlard, ça n’avait rien changé. Parfois, c’était Lucius qui lui faisait la morale, morale qu’elle brisait bien rapidement, disant qu’ils n’étaient pas encore mariés, et qu’il pouvait garder ça pour lui pour le moment. Car, bien que Lucius soit un très bon ami, Cissy a encore du mal à le voir en tant qu’époux… Peut-être qu’un jour, elle devrait en parler à Adonis: elle était certaine qu’il aurait plein de bons conseils pour elle, comme toujours.
Quand Cissy eut finit les quelques raisins qu’elle avait prit dans sa main, elle recommença à parler:
« Je trouve vraiment ça admirable que tu sois dans le si peu d’élèves qui ont été choisi, mais ça ne m’étonne pas de toi: tu as toujours été brillant, depuis que nous sommes enfants. Et si quelqu’un ose te dire le contraire, je lui ferai manger sa langue, car comme tu l’as dit, j’ai une certaine position ici, mais là n’est pas le sujet ! Tu as déjà trouvé des belles petites anglaises par ici ? Ou bien, une jolie fille de l’Est ? Vu ton œil expert, ça doit pas être difficile ! J’ai aussi remarqué qu’il y avait de très beaux garçons qui sont arrivés avec toi, enfin, ce n’est plus trop d’actualité pour moi pour le moment… Mais toi, je suis certaine de n’entendre parler que du « Beau Adonis » (en français) dans quelques temps parmi mes amis… »
Elle avait eu du mal à prononcer le mot ami, mais il était quand même sorti. Il fallait dire que la Reine Cissy ne les compter que sur les doigts d’une main, et ce n’était pas plus mal !
Sujet: Re: Do you want some Tea ? [Adonis] Mer 31 Aoû - 9:14
« Avec plaisir, Monsieur. »
Adonis apprenait l'anglais depuis sa plus tendre enfance, c'était presque sa langue maternelle, en tous cas il était complètement bilingue. Ses parents avaient eu l'intelligence de ne lui donner que des nourrices anglaises, sorcières ne vous méprenez pas, mais anglaises et qui ne parlaient pas un mot de français si bien que dès 5 ans, il parlait déjà très bien la langue. Ce fut justement à ses 5 ans qu'il rencontra la famille Black, et donc par extension Narcissa, qui elle ne parlait pas français. Mais au fur et à mesure des années, Adonis lui avait appris quelques bribes de sa magnifique langue, les bases de la politesses et le nécessaire pour pouvoir voyager correctement. Adonis était très heureux d'entendre qu'elle s'en souvenait toujours, malgré l'accent très anglais qu'elle avait pris. Elle avait l'air tellement contente d'avoir prononcé ces mots que Adonis en riait. Il lui servit donc son thé, comme promis et croqua dans son toast pendant qu'elle gobait ses grains de raisins.
En France, le petit déjeuné était très différent, on pouvait manger à sa faim sans trop prendre de gras, ici c'était impossible, vu la quantité d'huile dans laquelle baignait les saucisses et les œufs brouillés. Le petit français se fit alors intérieurement une promesse, tandis qu'il se servait des ''scrumbled eggs'', faire un jogging tous les week-end, puisqu'en plus, il ne pouvait pratiquer aucun des deux sports qu'il faisait en France, l'équitation et le Quidditch. Il avait certes amené son balais, mais ne savait pas très bien quand il allait s'en servir, puisqu'il n'était malheureusement pas autorisé à entrer dans l'équipe de Poufsouffle de Poudlard. Et puis, il fallait qu'il garde une ligne parfaite pour ses admiratrices ! Tandis qu'il pensait à cela, son amie prit la parole :
« Je trouve vraiment ça admirable que tu sois dans le si peu d’élèves qui ont été choisi, mais ça ne m’étonne pas de toi: tu as toujours été brillant, depuis que nous sommes enfants. Et si quelqu’un ose te dire le contraire, je lui ferai manger sa langue, car comme tu l’as dit, j’ai une certaine position ici, mais là n’est pas le sujet ! Tu as déjà trouvé des belles petites anglaises par ici ? Ou bien, une jolie fille de l’Est ? Vu ton œil expert, ça doit pas être difficile ! J’ai aussi remarqué qu’il y avait de très beaux garçons qui sont arrivés avec toi, enfin, ce n’est plus trop d’actualité pour moi pour le moment… Mais toi, je suis certaine de n’entendre parler que du Beau Adonis dans quelques temps parmi mes amis… »
Cissy avait touché son cœur. Lui dire qu'il n'était pas un bon à rien mais plutôt un brillant jeune homme, chose à laquelle il n'était pas vraiment habitué, le rendit plus qu'heureux de l'avoir retrouvée.
