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« La raison se compose de vérités qu'il faut dire et de vérités qu'il faut taire. » [Rem & Pando]

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Victoria S. Azarov

Victoria S. Azarov

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MessageSujet: « La raison se compose de vérités qu'il faut dire et de vérités qu'il faut taire. » [Rem & Pando]  « La raison se compose de vérités qu'il faut dire et de vérités qu'il faut taire. » [Rem & Pando] Icon_minitimeDim 14 Oct - 21:17

Songeuse, Victoria marchait dans les rues londoniennes. Elle était perdue dans ses pensées, mais pressait tout de même le pas, pour deux raisons : la première était qu'elle avait envie de parler à Pandora, non, qu'elle avait besoin de lui parler, même ! Avoir un avis extérieur sur ce qui venait de se passer avec Vladimir ne pourrait être que bénéfique pour la jeune sorcière, qui, il faut l'avouer, était bien perdue ! Il lui fallait donc sa meilleure amie afin de tenter de deviner où elle avait mis les pieds ! Avait-elle bien fait d'accepter son petit jeu stupide ? N'allait-elle pas à nouveau droit dans le mur en acceptant de le tester, de le faire souffrir et de le repousser aussi longtemps qu'elle le désirait, qu'elle en éprouverait l'envie ? Car oui, au final, ça pourrait certes s'avérer marrant, mais s'il parvenait à tenir le choc, elle devrait accepter de remplir sa part du marché : lui donner une autre chance... Idée un brin stupide, n'est-ce pas, étant donné qu'elle n'avait à présent qu'une crainte : qu'il finisse par la lâcher à nouveau, la balancer comme on pourrait jeter un objet qui aurait fait son temps... Elle était idiote, elle le savait, mais que voulez-vous, elle était amoureuse de ce crétin de russe handicapé sentimentalement parlant...

En poussant un soupir, la blondinette songeait à la seconde raison qui la faisait presser le pas : énerver Vladimir... Certes, il n'était pas derrière elle en train de la suivre (quoique.... Elle n'avait pas pris la peine de vérifier, elle n'avait pas envie de lui faire ce plaisir...), toutefois, par mesure de sécurité, elle voulait donner l'illusion qu'elle était pressée de rejoindre l'Auberge dans laquelle les sorciers séjournaient pour quelques temps. Certes, elle était vraiment pressée, même si pour Vladimir, la raison n'était pas Pandora, mais Taylor, un jeune moldu qu'elle avait, à maintes reprises au cours de leur entrevue, prétendu désirer retrouver. Ca avait été si drôle de voir sa réaction, lorsqu'elle le lui avait annoncé son envie de retourner auprès du moldu qu'il avait jeté au sol, qu'elle en éprouvait presque le désir de vraiment le rejoindre au cours de la soirée... Qui sait, la sorcière irait peut-être lui rendre une petite visite, après avoir eu une conversation avec Pando ? Après tout, le pauvre jeune homme, il devait être assez surpris de la petite scène dont il avait été la victime malheureuse ! Il est donc fort probable que Vicky aille le voir, pour lui demander de pardonner le comportement grossier de l'autre idiot... A suivre....

Tout en marchant, Victoria observait d'un oeil distrait les moldus qui se promenaient autour d'elle, se retenant avec peine de leur jeter un regard dédaigneux, soit lorsqu'ils semblaient s'être donnés pour mission de porter gravement atteinte à la mode, soit lorsqu'ils la contemplaient d'un peu trop près, avec une lueur dans les yeux montrant clairement qu'ils s'estimaient à son niveau... Totalement pathétique, même pour Victoria qui, comparée aux autres sang-purs, parvenait à supporter ces imbéciles légèrement plus facilement depuis quelques mois... Son attention fut détournée de ce tas de crétin ambulants par trois personnes qui contemplaient une vitrine avec attention. Il s'agissait d'une petite famille, les parents approchant visiblement la trentaine, et leur fillette qui devait frôler les 7 ans. L'enfant était en train de faire un caprice, désirant que ses parents lui achètent le jouet qui trônait en plein milieu de la vitrine, ce que les parents refusaient, à l'aide de maints arguments, que la fillette détruisait un par un, avec malice... Le père finit alors par céder, soulignant à sa fille qu'elle savait y faire avec lui, et qu'il ne pourrait décemment rien refuser à sa princesse. Remarque qui eut pour effet de provoquer un petit rire moqueur de la part de Victoria, qui avait comme un drôle de goût de déjà-vu, à la différence près que quelques années plus tard, la petite princesse était devenue l'atroce gamine qui avait ôté à son père toutes chances d'avoir une descendance qui en valait à peine, à comprendre, un fils... Décidée à ne pas s'attarder plus longtemps dans les pages de son passé que cette scène lui avait fait revenir en mémoire, Victoria pressa à nouveau le pas, zigzaguant avec élégance au sein de la foule qui se faisait plus dense, à présent qu'il était l'heure pour bons nombres de londoniens, de rentrer chez eux, après une dure journée de travail.

En remarquant enfin les abords de l'Auberge de jeunesse, Vicky poussa un soupir de soulagement, sachant qu'avec Pandora, son esprit cessera de papillonner vers ses stupides parents. Elle avait eu beau faire tout son possible pour ne y songer, son esprit n'avait eu de cesse de retourner inlassablement dans des vestiges de son passé, à l'époque où son père était encore un Héros à ses yeux, et sa mère, un Modèle à suivre. Grandir n'est pas toujours beau, ni même aisé, Vic ne l'avait que trop remarqué au cours des derniers mois ! Heureusement d'ailleurs qu'elle avait pu compter en permanence sur le soutien de Pandora, sinon, elle aurait eu bien des difficultés à ne pas perdre un peu la raison. Certes, son cousin l'avait beaucoup épaulé, mais après le déménagement des Azarov à Londres, Victoria n'avait pu le contacter que par lettres, et lorsqu'on a besoin d'oreilles attentives, à n'importe quelles heures de la journée, ça n'est pas vraiment évident... De plus, Victoria n’avait pu se résoudre à parler à Azz de l’adultère de son père, comme si c’était une chose honteuse, ce qui était un peu le cas, de son point de vue. De ce fait, elle ne pouvait lui en parler, elle n’osait pas le faire... Même devant Pandora, elle avait tenté de garder le secret, mais celle-ci connaissait trop bien son amie pour ne pas remarquer que quelque chose la tracassait. La Serdaigle l’avait tellement interrogé que Victoria avait finit par craquer, profitant par la suite de la présence réconfortante de son amie.

Devant le bâtiment, Victoria ne fut pas surprise de voir certains élèves de Poudlard occupés à converser entre eux, se préparant sans nul doute à sortir en groupe. Une petite partie d’entre eux, par ailleurs, l’avait vu partir de l’auberge avec un moldu, ce qui lui valut, en fonction de leur statut de sang, des regards méprisants ou amusés. Regards que Victoria pris soin de ne pas remarquer, quel que soit leur genre, par ailleurs. L’opinion des autres sur son attitude, elle s’en moquait comme de son premier balai, c’est pour dire ! S’approchant de la porte, la jeune sorcière tendit la main pour l’ouvrir, mais quelqu’un, de l’autre côté, fut plus rapide qu’elle ! Fort heureusement, Victoria n’était pas perdue dans ses pensées, et eut donc le réflexe de se décaler, sans quoi, elle serait sans doute rentrée en collision avec un idiot d’élève qu’elle fusilla du regard. Et continua de fusiller du regard en réalisant qu’il s’agissait de Remus Lupin, un Gryffondor. Ce qui était étonnant de sa part, car, jusqu’à présent, leurs rapports avaient toujours été corrects, pas amicaux non plus parce qu’ils ne se parlaient pas plus que cela, mais ils ne se méprisaient pas non plus ! La raison de ce regard agacé était Pandora. Plus précisément le fait que ce sombre crétin la fréquentait depuis quelque temps, à présent, alors qu’il sortait à peine d’une autre relation... Victoria n’aimait pas ça, mais pas du tout ! Voir la facilité avec laquelle il passait d’une relation à une autre ne lui inspirait guère confiance ! Elle n’avait nullement envie de voir Pandora s’attacher à lui, si c’était pour qu’il l’oublie aussi facilement qu’il avait vraisemblablement oublié son ex ! Décidant qu’il était temps pour elle d’avoir une conversation avec lui, elle choisit de remettre à plus tard son entrevue avec Pandora. Après tout, il n’était pas aisé de trouver le Gryffondor tout seul, celui-ci semblant incapable de se déplacer sans ses 3 autres amis ! Pire que les filles, franchement !

Avant que le préfet ne fasse le moindre geste pour continuer sa route, Victoria se met en travers de son chemin, les mains sur ses hanches, le fixant toujours avec colère.

« Lupin, faut qu’on parle », déclara-t-elle avec colère. « Genre... Maintenant, tu vois ? »

Son ton ne souffrait aucun refus, et pour bien le montrer, elle attrapa le brun par la main pour l’entraîner avec elle un peu à l’écart du bâtiment, dans la petite cour attenante, ne désirant nullement que leur conversation soit entendue de tous. Lâchant le bras de son comparse, elle regarda rapidement autour d’eux pour vérifier que l’endroit était tranquille, jetant des regards noirs aux rares imbéciles qui s’approchaient un peu trop, regard dans lequel on pouvait clairement lire les supplices qu’elle leur ferait endurer s’ils restaient trop longtemps...

« Bon, j’aimerais que tu m’expliques à quoi tu joues avec Pandora », déclara-t-elle de but en blanc, ne voyant nullement l’intérêt de tourner en rond pendant des heures, sans oublier que ça n’était pas son genre....

