Sujet: Are you gonna go my way ? ♠ Maverick Benicourt (TERMINÉE) Dim 8 Sep - 19:12 Ton Identité ϟ Prénom(s) : Maverickϟ Nom : Benicourtϟ Age : 16 ansϟ Date et lieu de naissance : 13 Janvier 1960 à Bayonne, en Franceϟ Statut : Sorcierϟ Sang : Sang-mêléϟ Ancienne maison ; Profession : ϟ Particularité : Joue de la guitare et de l'harmonica, apprend à jouer du violon ♠ Possède une BMW R26 de 1957 qu'il a emmené à Londres où elle repose dans un garage. Il ambitionne dans le futur de la faire ensorceler afin qu'elle puisse voler ♠ Fume et boit ♠ Fan de football, il est supporter de l'Aviron Bayonnais et depuis son arrivée en Angleterre, il s'est mit à suivre les résultats de Liverpool et d'Arsenal ♠ Peintre émeriteϟ Baguette : Bois de séquoia, 33,7 cm, faite à partir d'un crin de licorne. De couleur rougeâtre avec des lignes plus claires sur le bois de la baguette et sa texture est très douce, dû à une macération dans la sève du séquoia utilisé pour sa fabrication. Elle aurait appartenue à un ancien cardinal de Rome et sur sa poignée est écrit :"Senatus populusque romanus", la devise de l'Empire romain.ϟ Patronus : Un taureau de corridaϟ Epouvantard : Là encore, c'est un taureau mais pas n'importe lequel. Son épouvantard est une sorte de taureau mécanique, expirant de la fumée par ses narines et ses yeux brûlant d'un feu d'enfer. Ce dernier était une invention magique de son grand-père qui avait mal tournée, tuant ce dernier avant de se disloquer en un tas de feraille. Il a longtemps hanté les rêves de Maverick et s'il ne l'importune plus pendant son sommeil depuis peu, il sera de retour lorsque le français rencontrera un épouvantard. Il est très simple de se débarrasser d'un épouvantard mais à la simple vue du taureau, Maverick perd tous ses moyens et, comme tétanisé, il ne parvient pas à prononcer le Riddikulus pour s'en défaire.ϟ Amortentia : Dans un premier temps, c'est un cocktail d'odeurs très caractéristiques comme la tequila, la cigarette, l'essence et le métal chaud, autrement dit, un mélange assez explosif qui donne rapidement des mots de tête. Mais s'il prend le temps de patienter et de rechercher les notes les plus profondes, l'odeur se transforme en un tout autre cocktail, plus agréable. C'est ainsi que le rhum, l'ananas et le sable, ainsi qu'une odeur de fleur caractéristique que n'a jamais décrit Maverick s'assemblent pour former une odeur extrêmement agréable, tout à l'inverse du premier cocktail, que le français qualifie "d'infâme déchetterie".ϟ Feat : Mario Casas
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Ton Histoire D'un point de vue physique, on peut dire que l'ami Ricky n'a pas de soucis à se faire. En effet, typé latino du fait de ses origines gitanes, l'aspect visuel fait partie des atouts non négligeables de sa personne. Entre des cheveux noirs, un teint mât renforcé par le temps ensoleillée sur la Côte d'Azur et un physique assez avantageux, il a tout pour plaire à la gente féminine. Mieux, son mètre quatre-vingt et ses soixante-dix-huit kilos pouvaient lui ouvrir les portes d'une carrière sportive après Poudlard. Et pourtant, bien qu'il ne cesse chaque jour de travailler son physique comme un outil, il ne s'en sert pas à des fins personnelles. Il ne compte pas faire une quelconque carrière dans le sport et pire que cela, son ego fait qu'il refuse toujours les avances, peut importe de qui elle vient. Même s'il vient à aborder quelqu'un, il ne joue pas sur son physique et préfère s'appuyer sur son mental et sur la stratégie pour attirer l'attention. Son goût du travail acharné se ressent sur sa personne, lui qui a longtemps soulevé de la fonte. Il a d'ailleurs essayé de nombreux sports durant l'été avant son année à Poudlard sans jamais parvenir à s'y installer définitivement : tennis, football, rugby, judo, boxe ou encore gymnastique, rien n'est parvenu à accrocher le jeune Benicourt. Cependant, un jogging journalier d'une demi-heure est parvenu à prendre place dans ses journées et c'est en sorte ce qui lui permet de conserver la ligne. Comme il le sait si bien, la perfection n'existe pas et derrière cette apparence se cache des imperfections qui, sous un coup d'oeil plus attentif, sont plutôt simples à remarquer. Ainsi, il dispose d'une épaule et un bras plus développé