« Ben ça alors, Cissy, merci ! Brillant ! Ça me fait plaisir que tu me dises ça, tu peux pas savoir ! Il arborait un énorme sourire heureux- Une belle anglaise ? J'en ai une devant moi ! Il lui fit un léger clin d'œil et un sourire en coin, mais léger pour ne pas qu'elle croit qu'il la draguait. Il ne la draguait pas n'est ce pas ? A la cérémonie d'hier, quand j'étais sous le Choixpeaux, j'ai regardé toutes les têtes, et quelques unes des anglaises m'ont tapé dans l'œil : Une Rousse chez les Gryffondor, qui était entourée de 4 garçons dont un qui la déshabillait des yeux, elle était magnifique et avait l'air d'avoir beaucoup de caractère. Une jeune fille à Serpentard aussi, brune, qui se tenait très droite, un peu comme toi en fait, absolument magnifique, qui était apparemment accompagnée de son petit ami, j'aimerais bien les faire rompre tous les deux. C'est tout. Pour l'instant ! Et puis il y a les Nordiques. J'en ai rencontrée une dans le train, douce, gentille et relativement normale pour une pratiquante de la Magie noire, elle a été répartie à Poufsouffle aussi, ça me fait une amie, je veux dire je ne compte pas la mettre dans mon lit -Il rit- Et il y en a plusieurs autres, dont une grande, blonde qui est à Serpentard d'ailleurs, woaw époustouflante de beauté. Elle a l'air d'être très hautaine. Voilà pour le moment, mais t'inquiète pas, je te ferai un rapport sur toutes mes conquêtes ! Tu seras au courant de tout petite Reine ! »
Pour clore son monologue, il lui prit les deux mains et les embrassa. A ce nouveau contact, il sentit des frissons de bonheur lui parcourir le dos. Sa Cissy était là, en face de lui. Il attendit qu'elle réponde (ou pas …) puis se dêtacha regarda sa montre en argent et dit :
« Bon Cissy, on ne parle que de moi ! A toi maintenant ! Tu as, allez, 10 minutes avant que la Salle ne commence à se remplir, vas-y parle moi de toi ! Ta famille, tes amis, tes amours ! Quoi de neuf dans ta vie depuis 7 ans quoi ! La parole est à toi, et je suis très doué pour écouter ! »
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Sujet: Re: Do you want some Tea ? [Adonis] Mer 31 Aoû - 10:30
« Ben ça alors, Cissy, merci ! Brillant ! Ça me fait plaisir que tu me dises ça, tu peux pas savoir ! Une belle anglaise ? J'en ai une devant moi ! A la cérémonie d'hier, quand j'étais sous le Choixpeaux, j'ai regardé toutes les têtes, et quelques unes des anglaises m'ont tapé dans l'œil : Une Rousse chez les Gryffondor, qui était entourée de 4 garçons dont un qui la déshabillait des yeux, elle était magnifique et avait l'air d'avoir beaucoup de caractère. Une jeune fille à Serpentard aussi, brune, qui se tenait très droite, un peu comme toi en fait, absolument magnifique, qui était apparemment accompagnée de son petit ami, j'aimerais bien les faire rompre tous les deux. C'est tout. Pour l'instant ! Et puis il y a les Nordiques. J'en ai rencontrée une dans le train, douce, gentille et relativement normale pour une pratiquante de la Magie noire, elle a été répartie à Poufsouffle aussi, ça me fait une amie, je veux dire je ne compte pas la mettre dans mon lit Et il y en a plusieurs autres, dont une grande, blonde qui est à Serpentard d'ailleurs, woaw époustouflante de beauté. Elle a l'air d'être très hautaine. Voilà pour le moment, mais t'inquiète pas, je te ferai un rapport sur toutes mes conquêtes ! Tu seras au courant de tout petite Reine ! »