Les bras croisés sur le ventre, son regard était plongé dans celui du Gryffon, dans l’attente d’une réponse qu’elle comptait bien obtenir, quitte à se montrer très chiante... Lorsqu’il s’agissait de son entourage, Victoria pouvait se montrer très... Sang-pur, dirais-je.... C’était sans nul doute le point sur lequel Victoria ne pouvait se contrôler et jouer à être quelqu’un d’autre, à rejeter tout ce qu’on lui avait inculqué... Même si cela la forçait à être pénible avec quelqu’un qu’elle appréciait un minimum, ce qui était le cas de Remus. Jusqu’à présent, il ne lui avait rien fait, donc, elle l’avait rangé parmi les gens sympas, ce qui, suivant la réponse qu’il allait lui faire, pouvait changer du tout au tout...


Dernière édition par Victoria S. Azarov le Jeu 3 Jan - 18:01, édité 2 fois
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Remus J. Lupin

Remus J. Lupin

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MessageSujet: Re: « La raison se compose de vérités qu'il faut dire et de vérités qu'il faut taire. » [Rem & Pando]  « La raison se compose de vérités qu'il faut dire et de vérités qu'il faut taire. » [Rem & Pando] Icon_minitimeVen 19 Oct - 22:44

Spoiler:
 « La raison se compose de vérités qu'il faut dire et de vérités qu'il faut taire. » [Rem & Pando] Tumblr_m73knreeSh1rw1byjo5_r2_500
Ce n’était pas pour rien que la lettre avait été déposée sur le lit de Remus. Il se sentait définitivement honteux, maintenant. C’est vrai, James, Sirius, Peter et lui avaient été particulièrement bruyant ces derniers temps, mais ils étaient vraiment très excités. Oups. Ca a un arrière-goût sexuel, cette phrase, non ? Oubliez-le, ça n’a rien de sexuel, rien du tout, bande de lecteurs pervers. On était le 27 février. Plus 2 petits jours (merci au deuxième mois de l’année qui ne comporte que 28 jours), et les Maraudeurs envahiraient la capitale anglaise, en compagnie de leurs petits camarades Poudlaro-Beauxbâ-Durmstranguiens, et ils étaient, comment dire, pressés. Pressés de voir comment Rabastan Lestrange allait se débrouiller sans sa baguette, pressé de voir comment Mademoiselle Fabre allait se débrouiller pour mener un groupe de 40 (ou plus) adolescents sanguinaires, pressé de voir à quoi Londres ressemblerait après le passage de leur passage, pressé d’y être, voilà. La nuit précédente, ils étaient restés éveillés jusqu’à 4h du matin, à imaginer tout ce qu’ils feraient dans la capitale, rêvant comme des enfants à toutes les bêtises possibles, aux différents moyens d’éviter de se faire prendre, leur spécialité. Ils avaient entièrement bousculé leur dortoir : Les sommiers de leur lits avaient été réduit à eu taille minimale, ils avaient déplacé le poêle autant que possible, de manière à aligner leur quatre matelas, et de tous pouvoir dormir ensemble, comme quatre frères, reliés par un lien plus fort que celui du sang.

En revenant des cours, le lendemain, Remus avait donc trouvé la lettre de MacGonagall. Il eut du mal à déglutir. Il n’aimait pas décevoir ses professeurs, et en particulier sa directrice de maison. Il avait été élu Préfet face à une douzaine d’autres prétendants au rôle, et avait honte de son comportement à la moindre remarque. Là, ce n’était pas une remarque, c’était 30 points en moins, et un avertissement. Ces dernières semaines, le Loup-Garou s’était un peu laissé dépasser par les évènements, il avait pas mal d’autres choses à penser que son rôle de préfet : des tas de personnes lui tournaient autour, après six ans de vie commune, ou même beaucoup moins (quelques mois), ils avaient commencé à comprendre que quelque chose ne tournait pas rond avec lui, qu’il était bien trop mystérieux et silencieux pour que ce soit normal, et il s’en serait bien passé. Il avait aussi mis fin à sa relation avec Jules, ce qui n’avait pas été facile, et s’était retrouvé plongé dans une nouvelle relation qu’il n’avait pas vu venir, lui qui aimait tout prévoir, avec une certaine Serdaigle, prénommée Pandora, et puis il y avait eu toute cette agitation autour de Londres. Non, en effet, Remus n’était pas dans la « mood » préfet. Mais il allait se reprendre, maintenant, et ce même s’il fallait tirer les bretelles de ses amis.

Quand James et Sirius revinrent d’on ne savait où, et Peter de la Grande salle, ils retrouvèrent leur dortoir dans un état de rangement qui était presque indécent. Tous les meubles, tous les accessoires, tous les grains de poussière étaient bien à leur place, Remus était sous sa couverture rouge, en pyjama, un vieux bouquin de métamorphose entre ses mains (il comptait vraiment avoir les meilleures notes possible dans cette matière, pour se rattraper). Devant les regards consternés de ses amis, Remus avait montré la lettre, et ils avaient, semblait-il, compris. Ils savaient comment était Remus, et avaient réalisé que ce soir, l’agitation n’allait pas être à son maximum dans leur dortoir. Néanmoins, ce n’était pas pour autant qu’ils s’endormirent tous comme des petits gnomes obéissants, ils passèrent juste plus silencieusement en revue tous leurs plans, se promettant de dormir le lendemain dans le Poudlard Express pour être en pleine forme …

Vers 6 heures, le réveil de Peter sonna, réveillant la chambrée. Ils avaient le visage encore bouffi par leur trop peu d’heures de sommeil, Sirius trébucha dans sa couverture en tentant de sortir de son lit, ce qui les fit tous beaucoup rire (vous savez, ce rire mignon d’endormis). Ils avaient rendez-vous à 6h30 dans le hall, s’étaient prévu une marge de 4 minutes de retard (5, ça fait trop), et furent finalement à l’heure. Leur valise étaient prête depuis l’avant-veille, il n’avaient qu’à enfiler des fringues qui fassent plus ou moins moldues (ce choix de vêtements avait été entièrement orchestré par Sirius dit Le Sang Pur, qui était soi-disant un expert dans l’Art de s’habiller comme des personnes non-magiques), et il étaient descendus dans le hall. Remus portait sous son pull à larges mailles blanches un col-roulé brun, il avait un pantalon en velours côtelé vert bouteille et des chaussures en cuir usée magicalement ensorcelées pour lui tenir chaud pour au moins trois jours. Il avait une parka à capuche, des gants et un bonnet dans sa poche, et ressemblait en somme à un vrai moldu (contrairement à certains Serpen élèves qui n’avaient fait aucun effort). Sa baguette étaient rangée dans la poche intérieure de son manteau, contre son cœur, parce que même s’il ne devait pas s’en servir, il ne pouvait s’empêcher de la garder sur lui, juste au cas-ou.

Le voyage se fit sans encombre, les quatre Gryffons dormirent en effet presque tout le trajet (ou plutôt jusqu’au moment où le chariot du déjeuner passa de le couloir, réveillant leur esprit à l’aide d’effluves carniennes dont Remus ne pouvait se passer), et ne virent pas le temps passer jusqu’au moment où le Poudlard Express arriva en gare. Ils atterrirent ensuite en un rien de temps à l’auberge, et là, la grande majorité de leur espoirs pour le séjour s’effondra : ils découvrirent avec horreur qu’ils n’étaient absolument pas ensemble dans les chambres, et que de toutes façons ils n’auraient jamais pu l’être, vu qu’ils étaient 3 par chambre. Remus était placé avec Dray Garisson, un Gryffondor de son année qui faisait partie de cette catégorie de gens qui l’énervaient beaucoup en ce moment, ces petites mouches qui tournaient autour de lui en permanence sans qu’il arrive vraiment à les chasser, et puis Vladimir Dimitrov, un Serpentard extrait de Durmstrang violent et imbu de lui-même. Vraiment tout ce qu’il fallait au gryffon pour qu’il passe des bonnes nuits de sommeil réparateur, vraiment.

M’enfin, rien ne pouvait vraiment ruiner la bonne humeur de Remus. A peine avait-il retrouvé ses Maraudeurs qu’il avait oublié Mimitrov et Charisson, et souriait à nouveau à pleines dents. Le groupe de sorciers devaient se rendre sur le chemin de traverse pour changer leur argent, et ils eurent ensuite droit à une visite fantastique du Musée d’Histoire Naturelle de Londres. Ça avait littéralement fasciné Remus, parce que quoi qu’en disent les sorciers les plus fiers, les moldus et eux avaient bien un passé commun : les Dinosaures. Sirius était certainement le plus drôle. Il s’émerveillait devant chaque crâne, devant chaque animal empaillé, créant un orchestre de « Aaaaah » et de « Ooooh » qui avait le don de beaucoup faire rire James et Peter. Sirius et sa fascination pour les moldus, née d’une simple rébellion adolescente, était admirable, vraiment admirable, car même si certainement forcée au début, elle était on ne peut plus réelle aujourd’hui. Nos quatre Gryffons traînèrent jusqu’à la fermeture du musée, mais une heure trente de visite était définitivement trop court pour eux, et ils se promirent d’y retourner dans un futur proche.

