« Why have you disturbed our sleep; awakened us from our ancient slumber? You will die! Like the others before you, one by one, we will take you. » • Devka Elektra Saskia Avdeïev-Fever.
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Sujet: « Why have you disturbed our sleep; awakened us from our ancient slumber? You will die! Like the others before you, one by one, we will take you. » • Devka Elektra Saskia Avdeïev-Fever. Mar 11 Déc - 22:57 Ton Identité
ϟ Prénom(s) : Devka, Elektra, Saskia.ϟ Nom : Avdeïev-Fever.ϟ Age : Quarante-deux ans.ϟ Date et lieu de naissance : Dix-sept mars mille neuf cent trente-cinq, Palais Avdeïev, Moscou.ϟ Statut : Sorcière, quelle évidence.ϟ Sang : Parmi les plus purs de la communauté magique mondiale, et le plus pur de Russie.ϟ Ancienne maison ; Profession : Anciennement élève de Durmstrang, aujourd'hui Chef de la célèbre Mafia Magique Russe (MMR), tout en s'occupant en parallèle des affaires des Fever.ϟ Particularité : Russe, veuve, mère de deux garçons, tante d'un autre et d'une jeune fille. Mais aussi Chef de la Mafia Magique Russe (MMR).ϟ Baguette : Trente-six centimètres, Bois d'Ébène et Écaille de Magyar à pointes. Extrêmement rigide mais efficace, particulièrement en magie noire.ϟ Patronus : Incapable d'en produire un.ϟ Epouvantard : Le feu, mais aussi Cain, son défunt mari, dans les flammes. Matthew, Azrael et Lev, ses deux fils et son neveu peuvent aussi apparaître, torturés, blessés et/ou tués.ϟ Amortentia : L'odeur des sapins de Russie, mêlée à celle du tabac russe, ainsi qu'un subtil parfum d'aster (астра, fleur russe).ϟ Feat : Kate Moss.
Ton Histoire
Un matin d’hiver. Froid, glacé même, venteux et agressif. Une neige tellement épaisse qu’on pourrait la trancher au couteau. Un ciel couvert et brumeux. Le dix-sept mars de l’année mille neuf cent trente-cinq, aux alentours de dix heures, dans le centre de Moscou. Une magnifique demeure, qui égale bien en prestance et beauté le célèbre Palais Catherine, est le théâtre de la naissance de la deuxième progéniture Avdeïev. Devka, Elektra, Saskia, Avdeïev, sœur cadette de Nikolaï. Ses parents, couple ô combien respecté parmi les sorciers russes de sang pur, sont ravis de l’arrivée de cette petite fille après avoir assuré la longévité de leur lignée avec un fils héritier. Il n’y aura plus d’autre enfant après elle ; deux suffisent amplement, et le couple, bien qu’épanoui, ne désire pas s’entourer de toute une marmaille grandissante et bruyante.
Devka est donc la dernière de la famille, et comme chaque enfant benjamin, choyée, aimée, adorée comme une princesse. Son père plus que tout la chérit, et beaucoup disent que c’est pour se consacrer à sa famille qu’il abandonne les célèbres bateaux Avdeïev au début des années quarante, au milieu de la seconde Guerre mondiale moldue.
De son enfance, Devka garde un souvenir particulièrement heureux et précis. Cloitrée dans le palais Avdeïev durant toutes ses jeunes années, elle ne se sent tout de même pas privée de liberté, bien au contraire. Née dans la richesse et la luxure, elle ne connait que privilèges de la haute société russe. Son père est le célèbre inventeur des plus grands navires commerciaux du monde, sa mère une femme au foyer d’une beauté dont elle a sans conteste hérité.
Très vivace et autoritaire, et ce dès ses premiers printemps, la petite blonde se découvre déjà une âme de leader. Les amitiés qu’elle noue durant les réunions de sangs pures russes auxquelles elle assiste souvent, que ce soit chez elle ou les autres de son rang, en témoignent suffisamment. À peine quatre ans, haute comme trois pommes, mais déjà un air blasé et inaccessible qui ne la quitte plus, même aujourd’hui. Tous les enfants de son âge, inconsciemment ou pas, gravitent autour d’elle, tels des abeilles autour de leur Reine. Elle fascine, captive l’attention et les regards de tous, petits comme grands. Cette enfant est particulière. Personne n’arrive à mettre un nom dessus, mais elle dégage quelque chose. Une espèce d’aura qui irrémédiablement attire, donne envie d’entendre le son cristallin de sa voix d’enfant, de voir ses cheveux blonds lumineux valser dans les airs, de toucher sa peau pâle et soyeuse. Cette beauté glacée qui à quatre ans seulement sait déjà très bien se tenir, quand et avec qui se laisser aller aux rires, ou garder son sérieux. La fierté de ses parents, mais aussi de son aîné Nikolaï, qui instinctivement se fait protecteur envers elle, ne supportant pas que sa petite sœur, cette poupée de carrure si frêle et fragile soit bousculée par les jeux parfois violents des petits garçons.
