Let's go to the party [ Ceux qui veulent fêter l'anniversaire de Dim' ]
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Sujet: Let's go to the party [ Ceux qui veulent fêter l'anniversaire de Dim' ] Mer 18 Avr - 20:50
Le plus difficile avait été fait, il avait trouvé une salle. Enfin. Poudlard avait beau être d’une taille impressionnante et posséder un nombre infini de salles vides, en dénicher une pour organiser l’anniversaire d’un élève n’étais pas une tâche facile. Les enseignants ici étaient bien plus méfiants à l’égard du jeune homme que ne l’étaient ceux de Durmstrang. « Une salle ? Pourrais-je savoir quel usage vous comptez en faire monsieur Novak ? » « Nous ne sommes pas un hôtel, on ne loue pas de pièces ici. » Visiblement, il n’avait réussit à regagner sa cote de popularité en ces lieux chez les enseignants. Chez les élèves de sa maison, il y était parvenu mais aurait aimé que cela s’étende à un plus grand nombre de personnes. M’enfin, il aurait tôt fait de tout retrouver cela une fois de retour au pays. La dite salle se trouvait dans les sous-sols de l’école, dans un coin qui ne comptait que de vieilles salles inutilisées. Il l’avait découverte lors de ses éternelles balades nocturnes. Après un ou deux placards, la dernière porte du couloir avait donné sur une vaste et ancienne salle de cours qui visiblement n’était plus utilisée. Quelques sorts d’aménagements, d’autres liés au confort humain et au stockage des affaire et voilà une pièce qui ne manquerait pas de trouver son utilité d’ici quelques jours. Un ou deux sorts tirés de ce qu’il avait appris à Durmstrang lancés sur la porte avant de quitter les lieux et il serait le seul à pouvoir y accéder jusqu’à nouvel ordre.
En ce jeudi 24 février, bien que la pluie fut au rendez-vous, Dimitri se sentait de bonne humeur. Quoi de plus normal me direz-vous, lorsque l’on sait qu’en ce beau jour d’hiver le jeune étudiant entrait dans dix-huitième année. Lorsqu’il était sorti de son dortoir, il avait même accepter de se faire accompagner jusque dans la Grande Salle par son « pot de colle anglais », une demoiselle qui ne comprenait pas visiblement ce qu’il voulait dire par ; tu es mignonne mais tu ne m’intéresse pas. Dimitri avait finalement renoncé à lui expliquer une nouvelle fois, le cerveau des filles en particuliers celui de celle-ci était beaucoup trop tordu à son goût. Depuis qu’il était à nouveau célibataire, soit un peu plus de deux mois maintenant, elle s’était montrée fortement intéressée par sa personne. Fort heureusement pour lui elle l’avait laissé en apercevant l’une de ses amies, ce qui lui assurait un petit déjeuner tranquille ou presque avec son propre cercle d’amis. Assis à la table des Verts, il savourait l’un de ses toasts quand un premier hibou vint se poser devant lui. D’un geste habile il soulagea l’oiseau de sa charge, lui donna une petite récompense et le regarda filer hors de la Grande Salle. Une carte de vœux de la part de l’un des membres de sa famille, sa tante il faudrait qu’il la remercie. Le premier message d’une longue série, songea-t-il presque amusé à l’idée de recevoir tant de courriers. Quelques minutes plus tard trois hiboux vinrent lui donner leur paquet, à savoir une lettre de ses parents, une petite boite accompagnée d’un petit mot et une troisième lettre. Une série de courriers et de cadeaux.
Une journée de cours des plus ennuyeuses et qui pourtant réussit à intéresser le russe. Il se tint correctement, mais ne participa point puisque trop occuper à repasser dans sa tête la liste des invités à la fête qu’il avait prévu le soir même, ainsi que son organisation. Ceux qui étaient conviés se connaissaient déjà, et la rumeur avait été largement diffusée par une certaine Gryffondor. Nuls doutes que ceux qui viendraient n’étaient pas très regardant envers le règlement, et n’avaient rien contre une petite soirée en milieu de semaine. Adonis serait de la partie, il le lui répétait depuis quelques jours, apparemment il avait hâte de découvrir à quoi pouvait bien ressembler une soirée à la russe. Malheureusement pour lui, il devrait se contenter de boissons de l’Est et de produits locaux. Le décor serait celui de Poudlard, il n’avait pas de quoi changer les lieux. Azraël ne manquerait pas de venir non plus, son meilleur ami n’allait quand même pas le laisser seul le soir de son anniversaire, hein ? Pour ce qui était des autres … Il ne pouvait qu’émettre des suppositions. Ivana viendrait peut-être, Tatyana lui avait dit qu’elle serait là mais oserait-elle enfreindre le règlement de Poudlard ? oserait-elle passer outre le couvre-feu ? Après tout, l’arrivée en ces terres inconnues avait changé pas mal de choses chez les nouveaux étudiants, peut-être cela avait-il eu des effets sur leur attitude …
Il devait être vingt-et-une heure lorsque accompagné d’Azraël & Adonis qui avait l’air pressé que les festivités commencent, Dimitri traversait les couloirs des cachots. Ils ne mirent pas longtemps à rejoindre la salle spécialement nettoyée pour l’occasion. Les cours étant finis depuis un moment déjà, il avait troqué sa tenue d’étudiant aux couleurs de la maison de Salazar pour un jean et une chemise blanche à laquelle il avait ajouté une veste. Il n’y avait rien à dire, il était plus à l’aise habillé comme cela. Arrivé dans le couloir, il tira sa baguette de sa veste et leva les sorts qu’ils avaient jeté à la porte. A présent, ceux qui avaient été invité pourraient entrer librement. En bon hôte qu’il était, il laissa passer ses amis devant.
La pièce en soit n’avait rien d’extraordinaire, sinon le fait qu’elle pouvait accueillir un certain nombre d’élèves. Dimitri avait nettoyer le mobilier qui se trouvait là, il avait conservé l’état de quelques objets et métamorphosé d’autres. De trois chaises en bois, poussiéreuses, il avait fait des fauteuils autrement plus confortables. Sur les tables étaient disposés une certaine quantité de verres ainsi que quelques bouteilles. Il ne doutait pas que ces dernières ne tiendraient pas longtemps, c’est pourquoi des caisses pleines se trouvaient sous les tables afin d’assurer que personne ne manquerait de boisson au cours de la soirée. Laissant Azrael et Adonis quelques secondes il vérifia qu’il n’avait rien oublié. Quand il se tourna vers eux, ils étaient en train de parler.
« Alors, on parle de moi mes p’tits loups ?! » leur lança-t-il.
Sujet: Re: Let's go to the party [ Ceux qui veulent fêter l'anniversaire de Dim' ] Dim 29 Avr - 0:04
Adonis savait qu'il avait fait le bon choix de concourir pour une place à Poudlard, et il avait était très content d'en gagner une, ceci pour plusieurs raisons. Tout d'abord, et c'était ce qui tenait le plus à cœur au français, il avait grâce à cela pu montrer à tous les jaloux qui le traitaient de gigolo bon-à-rien que ce n'était pas son phallus qui dirigeait sa vie, mais bien son cerveau. Ensuite, ça lui permettait de s'éloigner de sa mère, qui avait sur son fils de 17 une emprise bien trop grande (même si ce point est à re-discuter, puisque l'état de santé de Maman Leroy se détériorait, et Adonis aurait bien voulu être auprès d'elle, mais bref). Enfin, ça lui permettait de faire de nouvelles rencontres, masculines et féminines. Il agrandissait son champs de chasse, tout en se faisant de nouveaux amis, et en remplissant son répertoire de nouveaux noms aux consonances nordiques ou anglaises, et c'était une très bonne chose.