James avait été un peu distant avec Remus toute la journée, comme si il lui cachait quelque chose, mais comme il avait aussi sorti son regard malicieux, le préfet en avait déduit qu’il était aussi « Up to no good », et si ça le concernait lui, ça voulait dire que ça avait soit un rapport avec son cycle menstruel, soit avec ses relations avec la gente féminine (les deux sujets préférés de James), et Remus priait pour que la première possibilité soit la bonne. Manquerait plus que le grand James Potter, fou amoureux d’une nana depuis 6 ans et qu’il n’avait jamais réussi à embrasser même sur la joue ne se mêle de ses histoires à lui … Ne vous méprenez pas, Remus adorait son meilleur ami, il détestait juste quand il se mêlait de ses affaires de cœur, parce que ça entrainait toujours des catastrophes. Mais évidemment, comme Remus l’avait pressenti, James avait, encore une fois, fait des bêtises …

Mais bref. Les Maraudeurs rentrèrent à l’Auberge, montèrent se doucher, et se préparer pour sortir à nouveau. Remus se rhabilla plus ou moins de la même manière, se contentant de changer de sous-vêtements, et d’ajouter une écharpe autour de son cou. Il descendit ensuite et rejoint Sirius, déjà à l’extérieur du bâtiment. Il avait un sourire coquin accroché au visage, et ceci signifiait qu’il était au courant de ce que tramait James. Quand Remus lui lança un regard interrogateur, Sirius se contenta de hausser les épaules, et de dire :

« Je ne sais rien, je n’ai rien le droit de dire »

Peter, qui arriva quelques minutes après, semblait lui aussi au courant, mais était branché sur la même rengaine de silence, loyauté gryffondorienne. Bien décidé à mettre tout ça au clair, Remus se retourna, non sans bruyamment souffler d’exaspération et d’ajouter un « Vous êtes chiants, vous le savez ? » à l’adresse de Sirius et Peter, et ouvrit la porte à la recherche de James, le seul à pouvoir définitivement tout lui expliquer. Mais cette explication fut reportée par un élément qui chamboula un peu tout son plan : une grande blonde, dans laquelle il manqua de rentrer, se planta devant lui, lui barrant le chemin, et lui ordonnant de l’accompagner pour "parler". A peine avait-il eu le temps de la reconnaitre (Victoria Azarov – Serpentard), qu’elle le prenait déjà PAR LA MAIN et l'attirait dans une cour mystérieuse et sombre. Elle lui dit ensuite, d’un ton presque rageur, le bras croisés sous sa poitrine :

« Bon, j’aimerais que tu m’expliques à quoi tu joues avec Pandora »

Remus fronça les sourcils, regardant Victoria avec un air du genre « MAIS PUTAIN POURQUOI TU ME PARLES DE CA ». Mais plutôt que de lui hurler cette sentence à la figure, et de se retirer en claquant royalement la porte, ce qui aurait fait autant théâtral qu’efféminé, il planta ses yeux dans ceux de la Vipère, et fit, un sourire aux lèvres :

« Tu m’éclaires sur plusieurs choses, Azarov, s’il te plaît ? Déjà, tu vas me dire ce que "jouer" pour toi veut dire, et ensuite tu vas m’expliquer en quoi ma relation avec Pandora te concerne. Et ne me répond pas "c’est ma meilleure amie", cet argument n’a jamais fonctionné. »

Pourquoi tout le monde ne se mêlait pas de ses oignons, dans ce pays de fous, hein ?

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Victoria S. Azarov

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En règle générale, Vick détestait intervenir dans les affaires privées de ses amis. Après tout, elle n'appréciait pas qu'ils mettent leur nez dans les siennes, alors elle appliquait le vieux principe du : « Ne fais pas aux autres ce que tu n’aimerais pas qu’on te fasse ! » Principe peut-être stupide et vieux jeu pour certains, mais auquel elle tenait, si elle voulait garder de bonnes relations avec les personnes qui comptaient vraiment pour elle. Toutefois, il arrivait, dans certaines circonstances, qu’elle déroge à cette règle. Il fallait cependant des circonstances exceptionnelles pour la pousser à le faire, elle qui veillait scrupuleusement à suivre à la lettre les rares règles qu’elle aimait à suivre ! Et craindre que sa meilleure amie ne se fasse briser le cœur par un imbécile de Gryffondor, ou ne soit considérer que comme un vulgaire jouet par celui-ci, c’était exactement ce qui pouvait pousser l’anglo-russe à faire une entorse à ses précieux préceptes... Tout comme être soupçonné par la jeune sorcière de vouloir faire du mal, ou alors d’en faire réellement, à quelqu’un qui faisait partie des personnes qu’elle appréciait le plus, était le meilleur moyen de la voir abandonnée son masque de sourire pour la voir revêtir son visage de sale peste qui n’a qu’un désir : vous pourrir la vie de son mieux. Et cela fonctionnait évidement lorsqu’on s’en prenait directement à elle, mais elle ne faisait en général pas de différences entre elle et son entourage : dans les deux cas, la vengeance était lutte et cruelle, parce que ça l’amusait tellement ainsi ! C’est donc la raison pour laquelle elle se trouvait à présent face à Remus, bien décidée à savoir ce qu’il mijotait avec Pandora. Visiblement, toutefois, le Rouge & Or ne paraissait pas être de très bonne humeur, au vu du regard qu’il lança à Victoria. Certaines personnes auraient pu se rétracter face à un tel regard, voire même partir très loin et éviter Remus, se disant qu’il pouvait être inquiétant lorsqu’il s’y mettait. Certaines personnes... Pas Victoria... Non, celle-ci, au contraire, esquissa même un grand sourire, s’amusant de l’agacement visiblement profond que le jeune sorcier ressentait. Ne voyez dans son désir d’embêter son monde aucun rapport avec son entrevue avec Vladimir, je vous en prie, ça serait faire fausse route... Ou pas... Victoria aime emm*rder son monde, et dans certaines circonstances, il arrive que ça la distrait encore plus, comme lorsqu’elle a envie de se changer les idées... De plus, il se trouve que cette activité avait la vertu miraculeuse de l’aider à se concentrer, et là, elle en avait bien besoin, après tout, elle devait trouver divers moyens particulièrement rapides pour en faire baver à Vlad. Idéalement, si elle en pouvait en trouver une grande quantité, ça lui conviendrait parfaitement, parce qu’elle avait bien l’intention de faire durer ce petit jeu le plus longtemps possible. De plus, si elle devait vraiment faire vivre un cauchemar à Vlad, comme elle en avait l’intention, il fallait qu’elle s’entraîne quelque peu auparavant sur d’autres personnes ! Oui, Vicky trouve parfois des excuses stupides pour embêter son entourage, mais elle en a conscience, donc, elle n’est peut-être pas si irrécupérable que ça, non ?

Les sourcils de la blondinette s’arquèrent instantanément en entendant les propos de Remus. Etait-ce possible qu’en dépit de son intelligence, il soit aussi désespérément stupide pour croire qu’il pouvait lui parler de la sorte, sans en payer le prix, tôt ou tard ? Et pour qui se prenait-il à l’interroger de la sorte ? Etaient-ils amis ? Non, à ce qu’elle sache, ils n’étaient que des camarades de classe, rien de plus ! Franchement, il aurait crié, ça aurait eu le même effet sur elle, tant elle n’appréciait pas la manière avec laquelle il lui avait répondu. Néanmoins, au lieu de s’énerver pour faire comprendre au préfet à quel point il était stupide, Victoria garda son calme, désireuse de lui faire entendre clairement les raisons qui justifiaient sa démarche.

« Puisque c’est si gentiment demandé », se moqua Victoria, « je vais te répondre points par points... Petit un »,dit-elle en levant un doigt, comme une institutrice faisant la leçon à une classe particulière dissipée, « il est préférable pour toi que tu tiennes un minimum à elle ! Qu’elle ne te serve pas à oublier ton ex ! »

En effet, elle ne pouvait quand même pas lui demander d’être amoureux de Pandora alors qu’ils ne se fréquentaient que depuis peu, mais si au moins, il tenait à elle, c’était déjà un bon point, ça prouvait qu’il ne la considérait pas que comme un vulgaire jouet destiné à le distraire avant de trouver quelqu’un d’autre... Utiliser les autres comme de simples jouets, c’était quelque chose que Victoria ne supportait pas. Certes, il lui arrivait de le faire, mais en général, c’était le temps de quelques minutes ou courtes heures, ça ne s’étalait pas sur des jours voire des semaines. Durant quelques heures, en effet, l’autre n’a pas le temps de s’attacher trop à vous, contrairement à ce qui peut se produire si vous faites durer le jeu trop longtemps. Et c’est ça qui empêchait Victoria de faire trop durer un jeu : s’amuser, certes, jouer avec les émotions de quelqu’un, par contre, c’était non !

« Parce que si ce n’est pas le cas... Inutile de dire que tu vas garder un souvenir ému de la Russie », précisa-t-elle avec une petite moue qui lui fit froncer le nez, d’un air amusé, mais qui ne cachait pas pour autant le fait qu’elle soit sérieuse... Remus avait beau être un préfet, et entouré d’une bande d’amis visiblement loyaux et prêts à tout pour lui, Victoria n’hésiterait pas à lui pourrir la vie si besoin... Au contraire, savoir que les autres pourraient intervenir, ça n’en serait que plus amusant pour l’anglo-russe, qui, pour certains, doit vraiment avoir des distractions pour le moins bizarre ! Mais Victoria ne ferme jamais les yeux, si on s’en prend à ses proches. Et contrairement à bons nombres de sang-purs, sa notion de proches ne se limite pas à sa famille dans un premier temps, et à ses amis dans un autre. Non, elle, elle les met tous dans le même panier, que ce soit sa famille de sang, ou de cœur, c’est pareil pour elle. La preuve, ne veillait-elle pas comme elle le pouvait sur Pénélope Gallianis, avec qui elle n’avait en fait aucun lien de sang, mais qu'elle considérait pourtant comme sa véritable cousine ?

Non loin d’eux, de jeunes sorciers étaient apparemment occupés à se chamailler, à en juger par les bruits qu’ils pouvaient entendre. Victoria n’en avait cure, étant occupée pour l’heure à terminer d’assouvir la « curiosité » du Grffyon, qu’elle n’avait pas cessé de fixer avec amusement.