que l'autre qu'il a gardé de sa période boxe, un cou assez imposant par rapport à la taille de sa tête ou encore des jambes plus longues que la taille de son buste. Mais surtout, il dispose de multitudes de cicatrices, insignifiantes pour la plupart ci et là sur son corps. Dans les principales, il en a trois qui ont chacune une petite histoire, une cause et une guérison différente. Par ordre croissant, la première se trouve à son genou, ne fait pas plus de six centimètres et n'est presque plus visible. Elle provient d'un accident de moto lors d'une course, heureusement sans conséquence puisque Maverick disposait de la combinaison adéquate. En haussant le niveau d'un ou deux crans, il y a sa cicatrice à l'épaule gauche, un peu plus conséquente et qui ressemble à une rivière avec plusieurs branches. Une soirée d'anniversaire en l'honneur d'un camarade, de l'alcool qui coulait à flot, ajoutez à cela une rixe, mixez le tout avec une bouteille d'alcool en verre frappée sur l'épaule et vous obtenez une belle marque de guerre. Une blessure plus conséquente puisqu'il avait quelques bris de verre incrustés dans sa peau, il avait fallu des soins magique cette fois-là. Enfin, dernière cicatrice majeure et la plus conséquente, celle qu'il a dans son dos. S'étalant de son omoplate droite jusqu'au bas de ses reins, elle était dû elle-aussi à une altercation. Cette fois-ci, il avait rejoint Alyssia et elle était en pleine altercation avec un garçon qu'elle connaissait bien. Quelques insultes et provocations plus tard, c'était parti pour un duel magique. Maverick était moins bon duelliste que combattant physique et son adversaire était pas loin de le vaincre mais il en était sorti vainqueur de justesse. Malheureusement, la gloire ne s'acquiert pas sans sacrifices et son adversaire était parvenu à lui entailler une bonne partie du dos. Celle-ci avait mit de long mois à se cicatriser et ce, malgré l'aide du service d'infirmerie de Beauxbâtons. Après plusieurs mois où la blessure avait du mal à se refermer et après une seconde ouverture durant l'année, la plaie s'est finalement cicatrisée et fait désormais sa fierté, lui qui n'hésite pas à l'arborer pour vanter ses faits d'armes.
Côté caractériel, le français est ce qu'on peut appeler un cas psychologique particulier. De nombreuses personnes peuvent vous l'affirmer, il est un camarade particulièrement difficile à jauger et pour chaque témoignage, il y existe de facettes d'une personnalité pas comme les autres. Ainsi, pour confirmer cela, la principale caractéristique qu'il faut retenir chez lui est la versatilité , ou la contradiction si vous préférez. Il a ses lunes et ses têtes, ce qui explique qu'il peut avoir un comportement totalement différent selon la personne, le jour, le lieu, le temps qu'il fait dehors voir le style vestimentaire de ses interlocuteurs. Ainsi dans la même journée, il peut saluer et discuter avec un de ses camarades comme il est capable d'envoyer bouler le suivant. Car oui, Maverick est aussi quelqu'un de franc et honnête . S'il ne vous apprécie pas, il vous le fera savoir à sa manière ou au contraire, s'il vous apprécie pour un quelconque intérêt, il ira droit au but et ne cherchera pas à s'enliser dans de fausses relations avec vous, il est là car il a besoin de vous, rien d'autre. Il a ainsi beaucoup de mal à tenir sa langue, laissant souvent sortir la vérité et ce, même si elle est difficile à entendre. Mais mentir n'est pas aussi compliqué et lorsque le besoin s'en fait ressentir, une petite déformation de la réalité ne fait de mal à personne. D'un point de vue général, il est quelqu'un d'assez loyal . Ses amis comptent beaucoup pour lui et il se dévoue corps et âme pour eux (tant qu'ils ne tentent pas de lui mettre des bâtons dans les roues ou de le trahir). Car là encore, il est quelqu'un de très rancunier et la trahison, c'est aussi intolérable que de manger des frites avec de la mayonnaise. Essayez de vous le mettre à dos et vous serez blacklistés, au point que vous devrez vous attendre à une guerre sans fin. Il n'aime pas avoir le dernier mot et sa combativité prendra un tout autre sens, vous vous en rendrez compte lorsqu'il ne vous lâchera pas jusqu'à ce que vous reconnaissez qu'il soit meilleur que vous. La pire chose à faire