Cissy manqua de mal avaler son raisin, à tel point elle voulait se retenir de rire. En seulement si peu de temps, il avait déjà fait autant de repérage ? Serait-il passer expert dans l’art de la drague ? Sans aucun doute, et son œil était devenu très bon. Mais ce qui fit le plus rire Cissy, c’était que durant son discours, il avait très bien réussi à replacer nom et visage sur certaines personnes. La Rousse ? Assurément cette née-moldu de Lily Evans, accompagné par cette bande, les Maraudeurs. A chaque fois qu’on lui parlait d’eux, la Reine des Serpents avait ce rictus particulier sur ce visage, celui qui pinçait ses lèvres d’un air énervée. Pourquoi ? Tout simplement que parmi ces maraudeurs, il y avait Remus. Et ça, malgré les années, et la haine qu’il devait éprouvé pour elle, elle détestait qu’on approche de trop près son cher monsieur Lupin. Pour la Brune et le petit Copain, c’était sans aucun doute sa Gaël, sa tendre meilleure amie. Ce qui l’avait mis sur le piste ? Les tensions qu’il y avait entre la brune et son copain, et dont elle ne voulait guère en parler à Cissy. Si Adonis ajoutait son grain de sel dans cette histoire, ça allait surement exploser chez les Serpentards, mais comme à son habitude, Cissy soutiendrait sa partenaire jusqu’au bout. Les autres descriptions laissaient Cissy pensive: la blonde hautaine pourrait convenir à Ivana, quoique, dans l’arrivage de l’est, beaucoup d’entre elle portait cet air sur le visage. Le froid leur avait peut-être coupé toutes autres expressions.
« Et bien Adonis, même pas une semaine et tu choisis déjà les meilleures. La Rousse se nomme Lily Evans, mais je ne préfère pas m’étaler à son sujet. Pour la Brune, il s’agit surement de Gaël, ma meilleure amie. Mais je te mets en garde: c’est une fille explosive, c’est bien pour ça que je l’adore. Mais à trop provoquer cette jolie brune, tu risques de te brûler les ailes. Et Rabastan s’assurera surement que tu ne puisses pas revoler si tu touches trop à sa Reine. »
Sur ses mots, elle lui adressa un clin d’œil complice. Et bizarrement, elle savait que bientôt le prénom de son petit français allait revenir dans les conversations privées de Gaël et Cissy. Le contact de lèvres de son ami laisse chez elle une vague de chaleur réconfortante. Ce cher Adonis, que ferait-elle sans lui ?
« Bon Cissy, on ne parle que de moi ! A toi maintenant ! Tu as, allez, 10 minutes avant que la Salle ne commence à se remplir, vas-y parle moi de toi ! Ta famille, tes amis, tes amours ! Quoi de neuf dans ta vie depuis 7 ans quoi ! La parole est à toi, et je suis très doué pour écouter ! »
Cissy écarquilla légèrement les yeux: toute sa vie, durant ces 7 années… Il s’était passé tellement de chose: plusieurs souvenirs lui revinrent à la mémoire, ne sachant pas par où commencer. Les mains croisées, les coudes sur la table, et le menton posé sur ses mains, Cissy pencha la tête légèrement sur le côté, avant de sourire doucement. Le récit de sept année en mode raccourci, ça ne devrait pas être difficile.