« Et de deux », dit-elle en levant un autre doigt, « je ne te ferais pas le coup du « C’est ma meilleure amie », parce que pour moi, Pando est bien plus que ça : c’est la sœur que je n’ai jamais eu. Et oses me dire que si jamais une fille se mettait en tête de jouer avec l’un de tes chers amis », ajouta-t-elle en désignant du doigt l’auberge pour faire ainsi référence au groupe d’inséparable qui encadrait en permanence le préfet, « tu ne ferais pas tout pour la mettre en garde de le blesser. »

Au vu de la complicité qui semblait lier les jeunes sorciers, Victoria avait en effet bien des difficultés à croire que Remus n’aurait pas fait quelque chose de similaire, s’il avait été à sa place. Pour Victoria, il peut paraître amusant de savoir qu’elle considérait Pandora comme sa sœur, elle qui n’avait jamais voulu avoir de frères et sœurs, au point que cette probabilité l’avait bien angoissée lorsqu’elle était plus jeune. Partager l’affection parentale alors qu’elle ne les voyait que bien peu à l’époque ? Impensable, tout bonnement ! Il ne faut pas oublier que Vick n’est pas du genre à partager quoi que ce soit, à moins, bien entendu, qu’elle ne vous apprécie réellement pour faire passer votre bien-être avant le sien... Sans oublier que depuis toujours, elle a eu un substitut de frère en la personne d’Azraël, et assez rapidement de sœur en la personne de Pandora. Des personnes avec qui elle avait choisit de se lier, et non des gens que ses parents lui avaient imposés (et oui, elle considérait une nouvelle naissance dans sa petite famille comme quelque chose qu’on lui imposait...)

« Et petit trois, il se trouve que si jamais Pando vient à s’attacher à toi, et que tu t’en lasses pour te réconforter peu de temps après dans les bras d’une autre... Ce qui, soi dit en passant, est en ce moment le cas vis-à-vis de ton ex, du moins, de mon point de vue... C’est moi qui devrais réconforter Pandora ! Pas toi. Alors, vois-tu, je suis bel et bien concernée par votre relation... »

Elle avait prononcé ce dernier point sur un ton bien moins amusé que les autres, montrant ainsi qu’elle n’espérait vraiment pas que Remus ait la stupidité de vouloir faire subir ça à Pandora. Franchement, réconforter sa meilleure amie à cause d’une déception amoureuse, c’est chiant... Vick sait de quoi elle parle : elle avait fait le coup à Pando il y avait quelques temps... Et la pauvre Pando avait bien galérer.... Certes, les histoires n’étaient pas comparables, mais lorsque des sentiments interviennent, souvent, il faut beaucoup de temps pour en guérir...

« As-tu enfin compris, ou dois-je continuer à éclairer ta lanterne, Lupin ? »

A nouveau, un sourire illumina son visage, comme si elle était occupée à parler de la pluie et du bon temps avec un ami, et non en train d’essayer de faire rentrer dans son crâne qu’il avait plutôt intérêt à se tenir à carreaux avec sa meilleure amie... Elle était douée pour passer de la fille qui faisait clairement comprendre aux autres qu’il était préférable pour eux de ne pas la prendre pour une jolie blonde inoffensive, à la jeune sorcière insouciante et sociable ! Ce qui, en un sens, n’est pas forcément rassurant... Pauvre Vick, elle a des gènes russes, faut pas lui en vouloir !

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Remus J. Lupin

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« Puisque c’est si gentiment demandé je vais te répondre points par points... Petit un il est préférable pour toi que tu tiennes un minimum à elle ! Qu’elle ne te serve pas à oublier ton ex ! Parce que si ce n’est pas le cas... Inutile de dire que tu vas garder un souvenir ému de la Russie »

Victoria était grande et blonde, son teint était de porcelaine, ses yeux bleus brillaient même dans la nuit. Quand elle marchait, elle faisait des grandes foulées, elle balançait gracieusement ses bras le long de son corps, le dos droit, la poitrine en avant de manière légèrement ostentatoire, mais fort agréable pour la gente masculine. Elle serait les lèvres, souriait narquoisement, secouait sa chevelure, diffusant son parfum dans toutes les pièces par lesquelles elle passait, bref, elle était le cliché même de la Serpentarde sang-pur qui se la jouait Reine que Remus ne supportait pas. Sa meilleure amie par contre, Pandora, si elle avait assez de prestance pour se faire remarquer partout où elle passait, et pour être la meilleure amie d’Azarov, était bien moins insupportable aux yeux du Gryffondor.
Un des multiples « credo » de Remus était : mêle toi seulement des choses qui te regardent. Apparemment, Victoria ne le connaissait pas, et ça n’avait bizarrement pas étonné le Gryffondor, les filles en général le don de mettre leur nez partout où il ne fallait pas. Elle avait mis le doigt en plein dans deux sujets dont Remus ne voulait pas parler : sa rupture avec son ex, et sa relation avec Pandora.

Remus avait été en couple avec Jules pendant quelques mois. C’était une passade, entre les deux, il le savait depuis le début. Mais ils s’entendaient bien, traînaient souvent ensemble, et sauter le pas, s’embrasser dans les coins sombres du château, marcher main dans la main devant toute l’école et changer leur statut sentimental de « célibataire » à « en couple » leur avait paru à tous les deux très naturel. Ils avaient commencé à sortir ensemble en octobre, et tout comme Jules, Remus n’avait jamais considéré leur relation comme différente d’une amourette d’adolescent, qui vous fait du bien, mais dont laquelle votre vie ne dépend pas. C’était en décembre que Remus avait commencé à connaître Pandora. Ils s’étaient rencontrés à la Bibliothèque, bien que ça fasse des années qu’ils se croisaient, étant de la même année, c’était inévitable. Il lui avait prêté son bouquin, un manuel de métamorphose pour les 7ème année, qu’il avait dévoré en quelques jours, et dont il connaissait désormais chaque sort (quoi, c’est impossible, il n’est qu’en 6ème année, les sorts de 7ème sont très difficiles ? Pas quand on s’appelle Remus Lupin et qu’on a aidé ses meilleurs amis à devenir des animagus …). En tous les cas, Pandora elle voulait « s’avancer pour ses ASPIC », et ça avait fait sourire le Loup-Garou, parce qu’il s’était dit qu’elle était comme lui, à s’avancer sur ses devoirs un an à l’avance, ce qui aurait fait s’arracher les cheveux à James. Bref, elle s’était assise à la même table que lui, ils s’étaient échangés quelques regards silencieux, de toute façon la bibliothécaire n’aurait pas accepté qu’il fasse le moindre bruit, puis ils étaient retournés à leur salles communes respectives ensemble, Remus l’avait raccompagné jusqu’à l’entrée de la tour de Serdaigle, un sourire toujours accroché à ses lèvres. Et voilà, c’était ainsi que ça avait commencé, et depuis, ça ne s’était pas arrêté. En janvier, il avait rompu avec Jules, et ça n’avait pas été très douloureux. Il avait appris que sa plus grande peur étaient les Loups-Garous, il en avait déduit qu’ils n’étaient vraiment pas faits pour être ensemble. Maintenant, ils se croisaient dans les couloirs, s’adressaient des sourires sincères, quelques mots, parfois, mais elle n’occupait plus son esprit en permanence comme elle l’avait fait, au début. Non, maintenant, c’était Pandora qui semblait maîtriser ses pensées, tous les jours, à toutes les heures, à tout instant, tellement que parfois, c’était insoutenable.

Victoria menaçait Remus, c’était tout ce qu’elle semblait savoir-faire, faisant appel à la nature soi-disant sauvage de son pays, la Russie. Le Gryffondor ne comprenait cette lubie qu’avaient les gens de dire que les Russes étaient plus violents que les autres. Qu’est-ce que ça signifiait, ça ? Il faisait plus froid, alors leurs poings s’élevaient plus facilement ? Pff, bullshit. Si Victoria avait été élevée dans une ambiance de violence permanence en Russie, ça aurait probablement été la même chose au Pays de Galles, au Brésil ou au Togo. Mais bref, qui était-il pour juger, après tout ? Il ne la connaissait pas. Mais s’il ne la connaissait pas, il était clair qu’elle ne le connaissait pas non plus, et pourtant elle ne se dérangeait pas pour le juger de long, de large et de travers : elle critiquait sa personne, ses sentiments, ses amis, bref, les deux n’étaient pas très bien partis pour s’apprécier…

« Et de deux je ne te ferais pas le coup du « C’est ma meilleure amie », parce que pour moi, Pando est bien plus que ça : c’est la sœur que je n’ai jamais eu. Et oses me dire que si jamais une fille se mettait en tête de jouer avec l’un de tes chers amis, tu ne ferais pas tout pour la mettre en garde de le blesser. »

Remus réfléchit à la question. Que ferait-il si une nana jouait avec les sentiments d’un de ses meilleurs amis, comment réagirait-il ? Une personne lui vint immédiatement en tête : Lily. James était fou d’elle depuis la première année, et Remus le savait pertinemment, Lily n’était pas indifférente au Lion non plus. Et pourtant, elle ne cessait de le repousser, de lui faire du mal, consciemment, intentionnellement, même. Et pourtant, si ça avait dérangé Remus au début, Lily et lui étaient désormais très proches. Elle était sa meilleure amie, elle était au courant de son petit secret, et il avait une entière confiance en elle. Bien sûr, Remus se sentait souvent déchiré entre elle et James, particulièrement depuis qu’il avait vu ce dernier pleurer il y a quelques semaines, à la suite d’une grosse dispute avec la rousse, mais jamais il n’avait pris parti. Jamais il n’avait critiqué Lily, même s’il était d’abord ami avec James. Ca ne le regardait pas, alors il ne s’en mêlait pas. Sirius était un peu différent, il lançait souvent des regards noirs à Lily, il était même allé lui parler une fois ou deux, quand elle était allée trop loin, mais Remus, jamais.