avec lui serait d'entrer dans son jeu, car il n'a presque aucune limite et rien ne lui fait peur. Le règlement ? Il n'en voit guère l'importance et s'il a besoin de franchir la limite, il la franchira sans remords. La guerre des mots fait partie de ses terrains de chasse favori, proliférant les insultes et faisant pleuvoir les noms d'oiseaux. Mais étant donné sa nervosité continuelle, il n'est pas rare de le voir user de violence, car il est quelqu'un de violent . A Beauxbâtons durant ses cinq premières années, il faisait partie des élèves les plus incontrôlables et ses retenues étaient devenus un fait banal, même si certaines d'entre-elles font sa fierté. Entre bagarres, vols, détention de cigarettes et d'alcool, intrusions dans le dortoir féminin et autres infractions au règlement, il y avait à boire et à manger dans son dossier scolaire aux allures de casier judiciaire. De part la dangerosité des nombreuses choses qu'il a pu faire, il a obtenu une réputation de type taré, tête brûlée mais plutôt courageux et à l'ambition aussi grande que son ego. Pourtant, si vous discutez avec les personnes de son entourage, beaucoup vous diront que c'est un garçon réservé , mais toutefois valeureux . Il est ainsi décrit comme quelqu'un qui ne supporte pas l'injustice et l'inégalité, essayant de défendre la veuve et l'orphelin lorsque le temps le lui permet. C'est ainsi que dans ses projets, il projette de manifester pour l'intégration des élèves de Beauxbâtons et Durmstrang qui ont migré dans les équipes de Quidditch, un sacrilège qu'il ne digère pas vraiment. Mais ce qu'il ne supporte pas, c'est les discriminations que subissent certains de ses camarades par rapport à leurs origines, notamment les nés-moldus qui sont souvent les victimes de certains élèves de mauvaise augure. Demandez-lui son opinion sur la question, il vous répondra que le sang n'a pas d'importance et qu'un sang pur n'aura aucun traitement de faveur lorsqu'il aura affaire à lui. Au-delà de ce côté bagarreur qui le suit depuis le début de sa scolarité, on retient aussi un côté blagueur . Disposant d'un humour noir et d'une auto-dérision qu'il manie avec facilité, il est assuré que d'une façon ou d'une autre, sa présence ne vous laissera pas indifférent. Il est même très difficile lorsqu'il vous dit quelque chose de savoir s'il se moque de vous ou s'il blague, car son sourire narquois ne le quitte jamais. Pour résumer le tout, il est un élève assez imprévisible, on ne sait jamais sur quel terrain l'aborder et sur lequel il va frapper. De part son côté colérique, violent, turbulent et drôle à la fois, il est malgré lui quelqu'un d'assez populaire, que ce soit en bien comme en mal. Malgré des défauts qui paraissent très évidents, pour peu qu'on s'y attarde, ses qualités se montrent au même niveau. Côté cours, il est là encore quelqu'un d'assez contradictoire. Soyons clair, il n'aimait les cours à la française et les cours à Poudlard ne semblent pas s'attirer non plus ses faveurs et ses notes s'en ressentent. Pourtant, lorsqu'il le souhaite(et uniquement dans ce cas), c'est un bosseur acharné qui, lorsqu'il se fixe un objectif, cherchera à l'atteindre à tout prix. C'est ainsi que malgré des carences évidentes dans beaucoup de matières, il a su se perfectionner pour établir une progression incroyable, une amélioration qui lui a permit d'être retenu de justesse parmi les élèves français qui allaient à Poudlard. Il est aussi à ses heures perdues quelqu'un d'instruit et de créatif , faisant des livres ses principales sources d'occupations sans risques. Parmi ses passions, on retient le sport, la lecture, la musique(lui qui est capable aussi bien de jouer de l'harmonica que de la guitare, apprenant à jouer du violon) mais sa véritable passion, c'est la peinture . Depuis quelques mois déjà, il s'est lancé dans cet art complexe(un comble pour quelqu'un de son caractère) et chose très intéressante, il est un peintre de qualité, capable de produire de belles œuvres et de peindre de jolis portraits. Il est aussi assez bricoleur , s'attaquant sans sourciller à la mécanique de sa propre bécane et capable de tout bricoler et de tout réparer. Lorsqu'il n'a rien à faire et que ses livres ne l'intéressent pas, il essaye d'inventer des choses, souvent inutiles.