Depuis son arrivée à Poudlard, Adonis avait rencontré une bonne cinquantaine de personnes, au moins, et c'était réellement lié à une vingtaine d'entre elles, dont la grande majorité était tout de même des filles. Que voulez-vous, même au fin-fond de l’Écosse, Adonis Leroy restait Adonis Leroy. Il y en avait plusieurs qui sortaient du lot, et bizarrement les plus importantes n'étaient jamais passées par la case lit (ou pas encore). Il y avait Cissa, plus retrouvée que rencontrée, m'enfin, Lula alias sa rédemption sous forme humaine, Dana, sa métamorphage préférée (et oui, il en connaissait plusieurs, il pouvait donc dire cela), Gaël, tentation vivante sur jambes vertigineuse, accessoirement déclencheuse sans que ça soit réellement prémédité (quoi que) de la maladie de Louise Leroy, et puis Georgia. La relation entre Georgia et Adonis, entre le français et l'Anglaise, était presque indescriptible. Souvent, il la haïssait. Presque tout le temps d'ailleurs, parce que c'était une gryffone qui passait son temps à vouloir avoir raison et à le frapper. Elle avait souvent raison, d'ailleurs, et ça exaspérait aussi beaucoup Adonis. Alors il lui faisait des croche-pattes. Il se battait avec elle et ses minis-poings. La mettait par-terre sans même avoir recours à sa baguette. C'était quand elle était renversée à plat ventre sur le parquet et qu'elle cachait un sourire que Adonis l'aimait bien. Parce qu'il avait gagné, d'abord, et parce qu'ensuite, et bien … Il avait gagné. Il gagnait trop peu souvent avec elle. Il n'avait pas réussi à la mettre dans son lit, contrairement à Dimitri. Il parvenait rarement à la faire rire, alors qu'elle le faisait rire aux éclats bien souvent. Et elle avait une mémoire de dingue, elle gagnait toujours les paris qu'ils se lançaient sur des dates ou des noms de personnes célèbres, par exemple. Oui parce qu'ils étaient adeptes des paris du genre « Adonis, je te parie 2 gallions que la coupe du monde de Quidditch de 1899 a été gagnée par les néos-zélandais ! », ou encore « Pas du tout, Georgia, celui qui a fondé les Croques-Mitaines n(était pas le chanteur principal, Stubby machinchose, mais l'autre là, l'organiste, je t'le parie un paquet de patacitrouilles ! Ah nan t'aimes pas, hmm, un paquet de fondants du chaudron ! » (oui, Adonis avait appris à très bien connaître les gouts de Georgia), qui faisaient plutôt snob à le voir de loin... Le français devait des sommes faramineuse à la jeune fille, et ça le frustrait, presque autant qu'il était frustré de la voir aux bras d'autres garçons que lui …
Il y avait des filles, qui avait rejoint le répertoire du français, donc, mais il y avait aussi des garçons. Parmi eux, il y avait entre autres Dirk, qui lui avait tout appris sur l'homosexualité (la partie théorique, du moins), et Azraël et Dimitri, deux compères russes. Il s'entendait bien avec eux. Si bien qu'ils avaient tous les trois décidé d'organiser une petite soirée d'anniversaire pour Novak. Ce genre de soirées où les uniformes étaient interdits, tout comme les boissons alcoolisées à moins de 7% (autres que celles qu'on utilisait pour ''adoucir'' celles qui étaient à 56%.) Adonis était d'ailleurs en train de préparer le cadeau de Dimitri : Une caisse de 12 bouteilles de vin, venue tout droit de chez lui (fort heureusement, le courrier n'était pas surveillé), qui serait certainement vidée pendant la fête. Il y avait avec un petit … bonus, empaqueté dans du papier de soie, que vous découvrirez plus tard. La caisse emballée à son tour, Adonis decida de s'attaquer à sa tenue. Ça faisait une bonne demi heure qu'il traînait seul dans son dortoir, la serviette nouée autour de la taille, et il fallait qu'il se bouge, ou alors il allait être en retard. Il laissa alors tomber la serviette, enfila un boxer rouge sang, et un pantalon bleu ciel en coton, serré et plutôt court. C'était une soirée organisée par un sang-pur, il fallait donc une tenue digne de cela. Mais il ne voulait pas non plus venir vêtu de noir, la cravate nouée à son cou comme la corde à celui d'un pendu, il ne voulait pas être banal. Alors il était habillé aux couleurs de son école d'origine, dont il était plus que fier, Beauxbâtons. Il enfila une chemise blanche, qu'il rentra dans son pantalon, dont il omis volontairement de fermer les deux premiers boutons, et enfila sans chaussettes ses Repetto blanches. Il hésita un instant à mettre un nœud papillon, mais fini par se dire qu'il ferait vraiment clown, avec. Il se jeta un coup d'oeil dans le miroir, il était aussi parfait qu'il puisse l'être, s'aspergea de quelques coups de parfum, et sorti de son dortoire, pour rejoindre ses deux compères Serpentards, avec qui il avait rendez-vous dans les cachots, à 19h00, pour tout installer (oui parce qu'il y avait tout de même l'arrière du décor, toute la préparation à effectuer etcetc). En partant, il enfila son cardigan en cachemire noir, qu'il retirerait certainement arrivé là-bas, et plaça sa baguette à sa ceinture. Parfait.
La salle qu'ils avaient choisis (trouvée par Novak) était au fond des cachots froids. C'était apparemment une ancienne salle de cours, qui n'avait plus aucune utilité. Il arriva sur place à l'heure prévu, et trouva ses deux zigotos préférés. Il leur serra la main, s'attardant plus longtemps sur Dimitri, puisqu'il lui souhaita son anniversaire en même temps. 17 ans, la majorité, tout ça … C'est important. Puis les trois se mirent au travail, ensorcelant la pièce de manière à ce que ni son ni lumière ne s'en échappent, il installèrent un buffet, et Adonis se dit qu'il était peut-être temps de faire venir son cadeau. Dimitri semblait faire l'inventaire de ce qu'il y avait dans la pièce, déconnecté, Adonis en profita donc pour poser une question à Azraël :
« Tu as prévu un cadeau, pour Dim ? »
A peine le russe eut-il le temps de répondre que l'autre russe, le concerné, se retourna et fit :
« Alors, on parle de moi mes p’tits loups ?! »
Le français sourit, sorti sa baguette de sa ceinture, et lança un accio informulé.
« J'ai un cadeau, pour toi, et je crois qu'il sera utile pour ta soirée, ne me remercie pas. Et … Tu as avec un petit … hm … bonus, qui a appartenu à … Georgia, je crois. Ou peut-être à Ivana... Enfin je ne sait plus... »
Adonis ne savait pas pourquoi il avait inventé cela. Dans le papier de soie était emballé une culotte en dentelle rouge, ayant appartenu à Adèle Vapin, qui avait fait exprès de l'oublier dans la chambre du français, il en était sûr. Il n'avait jamais couché avec Georgia, ni avec Ivana. Et il n'était pas du genre à aller fouiller dans leur tiroirs, tel le vieux pervers. Mais c'était bien leur nom qui était sorti de la bouche absolument souriante et sincère d'Adonis Leroy.
Azrael S. Avdeïev-Fever
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Sujet: Re: Let's go to the party [ Ceux qui veulent fêter l'anniversaire de Dim' ] Mar 29 Mai - 10:34
Jeudi 24 Février, ou le jour de l'anniversaire de Dimitri, alias le meilleur ami d'Azrael. Un jour important en somme, surtout que ce dernier fêtait ses 18 ans, ce n'était pas rien. Parce que si l'anglo-russe pouvait paraître totalement froid et manipulateur, cruel même, quand on le connaissait bien et voyait derrière le masque, il était aussi beaucoup plus sympa et détendu envers les gens qu'il appréciaient vraiment et qu'il considérait comme des amis. Autant dire qu'il n'y en avait pas temps que ça, parce que bon nombre des relations amicales qu'il entretenait étaient en fait intéressées et avaient une raison qui les expliquait aux yeux du jeune Fever. Dès qu'un quelconque avantage pouvait découler d'une relation de ce genre, il en profitait, mettant son agacement ou autres sentiments négatifs de côtés, jusqu'à ce qu'il n'y ai plus d'utilité... Mais bon, cela ne concernait pas non plus toutes ses amitiés, il était en fait loyal envers ses proches. Ce qui était assez logique en fait, il n'aurait pas tant d'envie de vengeance sinon.