« Pour la famille, disons que ça n’a pas vraiment changé. Tu connais père et mère, toujours identiques. Ils sont peut-être un peu plus… Agréable ? Enfin c’est un bien grand mot. Ah et oui ! Tu te souviens de l’oncle Gregorio ? Tu l’as vu quand tu es venu en Angleterre ! Il est mort, il faut dire qu’il avait l’âge de laisser place, enfin, même si c’est un peu triste. De toute manière, je n’avais pas vraiment d’atomes crochus avec. Pour Bellatrix… Tu verras de tes propres yeux durant cette année je pense. Ca risque d’être amusant. »
Cissy reprit quelques raisins, et continua son petit monologue:
« Pour les amis, disons que j’en considère que très peu comme cela. Ils le servent plus qu’autre chose. A par Gaël bien évidemment ! Je suis sure que tu vas l’adorer, c’est une fille époustouflante, je ne sais pas si j’apprécierais autant Poudlard sans elle. Après il y a bien quelques personnes par-ci par là, mais je ne porte pas vraiment d’intérêt à cela. Et pour les amours… »
Narcissa marqua un silence et poussa un long soupir:
« Je suis fiancée. Et oui, même moi j’avais eu du mal à y croire. Lucius Malefoy ? Je ne sais pas si tu l’as déjà croisé. Enfin, c’est une longue histoire, mais je crois bien que je vais devoir finir ma vie avec. Enfin, avant d’avoir l’anneau passé au doigt, je compte bien profiter. Et il y a toujours quelques garçons qui sont très intéressants et que je n’arrive pas à me sortir de tête ! »
Un petit rire retenu s’échappa de ses lèvres, comme pour masquer sa gêne. Oui, sa vie avait prit une drôle de tournure depuis ces années.
« Tu vois, rien de bien étrange, même si cela est un peu dérangeant ! »
Sujet: Re: Do you want some Tea ? [Adonis] Jeu 1 Sep - 12:30
Quand Narcissa parlait, elle faisait régner le respect autour d’elle. Elle avait une voix … un peu autoritaire, mais à la fois douce. Elle ne bégayait pas, elle avait toujours l’air de savoir ce qu’elle disait. C’était assez agréable à vrai dire. Elle ne parlait ni trop vite, ni trop lentement, dans un langage soutenu mais compréhensif. En bref, elle avait beaucoup, beaucoup de charisme … Ça devait lui être bien utile pour … Gouverner son royaume !
« Pour la famille, disons que ça n’a pas vraiment changé. Tu connais père et mère, toujours identiques. Ils sont peut-être un peu plus… Agréable ? Enfin c’est un bien grand mot. Ah et oui ! Tu te souviens de l’oncle Gregorio ? Tu l’as vu quand tu es venu en Angleterre ! Il est mort, il faut dire qu’il avait l’âge de laisser place, enfin, même si c’est un peu triste. De toute manière, je n’avais pas vraiment d’atomes crochus avec. Pour Bellatrix… Tu verras de tes propres yeux durant cette année je pense. Ca risque d’être amusant. »
Mr et Mrs Black … Personnes bien étranges que voilà. Mais on en a déjà parlé auparavant, bien différentes des parents d’Adonis. Enfin, de sa mère particulièrement. Plus agréable désormais ? De toute façon, c’était impossible de faire pire ! L’oncle Gregorio était beaucoup plus sympathique lui par contre, il avait des tas d’histoires toutes aussi rocambolesques les unes que les autres à raconter à ses nièces, donc à Adonis quant il était là, c’était bien. Il eut un léger pincement au cœur quand Cissy lui dit qu’il était désormais décédé, mais il était vrai que même à 7ans, Adonis se disait qu’il était vraiment, vraiment vieux. Bellatrix, ah Bellatrix. Étrange, même enfant. En effet, il souhaitait la revoir, se rendre compte de comment leur relation à eux avait évolué… Dans le passé, ils ne s’entendaient pas vraiment bien, mais qu’en serait-il du futur ?
« Pour les amis, disons que j’en considère que très peu comme cela. Ils le servent plus qu’autre chose. A par Gaël bien évidemment ! Je suis sure que tu vas l’adorer, c’est une fille époustouflante, je ne sais pas si j’apprécierais autant Poudlard sans elle. Après il y a bien quelques personnes par-ci par là, mais je ne porte pas vraiment d’intérêt à cela. Et pour les amours… »
Quand Cissy parlait de sa meilleure amie, elle avait littéralement les yeux qui pétillaient. Elle avait vraiment l'air de l'aimer, profondément, de ne pas pouvoir faire quoi que ce soit sans elles. Seules les femmes étaient capables, hétérosexuelles j'entends, d'éprouver un tel sentiment à l'égard d'une personne du même sexe qu'elles, sans que ça soit de l'amour au sens propre du terme. C'était l'avis d'Adonis, peut-être parce qu'il n'avait jamais réellement eu un vrai ami, garçon, sauf celui qu'il appelait son ''meilleur ami'', et les quelques garçons avec qui il trainait. Non pas qu'il n'aurait pas apprécié, simplement il ne l'avait pas trouvé...