CHAPITRE I : GENÈSE DE LA FAMILLE BENICOURT
Pour vous conter l'histoire du jeune Maverick, il me faudra creuser au plus profond de son histoire, bien avant la fondation de la famille Benicourt. De l'autre côté des Alpes, en Espagne, il existait une famille gitane de sang-pur qui était liée à la corruption, au banditisme et à l'illégalité : la famille Carrapeto. Depuis des générations et des générations, depuis loin dans l'histoire, cette famille n'avait qu'une ambition : construire et étendre un empire avec leurs affaires. Sans scrupules, cette famille avait monté d'un cran avec un bracage de banque mémorable à Madrid dans les années 1920 où il y avait eu une légendaire prise d'otages, résultée par la mort de plusieurs moldus. C'est avec ce fait d'armes en porte-étendard que les Carrapeto avaient atteint le sommet de leur gloire. Le chef était le père et grand-père de cette famille, Horacio Iker Carrapeto, un homme qui était décrit à l'époque comme sans cœur, capable de se servir de sa propre famille pour mener ses affaires à terme. Il était marié à une richissime femme d'affaires du pays, Maria Bianca Suarez et elle était sa trésorière, sa secrétaire, sa confidente avant d'être sa femme. De leur union étaient nés deux enfants qui faisaient leur fierté : Abel Horacio le fils aîné et Delfina Dona la fille cadette. Abel était destiné à succéder à son père et dès le plus jeune âge, il disposait d'une cruauté et d'une ambition telle qu'il allait certainement le dépasser. Delfina de son côté, était une très belle fille puis deviendra plus tard une très belle femme et son père, en tant que paternel, ne souhaitait pas la mêler aux affaires de la famille. C'est ainsi qu'il l'avait envoyée vivre loin des eaux troubles de l'Espagne avec pour but de faire ses études en France, à Beauxbâtons. À l'inverse de cette famille qui prônait la pureté du sang et qui avait des valeurs bien définies, l'éducation à la française avait fait de Delfina une jeune femme moderne qui ne faisait ni discrimination, ni préjugé envers ses camarades. C'est là-bas qu'elle faisait la connaissance d'un certain garçon qui marquerait plus tard sa vie et qu'elle ne connaissait que de son prénom : Jonas.
Il était brun, ses yeux l'étaient également, il n'était pas plus beau qu'un autre élève, mais il dégageait un tel mystère autour de lui qu'il avait charmé Delfina. Pourtant, elle ne savait pas grand chose de lui, pas suffisamment de choses pour espérer quoi que ce soit de lui. C'est ainsi qu'après plusieurs jours où elle ne faisait que de l'observer et sa grande surprise, c'est ce dernier qui faisait le premier pas en l'invitant à sortir. C'est au cours de cette soirée qu'elle s'était rendue compte qu'elle était amoureuse de lui et c'est ainsi qu'elle lui en avait fait part. Lui avouant que c'était réciproque, elle n'avait aucun doute sur lui, elle faisait face à celui avec qui elle partagerait sa vie. Il lui avait aussi révélé son nom de famille, un nom qui la marquera probablement à jamais : Benicourt. Pendant une année et demi ensemble, ils partageaient leur temps entre les cours et les à-côtés, bien qu'ils parvenaient toutefois à trouver du temps pour eux. Cependant, en fin de septième année, elle le voyait de moins en moins et elle se demandait ce qui n'allait pas. Lorsqu'elle le retrouvait finalement entre quatre yeux, il lui avouait qu'il était de sang-mêlé et qu'à cet effet, il pensait qu'elle ne voudrait pas de lui vis-à-vis de sa famille. Lui riant au nez, elle lui fit la promesse que quoi qu'il arrive avec sa famille, ils formeront leur famille à eux. Son objectif était clair : à la fin de l'année, elle voulait le présenter à sa famille. Malheureusement, cela ne s'était pas passé comme prévu car simplement en apprenant les origines de son petit-ami, son père l'avait reniée, lui faisant savoir qu'elle n'était plus une Carrapeto. S'en suivit une période de dépression à laquelle Jonas essayait de la rassurer comme il pouvait. Un soir, alors qu'elle était dans son dortoir avec ses camarades, il était venu la rejoindre et lui offrir un paquet cadeau. À l'intérieur se trouvait une alliance qui lui faisait comprendre qu'il souhaitait se marier avec elle après la fin de leurs études, mais qui signifiait bien plus que cela. Dessus était écrit très finement sur l'or "Famille Benicourt" et il lui faisait certainement là le plus beau des cadeaux : une nouvelle famille, un nouveau nom, une nouvelle vie. C'est ainsi qu'un après-midi de juillet, les deux tourtereaux se dirent oui et formèrent une famille.