Enfin bref, en ce pluvieux et froid jour de février, Azrael avait décidé de mettre momentanément toutes ses idées de nouvelles manipulations et de projets de vengeance. Il s'était même réveillé sans trop de mal ce matin là, et de bonne humeur. Certes, c'était relatif puisqu'il avait tout de même encore une fois explosé son réveil -rien à faire, ça le détendait- mais il n'avait pas prit autant de temps que d'habitude. Il avait ensuite rejoint la table de Serpentards dans la Grande Salle, la plupart des élèves y étaient d'ailleurs déjà présents, attablés en plein de leur petit déjeuné. Il repéra Dimitri entouré d'un groupe de Vers et Argents avec lesquels ils traînaient souvent, et poussa son voisin de gauche pour pouvoir se glisser sur le banc à ses côtés. Il lui frappa gentiment de dos dans une sorte d'accolade, un sourire accroché aux lèvres.
- Joyeux anniversaire mon petit Dimitri! dit-il d'un ton joyeux et amusé, en russe.
Un hibou -bien vite suivit d'un autre- atterri sur la longue table de bois juste devant son ami -qui avait déjà une petite pile de courrier et de cadeaux devant lui- et Azrael décida sagement de le laisser à son détachage-de-lettres pour se servir un café et quelque chose à manger avant que tout ne disparaisse. Et peu après, la journée commença vraiment. C'est à dire une série de cours tous plus ou moins ennuyant jusqu'au soir. La matinée passa cependant sans trop d'encombres, la concentration indispensables pour la potion qu'ils devaient tous préparer durant leur premier cours avait sans doute eu l'effet de faire paraître les deux premières heures plus rapides et intéressantes qu'elles ne l'avaient été. Durant l'après-midi, l'ennui fut à son comble pour le jeune homme. Il avait hâte d'être le soir, les soirées à la russe -comme ils le disaient- lui manquaient. Il s'occupa un moment en se demandant qui viendrai aussi, en plus d'Adonis et de la plupart des Durmstrang. La rumeur qu'une fête aurait lieu c'était apparemment diffusée dans un peu toutes les maisons de Poudlard. Mais il verrai cela bien assez tôt!
Vers 21 heures, Azrael avait suivit Dimitri hors de la salle commune de Serpentard, habillé d'un jean noir et d'une chemise rouge sombre rappelant les couleurs de Durmstrang et soulignant la blancheur de sa peau. Ils avaient ensuite rejoins Adonis, et s'étaient tous enfoncés dans les cachots pour arriver à la salle choisie par le Novak. Il avait fait du bon travail pour la mettre en état d'ailleurs, parce que les salles dans ce coin du château n'étaient pas vraiment ce qu'on pouvait appeler un modèle de propreté ou de quoique ce soit. Tous trois s'attelèrent ensuite à lancer les derniers sorts, histoire de bien insonoriser la salle pour être certain de ne pas avoir de visite incongrue et dérangeante. Ils installèrent encore le buffet, avant qu'Adonis ne s'approche de lui pour lui demander s'il avait un cadeau pour Dim pendant que le principal concerné avait le dos tourné, certainement en train de vérifier que rien n'avait été oublié. Azrael regarda le français d'un air légèrement moqueur avant de lui répondre.
- Évidemment, je suis pas du genre à ne rien offrir à mes amis.
A peine eut-il finit sa phrase que Dimitri arriva vers eux, leur demandant si c'était de lui qu'il parlait. Adonis enchaîna, lui offrant son cadeau et son cadeau-supplément. L'anglo-russe grimaça imperceptiblement, pas dit que ce dernier plaise à Dim. Il espérait en tout cas que le sien lui plairait, il avait mis du temps à le choisir, mine de rien. Quand l'autre russe eut fini d'ouvrir son cadeau, il sorti un petit paquet de quelques centimètres de sa poche. Un coup de baguette qu'il venait de sortir de son holster, et le paquet s'agrandit pour devenir... un bouquet de fleurs rouge-vif. Il fourra le bouquet dans les mains de Dim avec un sourire narquois avec un ''Pour toi Dimou'' prononcé d'un ton faussement enjôleur et amusé. Certes, il en fallait parfois peu pour amuser Azrael... Il donna à nouveau un petit coup de baguette sur les fleurs qui se métamorphosèrent à nouveaux en une longue -très longue- et mince boîte de couleur noire. A l'intérieur se trouvait une épée d'escrime de première qualité, avec une série de runes gravées tout le long de la lame, apportant plusieurs petits plus que Dimitri pourrait découvrir lui-même. L'anglo-russe prit un air plus solennel, attendant qu'il ouvre la boîte et de voir sa réaction.
Sujet: Re: Let's go to the party [ Ceux qui veulent fêter l'anniversaire de Dim' ] Lun 4 Juin - 16:59
Dimitri Novak. Hm...Mes oreilles sifflèrent drôlement lorsqu'il cria sur tous les toits qu'il organisait une fête pour son 18ème anniversaire. Ou plutôt, lorsque Mary McDonald, le fit. Ma petite informatrice m'avait donné une occasion parfaite de passer ma soirée au coeur de l'action. Une soirée : rien de tel pour observer qui on voulait, noter et enregistrer les choses que les autres ne voient pas. Observer, c'était le mot d'ordre de ce soir. Et puis, m'amuser aussi ! Oui car, être une Reine n'est définitivement pas de tout repos, surtout lorsqu'une certaine serbe blonde avec des mollets de dindon se mettait sur ma route. Je n'avais pas revu la garce depuis quelques temps, ou du moins si je l'avais croisé, ignoré, et passablement espionné pour ne pas dire totalement. Et je ne le devais pas à Mary, car elle m'était d'une grande...inutilité! Ah ! On aurait pu croire que l'avoir comme informatrice était une bonne chose, mais pas moyen d'avoir ne serait-ce qu'une information croustillante sur le passé d'Ivana, ou que sais-je ? Je devais faire cela moi-même alors ! Mais ce n'était définitivement pas le plus important en ce moment...oh non...j'avais un ennemi d'un rang plus élevé, et je ne faisais pas allusion au sang. Bien que ce genre de choses devaient être génétique dans sa famille...Rabastan et moi connaissions une période...de conflits. Pour faire court, et diplomate. La vérité étant que la Guerre - avec un grand G - venait tout juste de débuter, et que je sentais dans l'air une électricité bourdonnante. Je voulais savoir s'il allait venir à la soirée, et si ce n'était pas le cas, fort bien ! Je pourrais alors faire ce dont j'ai envie. Pas qu'il m'en aurait empêché, non mais j'avais donc plus de temps pour trouver un plan. Difficile pourtant, car je n'avais jamais considéré Rabastan comme un "ennemi", là...il l'était provisoirement, et je me répugnais à penser à lui de cette manière. Je n'avais aucune envie de l'attaquer comme je le ferais avec...Ivana par exemple. Ou Leroy. Non. Mais il le fallait, car comme il l'avait si bien dit : il ne me ferait pas de cadeaux. Et je ne lui en ferait pas non plus.
