Des sabots à la place des pieds. [Cours spécial, toutes années confondues]
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Sujet: Des sabots à la place des pieds. [Cours spécial, toutes années confondues] Lun 17 Sep - 13:53
Xander s’habituait un peu plus chaque jour à sa vie au château. Il n’avait pas à se plaindre, il était nourri, logé et blanchit. Le directeur Albus Dumbledore était au courant de sa condition de loup garou mais cela n’avait causé aucuns soucis. Il n’avait pas eu de plaintes d’élèves, de parents ou même de ses collègues. Un seul d’entre eux était au courant. Même s’ils n’étaient plus en très bon terme, Sevastian n’avait rien dévoilé. Leur relation était devenue compliquée mais l’américain voyait bien qu’il pouvait toujours compter sur son ancien amant. Même s’il n’y avait plus d’amour entre eux, ils pouvaient au moins être amis, pour l’instant. Les cours se passaient de mieux en mieux. Les élèves étaient plus ou moins ravis d’y venir et pour Xander c’était la même chose. Le dernier cours qu’avait donné l’enseignant était sur les hippogriffes. Quand les élèves sortirent de ce cours, ils avaient des étoiles dans les yeux. Pour la majeure aprtie d’entre eux, c’était la première fois qu’ils voyaient une de ses créatures alors quand ils purent monter sur leur dos, c’était magique. Xander espérait pouvoir retrouver cette sensation qu’il avait ressentie ce jour-là. Il avait ressenti une immense joie. Il en aurait l’occasion cet après-midi. Après avoir mangé, l’enseignant se dirigea directement vers sa salle de cours. Il avait un arrangement à faire. Le cours d’aujourd’hui est assez spécial. Il réunirait toutes les années, de la troisième à la dernière année. D’un coup de baguette, Xander repoussa les murs et agrandit sa table. Il fit apparaître de nouvelles chaises. Il eut à peine le temps de terminer que déjà les élèves arrivèrent et prirent place. Quand la cloche sonna pour annoncer que le cours commençait, les portes se fermèrent.
« Bonjour chers élèves, je suis ravi de tous vous voir présents. Aujourd’hui est un cours très spécial. Je vous demanderais donc de bien vouloir être attentif. »
Des bruits de pas se firent entendre dans le dos du professeur. Il se retourna et présenta le nouvel arrivant :
« Dites bonjour au professeur Levoska. Le cours portera sur les centaures d’où sa présence. Professeur, je vous les laisse. »
Xander s’installa à son bureau et laissa son collègue prendre la suite du cours.
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Sujet: Re: Des sabots à la place des pieds. [Cours spécial, toutes années confondues] Lun 17 Sep - 17:39
Fafnir et Xander avait créer un cours en commun sur les centaures. C'étais le centaure qui était venu le voir pour lui faire part de son idée. Et l'homme-cheval avait invité son épouse Elena. La centauresse avait l'habitude de venir aider son mari a gérer ses cours, aussi n'était t'elle pas intimidée par la perspective de participer a un cours.
Après avoir fini de manger un plat de purée a la Grande salle accompagnés de desserts dont il s'était assuré qu'ils ne contenaient aucune trace animale, le centaure se rendit d'un trot lent et détendu, son épouse a son bras vers l'endroit ou se passait le cours et son carquois de flèche acccompagné de son fidèle arc qui ne le quittais presque jamais. Arrivé, il vit des élèves assis sur des chaises que Xander avait mis en prévision. Fafnir les salua d'un signe de la tête tandis que le professeur annonçait son arrivée.
« Dites bonjour au professeur Levoska. Le cours portera sur les centaures d’où sa présence. Professeur, je vous les laisse. »
Fafnir fit un nouveau signe de tête a destination de Xander tandis qu'Elena remerciais le sorcier. Puis Fafnir se plaça devant les élèves, se racla la gorge et commença:
-Tout d'abord, je vous salue jeunes poulains. Vous me connaissez déjà pour certains, mais pour ceux ou celles qui n'ont pas idée de qui je suis, je vais me présenter. Comme mon collègue l'a précisé, je m'appelle Levoska, Fafnir Levoska et je suis professeur de Divination dans cette école depuis trois mois, ce qui est peu.
