De la rencontre au sentiment, il n’y a qu’un petit pas à franchir. (PV Adonis)
Auteur
Message
Invité
Invité
Sujet: De la rencontre au sentiment, il n’y a qu’un petit pas à franchir. (PV Adonis) Mer 30 Nov - 20:56
Georgia se leva tôt ce matin-là. Aussi surprenant que ça, elle n'était même pas fatiguée. Ce qui était rare pour la jeune fille. La gryffondor regarda sa bibliothèque. Elle remplissait toutes les étagères de Georgia et débordait un peu partout en tas qui montaient jusqu'à la taille, posée n'importe comment. Georgia poussa un soupire, il fallait qu'elle les range, car si un livre bougeait, l'effet domino allait l'engloutir sous une tonne de littérature asphyxiante. La jeune blonde se leva vivement pour rentrer dans la salle de bain. Toutes ses colocataires dormaient encore, autant en profiter. Aujourd'hui, elle n'avait aucune envie de mettre sa tenue scolaire, misa donc sur un jean, un débardeur couleur pêche, un petit gilet et une veste en jean.
Aujourd'hui, un match de Quidditch avait lieu. Serdaigle contre Serpentard. Georgia allait en profiter pour analyser les points forts et les faiblesses des deux équipes, et en parlerait avec James. Il allait sans doute faire la même chose. A la guerre comme à la guerre. Même si les gryffondors n'étaient pas en match, il était bien d'assurer ses arrières. Georgia passionnée par le quidditch ? Seulement un tout petit peu alors.
La gryffondor alla dans la Grande Salle. L'ambiance était tendue. Elle aimait ce sentiment de stress et d'excitation en même temps. Ils avaient envie de jouer, de vivre. Quand Georgia sortit dehors avec des amis pour rejoindre le terrain de Quidditch, elle remarqua très vite que sa tenue n'était pas appropriée par le temps. Les nuages étaient méchamment gris... Le vent était fort. Georgia espéra que la pluie ne serait pas au rendez-vous. Après avoir trouvé des places satisfaisantes, Georgia se concentra sur le match... enfin presque... Elle se sentit observer. La gryffondor tourna la tête et observa l'inconnu qui la regardait. Plutôt beau garçon, il avait l'air sûr de lui, car il ne détournait pas le regard, Georgia non plus d'ailleurs, refusant de le laisser gagner ce jeu de regard. D'un coup, tout le monde applaudit. Oh mince ! Georgia avait raté un but. Elle se mordit les lèvres puis demanda à sa voisine les détails. Puis elle en profita pour glisser un
« -C'est qui le mec à droite qui nous regarde ?
-C'est Adonis Leroy, il vient de Beaubâton... Il a une sacrée réputation !
-C'est-à-dire ?
-C'est un coureur du jupon. Ça ne m'étonnerait pas que tu sois sa prochaine proie
-Je vois... »
Georgia soupira. Encore un coureur de jupon, abus de sa personne. Comme s'il n'y en avait pas assez à Poudlard. Et si ce que son amie dit est vrai, il peut toujours y aller. Ces mecs-là, elle les connait par coeur. Mais la Gryffondor ne put s'empêcher de jeter des coups d'oeil à Adonis, il avait un charisme fou... Après le match, la gryffondor se sépara de son groupe d'ami pour aller féliciter Evan pour son bon match. Elle ne voulait pas obliger ses amis à rester avec elle sachant très bien qu'ils n'appréciaient que très peu les serpentards. Les préjugés des maisons, Georgia trouvait cela désespérant et complètement ridicule.
Quand elle laissa Evan se préparer, elle fut pratiquement seule sur le terrain. Décidant de retourner à la salle commune au chaud, elle traversa le parc en serrant sa veste en jean pour se protéger du vent.
Sujet: Re: De la rencontre au sentiment, il n’y a qu’un petit pas à franchir. (PV Adonis) Jeu 1 Déc - 16:34
C’était le Week-End, et Adonis adorait le week-end.
Mais ce week-end là promettait d’être phénoménal … C’était déjà tout excité qu’il s’était couché le vendredi soir, très tôt. Pourquoi excité, et pourquoi phénoménal ? Vous ne devinez pas ? Qu’est ce qu’Adonis Leroy aime par-dessus tout, après les femmes je veux dire ? Le Quidditch bien sûr ! Et la saison s’ouvrait par un match entre Serdaigleet Serpentard. Ça promettait d’être brillant ! Peut-être qu’un « classico » rouge-vert aurait été plus symbolique comme ouverture de saison, mais à vrai dire, Adonis s’en fichait. Enfin, il allait pouvoir voir un match. L’excitation qui montait lorsque « son » équipe approchait les buts, le Souaffle sous le bras … Le bonheur et la joie intense quand l’arbitre sifflait la fin du match quand le vif d’or avait enfin été attrapé … Tout ça manquait terriblement à Adonis.