Aussi, je m'étais faite fouineuse, à me glisser partout et tendre mes oreilles, travail qui d'habitude était relégué à mes discrètes informatrices, mais là...je voulais l'Information. Avec un grand I. Je voulais savoir ce à quoi Rabastan avait fait allusion, je voulais saisir une de ses faiblesses, je voulais me faire les griffes, mettre des armes de côté. Je voulais me défouler aussi, faire la fête à n'en plus finir, me lâcher. Et en même temps, me préparer à la guerre, à l'affrontement. Mais il y avait une tout autre raison qui m'avait amené ici également...Azraël. En effet, depuis son arrivée ici, je ne lui avais pas parlé... méfiante quant aux réactions de Rabastan, mais à présent que tout était clair. Pourquoi se gêner ? Pourquoi pas commencer cette partie là en beauté ?
J'arrivais à la fête vers 21h30, la salle était déjà assez bondée, et je grimaçai légèrement en voyant la décoration. Une vieille salle de classe, des tables sans classe aucune avec des verres et de l'alcool posés dessus. J'étais apparue à la fête avec mes "suivantes" comme je les appellent, d'autres pouvaient bien les considérer comme de petits chiens qui traînaient derrière moi sagement, en s'assurant que je n'avais besoin de rien, mais elles étaient en réalité bien plus utiles. Comme de petites abeilles, obéissant à leur Reine, elles rôdaient dans les plus petits coins du château, entendaient tout, enregistraient tout, et une fois cela fait...venaient me faire leur parfait rapport. Je fis signe, en passant les portes, aux trois filles qui m'accompagnaient de se disperser dans la salle...attendez, trois ? Je fronçai les sourcils en les regardant partir...à la dernière minute, j'en retins une : c'était Clara.
- Où est Dina ?! m'écriai-je, exaspérée.
Clara balbutia, comme prise en faute.
- Je n..ne sais pas. Je crois qu'elle a dit avoir quelque chose à faire avant,dit-elle.
Je lâchai son bras et elle repartie. Où était donc cette stupide gamine ? Dina n'était pas du genre à disparaître ainsi, et qu'est-ce qui pouvait bien être plus important que moi ? Rien ! Rien ! Rien ! Son lavage de cerveau c'était pourtant bien déroulé, comme celui des autres suivantes..j'étais censée être le centre de gravité de sa vie toute entière. Que faisait-elle donc ! Une main sur la hanche, mécontente, je pris un verre de whisky pur feu en passant devant une table. Me creusant la cervelle, je m'interrogeai à propos de Dina. Elle ne fréquentait personne d'autre pourtant, à part d'autres petits serpentards...Je bus une gorgée...et lorsque ma bouche toucha le goulot...une image s'imposa dans mon esprit...ce matin, au petit-déjeuner, Dina semblait nerveuse, son regard n'arrêtait pas de converger vers un point bien distinct...Il s'en fallu de peu pour que mon verre ne se brise pas entre mes doigts tellement ma poigne se referma d'un coup sec. Ah ! le chien ! Rabastan y était pour quelque chose, je ne savais pas encore quoi, mais c'était de lui ! Ca expliquait pourquoi elle était si nerveuse, Dina avait toujours eu très peur de Rabastan, elle évitait toujours ses regards. Evidemment, il en avait certainement profité....mais pour quoi faire ? Peu importait : c'était la première attaque. Le jeu définitivement lancé : parfait ! Au loin, à l'autre bout de la pièce, je vis un dos familier. Un sourire fendit mes lèvres immédiatement...Rapidement obscurcit par la présence d'un nouveau parasite : Adonis Leroy. Bien ! La soirée serait d'autant plus amusante !
Je pinçai mes lèvres, m'assurant dans le reflet de la fenêtre à ma droite que j'étais appétissante : une robe rouge, qui enserrait ma taille en un bustier qui laissait entrevoir la naissance d'une poitrine délicieuse ; et qui descendait à mi-cuisse pour laisser voir mes jambes vertigineuses. Enfin, ma magnificence était complétée par une chevelure brune et soyeuse, retombant en cascade sur mes épaules fines et dénudées, et par un maquillage qui transcendait ma beauté naturelle : un rouge à lèvre sombre, couleur sang, et vif autant qu'il attirait l'oeil, enfin des yeux sombres, de longs cils épais, et des prunelles bleutées. Sublime. Comme toujours. Et le reflet que me renvoya la vitre de la fenêtre me le prouva. Souriant à moi-même, je me tournai et me dirigeai vers les trois jeunes hommes. D'une démarche féline, comme si je glissai au rythme de mes talons, je me frayai un chemin sans aucun efforts car les gens s'écartaient d'eux-mêmes sur mon passage, pour finalement atteindre ma cible. Je fus derrière Azraël en peu de temps, et je jetai un regard amusé à Dimitri, et un sourire narquois à Adonis.
- Bonsoir messieurs..., dis-je d'une voix mielleuse avec un large sourire. Je cherche un élève de Durmstrang avec des cheveux bruns, des yeux étranges...un humour insupportable et un style vestimentaire à chier...vous l'auriez pas vu par hasard ? Peut être un peu brutal non ? Oh, j'aurais pu continuer longtemps avec ce genre d'énumération mais comme j'étais bien élevée, je devais me limiter. Du reste, je savais que nos retrouvailles allaient être intéressantes. Je n'attendais plus qu'il se retourne pour voir son joli minois réagir. J'adressai un sourire chaleureux à Dimitri, et fit signe à Clara d'apporter un paquet jusqu'à lui. Elle lui donna.
- Bon anniversaire Dimitri, j'espère apporter ma contribution à ton intégration à Poudlard,lui dis-je avec une voix si caressante que s'en était louche.
L'idée du cadeau m'était venue quelques jours auparavant, quand mes suivantes m'avaient rapporté certains ragots intéressants. Georgia Prince et Dimitri Novak avaient rompus avant le bal de Noel, et il y avait de la reconquête dans l'air : fort bien...Bien emballé dans un papier bleu nuit, un gros livre avec pour intitulé "COMMENT SEDUIRE UNE FEMME EN DIX LECONS ~ POUR LES NULS" était accompagné d'une petite carte où j'avais marqué les mots suivants " Pour tes dix-huit ans...en espérant que tu réussises à mettre Georgia dans ton lit une dernière fois...Xoxo...A.O.D". Je le regardais l'ouvrir avec un sourire amusé, et malicieux, une main sur la hanche, puis tournant mon regard vers Azraël...
- Dis-moi mon coeur, si je me souviens bien..tu me dois une danse depuis la dernière fois, n'est-ce pas ? ...Es-tu toujours aussi mauvais danseur d'ailleurs ?fis-je, provocatrice.
Autant dans mes paroles, et l’appellation dont je l'avais gratifié, autant dans mon regard malicieux et mon sourire aguichant, j'étais provocatrice. Comme toujours du reste. Tout ce que j'espérais, c'est qu'il saisirait l'occasion à pleines mains.
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Sujet: Re: Let's go to the party [ Ceux qui veulent fêter l'anniversaire de Dim' ] Jeu 30 Aoû - 4:45
Aujourd’hui nous sommes le 24 février et si je me souviens bien c’est l’anniversaire de cet obstiné de Dimitri Novak. Depuis plus de six ans que je la connais j’ai fini par m’en souvenir. Je dois dire que c’est un peu grâce à cette pipelette de Mary McDonald, incapable de tenir sa petite langue d’indiscrète. J’imagine que les principaux intéressés savent que notre chère Dimitri fêtera ses 18 ans ce soir. Je lui ai acheté un cadeau, même deux, un quelconque et un qui révèle de quelle manière je le vois. Je ne suis pas sûr de venir à sa petite fête mais si je n‘y vais pas je lui offrirais le lendemain, tant pis. Cette paire de bottes en cuire avec des lanières et des boucles de fer ne lui iront peut être pas mais ce magnifique collier de chien avec des pics au bout comme ceux des dobermans qui ne lâchent jamais prise lui ira à merveilles. J’ai hésité à prendre la muselière mais je la destine à un autre usage, plus personnel, avec lui ou un autre prétendant. La ressemblance entre un chien ne lâchant pas son os et Dimitri m’est venu en lisant un livre sur les races de chiens, un chien peut être obstiné, tout comme lui qui continue à me demander mes raisons pour être si différentes des autres élèves de Durmstrang. Qu’est-ce que ça peut lui faire ? Il compte se marier avec moi ? Non, pas que je sache, alors qu’il me lâche un peu ! Il est tellement lourd à force qu’il ne me donne même pas envie de m’envoyer en l’air avec lui. Enfin, maintenant que j’y pense, une petite fête pour me défouler me ferait du bien.