« Je suis fiancée. Et oui, même moi j’avais eu du mal à y croire. Lucius Malefoy ? Je ne sais pas si tu l’as déjà croisé. Enfin, c’est une longue histoire, mais je crois bien que je vais devoir finir ma vie avec. Enfin, avant d’avoir l’anneau passé au doigt, je compte bien profiter. Et il y a toujours quelques garçons qui sont très intéressants et que je n’arrive pas à me sortir de tête ! »
Adonis était en train de croquer dans son toast au moment où elle lui annonça, comme si de rien n'était ses fiançailles … Évidemment, Adonis eut un peu de mal à déglutir …
« Pa... Pardon ? Tu es … fiancée ?! Mais tu n'as même pas 17ans ? Et c'est un mariage arrangé en plus par dessus le marché ! On est plus au 19ème siècle tout de même ! Cissy ! Et tu acceptes ça ? Woaw ! »
Il avait, ce qu'on peut qualifier d'œil de merlan frit. Il avait aussi les sourcils relevés et la bouche légèrement ouverte. Il resta ainsi un instant, puis reprit, se dépétrifiant :
« Enfin après, c'est ton choix, ça doit être pour la pureté de ton sang et je comprends totalement que tu veuilles la conserver hein, je respecte même ! Mais ouais, je te conseille plus que vivement de profiter des deux années à Poudlard qu'il te reste ! Ouvre tes horizons à d'autres garçons surtout hein ! Enfin ne t'inquiète pas, je suis la pour t'aider ! »
Il prononça cette dernière phrase avec un ton plein d'humour et un sourire … malicieux aux lèvres ! Cette année, il avait décrété de jouer l'entremetteur, et ça risquait d'être drôle !
Il jeta un petit coup d'œil à sa montre en argent : 8h05. En effet, quelques personnes (des 1ères années principalement) commençaient à arriver dans la Grande Salle. Adonis avait presque fini de manger, il ne lui restait en réalité que son thé, et Cissy et bien, comme elle s'était contentée de grignoter quelques raisins, il ne lui restait que son thé aussi. Le jeune français but à longues gorgées en écoutant la réponse de son amie. La Salle se remplissait, et désormais quelques regards étaient portés sur lui, son blason jaune et noir agrafé sur sa poitrine et assis sur la table des vert et argent...
Dernière édition par Adonis Leroy le Ven 6 Avr - 9:39, édité 1 fois
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Sujet: Re: Do you want some Tea ? [Adonis] Ven 17 Fév - 22:45
« Pa... Pardon ? Tu es … fiancée ?! Mais tu n'as même pas 17ans ? Et c'est un mariage arrangé en plus par dessus le marché ! On est plus au 19ème siècle tout de même ! Cissy ! Et tu acceptes ça ? Woaw ! »
Elle soupira sans même s’en rendre compte. Accepter ça ? Oui, elle l’y était obligée de toute manière. Un devoir, un droit, une obligation: appelez cela comme vous voulez, ça ne changera rien. Elle allait se marier et le débat s’arrêtait là. Elle savait déjà ce que serait sa vie future, mais elle savait ce qu’elle pouvait faire pour changer ça. Ce qu’elle rêvait de faire pour effacer ça. Pour les autres, elle parlait de ce mariage telle une bénédiction, pour elle, le terme de malédiction aillait à merveille aux noces. Seule Gaël savait vraiment ce qu’elle ressentait: elle était son double, quoi de plus normal non ? Par moment, Cissy se sentait dévastée, anéantie par une destinée trop rapidement tracé. Enchaînée à des devoirs qu’elle détestait, être bafouée dans ses propres libertés.