CHAPITRE II : MONIA ET MAVERICK, LA DECOUVERTE DE LEURS POUVOIRS
C'est ainsi qu'après leurs études respectives, Delfina prit la route avec lui pour Bayonne où il vivait avec ses grands-parents. De son côté à elle et malgré ses études qui la destinait à une grande carrière, elle décidait de tout sacrifier pour un simple travail de boulangère à mi-temps. Jonas quant à lui, optait pour une carrière dans le Ministère de la Magie français, son objectif étant d'avoir un salaire capable de nourrir une future famille. Car oui, Jonas et Delfina voulaient au moins deux enfants et le premier n'allaient pas tarder à arriver. Une fille qui avait les cheveux bruns de son père et les yeux marins de sa mère, une fille qu'ils décident de prénommer Monia. Dès son enfance, cette dernière démontrait des aptitudes à la magie et elle faisait rapidement la fierté de ses parents. Elle qui savait rapidement lire et écrire et qui était si précoce, mais si talentueuse, il lui était prédit un grand avenir. Une année plus tard, un second enfant voyait le jour et était cette fois le portrait craché de son père : Maverick. À l'instar de sa grande sœur, le jeune français était plongé dès le plus jeune âge dans la connaissance de la magie. Mais contrairement à elle, il n'avait pas démontré la moindre aptitude magique. Pire que cela, pendant très longtemps, ses parents crurent qu'ils avaient enfanté un Cracmol. Si sa sœur faisait la fierté de la famille et l'admiration des amis de la famille, le fils était l'objet des moqueries. Mais pas de quoi démoraliser le petit Maverick qui n'avait pas encore conscience de cela et qui du coup, a noué un lien très fort avec son grand-père paternel. Sorcier de son état, ce dernier était surtout un inventeur aussi génial que controversé. C'est dans le bricolage et les inventions multiples que Maverick a passé son enfance, eux qui ont remplacé le manque magique qu'il avait pendant une longue période. Ainsi à six ans, il avait fabriqué son premier avion mécanique capable de voler et de se diriger tout seul s'il était alimenté avec une pile. Si au début, ses parents ont essayé de donner autant d'attention à leur fils qu'à leur fille, celle-ci étouffait sa présence inconsciemment de par son talent et ses aptitudes magiques.
À l'âge de onze ans et à l'instar de l'école de Poudlard en Ecosse, les enfants sorciers de France recevaient un courrier de l'académie locale pour y passer leur scolarité : Beauxbâtons. C'est ainsi que le jour de son onzième anniversaire, Monia avait reçu comme prévu la lettre d'admission à l'école de magie. Et forcément, c'était un peu la consécration pour elle et le début d'une nouvelle vie tandis que de l'autre côté, Maverick n'avait pas montré une seule aptitude magique à un an de ses onze ans. Ce soir-là, Maverick était dans sa chambre et il venait tout juste de finir d'améliorer son avion, capable de recharger la pile qui l'intègre et ainsi, d'avoir une autonomie quasiment infinie. Ravi de son œuvre et voulant la montrer à ses parents, il descendait les escaliers dans le but de montrer sa création. Mais il n'avait pas l'attention qu'il souhaitait avoir, ses parents étant en train de féliciter leur fille. Tandis qu'il leur montrait l'avion, la mère de Maverick se penchait vers lui en disant :
- Tu vois mon fils, ta sœur à onze ans aujourd'hui et elle vient de recevoir sa lettre d'admission pour l'école de Beauxbâtons. Elle partira dès le mois de septembre pour la rentrée. Maverick était très content pour sa sœur, probablement autant que ses parents. Mais ce qu'il n'avait pas supporté, c'était les regards des invités qui étaient présents, des amis de sa mère de ce qu'il savait. Ces personnes le toisaient comme s'il était un pestiféré, ce qu'il était à leurs yeux puisqu'il était en tout point de vue un vulgaire cracmol. Tandis qu'il jouait avec son avion non loin de la cuisine, il entendait une conversation entre sa mère et ce qui semblait être une cousine à elle :