Elle tient son rang ; c’est une Avdeïev, une vraie, une pure. Elle ne baisse jamais le regard devant quiconque, déteste évidemment tout ce qui implique l’infâme sang impur, plisse le nez de dégoût face aux moldus lors des quelques rares sorties en ville qu’elle effectue avec sa mère. Pour autant que son allure soit si élégante et royale, Devka possède certainement en valeurs essentielles la loyauté et la fidélité. Sa famille passe avant tout pour elle, et ses amis juste après. Ainsi donc, certaines des amitiés formées durant ses cinq premières années la suivront longtemps.
C’est son père lui-même qui décide de lui inculquer les bases de la sorcellerie, à six ans. De toute manière, il ne fait aucun doute que sa fille sera une sorcière. Les Avdeïev sont une ancienne et prestigieuse famille de sangs purs, célèbre jusqu’aux quatre coins de la Russie, alors il ne peut en aller autrement. Devka, sa seule fille, une vulgaire cracmolle ? Impossible, rien que sa beauté et son intelligence le prouvent. Il ne faudra attendre guère longtemps après les premières leçons d’ailleurs, pour que les pouvoirs de la fille Avdeïev se manifestent. En effet, peu avant ses sept ans, alors que Devka regarde encore une fois sa mère se préparer dans sa chambre avant une soirée chic chez les Dimitrov, maquillant avec application ses lèvres, fardant ses yeux d’un vert assorti, voilà que sa mère réalise qu’elle ne sait absolument pas quelles chaussures mettre ce soir. Nombre d’escarpins se bousculent dans ses placards, talons hauts et fins, raffinés, le summum du luxe et de la classe, comme tout le reste de la garde-robe d’Oksana Avdeïev. Ce n’est donc pas le choix qui manque, et ceci explique le dilemme auquel se trouve à présent confrontée Mme Avdeïev. Tout à coup, une illumination semble surgir, et les yeux envahis d’un nouvel éclat, elle se tourne vers sa fille, lui demandant son avis sur des escarpins noirs en daim dont elle a récemment fait l’acquisition. Devka visualise immédiatement la paire de chaussures en question, et avant même que l’un d’entre elles ait esquissé le moindre geste, les escarpins se matérialisent soudainement juste devant Mme Avdeïev. Cette dernière ouvre la bouche de surprise, puis son regard se porte sur sa fille.
« C’est toi qui a fait ça ? » demande-t-elle, sans vraiment attendre une réponse qui ne vient pas, la petite Devka apparemment hypnotisée par les escarpins, n’ayant pas compris non plus ce qu’il vient de se passer. Un large sourire naît sur les lèvres d’Oksana Avdeïev, et elle s’approche de sa fille pour la prendre dans ses bras, rare marque d’affection.
« Tu es une sorcière, Devka, Elektra, Saskia, Avdeïev. » Après cet évènement notoire, Devka continue ses leçons de magie avec son paternel. Nikolaï, son frère aîné, part étudier à Durmstrang, comme chaque membre de la famille avant lui. Les quelques années qui la séparent de son entrée dans la fameuse école défilent rapidement, et bientôt arrive son onzième anniversaire. Et avec lui, la lettre tant attendue qui bien sûr est ponctuelle, livrée par un hibou grand duc aux yeux particulièrement perçants. A la table du banquet organisé pour les onze ans de la fillette, la fameuse lettre est déposée près de son couvert, sur la table. Devant tous les invités, elle la décachette, la lit, avec cette expression déjà si inaccessible qui la caractérise. Évidemment qu'elle ira étudier à Durmstrang. Son père dépose un baiser sur son front, et elle en serait restée complètement abasourdie si son éducation ne l'avait pas rappelée à l'ordre, lui ordonnant de se composer un masque d'enfant satisfaite absolument pas surprise, par rien, jamais. Un masque qu'elle réussit à la perfection, tel un sortilège maintes et maintes fois répété. Le reste de la journée passe, les autres enfants présents au Palais Avdeïev ce jour-là ne peuvent cacher leur admiration et leur envie. Devka elle, pose négligemment la lettre sur son bureau une fois dans sa chambre avec ses jeunes invités, après être sortis de table. Affaire classée, on en parle plus. Après tout, on n'est que le dix-sept mars; il reste plus de cinq mois avant la rentrée.
Cinq mois cependant qui passent à toute vitesse, entre les dernières réunions sang pur multipliées par sa mère exprès avant son départ, et la préparation nécessaire à l'entrée à Durmstrang. Elle connaît déjà plusieurs sorts, grâce à son cher père, ce qui fait qu'elle ne sera pas perdue à son arrivée là-bas. L'été, elle se rend avec sa mère acheter ses diverses fournitures, et trouve son bonheur en une baguette de trente-six centimètres, tout en ébène, contenant une écaille de magyar à pointe, chez Gregorovitch, le meilleur fabricant d'Europe.