C’était ça qu’elle vivait chaque jour, mais être Black n’est pas donné à tout le monde. C’était une bénédiction, un bonheur donné à de rares chanceux. Et Narcissa Black ne devait pas trahir ce cadeau, par comme son Cousin. Bellatrix était l’exemple même de cette force, une puissance qui ne faiblit pas et qui se nourrit sans cesse de la détresse des autres. Elle n’avait pas de faille: elle était méchante, tout simplement. Narcissa, elle, était plus complexe, elle a toujours été plus complexe: on ne passe pas de la petite fille timide à la grande Reine des Serpentards sans y laisser quelques plumes. Ces petites blessures, c’était ce qui faisait qu’elle était unique. Elle maintenait son royaume d’une main de fer et pourtant, avec cette tendresse dans le regard à des rares moments qui lui donnait la beauté d’une véritable Souveraine. On ne peut gouverner que dans la terreur: celle-ci passe après tout dans les sentiments, et s’y on ne ressent aucune émotion, comment comprendre celle des autres ? C’était ces moments de doute, de peur, qui la rendait humaine. Et inhumaine en même temps. Car ces sensations étaient paradoxales: à la fois plaisante et détestable. Et quand elle arrivait au stade de ne plus les supporter, elle devenait un objet malsain. Et à toute frustration violente s’associait une extériorisation. La sienne était toute trouvée… La torture d’autrui: un domaine jouissif et plaisant pour une âme torturé qui peine à se voiler.
« Aujourd'hui, je suis reine. Autrefois j'étais libre. »
Victor Hugo, quel grand écrivain…
« Enfin après, c'est ton choix, ça doit être pour la pureté de ton sang et je comprends totalement que tu veuilles la conserver hein, je respecte même ! Mais ouais, je te conseille plus que vivement de profiter des deux années à Poudlard qu'il te reste ! Ouvre tes horizons à d'autres garçons surtout hein ! Enfin ne t'inquiète pas, je suis la pour t'aider ! »
Les paroles du français ne faisaient qu’affirmer ce qu’elle pensait. Oui, elle profiterait, ça c’est certain ! Elle avait érigé ce royaume de ces propres mains salis par la cruauté. Et son activité, disons sexuelle, était pleinement satisfaite par son réseau social. Elle aimait ça, et bien évidemment, elle ne s’en cachait pas. Elle était naturellement attirante et charmeuse, alors attirer un garçon n’était pas si difficile. Mais Cissy n’était pas vulgaire: tout était fait avec classe et chic. Elle était même outrée de ses filles qui ouvraient les cuisses trop rapidement à son goût. Une femme devait être séduite, glorifiée, et adulée. Pas utilisé pour être jeté.
« Ne t’inquiètes pas, je n’ai pas prévue d’attendre ce prince charmant sagement. »
De toute manière, elle ne croyait plus aux contes de fées depuis longtemps.
La grande salle se remplissait peu à peu: les élèves, encore endormis se posaient à leur table respective. La table des Serpentard se remplissait rapidement elle aussi. Les élèves de la maison de la belle Black laissaient une distance autour de Narcissa. Ils avaient rapidement compris qu’il ne fallait pas la déranger, surtout quand elle était en conversation de si bon matin et qui plus est avec un élève de Poufsouffle. Mais au vu de tout ce monde, Narcissa ne se sentait plus d’humeur bavarde: elle savait pertinemment que quelques oreilles curieuses traineraient du côté de sa conversation, en étant conscientes du risque de s’attraper un sort. Cela aurait gâcher les retrouvailles de la Serpentard avec le français. Après tout, il était rare de recroiser ainsi un ami d’enfance.
Doucement, Narcissa se leva du banc, s’éloignant de quelques centimètres de la table. Elle attrapa un pomme de ses longs doigts manucurés, et croqua celle-ci, avant de sourire à Adonis:
« Je vais aller faire un tour dans mes dortoirs, afin de vérifier qu’il n’y a pas quelques fainéants qui souhaiteraient dormir un petit plus longtemps. Devoir de préfète… » dit-elle ironiquement.
Elle envoya un baiser de sa main au Poufsouffle, rigolant innocemment:
« Et maintenant que je t’ai retrouvé, je ne compte plus te lâcher. Devoir d’amie d’enfance, cette fois-ci ! »
Sans ajouter autre chose, elle se dirigea vers la sortie, adressant quelques sourires à ceux qu’elle voyait pour la première fois ce matin. Elle était heureuse d’avoir retrouvé Adonis. Aujourd’hui serait une bonne journée: la Reine Cissy en avait décidé ainsi.