Il tendit une main vers son épouse qui souriait d'un air rassurant aux jeunes gens.
-Et voici mon épouse, Elena.
Après cette présentation, Fafnir les regarda tour a tour. Il ne se sentais pas nerveux comme lors de son premier jour de classe ou le centaure avait eue un peu le trac, comme tout le monde. Même les hommes-chevaux connaissait ce sentiment. Il poursuivit:
-Comme vous le voyez, nous appartenons à la race des centaures. Et je vous laisse nous posez toutes les questions que vous désirez, tant qu'elles ne sont pas blessantes ou humiliantes pour nous. N'oubliez pas de noter dans votre cahier tout ce que vous apprendrez. Et je précise aussi que le cours s'achèvera par une petite initiation au tir à l'arc, sport que notre peuple préfère, comme vous votre sport préféré est le Quidditch.
Sur ce, Fafnir fit silence, un sourire mi-grave et mi-bienveillant au lèvre, laissant les petits d'hommes ouvrir ce cours particulier portant sur le question-réponse.
Sujet: Re: Des sabots à la place des pieds. [Cours spécial, toutes années confondues] Ven 21 Sep - 13:39
Deux garçons qui chevauchent ensemble… L’un va sur ses vingt-quatre ans, l’autre est âgé de quatorze ans. Tous deux ont l’air de ces princes des neiges d’autrefois : leurs cheveux blonds brillent sous le soleil tandis que leurs yeux verts, si clairs, trop clairs, reflètent la même ardeur et la même joie de vivre. La même passion les anime, étincelle dans leurs regards. Aux yeux du cadet qui l’admire, l’aîné a tout d’un chevalier qui a reçu l’adoubement. Les jeux d’autrefois lui reviennent. Alekseï menait la danse, tandis que lui, Lev, était l’écuyer fidèle. Cela fait longtemps qu’ils ne jouent plus ainsi mais la situation n’a guère changé, finalement. Un regard complice suffit, les montures s’élancent d’un même mouvement. Bien vite, l’aîné prend la tête, se laisse griser par le vent de la course. Malgré l’ardeur de son cheval, le plus jeune peine à suivre. Et soudain… L’étalon lancé au triple galop trébuche et s’abat au sol, entraînant son cavalier qui chute sans un cri… Le cadet saute à terre, court vers son frère. Une fleur de sang s’épanouit avec lenteur, souillant les boucles blondes ; les yeux sont fermés et les longs cils projettent une ombre sur les joues… La suite est confuse… Des larmes impossibles à contenir, le choc, des cris, des appels, le transfert à l’hôpital magique, et des mots qui résonnent d’une triste réalité… Le verdict implacable…Le cadet, désormais seul, écoute, observe et se tait. L’étincelle se dissipe. Devant la tombe de marbre blanc, tandis que les remords, l’amour et la peur se mêlent dans les larmes, il jure, avec la foi implacable des enfants, que puisque le chevalier n’est plus, l’écuyer s’effacera à son tour…
Lev s’éveilla en sursaut, haletant. Il mit un instant à reconnaître les lourds rideaux du baldaquin, qui l’entouraient. Il se redressa, se passa une main sur le front pour dégager ses cheveux, tout en cherchant à reprendre son souffle. Le cauchemar lui avait paru si réel ! Comme s’il y était de nouveau… Le garçon se leva, se dirigea vers la salle de bains pour boire un verre d’eau et se ressaisir un peu. Il n’accorda pas un regard au miroir en face de lui : il savait que ce n’était pas son reflet qu’il y verrait mais celui de son frère.
–Alekseï, murmura-t-il.