Les cours de la journée n’ont été qu’ennuie et...ennuie. C’est rare que je m’ennuie autant, mais maintenant que j’ai moi-même atteins mes dix-huit ans, les cours m’intéresse moins, c’est dingue n’est-ce pas ? Je n’avais rien mangé de la journée, comme d’habitude, mais bizarrement, il ne me semble pas avoir margis. Enfin bref, je montais dans mon dortoir pour me préparer. Ce soir je mettrais une petite robe noire comme la nuit s’arrêtant à la mi-cuisse agrémenté de petites paillettes blanches qui feront offices d’étoiles sur mon magnifique corps pratiquement squelettique. Une écharpe de plume rouge sang pour rappeler les uniformes de l’Institut et une paire de talons hauts et noirs qui allongeront encore plus mes jambes de gazelles accompagneront le tout. Une fois cette tenue provocante et parfaite enfilée, le maquillage était de rigueur. Un rouge à lèvre d’un rouge pâle, des cils noirs à rallonges, des paupières aussi noires que ma robe et un teint blanc comme à mon habitude. Voilà qui est fait. Parfaite ! Je me remets à parler comme Cacillia ce soir, tant mieux, elle me sera surement utile.
Je descendais les escaliers et arrivais devant la salle où la fête se déroulerait. Il était près de 21h15 et quelques invités étaient déjà là. J’avais les deux paquets sous le bras et entrais en découvrant la pièce, presque aussi lugubre que celle de Magie Noire, dans laquelle allait se dérouler la fête d’anniversaire du russe. Des fauteuils, des tables, des boissons alcoolisées. La fête n’attendait plus que les invités pour commencer. Je le vis alors, tourné de dos accompagné d’Adonis Leroy, que je ne tarderais pas à mettre dans mon lit, et d’Azrael Fever, avec qui j’adore jouer au jeu de je t’ignore et je couche avec toi la nuit suivante. Je m’avançais vers eux d’une démarche gracieuse et majestueuse digne de la Cacilla qui était en moi et me retrouvais rapidement devant les trois jeunes hommes qui semblaient tous plus ou moins me dévorer du regard. Je souriais alors à Dimitri et lui lançais de la voix la plus joyeuse que j’ai pu émettre au cours de ma vie :
- Joyeux anniversaire Dimitri l'obstiné ! T'as vu j'ai pas oublié cette fois, en même temps treize jours après mon anniversaire, c'est pas très dur n'est-ce pas ? Je continuais de sourire tout en secouant les plume de ma sublime écharpe et redescendais ma robe qui remontait légèrement. E regardais Azrael qui semblait avoir jeté un coup d'oeil à mon arrière train juste avant que je ne baisse ma courte robe de velours noir. Je donnais mes cadeaux à Dimitri.
- Le premier cadeau c'est quelque chose de banal, je ne suis même pas sûr que tu les portes, le second c'est mon préféré et je suis sûr que tu vas le détester. Un sourire de Cacilla folle à liée se dessinait sur mes lèvres. J'imaginais sa tête en voyant le collier et en lisant la lettre « Pour Dimitri, qui devait surement être un chien dans une vie antérieure. Arrête de me harceler de questions chaque fois que tu en as l'occasion ou que tu t'ennuis, je resterais toujours un mystère pour toi mon chou. ». Soudain je vis débarquer la fausse reine, ennemie d'Ivana et donc aussi une de mes ennemies, Gaël Dunkan. Aussi belle et Parfaite que moi ce soir. Elle s'avançait vers les trois garçons et moi-même. Elle ne me prêta aucune attention et une fille apporta un paquet que cette bécasse n'aurait pas pu porter elle-même.
- Bonsoir messieurs...Je cherche un élève de Durmstrang avec des cheveux bruns, des yeux étranges...un humour insupportable et un style vestimentaire à chier...vous l'auriez pas vu par hasard ?Bon anniversaire Dimitri, j'espère apporter ma contribution à ton intégration à Poudlard.
Hm..."COMMENT SEDUIRE UNE FEMME EN DIX LECONS ~ POUR LES NULS", décidément nous étions encore en compétition, celle qui offrira le pire cadeau. Sur le coup j'ai pensé qu'elle avait gagné, c'était surement le cas. Je regardais Dimitri avec insistance pour qu'il annonce la gagnante et la brune réattaqua aussitôt après.
- Dis-moi mon coeur, si je me souviens bien. Tu me dois une danse depuis la dernière fois, n'est-ce pas ? ...Es-tu toujours aussi mauvais danseur d'ailleurs ? - Toujours. Dis-je d'une voix mi-désespérée mi-amusée. Je prenais un verre et le portais à mes lèvres en posant mes yeux alternativement sur Dimitri et sur Azrael pour vérifier qu'il ne jette pas de coups d'oeil trop indiscret à mon corps filiforme. Je n'avais pas encore regardé Adonis et le seul regard que je lui accordais tomba directement dans le sien. Tant mieux ou Tant pis, j'aurais tout fait pour résister la tentation. Que la fête commence !
Sujet: Re: Let's go to the party [ Ceux qui veulent fêter l'anniversaire de Dim' ] Dim 9 Sep - 8:03
- C'pas logiquement logique...! - Vladi',rien n'est logique... A part qu'on est beaux gosses, ouais, ça c'est hyper logique.
Quand un russe et une serbe décident de passer une soirée à boire, ça ne donne jamais rien de bon. Mais là, il s'agissait en plus de Vladimir et d'Ivana. Les deux meilleurs amis se connaissaient depuis longtemps, et les cuites qu'ils avaient déjà pris ensemble prouvaient que ni l'un ni l'autre ne serait jamais prêt à dire " Stop. On arrête de boire". Sûrement était-ce aussi le concours de celui qui tiendrait le plus face aux terribles bouteilles de vodka dont ils semblaient faire collection. Réunis juste à côté de la cheminée de leur salle commune, les deux serpentards, ex-élèves de Durmstrang, et descendants de deux familles de sangs-purs célèbres, semblaient s'être plongés dans une intense réflexion au sujet des Moldus. Intense, oui. Compréhensible ? Non. L'alcool commençait à faire des dégâts, et l'instant n'était plus tellement à la réflexion, si bien que leur acharnement à vouloir réfléchir correctement en était presque devenu mignon. Ou pathétique. Ou mignon et pathétique....
- Je bois pas pourquoi on bourrait pas les teindre en rose....ou en rouge! On bourrait d'avantage.... les reconnaître! Donc.... les érabiquer !.... Couiiiique! - Érabiquer ? Ivana gloussa. C'est quoi, ça, un mélange entre éradiquer et arabe, c'est ça ouais ? Ahahahahaha !