Le garçon fronçait les sourcils, tentant donc de savoir si Victoria avait raison ou tort. Quand, après avoir fouillé une demi-seconde dans sa mémoire, il réalisa qu’elle était dans le faux, il sourit. La blonde était grande. 1m72, au moins. Mais elle était toujours plus petite que lui. Il voyait ses sourcils à elle se froncer, et ça le fit sourire encore plus. C’est marrant, un sourcil, ça change de forme et de position tout le temps. Ceux de la Azarov étaient particulièrement … mouvables. Il tenta de garder un air sérieux malgré cette observation qu’il trouvait fort drôle et qui lui changea les idées pour une nouvelle demi-seconde. Mais la blonde continuait de parler, son flot de paroles était insupportable, elle avait cette voix grésillante qui cassait les oreilles du Loup qui sommeillait en lui, qui était doté d’une ouïe très fine. Bref, elle disait donc :

« Et petit trois, il se trouve que si jamais Pando vient à s’attacher à toi, et que tu t’en lasses pour te réconforter peu de temps après dans les bras d’une autre... Ce qui, soi dit en passant, est en ce moment le cas vis-à-vis de ton ex, du moins, de mon point de vue... C’est moi qui devrais réconforter Pandora ! Pas toi. Alors, vois-tu, je suis bel et bien concernée par votre relation… As-tu enfin compris, ou dois-je continuer à éclairer ta lanterne, Lupin ? »

Les deux étaient dans une espèce de cour intérieure, ou des poubelles étaient amassées dans un coin. Remus était collé au mur de pierre glacial parce que Victoria l’y avais poussé, et il n’aimait pas trop cette position, il sentait les briques lui rentrer dans les omoplates, et ce n’était pas très agréable. Le garçon soupira quand elle eut enfin fini, il n’avait pas tenu à l’interrompre, sinon elle allait encore plus s’énerver, et il ne voulait pas qu’elle soit énervée pour ça. Il voulait qu’elle soit énervée de sa propre connerie, parce que ça serait bien plus drôle de la voir s’arracher les cheveux à cause d’elle et pas de lui. Il leva alors une main, planta son index sur l’épaule de la Russe, appuya de manière à la faire reculer de quelques pas, pour qu’il n’ait plus le mur dans le dos. Puis il fit, les bras croisés derrière le dos :

« Dis-moi Azarov, est-ce que Pandora t’as parlé de moi une fois dans sa vie ? Non parce que j’ai vraiment l’impression que tu ne me connais pas. Alors peut-être que c’est Pandora qui me décris comme un vil coureur de jupons, qui n’a que ça à faire que de briser le cœur des nanas. Mais j’en doute, parce que Pando’ me connait très bien, mieux que beaucoup de personnes ici, et elle ne dirait jamais ça de moi. J’étais sûr que t’étais une fille comme ça, à juger les gens par un simple regard. Laisse-moi éclairer ta lanterne, Victoria. Jamais de ma vie je ne me permettrai de m’immiscer dans la vie sentimentale de mes meilleurs amis, d’abord. Il leva son index et le porta près de ses lèvres, en signe de silence, parce qu’elle semblait déjà prête à rétorquer quelque chose. Ensuite, la manière dont je gère ma relation avec mon ex et avec Pandora ne te regarde aucunement, mais puisque ta curiosité vipérienne est sans fin, je vais te dire quelque chose. Je ne sais pas comment tes relations fonctionnent, mais moi, je ne me réconforte pas dans les bras d’une fille pour en oublier une autre, parce que ça n’a strictement aucun intérêt. »

Souvent, on parlait des relations de Victoria Azarov comme assez … sulfureuses. Les rumeurs disaient que souvent elle prenait un mec, écartait ses cuisses, se satisfaisait, et le laissait filer. Oui, les rumeurs de Poudlard n’étaient pas tendres, et c’était principalement pour ça que Remus ne voulait pas vraiment que son petit secret soit révélé. Mais bref, voilà ce qu’il ajouta :

« Et puis bon, d’où tu me juges, toi ? D’où tu te permets de dire que j’utilise Pandora comme un mouchoir pour me remettre de ma précédente ? Ce n’est pas toi, qui fais ça avec tous ces mecs que tu enchaînes à la louche, hein ? Ne reporte pas la mauvaise gestion de tes relations amoureuses sur Pandora et moi, d’accord ? Ce n’est pas notre problème si tu fais toujours tout foirer, okay ? La relation entre Pandora et moi ne regarde que nous, et tu es la dernière personne qui, de mon côté, aura le droit de dire quelque chose dessus. Pando veut t’écouter ? Très bien, pas moi. »

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MessageSujet: Re: « La raison se compose de vérités qu'il faut dire et de vérités qu'il faut taire. » [Rem & Pando]  « La raison se compose de vérités qu'il faut dire et de vérités qu'il faut taire. » [Rem & Pando] Icon_minitimeJeu 20 Déc - 8:52

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    Depuis ce début de voyage, et même un petit peu avant le départ pour Londres, Pandora avait un noeud au ventre. Un noeud qu'elle n'avait pas l'habitude d'avoir et qu'elle ne connaissait absolument pas. Elle avait envie d'en parler à sa meilleure amie mais celle-ci était trop euphorique à l'idée de partir à Londres, et de voir les boutiques, et de voir les garçons ce qu'elle comprenait parfaitement car comment fait-on pour oublier quelqu'un que l'on aime? Soyons honnête... et de faire la folle dans la chambre etc... Toutes ces choses qui rendaient également euphorique Pandora et qui lui en faisait oublier ce noeuf en question en ne cochant pas la case garçon, bien entendu..

    Lors du jour J, elle avait gardé les lettres de Remus qu'ils s'étaient envoyées par hiboux la semaine précédente et les relisait sans cesse. Elle sentait quelque chose de louche mais ne savait pas quoi. Et pourtant, ce noeud dans son ventre se durcissait lors de la lecture de ces lettres pourtant anodines. M'enfin! Elle savait qu'elle aurait un repas avec Remus et en attendant, ça l'enchantait même si elle ne voulait pas le montrer. Elle se demandait seulement quand est-ce qu'elle allait le croiser étant donné qu'il ne semblait jamais visibile à l'oeil nu pendant ce voyage & que Victoria était toujours au côté de son amie et qu'elle ne souhaitait pas l'évincer non plus.

    Un matin, Victoria partit de la chambre des trois jeunes filles en douce alors qu'il n'était que 10h du matin.. En effet, comprenez bien que c'est tôt lorsque c'est un voyage scolaire & que la veille une incroyable fête a eu lieu.. Enfin bref, cela réveilla quelque peu Pandora qui, encore trop fatiguée s'était rendormie directement sur le coup. Malgré tout, vers 11h et de la poussière, la jeune fille se leva, s'étira et remarqua l'absence de sa meilleure amie. Elle comprit alors que ce matin, cela n'avait pas été un rêve et Victoria s'était bel et bien levée avant elle! Une première dans l'histoire de la relation entre les deux filles! Pando se posa quelques questions mais sentant encore l'odeur de l'alcool et de la clope dans ses cheveux, celle-ci oublia d'y réfléchir et fila sous la douche. Elle fut loooooongue et agréable étant donné qu'il s'agissait d'une baignoire. Quoi de mieux, donc, que de prendre un bain après une soirée riche en émotion ? Tout en écoutant de la musique, elle resta dans ce bain chaud pendant une bonne demi-heure puis sortit enfin afin de se préparer à mener l'enquête afin de trouver sa meilleure amie.

    Se séchant les cheveux pour les attacher en chignon au dessus de sa tête, elle enfila ce qui lui passait sous la main et sortit en prenant son porte monnaie, espérant trouver sur le chemin un bon restaurant où prendre un petit déjeuner copieux serait parfait. Alors qu'elle descendait quatre à quatre les escaliers, elle regarda par la fenêtre et vit alors sa meilleure amie face à un jeune homme. Elle approcha son nez de la fenêtre et vit que ce n'était personne d'autre que Remus. Elle sentit ce noeud se serrer au creux de son ventre mais n'y prêta pas attention. Dans un premier temps elle fut heureuse de les voir réunis puis, quand la brume du réveil s'effaça enfin elle pensa plus sérieusement que ça n'avait pas l'air d'être une ambiance de feu de dieu étant donné le regard noir que lancé sa meilleure amie au jeune homme. Elle soupira et pressa le pas afin de les rejoindre dans cette cour.

    Poussant toutes les portes qu'elle croisait sur son chemin, elle finit enfin par trouver celle qui donnait dans la cour. Pendant sa recherche, elle entendait la voix de Remus qui résonnait sur les immenses pierres froides qui montaient à une hauteur astronomique et qui faisait écho. Elle tendait l'oreille afin de comprendre de quoi il était question mais les phrases étaient saccadées. Arrivant enfin à la bonne porte, elle entendit la voix de celui-ci plus clairement

    Ce n’est pas notre problème si tu fais toujours tout foirer, okay ? La relation entre Pandora et moi ne regarde que nous, et tu es la dernière personne qui, de mon côté, aura le droit de dire quelque chose dessus. Pando veut t’écouter ? Très bien, pas moi.

    Pando marcha d'un pas décidé vers les deux compères qui avaient le regard aussi noir l'un que l'autre. Elle se mit entre les deux, le sang commençant à bouillonner dans ses oreilles puis elle poussa le doigt de Remus qui était sur sa meilleure amie & se mit entre les deux, face à eux afin de comprendre la situation.