Elle a peut-être du mal à l'admettre, mais sa première année à Durmstrang la métamorphose. Son caractère s'affirme; il devient désormais impossible de déchiffrer ses expressions, qu'elle aime garder impassibles. Ses notes sont vraiment bonnes, sans être excellentes. Elle n'est pas un génie et n'a jamais prétendu l'être. Mais lorsqu'une matière la passionne, elle se jette dedans corps et âme. Il en va ainsi pour les potions, sortilèges, et la Magie noire, surtout. La magie dans ses plus noirs secrets s'ouvre à elle, et elle se découvre pour elle un véritable goût pour ce côté obscur. Les années passant à Durmstrang, elle est vite considérée comme la Reine. Pas par sa méchanceté, mais sa beauté inaccessible, glacée, et ses pensées insondables. Ce port de tête, cette grâce, cette élégance innée. Cette richesse, ce luxe, ce corps parfait qui devient celui d'une femme et non plus d'une petite fille et que de très nombreux garçons trouvent tout à fait désirable. Tout le monde l'admire, veut la côtoyer, lui parler, connaitre ses secrets. Très peu y parviennent. Et si elle n'est pas crainte dans le château russe, n'étant pas la tortionnaire des plus jeunes, il n'en reste pas moins qu'elle possède un pouvoir bien particulier sur les autres. Elle les met mal à l'aise, tous. Quelque chose les gêne, leur fait baisser les yeux en face d'elle, les empêche de se concentrer, inlassablement. Et lorsque Devka obtient son diplôme de Durmstrang avec de vraiment bonnes notes, elle entame ses plus belles années. Sa beauté pâle se renforce de jour en jour, et son père lui présente l'été suivant sa septième année l’homme qu'il a choisi pour elle. Et pour la première fois, en ce jour d'août, Devka plonge son regard dans celui de Cain Fever, son fiancé.
Le futur couple apprend à se connaître, se découvre une foultitude de points communs. Dès le premier regard, une attirance électrique se manifeste. Elle dépasse le caractère blasé, indomptable et inaccessible de Devka, semble submerger Cain aussi, mais ni lui ni elle n'en parle, ne le montre encore moins. Pourtant, elle est présente et s'amplifie à mesure que les années, puis les mois les séparant du mariage passent, les rapprochant de plus en plus de l'échéance. Leur relation devient rapidement amicale. Une amitié assortie d'un désir frustré et enfoui. Quitte à épouser quelqu'un sans amour, ils se plaisent dans cette équipe qu'ils forment ensemble. Leur union promet beaucoup de choses, la richesse, le pouvoir, la prestance et l'élégance de la famille Avdeïev mêlée à celle des Fever, qu'espérer de mieux ? Ce couple risque d'être aussi magnifique que redoutable, en plus de s'accorder à la perfection.
A peine le vingtième anniversaire de Devka passé que le mariage est célébré, le 2 juillet 1955. Le jeune couple part en lune de miel en France, puis en Autriche, en Suisse et en Allemagne. Tous deux respectueux des traditions, ils passent leur nuit de noces ensemble. A partir de là, c'est le vide total. L'électricité atteint son apogée; dès lors ils n'ont de cesse de se jeter à corps perdus l'un sur l'autre, dévastés par une flamme dévorante. Le fruit de toute cette passion naît en juin 1956; il s'agit de Matthew Obran Avdeïev-Fever, premier enfant du couple. S'ils se persuadaient tous deux que leur passion n'était que physique, l'évidence niée jusque là intervient, provoquante : c'est un amour passionné, brûlant, dévastateur. L'amour qui incendie les coeurs, la jalousie qui empoisonne les veines, le désir qui presse.
Le couple s'occupe de son fils unique, Matthew. Comme dans toutes les familles de sang pur, il est enfant unique; après tout, pourquoi reconduire l'expérience alors qu'un enfant héritier est déjà né ? Pourquoi recommencer la tâche déjà accomplie ? Cain et Devka Fever ne sont pas un couple comme les autres, justement. Ils veulent faire différemment, qu'importe ce qu'on pense d'eux. Et leur amour de toute manière dépasse largement l'entendement des autres couples issus de mariages arrangés. Eux sont bien tombés. Non, rectification : eux ont trouvé l'union parfaite. Il est le seul homme que Devka ait aimé de sa vie et le sera toujours; elle est la seule femme que Cain ait aimé de sa vie, et cela ne changera jamais. Ensemble, ils brisent toutes les barrières. Rien ni personne ne s'oppose à leur duo explosif; ensemble ils règnent sur le monde, mêlant la politique à leurs affaires mafieuses. Mais cela ne les empêche pas de chérir Matthew et de passer le plus clair de leur temps avec lui, autant l'un que l'autre. Et le 23 mars 1959, après 4 ans de mariage, la famille s'agrandit d'un nouveau membre : Azrael Steve Avdeïev-Fever. Enfant né de l'amour, sans aucun doute possible. Si la ressemblance avec son frère aîné est frappante, Azrael possède de magnifiques yeux vairons qui le distinguent immédiatement. Et le plus frappant encore, c'est qu'il a un oeil de chacun de ses parents : le bleu de son père, et le vert de sa mère.
Devka et Cain élèvent leurs deux fils dans l’amour, la joie et l’affection. Vivant dans un premier temps en Angleterre, à cause du Ministère de la Magie anglais où Cain occupe un poste important au département des Relations Internationales, ils s’absentent néanmoins régulièrement pour retrouver la Russie, terre natale de Devka, et visiter la famille maternelle de Matthew et Azrael. Nikolaï, le frère ainé de Devka s’est marié et a eu deux fils, Aleksei et Lev, qui sont donc ses neveux. La famille demeurant la valeur essentielle des Avdeïev, il règne une harmonie paisible entre ses membres. Restée très proche de son frère, Devka passe beaucoup de temps avec lui et sa belle-sœur, dès qu’elle en a l’occasion. Elle couvre Lev et Aleksei de cadeaux, même en dehors des fêtes. De par son mariage avec Cain, elle devient cousine par alliance des Azarov, un couple qu’elle connaissait depuis Durmstrang, et bientôt tante de Victoria.