Pourquoi ce cauchemar ? Pourquoi maintenant ? La raison n’était pas difficile à trouver. Les cours de soins aux créatures magiques éveillaient de pénibles souvenirs. Lev se rappelait encore de la leçon précédente qui portait sur les hippogriffes. Face à eux, Lev avait laissé sa place à Dimitri et préféré dessiner les animaux. Son âme artiste et sa connaissance des chevaux lui avaient permis d’esquisser en quelques minutes un bel hippogriffe, cabré, aux ailes déployées. Sur le point de s’envoler ou d’attaquer… Dans le temps qui lui était imparti, Lev avait glissé autant de détails que possibles pour rendre au mieux la beauté et la fierté de l’animal, son allure altière, sa noblesse. Il aimait ces créatures, même s’il refusait de les monter. Il ne connaîtrait pas la sensation de leurs ailes battant autour de lui, leur puissance tandis qu’ils s’élevaient dans les airs, le glissement de leurs plumes… Mais Lev tenait la promesse faite à Alekseï : il ne monterait plus. La culpabilité qu’il ressentait depuis la mort de son frère se manifestait encore. Si seulement ce jour-là, il n’avait pas autant insisté pour qu’Alekseï vienne monter avec lui… Le garçon revint lentement dans sa chambre en se rappelant les conversations entendues la veille. Toute l’école parlait du nouveau cours de soins aux créatures magiques qui aurait lieu dans la matinée. Décidément, le professeur Lemalf semblait décidé à leur faire étudier toutes les créatures équines de la création. Enfin, au moins, pour cette fois, ils n’auraient sans doute pas à monter dessus, étant donné le caractère farouche des centaures. Ouvert à tout le monde, cette leçon porterait en effet sur ces créatures…et pour une fois, l’être étudié pourrait répondre de lui-même aux questions posées, ce qui permettrait d’avoir leur propre vision sur leur espèce plutôt que ce qu’en disaient les manuels et les sorciers.
Lev jugeait que les centaures étaient des créatures plutôt intéressantes, mais il se demandait également si leur côté sauvage et leur talent pour la divination n’étaient pas quelque peu exagérés. Il aurait ses réponses lors du cours. Avec un soupir, il se laissa tomber sur ses couvertures. Après un tel rêve, il savait que le sommeil le fuirait. Lev attendit les premières lueurs de l’aube pour se lever et s’habiller. Personne d’autre n’était encore éveillé et il descendit dans la salle commune pour lire et se changer les idées. Quand il vit apparaître les premiers élèves, le Serpentard rangea ses affaires et se rendit dans la Grande Salle. Il n’avait guère d’appétit mais, tout en essayant de faire bonne figure devant les autres, il se força à grignoter. On lui disait déjà bien assez souvent qu’il n’avait pas l’air en très bonne forme. Ce n’était pas vraiment de sa faute s’il mincissait ainsi.
Parmi les premiers à quitter la table, Lev se rendit directement dans le parc. L’air vif et froid, la neige qui parsemait les pelouses et recouvrait la Forêt Interdite l’apaisèrent quelque peu. C’était son élément. Là qu’il se sentait en paix. Par plaisir, sachant qu’il était en avance, il traîna dans le parc, savourant le plaisir simple de marcher dans la neige encore poudreuse. Puis, à contrecœur mais rasséréné, il rejoignit la salle de cours, où il s’avéra qu’il était dans les premiers arrivés.
Les autres élèves ne tardèrent pas à affluer et, à l’heure de la sonnerie, les portes se fermèrent. Ce fut le professeur Lemalf qui introduisit le cours, avant de céder la parole au professeur Levoska. Lev le connaissait peu, puisqu’il ne suivait pas sa matière. La divination lui avait toujours paru très aléatoire, et de toute façon, il savait déjà ce qui l’attendait. Que pourrait-on lui dire de plus ? «Vous allez mourir dans moins de trois ans, merci, au revoir, et désolé, mais ce sont les risques du métier, voyez-vous… », avec tous les salamalecs tragiques des voyants. Merci bien. Quant au reste, Lev préférait se fier aux imprévus de la vie ; si des rencontres devaient avoir lieu ou que des choses extraordinaires devaient avoir lieu, il voulait en avoir la surprise.