- Mais je ne peux pas abandonner mon fils ! C'est mon enfant et qu'il soit ou non un sorcier n'y changera rien, il est hors de question que je m'en débarrasse. - Delfina, tu ne comprends pas, ton fils est un cracmol. Il ne présente aucune aptitude magique, il ne vaut pas mieux qu'un moldu. Puis regarde-le, il est toujours plongé avec son grand-père à inventer des choses... Sa sœur n'a qu'une année de plus et elle démontre des capacités exceptionnelles, il faut que tu prennes une décision. Il est et restera toute sa vie qu'un boulet, tu ne pourras rien en faire, il ne sera même pas admis à Beauxbâtons... La colère submergeait le jeune enfant, une colère si intense que c'est à cet instant que ses pouvoirs se sont manifesté et de quelle manière ! Il avait fait exploser l'avion qu'il s'était donné tant de mal à fabriquer et à bricoler. Mais il ne festoyait pas, il n'était pas content de cela, il était en colère. En colère contre ces gens qui le considère comme rien du tout, contre ces parents qui ont préféré leur fille et surtout, contre cette sœur qui l'avait éclipsé depuis tant de temps. C'est ainsi que le jour où sa sœur allait prendre le train qui l'emmènerait non loin de Nice, à l'école de Beauxbâtons, il n'était pas présent et avait préféré rester avec son grand-père. Durant l'année où sa soeur était là-bas, lui essayait de développer la magie de sorte à ce qu'il puisse s'en servir pour ses inventions mais il ne parvenait pas à la commander. Elle apparaissait de temps en temps sans qu'il ne le demande, mais lorsqu'il souhaitait y faire appel, elle ne l'écoutait pas. Chacune des lettres que sa sœur envoyait à sa famille le faisait bouillir et attisait sa jalousie, elle qui racontait ses cours et ce qu'elle faisait de ses journées. Elle racontait souvent qu'elle savait plus ou moins déjà se servir de sa baguette magique, ce qui rendait jaloux son petit frère puisque depuis longtemps, il avait l'impression qu'elle avait un gros train d'avance sur lui. C'est ainsi qu'à ses onze ans, il reçut à son tour la lettre d'admission pour l'académie magique. Il reçut ainsi un engouement encore plus grand que pour sa sœur, ses parents ainsi que cette dernière étant fiers de voir le jeune garçon admis à son tour malgré tant d'années de doute. Cependant, il développait déjà un caractère très rancunier et il n'oubliait pas les dix années précédentes où il n'était que l'ombre de sa sœur. La seule personne qui comptait un minimum à ses yeux était son grand-père, lui qui avait toujours vu en son petit-fils un meilleur inventeur qu'il ne l'a jamais été. C'est d'ailleurs avec lui et accompagné de sa sœur qu'ils s'étaient rendus au train menant à Beauxbâtons. L'histoire retiendra que durant tout le voyage et malgré les tentatives de discussion de sa sœur, Maverick l'avait royalement ignorée durant tout le trajet.
CHAPITRE III : BEAUXBÂTONS, TERRE D'ACCUEIL ET DE CROISSANCE
A Beauxbâtons, Maverick espérait vraiment que les cartes seraient redistribuées et que dans cet univers où tout le monde était sorcier, il n'aurait aucun mal à s'adapter. Malgré un environnement différent, le jeune cadet de sa famille a passé une première année catastrophique. Entre des notes qui n'étaient pas au rendez-vous, une difficulté d'adaptation évidente et un emploi du temps incompatible avec la pratique du bricolage qu'il avait avant sa scolarité, il n'était clairement pas au mieux. Mais le pire de tout était qu'un problème différent de ce qu'il avait affronté jusqu'ici avait fait son apparition : la discrimination. En effet, un bon nombre de ses camarades avaient remarqué ses difficultés et évidemment, il était tellement facile de mettre ça sur le fait de ses origines gitanes. Sa sœur ne rencontrait pas ce problème puisqu'elle, à l'inverse de lui était une élève brillante et appliquée qui s'était parfaitement adaptée à son environnement. Heureusement pour lui, il s'est vite lié d'amitié avec d'autres élèves victimes de ces railleries. Parmi eux se trouvait Douglas, un élève lui aussi d'origine espagnole, Jason, un autre d'origine gitane et Maxime, un autre élève en difficulté. À eux quatre, ils formèrent un groupe d'amis soudés qui restera le premier soutien de Maverick là-bas. Lors de sa seconde année, Maverick eut une première altercation avec un élève qui l'avait traité de "sale immigré". Rien de bien important, mais psychologiquement, cette altercation avait réveillé une colère qu'il essayait de contenir depuis deux ans. Progressivement, si ses talents scolaires tardaient à atteindre un pic de croissance suffisant pour équilibrer la balance, Ricky grandissait à vue d'œil et devenait surtout une toute autre personne. Loin derrière lui se trouvait l'enfant qui pour sa première année scolaire se taisait, encaissait sans broncher et ne parvenait pas à s'adapter sans pouvoir l'expliquer. Il était désormais ce qu'on appelle un bagarres, ou un voyou, tout dépend du sens dans lequel on souhaite l'interpréter. Il était toujours le premier à faire les quatre cent coups, répondait par la violence aux critiques et n'hésitait pas à son tour à critiquer les autres. Ce nouveau caractère chez lui faisait beaucoup de détracteurs fort logiquement, mais d'autres élèves appréciait ce personnage différent des autres, franc et honnête à la fois.