La vie s’écoule ainsi tranquillement pour eux ; Devka et Cain approchent lentement mais sûrement de la trentaine, ils sont parents unis et épanouis de deux beaux garçons, sorciers de surcroît, et rien ne semble pouvoir venir perturber ce tableau idyllique. Mais c’est sans compter sur le gouvernement russe qui décide de se montrer beaucoup moins coopératif qu’auparavant quant à la famille Avdeïev, allant jusqu’à faire mentir l’adage « Ce qu’un Avdeïev désire, le gouvernement l’accomplit ». Honte suprême et inacceptable, la réaction est vive de la part du patriarche Ivan Avdeïev, aidé de près par son fils ainé Nikolaï, frère de Devka, et bientôt l’imprévu est dissipé, et le ciel redevient bleu, la célèbre famille retrouvant sa puissance et son influence habituelles.
Gravissant rapidement les échelons, Cain se voit proposer le poste d’ambassadeur d’Angleterre en Russie, offre qu’il accepte immédiatement, et la petite famille retourne à ses racines, et s’installe à Moscou, pour de bon cette fois. Le trajet sera alors fait dans le sens inverse ; les quatre membres du clan Avdeïev-Fever revenant fréquemment en Angleterre visiter la famille paternelle des deux enfants.
Pour le couple Avdeïev-Fever, néanmoins, tout n’est pas si rose. Le problème d’un amour destructeur comme le leur, est qu’il est précisément… Destructeur. Jalousie, passion, rage et paranoïa montent vite en puissance, pour des raisons souvent futiles, voire inexistantes. Généralement, c’est le calme après l’orage. Des disputes violentes opposent Cain et Devka, qu’ils s’efforcent de cacher de leur mieux à Matthew et Azrael, leurs deux fils alors âgés de sept et trois ans. Mais peu avant l’installation en Russie, la tension atteint son apogée avec l’apparition d’une femme. Une seule et unique qui devient rapidement l’ennemie de Devka.
(ATTENTION : Gore assuré dans le spoiler !) Spoiler: Dans ses mains tremblantes, la lettre est terriblement malmenée. Ce parchemin crème légèrement brillant, bien carré, lisse et propre, qui contient quelques lignes manuscrites, d’une belle écriture fine et penchée, accompagnée d’une signature qu’on pourrait croire être celle d’une aristocrate, mais qui ne l’est pas. Devka a la mâchoire serrée, les yeux exorbités par la colère. La rage, furieuse, domine ses traits, éclaire dans son regard une lueur folle. Seule dans le bureau de Cain, dans leur manoir londonien, elle relit une énième fois les mots de cette femme, assassine du regard chacune des majuscules, des virgules, des lettres. Ses mains n’ont pas cessé de trembler ; elle sent le poison de la jalousie se déverser à flots en elle, amplifiant au centuple toutes les autres émotions, la rage en première ligne. Finalement, cette dernière prend totalement possession d’elle. La respiration haletante, armée d’une force décuplée, Devka déchire en mille morceaux la lettre, et jette les restes sans ménagement dans l’âtre de la cheminée. Fébrilement, elle tâte ses poches, cherche sa baguette. Incapable d’attendre, impatiente, au bord de la crise d’hystérie. Ladite baguette est bêtement posée sur le bureau de Cain, elle l’attrape et sans y réfléchir à deux fois, met le feu aux papiers d’un simple mouvement du poignet. Les flammes dévorent aussitôt la jolie écriture de la traîtresse. « Ta tendre Meredith » Les mots progressivement sont racornis par le feu, disparaissent à tout jamais dans des cendres dont ils ne renaitront pas. Elle pense sa rage atténuée, mais réalise qu’il n’en est rien lorsque ses yeux, quittant la cheminée, vont se poser sur le petit paquet défait sur le bureau. La boîte a subi un traitement proche de celui de la lettre ; le ruban déchiré couleur lavande qui entourait le paquet gît, filandreux, près du carton abîmé. Et à côté, la raison de tout cet énervement, deux boutons de manchette en argent, gravés d’un lion, qui semblent la narguer par leur éclat, leur unicité. Elle ne maintient pas un rugissement de colère cette fois, et s’acharne sur les accessoires, en de grands moulinets dans les airs, les calcinant, brûlant, divisant, fondant, jusqu’à ce qu’il n’en reste plus qu’une bouillie informe noirâtre, qui s’empresse d’aller rejoindre les cendres de la lettre dans la cheminée. Mme Avdeïev-Fever tremble toujours ; le soulagement de voir le cadeau détruit n’est que passager. Il n’en reste pas moins que la personne qui en est à l’origine est toujours en vie, toujours en état de nuire, et surtout toujours près de son mari. Meredith McGreyton. Jetant sa baguette, elle empoigne les bords du bureau, et les serre à tel point que les jointures de ses poings deviennent blanches. Elle a envie de tout balancer, de détruire tout ce qui dans ce bureau ramène à cette femme, qu’elle soupçonne être la maitresse de Cain. Elle, trompée, laissée pour compte ? Elle refuse de l’admettre, croit dur comme fer à l’impossibilité d’une telle situation, et pourtant, ce paquet