Certes, les centaures ne pratiquaient pas la même divination que les charlatans humains mais leurs prédictions étaient tout aussi sybillines. Quitte à lire l’avenir, autant le révéler avec précision. Fafnir introduisit son épouse, puis la façon dont le cours fonctionnerait, avec un système de questions/réponses.
Lev attendit un instant puis posa sa question.
–On parle beaucoup des talents divinatoires des centaures, de la sagesse que vous en tirez. Comment parvenez-vous à décrypter les mouvements des étoiles, à avoir cet aperçu de l’avenir ?
Sa question en posait implicitement une autre : vos prédictions se réalisent-elles vraiment, ou n’est-ce qu’une aimable façon de passer le temps lors des nuits d’insomie ? Sa formulation lui paraissait plus polie que cette approche brutale, mais le centaure ne pouvait ignorer le sous-entendu.
Sujet: Re: Des sabots à la place des pieds. [Cours spécial, toutes années confondues] Mer 3 Oct - 22:16
En poussant un soupir, Victoria se rendit en cours de soin aux créatures magiques. C’était pourtant un cours qu’elle appréciait, car, soyons honnêtes, il n’y avait que très peu de cours que l’anglo-russe n’appréciait pas. Elle, tant qu’elle pouvait apprendre des trucs, ça lui alla, quel qu’en soit le sujet ! Aujourd’hui, toutefois, elle n’avait qu’une envie : ne rien faire. Sauf si c’était pour lui permettre de réfléchir à un plan de pourrir la vie de quelqu’un. Et pas n’importe qui ! Non, la cible qu’elle avait en tête, c’était Katrina Romanov. Celle qui avait été sa nurse dans son enfance, qu’elle avait considérée comme un modèle à suivre, et comme une seconde mère. Mais aussi et surtout celle qui avait eu l’audace de s’engouffrer dans les draps de son père, brisant ainsi le mariage de ses parents, causant ainsi leur déménagement en Angleterre... Oui, Vicky avait grandement envie de la briser, comme elle avait brisé ses parents et une partie de sa vie. Ce désir de vengeance, elle l’éprouvait depuis des mois, mais il s’était amplifié, ce matin-là... Pourquoi ? Figurez-vous que Katrina avait eu la bonne intention d’essayer de renouer contact avec Victoria, et lui avait donc envoyé du courrier à Poudlard... Cette idiote n’avait apparemment pas comprit que Victoria ne voulait plus entendre parler d’elle, suite au fait qu’elle se soit appliquée à ne plus répondre à ses lettres ! Cependant, la lettre d’aujourd’hui n’affichait aucun destinataire, et c’est donc sous la curiosité que Vicky a ouvert la mystérieuse lettre. Avant de s’énerver en la lisant, parce que Katrina la suppliait, oui, elle la suppliait, de lui répondre, argumentant que leurs conversations lui manquaient, et autres conneries du genre... Pour essayer de convaincre l’anglo-russe, elle avait même raconté divers bons moments partager, essayant de ce fait de l’amadouer, alors qu’au fond, elle n’avait réussit qu’une chose : énerver encore plus la jeune sorcière, en tournant le couteau dans la plaie. Car oui, Vic ne l’avouera jamais, mais Katrina lui manquait. Après tout, elle avait passé le plus clair de son enfance sous sa garde, à jouer avec elle, à l’entendre lui raconter des histoires, à faire des bêtises en priant pour qu’elle ne les remarque pas... L’ironie voulait que depuis quelques temps, Vicky se rapprochait de plus en plus de sang-mêlés et de moldus, et qu’elle fuyait et repoussait la seule sorcière de sang-mêlée qu’elle tolérait pourtant étant plus jeune : Katrina !