Les années passaient et à défaut de voir son talent s'améliorer, le dossier scolaire de Maverick ne faisait que de grossir, manquant un bon paquet de fois de se faire renvoyer. Pire que cela, il ne semblait pas avoir de limites et de par son côté casse-cou, on avait l'impression que chacune de ses conneries n'était qu'une version améliorée de la précédente, sans qu'il n'ait de limite de croissance. Ainsi, plus il en faisait, plus ses bêtises allaient de plus en plus loin. Tout ce qu'il cherchait au fond, c'était se faire respecter et par la suite, il s'est bien rendu compte que la violence et l'insolence ne suffisaient pas à s'attirer la sympathie des autres. C'est ainsi qu'il tentait progressivement de remplacer cette violence par un humour assez particulier, remplaçant les dangerosités par de simples blagues, comme des boules puantes ou d'autres farces pour les élèves plus jeunes. C'est ainsi que progressivement, ses détracteurs se faisaient de moins en moins nombreux, pas mal se prenant de sympathie pour celui qui les martyrisait quelques années auparavant, croyant même à un changement. Mais comme on dit, chassez le naturel et il revient au galop. C'est ainsi que la violence était de retour chez lui, et ce, malgré son opération séduction auprès de ses camarades. Malgré tout cela, ce côté à la fois doux et violent et le côté mystérieux qui caractérisait aussi son père attirait l'attention et malgré ses défauts, il parvenait à attirer la gente féminine dans ses filets. Malheureusement pour elles, il ne s'y intéressait pas plus que ça et souvent, c'était des relations sans lendemain. Non au contraire, autant il cherchait à être populaire, il n'était pas capable de bâtir une relation sur la stabilité. Malgré tout, il avait largement rempli son objectif en améliorant largement sa relation avec les autres élèves et mieux que cela, il parvenait à trouver des moments dans son emploi du temps à consacrer à des inventions géniales qu'il pourrait faire, ou bien dormir, à son choix.
CHAPITRE IV : RENCONTRE AVEC ALISSYA, UN VIRAGE A 180°
La quatrième année de Maverick était selon ses dires "d'un ennui mortel". Il ne parvenait pas à progresser, ne s'attirait pas les faveurs de ses professeurs et son emploi du temps était en fin d'année un véritable calvaire. Sa vie en dehors de Beauxbâtons n'était pas meilleure puisqu'à chaque fois qu'il revient chez lui, il passe ses journées en ville avec ses amis de la région. Sa relation avec ses parents ne s'améliorait pas, il ne voulait plus entendre parler de sa sœur, même sa vie privée n'était pas au beau fixe. L'année qui allait suivre allait être décisive pour lui, et ce, dès l'été. C'est au cours de cet été qu'après une ballade en compagnie de son grand-père sur un débarras, il fit l'acquisition d'une BMW R26 de 1955 accidentée et qui ne marcherait probablement plus jamais, qui deviendra plus tard la moto du jeune Benicourt. Ça ne leur faisait pas peur puisqu'à eux deux et à l'aide de leurs pouvoirs magiques, ils n'eurent aucun mal à réparer la moto. Le grand-père de Maverick lui promit qu'il lui offrirait lorsqu'il aura ses 17 ans et qu'il sera en âge de la conduire. Ce dernier travaillait d'ailleurs sur une commande que lui avait faite des sorciers du Pays Basque : un taureau mécanique qui servirait pour un tout nouveau type de tauromachie. Les jours passaient durant l'été et avec sa bande de copains sorciers qu'il connaissait de Bayonne, Maverick était toujours autant casse-cou. Ainsi, il n'était pas passé loin de faire une démonstration de magie sur un lieu public en présence de moldus. Pour apaiser les tensions, son père décidait de l'emmener avec lui à Paris où il devait passer un bon moment, le français y passerait l'été avant de revenir à Bayonne peu avant la rentrée. Peu enchanté, Maverick se pliait à la décision familiale qui ne lui plaisait clairement pas. Il n'aimait pas Paris, il n'aimait pas les parisiens a qui il avait donné le sobriquet de "parichiens", il n'avait rien à faire là-bas et son sud natal lui manquait clairement.