    « Est-ce que je peux savoir ce qu'il se passe ici ? » dit-elle le regard perçant fixant tour à tour sa meilleure amie & Remus. Pandora était énervée sans trop savoir pourquoi. Pourquoi Mr Rémus s'était permis de dire à sa meilleure amie que c'était elle qui faisait tout foirer ? D'où il se permettait de lui parler de la sorte ? Et d'abord, de quoi parlait-il ? Ce flou énervait fortement la jeune femme. « Toi, pourquoi tu es partie comme une cachotière ce matin & pourquoi tu te retrouvesavec lui ? » dit-elle en regardant sa meilleure amie. « & Toi, je peux savoir ce que tu lui reproches au juste ? Et surtout, ce que tu sais d'elle pour dire qu'elle fait toujours tout foirer ? » La jeune femme ne savait plus où donner de la tête. Elle savait pertinemment que sa meilleure amie avait la parole dure facile et qu'elle se permettait toujours de faire des remarques parfois peu appréciable ce qui pouvait donc pencher à la faveur de Remus mais pourquoi celui-ci était devenu méchant à ce point? Si il savait qu'elle foirait tout, il devait aussi savoir pour la partie Vlad & donc comprendre un peu sa réaction. Elle ne voulait s'engueuler avec aucun des deux pourtant la colère faisait bataille contre le calme en elle. Elle croisa les bras sous sa poitrine & fixa les deux afin de comprendre tout en serrant son poing, afin de contenir sa colère comme elle le pouvait...
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Spoiler:

Il y a fort à parier que si Victoria avait croisé Remus à un autre moment de la journée, la conversation aurait été plus courtoise, sans doute. Elle ne se serait pas ainsi énervée sur lui, lui déballant tout cela. Cependant, elle n’aurait pas été des plus aimables non plus, mais se serait montré un peu plus sympathique tout de même. Là, toutefois, le Gryffondor n’avait pas de chances : Victoria était encore énervée de ses retrouvailles avec Vladimir, car même si elle avait pu évoquer la rancune qu’elle éprouvait à son encontre, elle n’en avait montré que la façade émergée. La perspective d’avoir carte blanche pour en faire baver au Russe était certes alléchante, mais ça n’avait en rien apaisé la colère de la Vert & Argent. Et malheureusement pour Remus, Victoria faisait partie de la catégorie de personne dont le feu de la colère, une fois embrasé, ne s’éteignait pas en quelques secondes. Il fallait se montrer patient, et prier pour que rien ne vienne souffler sur les braises qui commençaient à refroidir lentement. Et si quelque chose pouvait bien l’agacer, c’était bien la crainte que l’un de ses proches souffre. Là, en l’occurrence, il s’agissait de Pandora, et de la possibilité qu’elle se fasse briser le cœur. Elle était consciente qu’elle s’était peut-être enflammée pour un rien, après tout, elle n’avait jamais réellement parlé de Remus à Pandora. A croire que Pandora elle-même ne savait que penser de son histoire avec le préfet. A moins qu’elle ne connaisse suffisamment Vick pour savoir qu’elle ne se priverait pas pour aller parler au jeune sorcier, ayant eu vent de sa récente rupture avec une Julia, ou Julie, ou Jules, enfin bref, un prénom de ce genre... Sachant que son amie craindrait qu’elle ne soit qu’un divertissement visant à oublier son histoire foirée, Pando avait sans doute estimé préférable de ne pas trop lui en parler. Ce qui n’était pas vraiment une bonne chose, car sentant que sa meilleure amie était incertaine quant à ses sentiments pour le sorcier, Victoria était encore plus sur ses gardes : elle préférait donc se montrer prudente, et prévenir Remus qu’il était préférable pour lui de ne pas voir en Pandora un agréable « entre deux filles ».

Après tout, au vu de ses meilleurs amis, on était en droit de se demander s’il ne considérait pas les filles comme des denrées périssables... Bien entendu, Peter n’était en rien concerné, pour Vick, il devait avoir la mentalité d’un enfant affective d’un enfant de 3 ans. Qu’il était dommage d’être aussi mignon, mais aussi peu évolué sentimentalement parlant... Il y a quelques jours, Victoria s’était interroger sur Peter, savoir s’il avait déjà eu une copine, ou non. Et au vu de la question stupide qu’il lui avait posé ce matin, dans le train pour venir à Londres, il était clair qu’il ne devait même jamais avoir parler avec une fille... L’anglo-russe esquissa un sourire amusé alors que la « découverte » de Peter résonna dans son esprit : « Hey… T’es une fille toi ? », qui avait été suivit quelques secondes plus tard par : « C’est quoi vos signes à vous les filles quand un garçon vous plait ? ». Si ça, c’est pas la preuve incontestable que les filles sont une espèce étrangère aux yeux de Peter (enfin, plus qu’aux yeux des autres garçons, du moins), Victoria ne savait pas ce qui le serait... Etrange constat, lorsque l’on sait que Sirius et James figurent parmi les dragueurs invétérés de l’établissement... N’avait-il donc rien apprit à leur contact ? Et eux, n’avaient-ils donc jamais fait l’effort de lui enseigner quelques-uns de leurs trucs pour séduire les filles ? Car, n’oublions pas que Sirius et James aimaient à changer de filles, même si le premier en changeait plus rapidement qu’un fashionista ne changeait de tenues en une seule journée pour toujours être au top de la mode ! James, quant à lui, paraissait juste vouloir... Non, en fait, Victoria ne saurait comment qualifier l’attitude de James, il papillonnait, simplement, sans doute pour vouloir prouver à tous que non seulement, il était doué au Quidditch, mais aussi avec les filles...

L’anglo-russe avait conscience qu’elle faisait peut-être erreur en généralisant, mais pour elle, la situation du quatuor se résumait ainsi : deux dragueurs, un préfet pseudo-parfait qui semblait prendre le même chemin que ses deux amis, et le dernier était... Complètement à côté de la plaque... Ne dit-on pas, après tout, qui se ressemble s’assemble ? L’anglo-russe était bien placée pour le savoir, dans son entourage, on ne trouvait majoritairement que des personnes qui avait eu la même éducation qu’elle, et voyait la vie comme elle. Il ne faut jamais oublier, en dépit du comportement qu’elle a adopté depuis quelques mois, que Victoria est une sang-pur. Manipulations, coups bas, traîtrises, hypocrisies, violences... Elle avait baignée dedans toute sa vie, c’était en elle, quoi qu’elle en pense. Elle était sans conteste plus modérée qu’eux, mais cette part d’elle était toujours là, au plus profond de son être, et finirait bien par ressurgir, tôt ou tard. Après tout, si elle aurait vraiment changé, il y a de fortes chances pour que ses fréquentations aient changés en même temps, que la présence de ses amis aurait finit par l’insupporter. Mais il n’en était rien, elle aimait toujours être avec eux, car ils étaient pareils. Il n’en avait donc pas fallu plus pour qu’elle s’inquiète, et éprouve le désir de remettre les pendules à l’heure avec Remus. Elle préférait avoir à lui présenter des excuses si elle avait fait erreur, que voir couler les larmes de Pandora si celle-ci venait à s’attacher à un séducteur qui se lasserait d’elle dans quelques jours. Oui, vous avez bien lu, elle préférait s’excuser s’il le fallait auprès de Remus, même si cela lui laisserait un goût amer dans la bouche, et l’impression de courber l’échine devant quelqu’un. Et au vu de ce que Remus lui lança à la figure par la suite, il ne fait aucun doute que des excuses hypothétique de sa part lui feraient encore plus de mal. Qu’il était drôle de lui dire qu’elle était prompte à juger les gens d’un regard, alors qu’il était en train de faire la même chose ! Entendre une telle absurdité à son propos hérissait toujours le poil de Victoria, qui voulu répliquer, mais le Gryffon lui coupa l’herbe sous le pied, pour en rajouter une couche supplémentaire. Agacée, Victoria secoua la tête, en claquant sa langue contre son palais, afin de montrer ce qu’elle pensait du discours qu’il lui tenait.

Un sourire amusé se profila cependant sur ses lèvres alors que les rumeurs qui circulaient à son propos flottaient dans les airs. Elle en était plutôt amusée, et en jouait parfois. La preuve, elle s’était même amusée à propager des rumeurs parlant d’elle, gonflant ainsi leur nombre... La raison de cela en était simple : faire comprendre qu’elle ne voulait rien de sérieux. Sa relation la plus longue, depuis qu’elle était à Poudlard, était celle qu’elle avait avec Nolan, et avait aussi été la plus sérieuse. Stupide erreur qui l’avait obligé à lancer toutes ces rumeurs, qui n’existaient pas auparavant. Puis d’autres rumeurs étaient nées, rejoignant les autres, amusant toujours grandement Victoria lorsqu’elle les entendait. Du moins, ça l’amusait lorsqu’elle les entendait dans les couloirs, mais c’était loin d’être le cas lorsqu’on lui en parlait en face. Surtout lorsque, juste avant, on lui avait fait la morale sur sa pseudo tendance à juger sans connaître... Sans oublier que le sujet de Vladimir flottait dans les airs, même si Remus n’en savait rien. Et ce, pour la simple et bonne raison que le russe était la cause du refus de Victoria de connaître une autre histoire sérieuse, préférant toujours avoir le contrôle sur la situation et tâcher de se préserver de son mieux. Elle s’était faite avoir une fois, et avait presque faillit laisser les choses aller trop loin avec Nolan, il était hors de question de renouveler ses erreurs du passé !

L’autre imbécile semblait avoir finit son discours, aussi Victoria se préparait à contre-attaquer. Manque de chance (ou fort heureusement pour le Gryffondor), Pandora fit alors son apparition, s’interposant entre eux, avant de leur demander des explications sur le conflit qui les opposait. Roulant des yeux, Victoria posa son regard sur Pandora, ne sachant que trop bien que celle-ci risquait fortement de désapprouver ce qu’elle venait de faire. Cependant, elle savait que Pandora comprendrait qu’elle n’avait agit ainsi que pour tâcher de la protéger de son mieux.