Lorsque la blondinette arriva enfin dans la salle de classe, qui commençait peu à peu à se remplir, sa main tenait toujours la lettre, qu’elle avait froissée tellement de fois qu’à présent, elle ne ressemblait plus à rien. En traînant des pieds, elle alla s’installer, à l’écart des autres, n’ayant vraiment pas envie que quiconque lui demande comment elle allait. Non, pour l’instant, elle voulait de l’air, mais en plein cours, avec la tonne d’élève qui allait débarquer, ça allait être compliqué, donc, elle devait se débrouiller comme elle pouvait ! En allant prendre place, elle croisa Lev, qu’elle salua d’un petit signe de tête amusé, repensant à la soirée au cours de laquelle il avait voulu se faire pardonner de l’anglo-russe, ce qui lui avait voulu une charmante teinture... La séance de coiffure avait rapidement laissé place à un grand n’importe qui, qui valu à Victoria de regagner son sourire, en allant s’asseoir. Sourire qu’elle perdit en glissant la lettre dans un manuel, et lorsqu’elle croisa le regard d’une de ses comparses de Poufsouffle : Sophia Bennington, à cause de qui elle avait été récemment puni... Evidement, au cours de la punition, Vicky avait fait preuve de beaucoup d’imagination pour faire payer à Sophia leur punition, mais malgré tout, elle lui en voulait encore. En fait, elle la détestait depuis son arrivée à Poudlard... Que c’était dur, parfois, d’être Victoria, il fallait penser à pourrir la vie de deux personnes en même temps ! Compliqué, tout ça ! Cependant, Vic en était capable, elle l’avait déjà fait de par le passé !
Le cours commença enfin, tirant Vicky de ses pensées. Elle écouta avec attention les propos de Fafnir (qui avait été l’auteur de la punition, par ailleurs..), et fut contente d’avoir l’occasion d’en apprendre plus sur son espèce. Alors qu’elle réfléchissait à une question, Lev en posait une, obligeant Vicky à écouter attentivement ce qui se disait, tout en essayant de trouver une bonne question. Et en veillant également à noter celle que le centaure donna à Lev. D’ailleurs, après sa réponse, la jeune sorcière eut un sourire : enfin une question !
« Arrive-t-il que certains centaures ne disposent pas de talents pour voir l’avenir ? Un peu comme il arrive que certains sorciers ne puissent faire de la magie ? »
En effet, pourquoi songer que seuls les sorciers pouvaient ne pas être toujours en mesure de pratiquer de la magie. La jeune Serpentarde était également intriguée pour savoir ce qu’il advenait de ces centaures, s’ils existaient réellement : étaient-ils méprisaient comme les sorciers méprisaient les cracmols ? Tout en jouant avec son stylo, elle observait le centaure, attendant sa réponse.
Adèle Vapin
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Sujet: Re: Des sabots à la place des pieds. [Cours spécial, toutes années confondues] Ven 12 Oct - 21:34
Les cours de Soins aux Créatures Magiques ne satisfaisaient en aucuns cas Adèle, qui n’appréciait se salir les mains que lors de la réalisation de potions ou en botanique. S’occuper des bestiaux ne faisait en rien parti des tâches qu’elle comptait exécuter en venant se perdre dans le fin fond de l’Ecosse, là où la mode avait bien trois siècle de retard chez certains. Néanmoins, elle avait tout de même aimer le fait de monter sur le dos d’un hippogriffe, une grande première pour elle comme pour la majorité des élèves présents ce jour là.