Un soir, il devait accompagner son père à une soirée, un truc organisé par son boulot disait-il, peut-être l'occasion pour Ricky d'enfin pouvoir s'éclater. C'est au cours de cette soirée où semblaient se trouver beaucoup de personnes importantes qu'il rencontrait une fille qui ne lui était pas étrangère. Une intuition juste puisque malgré le fait qu'il ne puisse pas mettre de nom sur son visage, cette jeune fille semblait bien le connaître. En effet, elle était aussi élève à Beauxbâtons et se présentait comme étant Alissya Martiñez. Elle lui expliquait qu'elle le connaissait bien, lui le bad boy et se demandait ce qu'il faisait sur Paris. Discutant de tout et de rien, partageant une danse, Maverick venait de trouver quelqu'un avec qui il passerait son été dans la Ville Lumière. C'est ainsi qu'elle lui a fait visiter à peu près tous les quartiers de Paris, lui montrant des coins qu'elle appréciait comme le Champ-de-Mars, l'avenue des Champs-Élysées ou les bords de la Seine et lui montrant les nombreuses adresses où elle aimait manger. De jour en jour, il l'appréciait de plus en plus et ce qui devait arriver arriva. Un soir où ils se sont rendus à la place de la Concorde pour faire un tour de Grande Roue, il ne put s'empêcher de l'embrasser et de lui déclarer sa flamme. Ils ont ainsi passé le reste de l'été ensemble jusqu'à leur séparation, puisqu'il devait rentrer chez lui. Il lui avait promis qu'ils se reverront à Beauxbâtons et qu'il ferait tout son possible pour lui consacrer du temps. À son retour à Bayonne, son grand-père venait de terminer son taureau mécanique qu'il avait amélioré par moyens magiques et il avait besoin de son ingénieur de petit-fils pour le tester. C'est ainsi que la veille de son départ pour Beauxbâtons, il avait pris du temps pour pouvoir tester la bête avec son grand-père. Il fonctionnait parfaitement lors de son activation, mais suite à un défaut de fabrication au niveau de la puce interne de son cerveau, le taureau était devenu fou et s'en était prit à son grand-père, causant sa mort avant d'exploser en morceaux. Maverick ne s'est jamais remis de la mort de ce dernier et c'est endeuillé qu'il prit la route en train le lendemain pour sa cinquième année.
CHAPITRE V : RÉBELLION, TENSIONS, COMPÉTITION ET DÉPART DE FRANCE
La cinquième année est celle que Maverick considère comme la plus épuisante, tant sur le plan physique que sur le plan mental. Déjà sur le plan personnel puisque cette année correspond avec celle de la rupture définitive avec ses parents. Se prenant régulièrement la tête avec eux et ayant perdu son soutien principal en la personne de son grand-père, il avait décidé qu'il ne rentrerait pas à Bayonne et qu'il prendrait la route avec la moto de son grand-père. Il avait tenu parole puisqu'au cours de l'été 1959, il n'était pas revenu au foyer familial et tout ce qu'on sait de lui, c'est qu'il a passé l'été à s'entrainer et à affûter son corps. Une année très fatigante aussi sur le plan personnel car il y avait plusieurs soucis. Déjà avec Alissya, car forcément, Maverick ne s'était pas remit de ce qui était arrivé avec son grand-père et pendant une bonne partie du début d'année, il ne lui adressait pas la parole. Ils se sont réconciliés lors du bal masqué de Noël où après une danse, ils se sont enfuis vers la plage avant de rentrer au petit jour à l'établissement, non sans devoir passer quelques heures en retenue. Mais le plus usant était probablement au niveau scolaire, car cette année était différente des autres : les quinze meilleurs élèves prendraient en effet la route la saison prochaine pour passer un an à Poudlard. Fort logiquement, les quinze places étaient très convoitées et beaucoup d'élèves la désiraient, Maverick en faisait partie. Malgré ses notes très moyennes, il croyait en une résurrection et rêvait de rallier l'Angleterre. Mais parmi les élèves qui déclaraient ouvertement convoiter l'une des quinze places, une l'exaspérait complètement : sa sœur Monia. Certes, elle était très talentueuse et faisait probablement partie des meilleurs élèves de l'établissement, mais son ego et sa vantardise insupportaient complètement son frère cadet. Il ne supportait pas qu'elle puisse raconter à qui voulait l'entendre qu'elle ferait probablement partie des élèves envoyés en Ecosse l'an suivant. C'est ainsi qu'une véritable compétition s'est installée entre eux, qui d'elle ou de lui allait aller à Poudlard. Après une année très difficile où Maverick devait se surpasser sur le domaine moral comme dans le domaine intellectuel, avec le soutien plus tard d'Alissya, il parviendra avec elle à décrocher le précieux sésame, à l'inverse de sa sœur qui n'y parviendra pas.
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