« J’ai juste tenté de savoir si votre histoire est sérieuse pour lui », déclara-t-elle ne regardant que son amie pour le moment. « Je lui ai fais savoir qu’il n’avait pas intérêt de te blesser, et ensuite, monsieur est parti dans un délire à propos du fait que je me permettais non seulement de juger les gens, mais aussi de foirer toutes mes relations ! »

Repoussant une mèche de cheveux que le vent avait emporté devant ses yeux, la jeun sorcière posa ensuite son regard sur Remus, qu’elle foudroya littéralement du regard. Il était encore heureux pour lui que Pandora était là, et que sa simple présence parvenait à modérer la colère de l’anglo-russe, sans quoi, Victoria ne répondrait sans nul doute plus de ses propos, voire même de ses actes.

« Tu ne me connais pas, Lupin. Tu ne sais rien de moi, de ma vie, de mon histoire. Je t’ai peut-être mal jugé », déclara-t-elle sèchement, « mais n’oublie pas une chose : je l’ai fais pour savoir si tu n’avais pas l’intention d’agir avec elle comme avec ton ex, et finir par l’oublier dans les bras d’une autre. Contrairement à toi, je ne me suis pas basée sur de quelconques ragots stupides, mais sur ce que tu as fais, à savoir, passer d’une fille à une autre, de manière flagrante ! »

Victoria avait effectivement des rumeurs qui circulaient à son propos, mais ça restait du domaine du flou. Seules quelques personnes connaissaient la vérité : elle et ses conquêtes réelles, en effet, certains sorciers s’étaient amusés à prétendre que Victoria figurait sur leur tableau de chasse, ce qu’elle n’avait jamais nier, simplement pour entretenir ce flot de rumeurs visant à la mettre à l’écart d’un crétin quelconque qui éprouverait faire d’elle sa petite amie officielle.

« Il ne tenait qu’à toi de me dire, par exemple, que tu n’avais pas l’intention de la blesser et que tu ignorais ce que tu ressentais pour elle, au lieu de me juger ainsi. », dit-elle, « Je croyais que les Gryffons étaient plus ouverts d’esprits que les vils Serpentards d’une malhonnêteté effrayante ! N’est-ce pas ce que vous vous plaisez à crier à tue-tête », demanda-t-elle en lâchant un rire amer. « Au fond, vous ne valez pas mieux que nous, sauf que nous, on assume. Et certains tentent de remédier à ça autant que possible. N’est-ce pas ce que fait ton ami Black ? Essayer d’oublier son éducation de sang-pur ? »

Contrairement à Sirius, cependant, Victoria avait conscience qu’elle ne souhaitait nullement tourner le dos à toute son éducation et encore à moins à sa famille. Elle n’en était tout simplement pas capable. Elle pouvait certes repousser ses parents, mais jamais elle ne pourrait couper les ponts avec le restant de sa famille. Et encore moins avec ses cousins. Azrael était un véritable frère pour elle, et Lev était sans doute la personne avec qui Victoria se sentait la plus insouciante, effectuant un plaisant retour en arrière, à l’époque où la vie semblait plus simple, et où la pression familiale ne pesait pas sur ses épaules, l’alourdissant au point de lui faire courber le dos. Sans oublier que repousser tout ce en quoi les siens croyaient l’obligerait à arrêter de voir Pandora, à moins que celle-ci ne renie aussi ses origines. Et même si cela était possible, Victoria ne le désirait pas : elle aimait trop le pouvoir que son nom de famille lui donnait, ainsi que la richesse qui allait avec. Contrairement à Sirius, elle n’était pas encore dégoûtée de toutes les valeurs des sang-purs, mais essayait toutefois d’avoir un esprit un peu plus ouvert que la majorité de ses comparses, en s’ouvrant aux autres, et ce, quel que soit leur richesse et leur arbre généalogique.

« Tu ne connais rien de moi Lupin. Et vois-tu, j’aurai sans doute aimé apprendre à te connaître avant de t’entendre me dire que je n’étais qu’une traînée sans cœur », conclut-elle en secouant la tête, faisant onduler sa longue crinière blonde. « Mais je crois que tu ne vaux vraiment pas mieux que la plupart des personnes que je connais depuis toujours, sauf que tu te prends pour quelqu’un de mieux qu’eux. Aussi j’espère réellement m’être trompée, que tu n’es pas avec Pando juste parce que ça peut t’être d’une quelconque utilité. » Son regard se posa alors sur Pandora, même si ses paroles concernaient aussi bien son amie que le préfet. « Je vais vous laisser, je crois que vous avez à parler. Et j’ai mieux à faire que d’être auprès de quelqu’un qui prétend m’avoir cernée rien qu’en écoutant ce que l’on racontait à mon sujet ! »

Victoria estimait en effet préférable pour elle de ne pas rester plus longtemps ici, sans quoi, elle lancerait encore d’autres gentillesses à Remus, ce qui finirait probablement par énerver Pandora. Et potentiellement à briser leur amitié si Pando tenait beaucoup à lui. A moins que ça ne finisse par donner envie à Pando de quitter Remus si elle estimait qu’il était allé trop loin avec l’anglo-russe. Et bien que cette solution était plaisante, Vicky ne le souhaitait pas, du moins, pas tant que Pandora était heureuse avec lui (même si elle ne comprenait pas ce qu’elle lui trouvait, et encore moins à présent qu’elle lui avait parlé !) C’est ainsi qu’elle lui tourna le dos, à peine sa phrase finit, peu désireuse que l’un d’entre eux la retienne (pour le moment, elle contenait son agacement, mais était certaine que ça ne durerait pas si elle avait encore à endurer les jugements de Remus à son propos...) Elle ne savait pas encore où elle irait, sans doute se balader simplement, histoire de se calmer, même si cela serait long : Remus avait soufflé sur les braises de sa colère...
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Remus J. Lupin

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Pandora et Remus se connaissaient depuis six ans, maintenant, enfin, ils ne se côtoyaient vraiment que depuis un peu plus d’un an. En apprenant à la connaître, il avait aussi eu le plaisir de rencontrer sa meilleure amie, Victoria. Remus s’était toujours dit que si elle et Pandora étaient amies, c’étaient qu’elles devaient avoir plein de choses en commun ; elles se connaissaient depuis très très longtemps à vrai dire, elles devaient avoir vécu plein de choses ensemble. Elles étaient comme des sœurs, aussi proches que Remus l’était de Sirius, Peter et James. Elles devaient avoir des points communs, c’était certain, et pourtant, là, dans cette cour intérieure de l’Auberge de Jeunesse de Londres où il s’était enfermé avec la Nordique, il ne parvenait à les rapprocher en aucun point ! Victoria Azarov était la représentation vivante de tout ce que Remus détestait, ainsi qu’elle se montrait ce matin-là en tous cas. Pandora, elle, était plutôt tout ce que le préfet cherchait chez une fille, chez une amie, et même chez une petite-amie. Mais il faisait confiance à la Serdaigle : si elle était amie avec la Azarov, elle devait avoir des excellentes raisons. Peut-être n’y avait-il pas de raison, peut-être était-ce juste une évidence, comme lui et les Maraudeurs ? Hmpf, c’était en tous cas à méditer ; Que pouvait bien donc rapprocher Pandora de Victoria ?

Pandora, justement. Pandora qui débarqua sans prévenir, alors que Remus était en pleine engueulade avec la Blonde, dans la cour intérieure. Il ne l’avait même pas vue, puisqu’il était de dos, et ne pouvait s’empêcher d’en vouloir à Victoria de ne pas lui avoir fait ne serait-ce qu’un signe de tête pour faire connaître la présence de sa meilleure amie, que elle voyait très bien. Elle l’avait laissé s’enfoncer auprès de la Serdaigle, le faisant. De toute façon, Remus en voulait à Victoria pour à peu près tout. Pour l’impressionner, en premier lieu ; pour le juger comme elle le faisait, aussi, et pour se prendre pour quelqu’un qui aurait le droit de le juger (les personnes qui avaient ce droit se comptaient sur les doigts d’une main, et constituaient ceux qui connaissaient son secret, c’est à dire les Maraudeurs et Lily…) ; il lui en voulait aussi pour ne pas lui faire confiance. Il lui en voulait parce qu’elle croyait qu’il représentait quelque chose de diabolique pour Pandora, parce qu’elle avait le pouvoir de faire croire à sa meilleure amie qu’en effet, les intentions de Remus étaient vraiment mauvaise. Quand cette pensée lui traversa l’esprit, Remus regretta une demi seconde, peut-être encore moins, d’avoir créé comme mot de passe pour ouvrir la Carte du Maraudeur « Je jure solennellement que mes intentions sont mauvaises ». Bien sûr, cette pensée lui sortit bien vite de la tête, cette phrase était parfaite, et ne pouvait mieux représenter ce qu’étaient les Maraudeurs … Bref. Victoria avait trop de pouvoir par rapport à Remus, dans cette dispute. C’était elle, la meilleure amie. Qui était Remus ? Un ami, tout au plus ?

« Est-ce que je peux savoir ce qu'il se passe ici ? Toi, pourquoi tu es partie comme une cachotière ce matin & pourquoi tu te retrouves avec lui ? & Toi, je peux savoir ce que tu lui reproches au juste ? Et surtout, ce que tu sais d'elle pour dire qu'elle fait toujours tout foirer ? »

Pandora était donc arrivée par l’arrière. Remus avait entendu la porte s’ouvrir, des pas résonner sur les pavés de la cour, et son regard s’était arrondi. Merde. Quelqu’un l’avait entendu gueuler comme ça, il s’était laissé emporter, il avait dit des mots vraiment durs, qu’il regrettait déjà. Sa main s’éleva en direction de ses lèvres, mais il la laissa retomber le long de son corps quand il vit s’interposer entre Victoria et lui la jolie, la belle, la magnifique Pandora. Merde. Merde Merde Merde. Son cœur se mit à battre la chamade, il avait soudain envie d’avoir un retourneur de temps, et de reprendre tout ce qu’il avait dit, tout ça parce que James lui cachait quelque chose, et que ça l’avait mis de bonne humeur. Mais à nouveau, Victoria fit partir ce sentiment de regret, de culpabilité. Les mots qui sortirent de sa bouche renforcèrent la colère qu’il ressentait pour elle.