Vladimir avait imité le geste d'un égorgement, mais il faillit tomber en arrière, déséquilibré. Assis par terre sur le tapis des serpentards, ils avaient tous deux posés les cadavres des bouteilles de vodka sur le sol. Plus tôt dans la semaine, les deux meilleurs amis s'étaient disputés par lettres, et bien que Vladimir et Ivana n'avaient en rien oublié les raisons de cette "divergence d'opinion", ils avaient décidé d'enterrer la hache de guerre en faisant une soirée "vodka". Mais il aurait été plus correcte de dire que la soirée était passée au statut de " bourrage de gueule sans limite". Il n'empêche qu'à leur connaissance, c'était la manière la plus efficace d'oublier une dispute : ce n'était pas la première fois que cela arrivait, et de toute façon ils ne pouvaient rester fâchés longtemps. Bien que Vladimir ne se reprochait pas d'avoir réagit comme il l'avait fait, estimant qu'Ivana était la fautive.
Le russe se leva, se remettant difficilement sur ses pieds. Une fois debout, il vacilla légèrement, une bouteille à la main et aida Ivana à se relever aussi.
- En tant que bier rebrésentant des Dimitrov, haute famille aristocratibque... j'exige que tous les bitits boldus dignes de la plus basse bermine, se fassent tous dégabiter! - Ouais, je suis d'accord !
Ivana attrapa la bouteille de son meilleur ami, but au goulot quelques gorgées brûlantes, et lui rendit, un sourire joyeux sur ses lèvres pleines.
Après une gorgée - ou deux - de sa bouteille, le jeune russe eu un discours profond sur la système scolaire en Angleterre, et ils établirent avec Ivana une liste de personne à abattre pour débarrasser l'école de sa malheureuse influence moldue. Mais une fois la liste faite, et deux autres bouteilles vides, les deux se retrouvèrent bien démunis. L'ennui faisait surface, mais ô joie ! La belle Ivana avait eu l'idée d'aller à l'anniversaire d'un de leur camarade de Durmstrang, qui fêtait ses 18 ans . Dimitrov Novak. Assez discret comme élève, et pas vraiment du style à torture des moldus, ce pourquoi Vladimir finalement ne le connaissait que brièvement, n'ayant jamais eu l'occasion de traîner avec lui pour jouer de sales tours. Il l'appréciait pourtant, et il lui semblait que c'était réciproque. Boarf, de toute façon dans cet état d'esprit, le russe se fichait pas mal de tout ça, c'est à peine s'il y pensait, et alors qu'ils allaient partir en direction de la fête, Ivana voulut se refaire une beauté.
- Vladichou, il faut que j'aille me changer, je peux pas y aller comme ça... C'est son anniversaire, ouais... - Oh non! s'écria Vladimir à la seconde même où l'idée fut lancée. Les femmes.... vous bouvez pas vous embécher de vous poupomponer...pompouner....j'aime pas ce mot...déclara-t-il finalement. Allez, biiiiiiiiiiiiens ! On va souhaiter boyeux anniversaire à Jordi...Dimitri! ..Rhhhhhhh....
Il avait poussé un râlement assez étrangement qui ressemblait à de l'agacement, avant que tous deux n'éclatent de rire. Mais Ivana n'était pas de cet accord, et elle estima nécessaire de se changer, déclenchant encore une fois les râlements de son meilleur ami. Boudeur, il se posta au bas des escaliers et croisa les bras.
- Je t'attends là! ....Là ! répéta-t-il une deuxième fois pour la forme. Dépeches toi parce que moi...j'y bais tout seul sinon ! - Bah vas-y tout seul ! On se rejoindra là-bas, ok ?
La jeune serbe lui proposa de se rejoindre là-bas, et Vladimir examina la proposition avec une concentration naïve : de toute façon, il n'arriverait jamais à réfléchir avec tout cet alcool dans le sang, autant s'en remettre à l'avis de la belle blonde. - Bon.....j'acceptes jolie donzelle! Mais attentioooooon! Tu te bouges tes fesses! Rapideument hein! Hein?!
Il commençait à tout répéter deux fois, comme il le faisait toujours quand il buvait ce qui lui donnait un air plutôt imbécile. Au moins, on savait qu'il n'avait pas fait semblant de boire...! Ainsi, il partit en direction des cachots où se trouvait la fête d'anniversaire de Dimitri, attendant Ivana devant l'entrée. Et ce ne fut que lorsqu'elle arriva qu'ils entrèrent.
- BONNEUH ANNIVERBAIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIRE DIMITRIIIIIIIII ! Vladimir était entré en criant, la vision trouble et se dirigea vers Dimitri, la main sur le coeur. Il le prit par les épaules. D'un côté pour le saluer chaleureusement, et puis...pour se tenir debout car il commençait sérieusement à marcher de travers.
- Je suis gontent que tu ais dix ans ! ... Tu es un brave garçon Dimitri, tu sais !... Il faut pas te laisser abattre par les femmes mon grand...- il secoua la tête de droite à gauche plusieurs fois, n'arrivant à faire qu'une seule chose à la fois - Il y a blein de boissonns dans l'océante ! Y a le teeeeeeeeeemps! Bar contre...j'ai po de cadeau! ... mais j'ai une idée !
Vladimir prit Ivana par la taille et l'emmena jusqu'à Dimitri. Le russe ouvrit les bras et dit "Tadaaaaaa", l'air fier de lui. - Ça me coûte...mais elle est pour toi! C'est pas un gadeau, aha...mais elle est botable! - Connard ! Je suis pas botable mais divine ! Ouais, je suis divine, Dimitri, t'as de la chance de m'avoir.
Spoiler:
HRP: Ivana a rajouté elle-même les paroles de son personnage, alors non rassurez-vous je ne l'ai pas fait jouer à sa place !
Adèle Vapin
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Sujet: Re: Let's go to the party [ Ceux qui veulent fêter l'anniversaire de Dim' ] Dim 7 Oct - 14:18
Refuser de participer à une fête ne faisait pas parti des habitudes de la demoiselle Vapin, et ce, encore moins lorsqu’il s’agissait de l’anniversaire d’un étudiant étranger. L’information lui était parvenue un peu plus d’une semaine auparavant, par le plus grand des hasards, grâce à une certaine Gryffondor qu’elle ne pouvait tout simplement pas supporter. Mary McDonald. Elle ne se rappelait plus dans le détail comment leur non-amitié avait débuté, mais le seul fait que la Gryffondor soit prête à rendre la vie infernale à son beau prince français ne lui plaisait pas. Et puis, n’oublions pas que cette-dernière était responsable de l’heure de colle dont Adonis avait écopé, un autre argument qui contribuait à ce que leur relation demeure en mauvais termes. Mais la décision la plus difficile à prendre ne fut pas de savoir si elle se rendrait à la petite fête, ni même de savoir quelle tenue elle porterait. Non. Le choix le plus dur avait été celui du cadeau à offrir à Dimitri. Tous deux ne se connaissaient pas particulièrement bien, il leur arrivait de temps à autres de se parler mais les occasions étaient rares. Alors, comment choisir un présent pour une personne dont on ignore presque tout ?! Elle avait bien tenté d’en apprendre plus, mais le russe mettait un point d’honneur à garder ses distances et ne lui donnait la plupart du temps que des informations qu’elle connaissait déjà. Inutiles donc. Elle s’était finalement rabattue sur quelque chose de plus .. ordinaire. Son père s’était montré quelque peu réticent à l’idée de fournir un tel ouvrage, mais il ne pouvait rien refuser à sa fille. Le livre n’était publié qu’en très petite quantité compte tenu du sujet qu’il abordait. Cependant Adèle qui en avait apprit un peu plus sur l’enseignement de Durmstrang songea qu’il pourrait compléter la bibliothèque de Dimitri, s’il en avait une. L’art d’empoisonner ses ennemis, d’E. G. Malecrou. Ce livre était une vraie mine d’or ! Malecrou avait dans ses pages rassemblés les poisons les plus intéressants parmi lesquels se trouvaient deux des plus difficiles à détecter. La française ne doutait pas qu’il apprécierait.