et cette lettre viennent sérieusement ébranler ses convictions si rigides. Elle maudit tout chez cette femme, de ses cheveux bruns qui tombent en cascade sur ses épaules et sur ses yeux bleus glacés qui renforcent son allure de séductrice, à ses lèvres pulpeuses dangereuses que tant d’hommes souhaitent embrasser ; de son corps sculpté que beaucoup ont possédé, et possèderont encore, à son allure élégante qui ne devrait pas l’être, compte tenu de son rang. Elle haït son sourire, sa façon de rire à gorge déployée et de glousser, telle la vulgaire catin qu’elle est. McGreyton, ce nom est faux, comme ses bijoux, sa poitrine, ses cheveux, tout le reste. Devka sait que le « Mc » est une particule rajoutée au nom moldu banal qui est le sien, que ce n’est qu’une ruse pour faire oublier son sang impur et lui permettre ainsi de gravir les échelons au Ministère. Ruse qui hélas a fonctionné, puisqu’elle est désormais la secrétaire personnelle de Cain, au Département de Relations magiques internationales. Devka ne peut contenir sa fureur, le tente cependant en commençant à faire les cent pas dans la pièce. Il n’y a personne au manoir, les enfants sont chez leurs grands-parents paternels, et Cain en Russie pour deux jours. Elle est seule avec sa rage et sa jalousie dévastatrices. Des flammes dansent dans ses yeux, reflètent les pensées terribles qui l’assaillissent lorsque le visage de Meredith McGreyton parvient à se frayer un chemin dans son esprit. Cela ne peut plus continuer ainsi ; il ne peut en aller autrement. Au plus les secondes s’écoulent, au moins Devka ne contrôle sa fureur vengeresse. Elle doit payer. Cette femme doit savoir à qui elle ose s’attaquer. Nul ne ressort indemne d’un affront aux membres de la famille Avdeïev. Non, et elle va l’apprendre à ses dépens. Un sourire carnassier naît sur les lèvres de Devka à cette idée. Elle sait précisément ce qu’elle va faire. Loin d’être effrayée, elle rit même aux éclats, un immense rire sadique et hystérique qui résonne contre les épais murs blancs, s’élève jusqu’au plafond. Comment a-t-elle pu ne pas y penser plus tôt ? Ce soir, Meredith McGreyton ne sera plus une menace pour personne. Un coup d’oeil à la pendule lui apprend que dix heures du soir approchent. Parfait. En cette soirée de janvier, il fait nuit depuis longtemps et les rues seront désertes. La Russe quitte le bureau, parcourt les couloirs pour arriver au dressing de manteaux. Elle choisit une longue cape de fourrure noire, qu’elle attache autour de son cou. Lançant un dernier regard au miroir, elle rabat la capuche, et sort du manoir, les talons de ses bottes noires claquant sur le perron. Une seconde plus tard, il n’y a plus personne devant la demeure Avdeïev-Fever; elle a transplané. Moins d’une minute plus tard, Devka se matérialise dans une ruelle de Londres, dans le quartier de Camden. Evidemment, cette vulgaire sang-mêlée ne peut s’offrir le luxe des sangs purs. Jamais elle n’atteindra la cheville de Devka, que ce soit au niveau de la classe, la beauté et l’intelligence, ou de la richesse, quand bien même hériterait-elle d’une fortune colossale. Devka sait qu’elle devrait la mépriser plus qu’autre chose, et elle le fait d’ailleurs ; mais elle ne peut s’empêcher de ressentir une fureur immense envers cette femme, et de se mettre dans des états pas possibles du fait de sa seule existence. Existence qui va d’ailleurs connaître une fin tragique. Ce soir même. Un sourire mesquin s’étire sur les lèvres de la Russe, tandis que baguette à la main, cachée sous sa cape, elle quitte la ruelle pour se diriger à grandes enjambées sur Gray’s Inn Road. La rue où habite McGreyton n’est plus très loin. Si les informations qu’un contact au Ministère lui a fournies sont exactes, la gueuse habite dans la prochaine rue sur la droite, Roger Street. Bientôt, la plaque indiquant la fameuse rue se dessine à une vingtaine de mètres. Devka tourne dans un bruissement, pour se retrouver dans une rue calme, déserte, bordée de simples lampadaires qui éclairent faiblement les trottoirs. Ses yeux verts perçants sous la capuche observent les numéros défiler ; 22, 24, 26, 28, on y est. Un petit immeuble sans prétention, coincé entre une vieille laverie et une friperie. Pathétique. Un rictus amusé apparait sur le visage de la Russe, tandis que d’un coup de baguette elle ouvre la porte d’entrée bleue à la peinture écaillée, pour pénétrer dans un hall à la lumière grésillante, et au carrelage datant des années 1940. Tout parait presque trop facile. Sur la droite, de vieilles boîtes aux lettres abîmées par le temps sont accrochées au mur. Devka s’en approche, ne tarde pas à repérer le nom McGreyton, inscrit de la même écriture fine et penchée de la lettre, sur une pauvre étiquette à moitié déchirée. Ainsi donc, cette Meredith est plus cachottière qu’elle n’en a l’air… Soi-disant fille d’un riche commerçant, il est