Il ne savait pas vraiment quelle équipe il allait supporter. Il connaissait beaucoup plus de monde chez les verts que chez les bleus, sans nul doute… M’enfin en même temps, son seul vrai ami à Poudlard, Dirk Cresswell, était chez les bleus … Mais il ne jouait pas au Quidditch, Dirk. Alors que Gaël, elle oui. Elle était même l’attrapeuse des serpents … Son choix allait être difficile.
Bref, le jeune homme s’était couché et levé tôt. Le matin à 7 heures, il était allé prendre une douche, pendant que son dortoir dormait encore. Il ne s’y attarda pas très longtemps, et ne se rasa pas. De retour dans sa chambre, il s’inquiéta de sa tenue. C’était le week-end, il était libre de s’habiller comme il le souhaitait. En même temps, les seules fringues chaudes qu’il avait étaient celles offertes par Poudlard, les écharpes et les pulls aux couleurs de sa maison. En effet, il n’avait pas prévu qu’il ferait si froid si rapidemment ?! C’était quoi là, ce temps glacifiant dès la fin d’octobre ? Il y avait un décalage de saisons ? Sérieusement, le français se demandait parfois … Allez, il allait être Loyal aujourd’hui ! Et puis, le noir et le jaune lui allait divinement bien. Il enfila donc un t-shirt simple et blanc, puis un pull à col roulé noir par dessus, coupé à la poitrine par une grande et unique rayure jaune, il agrafa son blason des Blaireaux (si seulement Helga Poufsouffle avait su ce que signifiait l’expression « sale blaireau » en français, elle aurait peut-être choisi un autre animal…) au dessus de son cœur, et il enfila un pantalon très serré noir, et enfin –par-dessus des chaussettes évidemment - une de ses nombreuses chaussures dites « pointues », cette paire-ci en velours noir. Il s’observa un moment dans le miroir, passa un main dans ses cheveux encore mouillés et satisfait, il attrapa sa baguette, le bouquin qu’il devait lire pour son cours de métamorphose, sa cape, et il s’installa tranquillement dans la Salle commune où il attendit 8h, pour l’ouverture de la Grande Salle et donc, l’accès au petit déjeuné.
L’ambiance là-bas était déjà tendue. On sentait les nouveaux entrants dans l’équipe, c’était ceux qui ne mangeaient rien. Et puis on voyait Gaël, maîtresse d’elle-même. Une lueur habitait ses yeux… De peur, de joie, d’excitation ? Le garçon n’aurait su le dire …
Une bonne heure plus tard, Adonis était dans les gradins du stade, sa grande cape noire le protégeant complètement du froid, avec ses compatriotes jaunes. Le match commençait. Malgré le froid, le vent, l’ambiance était démente. Le jeu des Verts étaient vraiment phénoménal, brillant. Les bleus, en tous cas niveau buts, n’avaient aucune chance. A un moment où le jeu c’était un peu ralentit, Adonis regarda dans les gradins des rouges et or. Ils avaient tous l’air déçus que les Serdaigle ne gagnent pas. Cette gué-guerre entre maison était un peu gamine, quoi que certainement amusante, et nécessaire au bon fonctionnement de l’école. Un fille se démarquait du groupe … Elle était blonde, plutôt grande, fine. Elle avait l’air frigorifiée. Autour d’elle, tous les garçons avaient des énormes capes. Qui avait eu un jour l’audace de dire que les Anglais étaient des gentlemen ? A un moment, son regard croisa le sien. Son visage était divin, un petit chat. Elle avait des énormes yeux magnifiques qui ne le lâchaient plus, et qu’il ne voulait pas lâcher. Une genre de bataille de regard, qu'il voulait absolument gagner. Il était tellement concentré et ... fasciné, qu’il loupa une action, ce qui lui fit remettre les pieds sur terre. Les Bleus avaient marqués ! Mais le garçon s’en fichait un peu :
« C’est qui la nana à gauche qui nous regarde ? »
« La Blonde ? Georgia Prince. Elle a une sacré réputation ! Le genre de nana qui vit sa vie à fond, si tu vois ce que je veux dire ! »
Après ces mots, le garçon à qui il avait parlé lui avait fait un clin d’œil ‘’évocateur’’. Adonis murmura pour lui : « Je vois … »
Après le match (Au passage, gagné par les Verts alors que les bleus les avaient presque rattrapés : 70-90, + les 150 points du Vif d’Or), Adonis n’avait qu’une idée en tête … Aborder Georgia. Il l’observa discuter avec un vert qu’il connaissait, Evan Rosier. Pendant ce temps, il alla parler à Dirk, histoire de ne pas avoir l’air tout seul au milieu du parc dans le froid. En fait, ce dernier le fit beaucoup rire en imitant les joueurs, tellement qu’il perdit de vue la Gryffonne. En le remarquant, il s’excusa auprès de son ami, et retourna presque en courant au château. Au moment où il passait devant le Lac, il dépassa une personne, mais il ne faisait tellement pas attention à ce qu’il faisait que son épaule la heurta. Immédiatement, le garçon s’arrêta, et se retourna.