« Arrive à l’heure, fait bonne impression et on te laissera tranquille », un conseil qu’Adèle respectait plutôt bien jusqu’à maintenant. Au moment où la cloche retentit, elle s’installait gracieusement sur l’une des chaises. Le cours ne mit pas bien longtemps avant de commencer, pour une seconde leçon elle s’était attendue à quelque chose de plus banal, de plus de théorique mais ce ne fut pas le cas. Leur professeur avait décidé de convier des invités un peu spéciaux. Elle détailla du regard le professeur Lemalf, le professeur Levoska et sa compagne. Le premier paraissait assez satisfait de la situation, on devinait chez lui l’amour qu’il avait pour son travail, chose appréciable chez un enseignant. La française fut néanmoins surprise de le voir se placer en retrait. Le sujet du cours concernait les centaures mais n’était-il pas sensée être le maitre de cette matière ? Son regard ne s’attarda pas bien longtemps sur lui, elle était un peu plus curieuse quant à la présence des centaures. Elle avait appris que l’un des représentants de cette espèce dispensait des cours de divination mais peu intéressée par ce genre de leçon, elle n’avait pas cherché à se renseigner d’avantage.
Le centaure prit la parole une fois que tous les étudiants l’aient salué. « je vous salue jeunes poulains » le terme froissa quelque peu la demoiselle, qu’il qualifie ainsi les jeunes centaures elle n’y voyait aucune objection mais pas eux ! Cependant, par politesse elle s’abstint de faire la moindre remarque et le laissa poursuivre son petit discours. Alors comme ça ils allaient avoir la possibilité de les interroger ? Et bien soit ! Le premier à réagir fut un élève de son âge, originaire de Durmstrang mais envoyé à Serpentard. Elle ne le connaissait pas vraiment, ils n’avaient jamais pris la peine de parler. Sa question ne trouva pas grand intérêt aux yeux d’Adèle qui jugeait cet art, comme l’appelait certains sorciers, trop aléatoire et peu fiable pour le rendre intéressant. Une élève, Victoria quelque-chose si ses souvenirs étaient exactes, se mêla aussi à la conversation. Ce jeu de questions / réponses réveilla légèrement l’intérêt que portait la septième année à ce cours optionnel. Les troisièmes, quatrièmes et cinquièmes années ayant décidés de se fondre dans le paysage, Adèle choisit ce moment là pour intervenir à son tour.
- Quel crédit peut on accorder à votre interprétation du mouvement des étoiles ? J’entends par là que celles des hommes ne sont pas spécialement fiables, alors je me demandais de quoi il en retournait pour les vôtres.
Oui, il existait de bons arnaqueurs dans le milieu, mais les centaures en faisaient-il partis également ? Comment pouvaient-ils savoir avec certitude ce qui allait se produire et à quelle date ? A moins qu’ils ne fassent mumuse avec un retourneur de temps, ou que le hasard fasse bien les choses, les probabilités qu’ils ne se trompent jamais et que leurs interprétations soient fiables à 100% étaient très maigres.
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Sujet: Re: Des sabots à la place des pieds. [Cours spécial, toutes années confondues] Mer 17 Oct - 14:32
La matinée qu'avait passé Lucy avait été agréable et intéressante, comme toutes les autres ou presque de l'année. Elle avait très faim ce midi. Elle se dirigea rapidement vers la Grande Salla alléchée par l'odeur des plats. Son cerveau semblait flotter dans son crâne, tous les ordres auxquels ces organes répondait provenait essentiellement de son estomac. Elle s'assit en face de Pénélope et dévora l'énorme portion du plat qu'elle avait mis dans son assiette. Elle reprit deux fois du plat de résistance. Pour elle ne savait quelle raison, elle avait une faim de loup, pourtant elle avait mangé ce matin et hier soir aussi. Peut-être avait-elle faim car elle faisait une poussée de croissance ? Il serait temps, elle semble de plus en plus petite par rapport aux autres élèves. Lucy mangea avec un tout aussi bon appétit son dessert, puis quand elle sentit qu'elle n'en pouvait plus elle s'étira et posa nonchalamment ses coudes sur la table. Elle avait hâte d'être au cours de soins aux créatures magiques. D'après ce que l'on racontait, Les Centaures seraient le sujet du jour et le professeur Levoska allait surement intervenir.