désormais indéniable que son CV a été considérablement embelli. L’Avdeïev-Fever note l’étage indiqué sur la boîte aux lettres, et prend les escaliers. Miteux, en vieux bois, ils craquent sous ses pas, et ses talons hauts qui claquent provoquent de petits nuages de poussière à chaque marche. Devka grimace de dégoût et continue de monter. Enfin, elle atteint le cinquième étage. Une unique porte lui fait face, avec un paillasson fleuri indiquant « Bienvenue ». Tellement moldu, ç’en est écœurant. Encore un coup de baguette ; la porte grince sur ses gonds, mais le bruit est couvert par la télévision moldue qu’on entend du salon. Devka entre, ferme la porte derrière elle, s’attarde un instant sur le décor : meubles basiques, photos moldues, quelques tubes de rouges à lèvres Chanel traînant ci et là… Meredith McGreyton n’est qu’une arriviste qui croit pouvoir faire oublier son origine sociale en couchant à droite à gauche. En couchant avec son mari. Le sang de Devka ne fait qu’un tour ; elle avance dans le couloir à grands pas, avise la porte ouverte du salon. Assise sur un canapé, une femme lui tourne le dos, trop occupée à regarder l’émission de téléréalité diffusée à la télé. La Russe éteint l’écran d’une simple impulsion du poignet, et se plante devant la télé, sous les yeux effarés de la sang-mêlée. Cette dernière esquisse un geste vers sa propre baguette, mais en un éclair Devka l’immobilise d’un puissant maléfice de magie noire.« N’y pense même pas. » Muette de peur et de stupéfaction mêlées, Meredith McGreyton n’a pas fière allure, recroquevillée sur son canapé, face à Devka qui lui lance un regard menaçant. Cette rencontre n’augure rien de bon. Pas pressée le moins du monde, la Russe commence à marcher de long en large dans l’étroit salon, sans mot dire. Elle tente de canaliser la fureur qui est en elle, mais se rend rapidement compte que cela ne sert à rien. Au contraire même, cette rage va lui permettre d’assouvir sa vengeance à un degré largement mérité. Cette soif sera difficile à étancher, elle le sait d’avance, et le plus amusant dans tout ça, c’est que c’est la vulgaire sang impure assise à quelques mètres d’elle qui va en faire les frais. Sans crier garde, Devka s’immobilise, fait volte-face pour foudroyer du regard la McGreyton, lui crachant, venimeuse : « Alors comme ça, tu pensais t’en sortir ainsi ? » Un petit rire lui vient, tandis qu’elle reprend, une lueur folle dangereuse dans les yeux : « Coucher avec mon mari… sans aucune conséquence ? » Sur ces paroles, la victime tente de s’exprimer, mais n’y parvient pas. Une protestation se forme sur ses lèvres, qu’elle ne peut énoncer, pétrifiée de terreur. Mme Avdeïev-Fever est la digne héritière des Avdeïev et la parfaite représentante des Fever ; son allure est menaçante, et à cet instant elle ressemble à un prédateur avide de proies, la fureur qui l’habite décuplant ses forces et ses émotions. Toute trace d’humanité semble avoir quitté ses traits, tandis qu’elle s’avance lentement vers la catin, poussant le vice jusqu’à attraper son menton et le soulever violemment vers elle, sans aucune douceur. La lèvre inférieure de la brune tremble ; Devka la sait sur le point de craquer. Mais dans ses derniers lambeaux de fierté restants, elle tente de faire face, de soutenir le regard vert froid et calculateur qui la perce de part en part. Devka en profite pour lâcher le coup de grâce :« Tu n’es qu’une vulgaire sang impure… Une petite parvenue qui pense avoir atteint un certain rang social en vendant son corps ici et là, à quelques minables directeurs que tu as crus haut placés… » Un rictus de dégoût apparaît sur ses lèvres, tandis qu’elle lâche le menton de la femme sans ménagement, puis secoue sa main comme pour en enlever la crasse, et elle continue, assène coup après coup :« Regarde-toi… Tu me donnes envie de vomir. Tu n’es pas belle. Tu n’as aucune classe, aucune élégance. Et malgré tous tes efforts, jamais tu n’effaceras tes traits rougeauds de paysanne, et tes manières rustres... Tu viens d’une quelconque famille d’ouvriers, de petite main d’œuvre, tu n’es rien… Juste une pauvre gamine qui a cru pouvoir jouer dans la cour des grands, s’incruster dans un monde qui n’est pas le sien… Et qui ne le sera jamais. » La dureté des paroles fait effet ; des larmes perlent dans les yeux bleus glacés, coulent sur les joues surchargées de fond de teint, ruinant le maquillage de porcelaine. Devka lâche un rictus sonore, se détourne pour aller effleurer du doigt le contour du fauteuil voisin du canapé, sans retenir une nouvelle remarque :« Si faible… Tellement pathétique… Je pourrais avoir pitié de toi, mais les catins de ton espèce ne méritent pas telle compassion de la part de gens de mon rang. » Elle se dirige vers une commode près de la télévision, avise un verre en cristal près d’une bouteille de whisky pur feu. Tournant le dos à McGreyton, elle s’en