Elle ne connaissait pas le nom de tous ceux qui seraient de la partie, et n'en voyait pas l'utilité, mais qu’importait ! Elle réussirait bien à retrouver des amis sur place. L'heure du repas était passée depuis longtemps déjà, quant elle vit quelques uns des élèves de sa maison quitter la salle commune. Il était grand temps de se rendre à la petite fête aux sous-sols. Lorsqu’elle arriva dans le cachot, elle aperçu un petit groupe autour de Dimitri auquel elle se joignit. Elle réussi à se faire une place à côté d’Adonis. Dimitri avait déjà reçu quatre, ou plutôt cinq ?, cadeaux : une boîte d’Azraël, un livre dont le titre ne manqua pas de la faire sourire, un collier à chien et des bottes qu’elle trouva bien ridicules. De pire en pire. Si le but était d’apporter le cadeau le plus nul possible, elle aurait apporté autre chose. Le cinquième cadeau, si l’on pouvait l’appeler ainsi était Ivana, une camarade de Durmstrang offerte par un autre élève de la même école. Tous deux étaient bien éméchés pour ce début de soirée !
- Joyeux Anniversaire, Dimitri ! Navrée de ne pas avoir trouvé un cadeau aussi ridicule que le collier de chien ou les chaussures, lui dit-elle en lui tendant son propre paquet.
Au livre, était joint un petit carton mauve sur lequel était écrit : En espérant que tu y trouveras des choses intéressantes, lorsque tu te mettras au français ! A. . La lecture de l’œuvre nécessiterait donc un effort de la part du jeune homme, elle espérait qu’il serait tout de même assez curieux pour l’étudier et ne pas le laisser prendre la poussière dans un coin. Ce serait du gâchis que de ne pas en profiter.
Laissant Dimitri à d’autres, elle se tourna légèrement vers son voisin qui normalement aurait dû lui aussi à ce moment se tourner vers elle ! Ce ne fut pas le cas. Non, Mônsieur préférait regarder une blonde. Loin d’être belle. Et comme si cela ne suffisait pas, celle qui venait d’offrir le collier pour chien à Dimitri ne se gênait pas pour regarder le français. Si elle n'avait pas été bien éduquée, elle l'aurait fait disparaître immédiatement. Jalouse, ça oui elle l’était à cet instant précis, elle fit mine de s’éloigner du groupe non sans donner un coup de coude dans les côtes d’Adonis au passage.
- Oh excuses-moi Ado’ ! Je ne t’ai pas fait trop mal, j’espère ?
Elle faillit ajouter quelque chose à propos d’une maladresse qui aurait pu lui être habituelle et qui aurait justifiée son geste, mais se retint. Elle accompagna cette pseudo-inquiétude d’un sourire qui sonnait faux et pour finir posa sa main sur l’épaule du garçon. Il n’avait qu’à pas regarder cette fille que tout le monde trouvait étrange ! Le simple fait que tous les deux aient échangé ce regard, rendait Anja détestable aux yeux d’Adèle pourtant toutes deux n’avaient à première vue aucune raison de ne pas s’entendre, n’avaient-elle pas été partenaires en cours de SACM d’ailleurs ? Dans l'esprit d'Adèle tout était clair, elle devait supprimer la russe du paysage pour redevenir le centre d'attention d'Adonis.
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Sujet: Re: Let's go to the party [ Ceux qui veulent fêter l'anniversaire de Dim' ] Mer 31 Oct - 19:08
Qu'est-ce qu'elle foutait là ?
Dans son dortoir vide. Seule. Elle avait la tête qui tournait, un sourire stupide aux lèvres - stupide ! Ivana n'avait jamais de sourires stupides aux lèvres -, ses cheveux ébouriffés. Elle se sentait de très bonne humeur, elle savait qu'elle était complètement bourrée... Par contre, un petit détail lui échappait : pourquoi elle était ici ? Après une dispute avec Vlad' - le seul, le grand, le beau -, ils avaient décidé, pour se réconcilier, de se prendre une cuite ensemble. Ça avait été fait. Et maintenant, elle avait un trou de mémoire. Pourquoi n'était-elle pas avec Vladimir ? Où était-il d'ailleurs ? Alcoolisé comme il était, cela ne devait pas être fameux...
En plus, il fallait qu'elle soit à l'anniversaire de Dimitri. Il y aurait tous les Serpentard importants ; elle était donc évidemment invitée. Adonis y était, apparemment. Cela risquait d'être amusant... Et Dunkan aussi. La présence de cette petite peste doucha un peu son enthousiasme mais elle se reprit vite. Ivana s'en fichait complètement. Elles s'échangeraient des piques mielleuses et hypocrites, se déchireraient des yeux, s'entretueraient par des sourires. Leur véritable relation n'existait que dans les esquisses de gestes, le début ironique d'une phrase, la violence d'un regard ou un crispement presque imperceptible. Tout le monde sentait la tension entre les deux jeunes filles.
Mais, ce petit récapitulatif sur Dunkan ne l'aidait pas à expliquer sa présence dans le dortoir. Elle devait prendre un truc, non ? Un cadeau, sans doute ? Ivana se déplaça péniblement jusqu'à un des tiroirs et fouilla. Des bouquins pêle-mêle, des boîtes qui contenaient des minuscules fioles, des poignards... Ce n'était pas ses affaires - bon sang, quelle cinglée pouvait avoir mis des poignards dans un tiroir ? si on veut s'armer, il faut toujours avoir l'arme sur soi, pas dans une commode dans son dortoir -. Elle piocha au hasard.
" 100 sortilèges pour des cheveux beaux et en bonne santé ! "
Dimitri allait adorer.
Elle étouffa un rire - heureusement, son rire était clair et joli, elle n'avait pas de rire de greluche - et jeta un regard dans le miroir qui était au fond de la pièce. Ok, elle se rappelait pourquoi elle était ici. Il fallait absolument qu'elle se change. Son uniforme puait la vodka et Ivana avait un air de junkie (junkie magnifique, of course). Elle fila sous la douche, se savonna. Elle redescendait un peu et les effets de l'alcool, sans se dissiper, commençaient à s'affaiblir.
La blonde enfila une robe noire bustier qui lui arrivait à mi-cuisse. Seyante. Sa poitrine était très bien mise en valeur ainsi que ses jambes vertigineuses ou la courbe délicieuse de ses hanches. En fait, cette robe mettait en valeur la perfection de son corps et Ivana, en croisant son reflet, eut la paresse de tout énumérer. Vladimir la trouverait géniale ! Elle ajouta un de ses lourds pendentifs qu'elle affectionnait tant, un qui se perdait dans sa poitrine, mystérieux et sensuel. Quelques bracelets dorés, une paire de boucles d'oreille en diamant et voilà.
Elle laissa ses boucles sauvages, coulant dans son dos. Elle passa une main dans ses cheveux soyeux, chercha une cigarette, la glissa dans sa bouche et l'alluma. Devait-elle se maquiller ou pas ? Ivana hésita quelques instants et finit par mettre un coup de crayon sombre sur ses paupières, un peu de mascara. Elle abandonna le rouge à lèvre. Divine et ravie, Ivana ramassa le livre, écrasa sa clope dans le lavabo - les elfes s'en occuperaient de toute façon - et sortit du dortoir. Ses talons claquaient au sol. Elle vacillait un peu mais marchait correctement.
Les cachots étaient sombres, de longues ombres s'étiraient contre les murs, dangereuses. L'atmosphère pesante n'avait aucun effet sur la serbe. Au contraire. Elle se sentait à l'aise. Ivana se mordit la lèvre quand elle se rendit compte qu'elle avait complètement oublié où se déroulait la fête. Merlin. Si elle n'arrivait pas à trouver la salle, elle allait péter un plomb. La blonde s'était préparée et elle avait rapporté un cadeau ! Un cadeau, quoi !