Evidemment, la vie est bien faite. Qui était cette personne ? Georgia. Hum, ou plutôt, une Georgia qui avait l’air frigorifiée, les bras serrés autour de la poitrine, la tête rentrée dans ses épaules, et un regard noir …
« Pa-pardon je suis vraiment désolé ! Je t’ai fait mal ? Tu as l’air frigorifiée, tu veux ma cape? »
Oh et bien oui, Adonis était plutôt quelqu’un de direct. Les rouges et ors n’avaient pas jugé nécessaire de se dévêtir pour elle ? Lui oui, si bien qu’il commençait déjà à enlever son vêtement de ses épaules …
Spoiler:
On dirait que j'étais inspirée !
Invité
Invité
Sujet: Re: De la rencontre au sentiment, il n’y a qu’un petit pas à franchir. (PV Adonis) Jeu 1 Déc - 21:35
Après avoir quitté Evan, Georgia se visualisait le match qu'elle venait de voir. Elle avait pris du plaisir à regarder ce spectacle, ça lui manquait cette ambiance de compétition et d'esprit d'équipe. Elle avait hâte de faire un match à son tour. De plus elle avait remarqué des détails pendant le match. Les serpentard avaient un problème avec la défence... Ils misaient tout sur l'attaque... Si les gryffondors gardaient la balle, il serait facile de marquer des points.... Mais l'attrapeuse était vraiment rapide, il fallait s'en méfier. Les serdaigle, c'était plutôt le contraire, ils restaient sur la défensive... Georgia irait voir plus tard ce que les autres joueurs de l'équipe ont vu. La jeune fille était tellement concentrée dans son analyse du match qu'elle n'avait pas entendu une furie arrivait vers elle. Quelqu'un la poussa. Ouille, vu le choc, ça devait être un sportif.... Son épaule était vraiment dure et carré. Georgia remarqua que la mystérieuse personne s'arrêta dans sa course. Au moins elle avait la délicatesse de s'arrêter pour voir si la gryffondor était en un seul morceau. Trop aimable de sa part. Quand Georgia jeta un regard noir au garçon, elle remarqua très vite que c'était Adonis, celui qu'elle avait regardé au match de Quidditch. Celui qui est resté dans sa tête pendant tout le match. Il fallait le dire, Georgia était impatiente de le rencontrer. Savoir si ce qu'elle pensait était vrai ou non. Le poufsouffle qui avait une réputation de coureur du jupon. C'était l'heure de vérité.
« -Pa-pardon je suis vraiment désolé ! Je t'ai fait mal ? »
Non non, son épaule était juste démoli, mais ce n'était rien... Georgia roula les yeux. La seule chose qui aurait pu être mignon dans cette situation, c'est son bégaiement du début. Sauf que là, il faisait froid et elle était impatiente d'aller parler du match à ses amis. Adonis avait choisi le mauvais moment pour l'aborder. Elle n'avait ni l'envie ni la patience de se coltiner un séducteur jusqu'au hall. Les gens, qui la connaissaient, pourraient dire que Georgia avait des sautes d'humeurs, un jour elle pouvait être glaciale, le deuxième délicieuse, le troisième dragueuse et envoutante et le quatrième odieuse. Adonis s'était juste trompé de jour.
«-Tu as l'air frigorifiée, tu veux ma cape? »
Ah.... Voilà qui était plus intéressant... C'était peut être une bonne idée pour éviter d'être malade le lendemain, mais elle hésita. D'accord il faisait vraiment très froid mais... Sa fierté voudrait qu'elle refuse sa proposition. La gryffondor mesura la distance qu'elle avait à parcourir du lac jusqu'au hall. Elle en avait encore pour au moins dix minutes. Georgia soupira, sa fierté était trop importante pour accepter si facilement. Combien de filles a-t-il fait ce numéro. Elle refusait d'être une de ses midinettes écervelées.