sert un verre, en boit une petite gorgée, avant de se retourner, s’adossant nonchalamment au meuble : « Eh bien, tu ne dis rien ? Cela ne me dérange pas outre-mesure, mais il n’est guère amusant de parler avec un mur. » Joignant le geste à la parole, elle libère la sorcière de son mutisme, d’un simple coup de baguette. La brune en profite pour crier, immédiatement, la rage de l’humiliation perçant dans ses yeux encore brillants des larmes qu’elle vient de verser :« Pour qui te prends-tu, à venir m’attaquer ? Tu sais quoi ? Ton mari, il criait MON nom pendant qu’il me faisait l’amour, il me disait ô combien il me désirait, moi et moi seule… Pour lui, j’étais un tiramisu à la framboise au coulis de fruits rouges, toi un simple gâteau de riz ! » La fierté se lit sur son visage ; heureuse d’avoir rendu un coup. Qui risque de lui être fatal. La réaction de Devka ne se fait pas attendre ; le verre en cristal éclate en mille morceaux sous sa poigne, qu’elle laisse tomber au sol, sans aucun regard. Non, le sien le lâche pas celui de l’autre femme, et en quelques secondes à peine, elle a fondu sur elle pour lui asséner une gifle magistrale, qui l’envoie valser sur le dossier du canapé. Sous le choc, McGreyton se redresse, la fixe avec une expression de défi. Il n’en faut pas plus à Devka ; elle empoigne les cheveux bruns de la traitresse, et la cogne de toutes ses forces contre le bras du canapé, à plusieurs reprises. Lorsqu’elle la relève, la poussant au fond du canapé, le visage de la sang impure est maculé de sang, son nez dans un angle étrange. Elle a perdu son courage pour de bon, cette fois. La peur à l’état pur est maîtresse de tous ses traits, et la Russe lui susurre, ré-empoignant ses cheveux : « Qu’est-ce que tu as dit, catin ? Qu’est-ce que tu as dit ? » McGreyton tremble et sanglote, murmurant :« Rien… » Mais ce n’est pas assez pour Devka, qui tire plus fort encore, déclenchant des hurlements cette fois :« Rien, rien ! RIEN ! AAAAAAAAAAAHHHHHHHHH ! C'est un mensonge ! J'ai menti ! » Alors seulement, l’Avdeïev-Fever la relâche, même pas satisfaite. Ses mains recommencent à trembler; elle donne un violent coup de pied dans la table basse qui se renverse, tout son contenu brisé au sol. La femme prostrée sur le canapé serre ses bras autour d’elle et presse ses paupières en entendant le bruit. Avec un regard malsain, sans cesser de trembler, Devka la regarde alors, s’exclamant :« Je vais te tuer… Tu le sais, n’est-ce pas ? Je vais te tuer… » La brune tremble et sanglote de plus belle, alors que la Russe réduit la distance entre elles, un plaisir malsain évident sur le visage :« Je vais te tuer… » reprend-elle plus doucement.« Lentement, et tu souffriras tellement que tu me supplieras de te laisser mourir… Personne ne sort indemne d’un affront aux Avdeîev-Fever. Tu paieras le préjudice que tu as causé, catin. Ton agonie sera longue… » Elle approche son visage de celui de la sang impure, pour lâcher dans un souffle plein de venin : « Et douloureuse… » . Elle se redresse, esquisse un pas sur la droite, avant de lui balancer un sort de magie noire qui irradie totalement la peau de la brune. Brûlée au troisième degré, elle hurle, se convulse, tombe du canapé pour se rouler par terre, sous le regard amusé de Devka. Après de longues minutes, sa peau rouge n’est plus que lambeaux de chair humaine, et la Russe arrête le sort. Mais loin de lui laisser ne serait-ce qu’une minute de répit, elle enchaîne avec de rapides coups de baguette, semblables à ceux d’une hache, tandis que des marques sanglantes se dessinent sur la peau brûlée. Les hurlements se font plus vifs, mais personne à part Devka ne peut les entendre ; la pièce a été insonorisée, les rideaux tirés. Devka marche nonchalamment autour du corps toujours en vie au sol. S’arrêtant au-dessus du visage méconnaissable, elle siffle :« Tu souffres, n’est-ce pas ? Tu voudrais que ça s’arrête… » Seuls les sanglots lui répondent. Elle reprend, imperturbable :« Ne t’inquiète pas, ça va s’arrêter… » Avisant le bras droit qui semble le plus marqué de zébrures profondes, elle sectionne l’avant-bras d’un autre coup de baguette, envoyant valser de sa botte noire le membre détaché à plusieurs mètres. Le corps mutilé se soulève sous la douleur ; les sanglots se font plus vifs, plus déchirants encore, tandis que le bras gauche subit le même sort que son conjoint. Mais Devka est loin d’être satisfaite. Elle prend un malin plaisir à marteler de coups de pieds les parties restantes du corps qui n’en est plus vraiment un. Revisitant le même processus que pour les bras, les jambes se détachent à leur tour. Le tronc restant tente de bouger, n’y parvient pas. Ecartelée, irradiée, recouverte de plaies béantes, on se demande comment Meredith McGreyton (ou ce qu’il en reste) n’a pas encore sombré dans l’inconscience. Devka rit franchement cette fois, et elle lui offre l’ablation