Et là, elle vit Vladimir. L'attendant à l'entrée. Quel gentleman ! Ivana poussa un cri de joie et se précipita vers lui. D'un geste naturel, elle s'accrocha à son bras et ils entrèrent ensemble. Un véritable couple royal étouffé par l'orgueil et la fierté. Elle détailla l'endroit, rapidement. Ses yeux papillonnaient et ses prunelles océanes brillaient d'un éclat factice. La salle était d'un banal assumé, avec quelques fauteuils et surtout, surtout, beaucoup d'alcool. Le nombre de bouteilles et de verres lui sauta aux yeux et elle esquissa un sourire malicieux, dévoilant ses dents blanches. Ah. Voilà le genre de fête qu'elle aimait ! Les Sang-Pur, la noblesse, eux, magnifiques et supérieurs, allaient s'amuser ce soir. A la décadence des riches !
Elle lâcha Vladimir qui alla saluer Dimitri. Il y avait quelques personnes. Elle remarqua Adonis et Azraël ainsi que Dunkan. Ivana vit Anja et la rejoignit, la démarche indolente.
- Tu es très belle ce soir, Anja.
Un compliment vague et sincère. Ivana considérait la jeune femme comme une " servante " mais au fond, toutes les deux savaient que leur relation dépassait le stade de Reine / Sujet. Elles étaient amies, une amitié bizarre et malsaine, alliées, elles s'appréciaient, se soutenaient. Avant qu'elle n'ait pu ajouter autre chose ou qu'Anja lui répondit, une main s'enroula autour de sa taille et la tira.
Qui pouvait bien faire ça ? Vladimir, évidemment. Ivana passa une main dans ses cheveux dorés. Tout se passait très vite, elle avait l'impression que depuis la cuite, il ne s'était écoulé que quelques secondes, sa tête lui tournait un peu, c'était agréable, doux.
- Ça me coûte...mais elle est pour toi! C'est pas un gadeau, aha...mais elle est botable!
Pas sympa. Ivana fronca ses sourcils et répliqua, avec quelques secondes de retard :
- Connard ! Je suis pas botable mais divine ! Ouais, je suis divine, Dimitri, t'as de la chance de m'avoir.
Elle eut un petit rire et s'accrocha de nouveau à Vladimir. Ivana tendit le bouquin à Dimitri. Il avait l'air amusé, du moins, elle le croyait. De toute façon, elle n'avait pas l'esprit très clair. Enfin, c'était bizarre. Elle pouvait se laisser aller cependant elle connaissait les limites à ne pas dépasser et parvenait à réfléchir - plus ou moins bien, certes.
- Puisque moi je suis quelqu'un de bien, je t'ai trouvé un véritable cadeau, Dim'. J'espère qu'il te plaira.
Sans attendre, elle entraîne Vladimir à la table, là où reposait les bouteilles.
- Vlad', on se fait un petit concours ? Le nombre de shooters avalés à la minute ?
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Sujet: Re: Let's go to the party [ Ceux qui veulent fêter l'anniversaire de Dim' ] Jeu 6 Déc - 18:12
Bon. Narcissa n'était pas du genre à se rendre à une fête, sauf si elle était organisée par les connaissances mondaines de ses parents. Dans une fête du genre de celle organisée par Novak, on risquait trop de perdre la tête et de commettre des gestes indignes de son rang. Souvent, l'alcool coulait à flots et les jeunes femmes pouvaient en perdre leurs moeurs. Alors, pourquoi diable est-ce que Cissa se préparait-elle -- en cachette de Balla -- pour se rendre à la fête de Novak ? Pour la simple et bonne raison que son meilleur ami lui avait demandé. Comment la jeune femme pouvait résister aux yeux suppliants d'Adonis ? Il s'agissait d'une chose totalement impossible ! Adonis lui avait dit qu'ils allaient bien s'amuser et qu'il allait veiller personnellement sur sa vertu. Je vous entends vous exclamer que cette phrase de Leroy pouvait être prise horriblement à double sens ! Narcissa, voyons, tu n'est pas sotte à ce point ? Hey bien, non ! La Serpentard savait très bien qu'Adonis ne pensait pas à double sens quand il s'adressait à elle. Il n'y avait rien de suspect dans cette phrase. Adonis allait veiller à ce que les jeunes hommes un peu ivres se tiennent loin d'elle. Tout juste ! N'allez pas penser le contraire. Pour ne pas prendre de chance, il valait par contre s'arranger pour que sa soeur ne se rende compte de rien. Oui, sinon elle allait la convaincre de ne pas y aller en la menaçant d'en parler à Père !
De ce fait, Cissy qui se trouvais devant un miroir, jetait des regards rapides autour d'elle dans le but de surveiller Bellatrix. Pour le moment, sa soeur n'était pas en vue dans le dortoir des filles. Tant mieux ! Au pire, si elle arrivait à brule pourpoint, Narcissa pourrait toujours dire qu'elle se faisait belle pour aller retrouver Lucius. Dans le tel cas, la jeune femme passerait la soirée avec son promis, ce qui n'était quand même pas une idée désagréable. Ils devaient apprendre à se connaitre un peu mieux s'ils étaient destinés à s'épouser. Aussi bien en profiter pour se trouver des points communs ... elle ne savait pas, elle, l'horticulture ? Ne riez pas ! Narcissa aimait cultiver les fleurs. En tout les cas. Reposant son regard sur son reflet dans le miroir, Narcissa replaça une mèche de ses longs cheveux blonds. Elle repoudra son joli nez, appliqua une mince couche de rouge sur ses lèvres et, après avoir souri à son reflet, elle quitta sa salle commune en catimini.
Heureusement que la fête avait lieu dans les cachots, sinon elle aurait bien risqué de croiser une personne qu'elle ne désirait pas voir. Qui ? Sirius, entre autre. Son satané cousin en aurait certainement profité pour la retarder avec des paroles et des comportements tout à fait ridicule pour un individu de sa classe -- quoique Sir semblait éperdument s'en moquer ... dommage, Cissa aurait bien aimé l'épouser, mais bon, elle allait garder ce détail secret -- et ce retard impromptu aurait certainement permis à Bella de lui tomber dessus. Au moins, dans les cachots, elle pouvait se cacher dans l'ombre au besoin, et ce enfin d'échapper sciemment aux yeux inquisiteurs de son ainée. Ho, ce qu'elle était en train d'agir en rebelle là ! Sacré Adonis et ses airs de chien battu !
Vite fait, la Serpentard se fraya un chemin parmi les ombres et arriva à la salle déterminée pour la fête. C'était un excellent choix. Assez spacieux. On n'allait pas se piler sur les pieds. Tant mieux. Narcissa n'aimait pas trop se retrouver dans des espaces trop clos. Alors, regardons qui était ici ? Il n'y avait que Dunkan qui provenait de Poudlard. Hum. Où était Adonis ? Il était mieux de ne pas lui avoir posé un lapin en ne venant pas ! Quoique ce serait surprenant avec le nombre de filles qui devraient venir. Adonis était irrécupérable ! Mais c'était ce qui faisait son charme. Son ami fut aisément repérable et la jeune femme se rendit immédiatement à ses côtés.
- Adonis ... tu est mieux de faire en sorte que je ne regrette pas d'être venue ! Si Bella me trouve ici, je suis morte !
Pour sûr ! Que pourrait-elle trouver comme excuses ? Ha oui ! Trouvé ! Ça devrait être suffisant en cas de besoin ... espérons-le ! Mais pour le moment, il fallait être polie. De ce fait, Narcissa posa les yeux sur le jubilé et lui dit :
- Bon anniversaire Dimitri
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Sujet: Re: Let's go to the party [ Ceux qui veulent fêter l'anniversaire de Dim' ]
Let's go to the party [ Ceux qui veulent fêter l'anniversaire de Dim' ]