« - Je ne suis pas d'humeur à accepter ton modèle machiste, alors si tu me passes ta cape, juste car je suis une fille, tu peux t'abstenir. Merci. »
Ça, c'est fait. Maintenant on comprend mieux pourquoi aucun garçon n'osait lui donner sa veste, si elle réagit tout le temps comme ça. Adonis t'a proposé sa cape, il ne t'a pas demandé d'aller repasser ses chemises. La jeune gryffondor le fixa avec ses grands yeux bleus, avec son sourire furtif, presque malicieux qui demeurait un mystère pour beaucoup de personnes. Ce sourire si connu, que peu de gens réussissent à interpréter. Elle attendait de voir le caractère d'Adonis, elle le testait. Certains diront qu'elle joue avec lui, avec ses nerfs. Peut-être. Elle voulait être surprise, or c'était une tâche difficile. Sa réplique un peu sexiste n'était pas méchante, au contraire. Georgia l'aurait dit à n'importe quel garçon. Elle voulait juste annoncer d'avance la couleur. Il était franc, cela tombe bien elle aussi.
Sujet: Re: De la rencontre au sentiment, il n’y a qu’un petit pas à franchir. (PV Adonis) Ven 2 Déc - 7:30
Les yeux dans les yeux.
Adonis repensa à la discussion qu'il avait eu quelque jours auparavant, avec Sacha, son amie des Durmstrang. Ça parlait en globalité de la fille idéale. Adonis n'avait pas su répondre à sa question quand elle lui avait demandé à quoi elle ressemblait. Sur le coup, il s'était dit que c'était un mélange de toutes les filles avec qui il couchait : Isabelle, Hélène, Kaylee, et puis celle avec qui il coucherait : Lily, Ivana, Gaël etc. Maintenant il pouvait rajouter à sa liste Georgia. Il était content, malgré le froid et la pluie, de s'être trouvé une nouvelle proie.
Peut-être que pour celle-ci, il fallait la jouer différemment. Il l'avait compris, les filles anglaises n'étaient pas vraiment pareilles que les françaises … C'était étrange à dire comme ça, mais elles avaient beaucoup plus de mal avec les relations sans lendemain, comme si elles croyaient toutes au premier amour, qui dure toute la vie. Adonis avait voulu y croire, pendant un temps, et puis, il avait voulu s'amuser. A quoi ça sert d'être jeune et beau, sinon ?
Bref, il avait marché très vite quand il avait comprit que la Gryffone avait échappé à son regard. Il s'en mordit presque les doigts. Et si il ne la recroisait pas avant 3-4 jours ? Il fallait qu'il lui parle, qu'il entende le son de sa voix, il était fasciné. Ca promettait d'être interessant !
Quand il la heurta, il maudit le ciel, ou quiconque était là-haut et lui affligeait de ne vraiment avoir aucune chance avec les Rouges et Ors. Il fallait vraiment que ça soit ses premiers mots pour elle ? Un bégaiement ? Pff ! En plus, elle avait l'air exaspérée, elle roula des yeux. Heureusement que la fin de sa phrase avait un peu rattrapé le coup ! Mais elle, elle n'avait pas vraiment l'air de le prendre comme ça …
« - Je ne suis pas d'humeur à accepter ton modèle machiste, alors si tu me passes ta cape, juste car je suis une fille, tu peux t'abstenir. Merci. »
Pendant une fraction de seconde, Adonis eut les sentiments brouillés. Il était déçu qu'elle se comporte comme ça, c'était gamin et je-sais-tout, c'était même Mary MacDonald, bizarrement blonde et chez les rouges aussi. D'un autre côté, il avait entendu le son de sa voix, magnifique. Elle parlait un anglais parfait d'une voix presque chantante, c'était fabuleux. Le jeune homme pouffa, et comme il avait déjà enlevé sa cape, il la posa autour des épaules de Georgia en disant
« C'est pas possible hein, que les blondes chez Gryffondor pensent que je suis simplement un français plein de bonnes intentions ? Qui t'a parlé de moi ? Qui t'a dit que j'étais un grand séducteur ? C'est pas faux tu me diras. Mais … C'est quoi cette façon de réagir, alors que je te propose par en temps glacial de te prêter ma cape en laine, et moi qui croyais que les Anglais étaient accueillants ! Heureusement que je te la prête ma cape, sinon demain, tu te retrouves au fond de ton lit par 40 de fi-fièvre ? »
Hum oui, c'était assez mignon, le français avait hésité sur le mot fièvre, il n'était pas sûr de sa traduction en anglais. En tous cas, il n'avait à aucun moment parlé d'un ton méchant, calculateur ou énervé. A vrai dire, il n'y serait pas arrivé. Il avait plus envie de rire, il était tout content, comme dans un état second. Il ne quittait pas les yeux de la rouge, en attendant sa réponse. Au moins, les deux avaient ce point commun : c'est beaucoup plus marrant de parler à quelqu'un dans les yeux. C'est par là que passent les premières émotions.
Et dans les yeux bleus de Georgia, il voyait plein d'émotions passer. Colère, attendrissement, envie de jouer, attirance ...
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: De la rencontre au sentiment, il n’y a qu’un petit pas à franchir. (PV Adonis)
De la rencontre au sentiment, il n’y a qu’un petit pas à franchir. (PV Adonis)