Il recula de quelque pas, faisant ‘non’ de la tête en direction de Pandora, en entendant les mots qui sortaient de la bouche de Victoria. Pour le Gryffondor, tout ce qui sortait de la bouche de la vipère n’était que pure calomnie et déformation de la vérité. De sa vérité, en tous cas.

« Je croyais que les Gryffons étaient plus ouverts d’esprits que les vils Serpentards d’une malhonnêteté effrayante ! N’est-ce pas ce que vous vous plaisez à crier à tue-tête ! Au fond, vous ne valez pas mieux que nous, sauf que nous, on assume. Et certains tentent de remédier à ça autant que possible. N’est-ce pas ce que fait ton ami Black ? Essayer d’oublier son éducation de sang-pur ? »

Que venait faire Sirius dans cette histoire ? Remus secoua la tête, en signe d’incompréhension. Un mot de plus, un mot de travers sur son meilleur ami, et un sort ou deux allaient partir. Victoria tentait de ‘défendre’ Sirius, me dites-vous, me soufflez-vous à l’oreille ? Moi, narratrice, je l’ai bien compris. Remus, lui, est sur ses gardes. Il voyait le danger et la diffamation de partout, suant par tous les pores de la grande blonde. Mais il resta calme. Ré-analysa les mots de Victoria. Il ne faudrait pas qu’il devienne l’homme qu’elle est en train de décrire, qui parle sans comprendre, n’est-ce pas ? Alors il compris, ou presque, du moins. Il avala sa salive, la laissa continuer. Mais à nouveau, ses efforts pour l’apprécier, tenter de revoir son jugement furent réduits à néants par ses mots :

« Mais je crois que tu ne vaux vraiment pas mieux que la plupart des personnes que je connais depuis toujours, sauf que tu te prends pour quelqu’un de mieux qu’eux. Aussi j’espère réellement m’être trompée, que tu n’es pas avec Pando juste parce que ça peut t’être d’une quelconque utilité. »

Encore ? Etait-elle encore en train de dire que Pandora était un objet, pour Remus ? Non sans rire ? N’avait-elle rien d’autre ? Ressasser cela, alors que ça faisait dix minutes qu’il tentait, en hurlant vainement, apparemment, de lui expliquer que non, Pandora n’était pas un objet, pas une distraction, mais qu’elle était mille fois plus que ça, au moins. Et elle se cassait, en plus. Non vraiment, Remus avait envie de la tuer. Mais il fit mieux. Il sortit des mots, d’abord doucement, qui s’enchaînaient sans même qu’il s’en rende compte, oubliant presque la principale concernée, la jolie brune qui étais toujours là, à côté, à regarder la scène.

« Qu’est-ce que tu voulais, Victoria ? Que je te formule ce que je ressens pour Pandora comme si tu étais ne serait-ce que mon amie ? Alors que tu viens là, tu m’attrapes par la manche, tu me pousses ici comme si j’étais la dernière des merdes, et tu me hurles dessus que je suis un goujat qui traite les femmes comme des objets ? Pardon, pardon oh madame de ne pas pouvoir blairer ce comportement, je ne suis qu’humain après tout – qu’à moitié, en vrai, m’enfin on oublie ok ? – j’ai mes défauts, mais tu sais quoi ? Ne pas me laisser marcher sur les pieds n’en est pas un. Tu veux que je te le dise alors, que je mette un mot sur mes pensées, tu seras rassurée, comme ça ? Je vais te croire alors, me baser sur le fait que tu ne veux que le bien de ta meilleure amie ? Très bien. Alors, peut-être aurais-tu préféré que je te dise que Pandora est comme une étoile dans un ciel noir ? Tu ne m’aurais pas cru, tu aurais pensé que je me la jouais Adonis Leroy, grand séducteur aux grands mots. Hm. Peut-être que tu aurais préféré que je te dise que grâce à Pandora, j’ai l’impression que le cours de ma vie qui dégénère depuis le début de l’année reprend un sens ? Tu n’aurais pas compris non plus, vu que tu ne connais rien, rien, pas un minuscule bout de ma vie. Bon, un dernier essai ? J’aurais peut-être dû dire que j’en avais aucune idée, de ce que je ressentais pour Pandora, mais que j’avais envie, je ne sais pas, de nous donner une chance ? Ouais, mais nan, ça aurait été mentir. Je sais ce que je ressens pour Pandora. Tu es juste la dernière personne à qui j’ai envie d’en parler. »

Remus était essoufflé. Ca faisait bien longtemps qu’il n’avait pas parlé aussi vite, d’ailleurs il espérait que Victoria soit réellement parfaitement bilingue, parce qu’avec son irrésistible accent anglais, il était fort probable qu’elle ne saisisse pas tout si elle ne l’était pas. Déjà, il avait du mal à se remémorer tout ce qu’il avait dit, tellement ça fusait dans son esprit, et tandis que Victoria sortait de cette horrible petite cour, il se rappelait.

Et puis soudain, il sembla réaliser quelque chose : Pandora était là, elle aussi, elle avait tout vu, tout entendu, évidemment. Il lui devait des excuses, des explications, il lui devait plein de chose. Alors il se retourna vers elle, le regard définitivement honteux, terriblement gêné. Il s’approcha un peu plus, et releva enfin le regard plus haut que ses chaussures, plus vers les yeux bleus de la jeune fille terriblement attirant.

« Je suis vraiment vraiment vraiment désolé Pando … Je peux t’emmener dîner, s’il te plaît ? On pourra parler de tout ça, si tu veux … »
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MessageSujet: Re: « La raison se compose de vérités qu'il faut dire et de vérités qu'il faut taire. » [Rem & Pando]  « La raison se compose de vérités qu'il faut dire et de vérités qu'il faut taire. » [Rem & Pando] Icon_minitimeLun 11 Fév - 22:19


    Spoiler:

    L'amour, l'amitié... Deux bien grands mots souvent rapprochés et souvent à deux extrême. Même si l'amour n'était pas non plus le meilleur descriptif pour Rémus (ou alors si, mais comment le savoir?) il y avait bien deux extrêmes dans cette situation. Pourtant, à les écouter on aurait pu croire que leurs but commun était quand même le bien-être et la sécurité de Pandora alors pourquoi autant de violence entre les deux êtres ? Certes, elle comprenait les motivations de sa meilleure amie à son égard car elle comprenait sa crainte envers les hommes après ses différentes histoires & elle connaissait également sa façon de réagir dans certaines circonstances mais il est vrai que la réaction démesurée & incompréhensible de sa meilleure amie la laissait sans voix. Mais ce qui la laissait encore plus sans voix était la déclaration que venait de faire Rémus.. Venait-il bien de dire tout ce que ses oreilles avaient entendu ? Est-ce vraiment la réalité ou est-ce un jeu de ses oreilles suite à une soirée un peu trop arrosée ? Ou encore juste un fantasme enfoui en elle qui resurgirait ?

    La jeune femme était tout simplement sans voix. Victoria partit sur ces dernières paroles et elle laissa derrière elle un Remus légérement gêné par son déballage de sentiment et une Pandora complètement sonnée. Elle ne savait que faire, où se mettre, quelle position tenir. Elle avait les bras croisés mais se sentait tellement impuissante, malgré sa pose de protection. Victoria était partie, Victoria était désormais loin mais tout ce qui venait de se passer était toujours autour d'eux, la tension, la méchanceté & surtout les dernières paroles de Remus. Mon dieu Remus... Que dire de ce jeune homme ? Il venait de se rendre compte de ce qu'il venait de dire & reprenait son souffle tant bien que mal après avoir sorti une telle tirade... Belle tirade, elle sortait du coeur & ne semblait pas toute préparée pour une occasion spéciale. Pandora entendait encore des phrases résonnaient dans sa tête "t comme une étoile dans un ciel noir " ressortait le plus souvent mais toutes étaient belles, toutes étaient pures. Prenez là pour une naïve mais elle en avait vu des films, et lu des histoires, et eu des moments de déclaration, des vraies ou des fausses mais elle savait pertinemment que ce qu'il venait de dire, là maintenant était bel et bien vrai. Son coeur battait fort, elle le sentait taper contre sa poitrine tellement fort qu'il aurait pu sortir & partir dans le mur en face pour s'épuiser quelque peu...

    Rémus venait de reprendre la parole & venait de plonger son regard dans celui de la jeune femme. Elle le regarda un instant puis détourna son regard, encore chamboulée par toute l'histoire. Elle regarda le ciel, même si nous n'étions pas très avancé dans la journée, le soleil était déjà bien caché par les nuages noirs qui d'ailleurs commençaient à gronder de rage. La jeune femme revint alors à ses pensées & regarda Rémus. De toute manière, ils n'allaient pas se laisser là, après ça, comme si il ne s'était rien passé, rien dis & rien ressenti soyons honnête? Son visage ne laissait rien paraître mais si il avait pu, il aurait pu entendre son coeur battre à une vitesse folle.

    « Euh.. Oui, oui... Pourquoi pas. »
    Elle se tourna pour qu'il ne voit pas les grands questionnements qui pouvaient passer sur son visage puis elle enchaina en tentant de paraitre naturelle « Une préférence ? » A vrai dire, elle aurait aimé le toucher, l'approcher, l'embrasser. Mais elle n'en fut rien. Après tout, à lui de se rattraper. Et de, pourquoi pas, prouver tout ce qu'il venait de dire non ? Elle tentait de s'en convaincre mais elle savait très bien qu'elle lui en devait une car il venait de se découvrir... A quand le tour de la jolie Pando ?



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