des seins de deux autres coups de baguette. Les deux bouts de chair gisent mollement aux côtés du buste, sur le parquet désormais rouge. Alors seulement, la Russe s’accroupit près de sa victime pour lui donner la mort. Plaçant ses deux mains autour du cou de sa victime, elle le tord violemment, et la tête va reposer sur le côté, les yeux grands ouverts d’épouvante. Histoire de faire bonne mesure, Devka décapite le désormais cadavre, et laisse les morceaux ainsi disséminés partout dans la pièce. Du sang coule sur ses mains, qu’elle s’empresse d’essuyer, ne supportant pas de contact plus long avec une telle infamie. Alors qu’elle s’apprête à quitter le salon lugubre, la tête haute, les cheveux bruns aux reflets cuivrés attirent son attention. Toujours d’apparence soyeux, bien que décoiffés, ils semblent la narguer, tranchant sur la chair brûlée et divisée. Un sourire cruel sur le visage, Devka corrige son erreur, et les réduit en cendres, murmurant une incantation russe. Jetant un dernier regard circulaire à la pièce, enfin satisfaite, Madame Cain Fever rabat sa capuche sur son visage et quitte l’appartement, ses talons hauts claquant sur le plancher, dernier affront. Une fois dans la rue, elle fait quelques pas, déterminée, un léger sourire au coin des lèvres, avant de disparaître dans la nuit. Ta Réalité
Dernière édition par Devka E. Avdeïev-Fever le Jeu 31 Jan - 0:29, édité 7 fois
Azrael S. Avdeïev-Fever
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Sujet: Re: « Why have you disturbed our sleep; awakened us from our ancient slumber? You will die! Like the others before you, one by one, we will take you. » • Devka Elektra Saskia Avdeïev-Fever. Mar 11 Déc - 22:59 Ma Mamaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaannnnnn
Kkk~ je suis conteeeeeeeente, vraiment, que tu l'ai prise et que le scénar t'ai plu *o*
Donc re-re-bienvenue et bonne chance pour la suiiiiiteuh
Et si t'as des questions (sait on jamais (a)) tu sais où me trouver o/
Lev N. Avdeïev
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Sujet: Re: « Why have you disturbed our sleep; awakened us from our ancient slumber? You will die! Like the others before you, one by one, we will take you. » • Devka Elektra Saskia Avdeïev-Fever. Mar 11 Déc - 23:02 Ma taaaaaaante! =D
Je suis vraiment heureux de vous voir enfin ici
Bon courage pour passer à travers toutes ces formalités fastidieuses qu'ils nous demandent à l'entrée
[question idiote: tu préfères "ma tante" ou "tante Devka"? xD]
Sujet: Re: « Why have you disturbed our sleep; awakened us from our ancient slumber? You will die! Like the others before you, one by one, we will take you. » • Devka Elektra Saskia Avdeïev-Fever. Mar 11 Déc - 23:17 Mon fils chériiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii
Maman Fever est là
Moi aussi, je suis archi contente
On va s'éclater avec notre super lien (a)
Et oui, je vais t'harceler de MP, notamment sur le lien avec Anas, et puis tous les quatre avec Papa, Matthew et toi ^^
Merci, tu vas voir la suite, je te lâche plus maintenant !
Merci mon neveu adoré
Et bien Lev, ne te doutais-tu pas que je ne vous laisserai pas seuls bien longtemps, Azrael et toi?
Effectivement, obtenir mon passeport va s'avérer un peu plus long que je ne le croyais. Quoiqu'il en soit, je t'inviterai à déjeuner tout de suite après !
[Ma tante, vu que y'a que moi (a)
]
Victoria S. Azarov
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Sujet: Re: « Why have you disturbed our sleep; awakened us from our ancient slumber? You will die! Like the others before you, one by one, we will take you. » • Devka Elektra Saskia Avdeïev-Fever. Mar 11 Déc - 23:20
Sujet: Re: « Why have you disturbed our sleep; awakened us from our ancient slumber? You will die! Like the others before you, one by one, we will take you. » • Devka Elektra Saskia Avdeïev-Fever. Ven 14 Déc - 18:04 Bienvenue! Quel bon choix de scénario
Sujet: Re: « Why have you disturbed our sleep; awakened us from our ancient slumber? You will die! Like the others before you, one by one, we will take you. » • Devka Elektra Saskia Avdeïev-Fever. Jeu 3 Jan - 21:21 Bienvenue parmi nous ! Super choix de perso
Sujet: Re: « Why have you disturbed our sleep; awakened us from our ancient slumber? You will die! Like the others before you, one by one, we will take you. » • Devka Elektra Saskia Avdeïev-Fever. Dim 6 Jan - 19:29 B ienvenuuuuuuuue !
J 'espère que tu t'amuseras bien ici !
Sujet: Re: « Why have you disturbed our sleep; awakened us from our ancient slumber? You will die! Like the others before you, one by one, we will take you. » • Devka Elektra Saskia Avdeïev-Fever.
« Why have you disturbed our sleep; awakened us from our ancient slumber? You will die! Like the others before you, one by one, we will take you. » • Devka Elektra Saskia Avdeïev-Fever.
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