Lucy sortit de table sans attendre personne et se dirigea vers la salle commune des Serdaigle. Elle n'avait pas encore prit ses affaires pour le cours de soins aux créatures magiques mais c'est ce qu'elle fit une fois dans son dortoir. Elle rangea tout ce dont elle pourrait avoir besoin lors du cours, même des choses totalement inutiles. Elle redescendit en manquant de tomber par terre et de s'étaler comme une chaussette. Elle fit une mimique pour éviter de crier de douleur car elle venait de se tordre le petit doigt de pied. Elle sortit de la salle commune des Serdaigles en boitant légèrement avec un air constipé sur son si souriant visage habituellement. Elle descendit avec quelques difficultés l'escalier de marbre qu'elle avait monté quelques minutes auparavant et croisa quelques élèves d'années inférieures qui rigolaient en la voyant. Elle avait envie de leur dire d'arrêter de rire mais si elle ouvrait la bouche aucune parole ne sortiraient, non ça ressemblerait plus à un gémissement de douleur. Elle arriva enfin en bas des marches en se demandant grandement si elle n'aurait pas mieux fait d'aller voir Gabriel à l'infirmerie puis elle se dit qu'elle n'avait pas du tout envie d'arriver en retard au cours de soins aux créatures magiques et se dirigea vers la salle de classe qui se trouvait dans le parc de Poudlard.
Elle marcha un petit moment sentant l'air frais sur son visage et oubliant presque son orteil endoloris accompagnés de quelques élèves de classes supérieures à elle. Ils se rendaient surement au même cours qu'elle. Bientôt, elle arriva devant la salle et entra à l'intérieur. Elle s'installa le plus devant et au centre de la pièce possible pour bien entendre et pour pouvoir suivre le mieux possible le cours du jour. Le professeur salua ses élèves et laissa rapidement la parole au professeur Levoska que Lucy aimait bien. C'était un centaure qui enseignait la divination à Poudlard, il était donc logique qu'il vienne pendant un cours de soins aux créatures magiques afin que les élèves apprennent à mieux connaître l'espèce du professeur. Lucy aimait bien la matière qu'il enseignait, elle trouvait qu'il avait une toute autre façon de percevoir l'avenir que le professeur qu'elle avait les deux années précédentes. Quand il présenta sa femme, Lucy la trouva très jolie et fut ravie de voir une femme centaure, ce qu'elle n'avait encore jamais à part dans les livres de la bibliothèque. La jeune Serdaigle écouta les questions des autres élèves sans en trouver une seule, elle avait lu tant de choses qu'elle avait l'impression que tout ce qu'elle avait encore envie de savoir se perdait entre les connaissances qu'elle avait déjà acquisses. Elle fit un effort de mémoire et se souvint qu'il y avait un passage assez trouble dans tous les livres qu'elle avait lus : Si un centaure s'allie aux hommes, leur parle ou les portes sur leur dos, est-il bannit du groupe? Oui c'était ça sa question. Elle leva la main espérant que l'enseignant l'interroge, en même temps elle était au premier rang et l'une de ses chouchoutes, il ne pouvait que le voir. Elle prit la parole.
- M. Levoska, quand un centaure à une quelconque relation avec un sorcier, sachant que le ministère a beaucoup réduit votre territoire depuis quelques années et que votre espèce est réputée rancunière donc que certains centaures sont surement en colère contre les sorciers, le centaure en question peut-il se faire bannir du groupe et est-ce que les autres centaures s'en prendraient à lui ou au sorcier l'ayant approché?
Lucy n'était pas satisfaite de sa réponse, elle trouvait qu'elle manquait de mise en forme. Sa question n'avait rien de très passionnant comparé autres mais s'était la seule chose qu'elle voulait savoir, le reste elle le savait déjà, elle était tout à fait capable de répondre aux questions posées avant la sienne.
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Sujet: Re: Des sabots à la place des pieds. [Cours spécial, toutes années confondues]
Des sabots à la place des pieds. [Cours spécial, toutes années confondues]