Assise sur le rebord de fenêtre de ma chambre, je regardais la vie d’activé sous mes yeux à l’extérieur. Le vent soufflait avec une force impressionnante. C’est ce qui est remarquable de la nature : rien ne peu l’arrêter. Qu’on le veuille ou non, nous devons subir les intempéries. Un petit sourire apparu sur mon visage à cette idée. Je voulais être une vraie tempête! Une chose intemporelle qui fait fuir les gens! Que la seule solution est de se réfugier loin de mes bourrasques. Je savais qu’un jour mon rêve se réaliserait. Je suis une Black et je réussi par surcroit tout ce que j’entreprends. J’étais seulement impatiente que le moment arrive… Je devais travailler fort pour y arrivé! Et je ferais tout le nécessaire! Sans réfléchir davantage, je pris une cape de sorcière rembourré de fourrure prestigieuse pour l’hiver et sorti à l’extérieur du château pour me diriger vers la forêt interdite. Le vent le fouettait le visage alors que les flocons de neiges venaient refroidir ma peau. J’avais mis mon capuchon, mais ça ne suffisais pas à rester totalement au chaud. Étrangement, cette sensation me faisais du bien et me faisais sentir encore plus vivante. Le soleil commençait à quitter le ciel pour allé ce cacher loin des yeux et ainsi laissé sa place à la lune. Prise entre chien et loup, la luminosité ambiante donnait l’impression que ma vision ne m’offrait que du gris. Une illusion optique qui rendait l’atmosphère encore plus lourde. J’avais décidé d’emprunté un chemin peu fréquenté pour me rendre à l’endroit de mon désir. Faisais donc un grand détour par le lac sombre j’arrivais enfin près de la forêt interdite. Au moins je n’avais pas complètement froid. J’avais retiré mes gants afin d’avoir une meilleure poigne sur ma baguette magique. Je déteste avoir un tissu quelconque venant interférer avec ma baguette. J’aime sentir le bois rugueux du noyer contre ma peau lisse, j’aime sentir toute l’énergie du dragon à qui appartenait ce nerf qui faisait maintenant partie de l’arme magique. J’avais l’impression de sentir des picotements de pouvoir dans ma main, ce qui me rendait encore plus sur de moi. J’avais décidé de me rendre dans la forêt interdite afin d’y pratiquer quelque chose qui allait parfaitement avec le nom de l’endroit. Je voulais m’exercer à jeter un sortilège impardonnable. Sur les trois, je n’en avais osé qu’un seul jusqu’à présent : Le sortilège d’Endoloris. Mais peut-être que le temps était venu pour essayer l’Avada Kadevra? Pas sur un sorcier bien entendu… Mais sur une des créatures de la forêt pourquoi pas? Contrairement à ce que les gens pouvais croire, il y avait encore une fine limite que je n’étais pas encore prête à franchir : celui du meurtre. Oh, je n’avais aucune problème à torturé les gens et leur faire subir les pires supplices. Mais le meurtre me semblait le pas de trop à faire. Celui où l’on ne peut pas revenir. Eh puis pour le moment… personne n’avait fais quoi que ce soit pour m’embêter à ce point. Je secouais la tête. Comme si j’avais l’intention d’un jour essayer de tuer quelqu’un… Je devais avouer cependant que l’attrait de la magie noir était quelque chose d’enivrant et d’attirant et je ne savais pas exactement où cela allait me mener. Néanmoins, je voulais essayer! Encore et encore plus…
J’entrais donc dans la forêt à la rechercher de mes prochaines victimes. C’est alors que j’aperçu une araignée de la taille d’un petit chat. Elle allait être parfaite comme premier cobaye. Je l’attirais donc à moi grâce à un « Accio », puis lorsqu’elle fut assez près de moi…
-Endoloris!!
La petite bête se mit alors à ce tordre de douleur sur le sol. Ses pattes minces se contractaient sous son corps dans des angles douteux alors que de petits gémissements de douleur sortaient de la créature. Un sourire aux lèvres, je m’agenouillais près de ma victime pour la regarder de plus près. À la regarder, je me demandais si ses pensées étaient toujours présente? J’aurais certainement eu plus de chance d’avoir une réponse si cette créature pouvait penser pour commencer… Peut-être devrais-je essayer avec un Centaure? Ils sont cependant plus difficiles à attraper… surtout qu’habituellement ils sont toujours en troupeau… Les membres de l’araignée semblaient s’animer seul, comme je mon pouvoir leur donnait une seconde vie, indépendante à la première. Étais-ce le même effet avec le sortilège de l’Infério? Ses huit yeux me regardaient avec douleur alors qu’ils semblaient me supplier d’épargner ses souffrances. Il est toujours si étonnant de voir toutes les émotions que peux exprimer une créature dénué d’intelligence. J’interrompis le sortilège. Le bête retomba alors lourdement sur le sol, ses pattes continuant à bouger spasmodiquement alors que ses nerfs étaient enflammer du au sortilège. J’approchais alors ma main de l’araignée qui frémit de terreur à l’idée que je la touche de nouveau.
-Tu devrais te compte chanceuse! Tu es toujours en vie! Dis-je en inclinant la tête sur le côté.
Étais-ce possible d’allé encore plus loin avec le sortilège? Est-ce qu’il y avait un moment où après trop de souffrance quelque chose se rompais à l’intérieur du torturé? Ou est-ce que le sortilège était toujours réparable, que son seul inconvénient soit la douleur du moment présent. Dans l’espoir de répondre à ma question, je lui envoyais de nouveau le sortilège. De nouveau de la vie de tordre de douleur alors que de petit craquement me laissait suggéré que certaines de ses pattes c’étaient brisé. Peut-être étais-ce à cause de la petite taille de ses dernières? Ou peut-être que c’était toujours ainsi quand un corps est trop longtemps exposé à cette torture.
Je m’amusais ainsi avec la bête jusqu’à temps que j’en aille marre. Alors je décidais de retourner au château pour me réchauffer devant le foyer avec une bonne bierraubeurre chaude à souhait. Avant de quitter le mur effrayant d’arbre qui me tenait plus ou moins à l’abri des intempéries, je me relevais regardais la créature à moitié morte, gisant par terre. Peut-être étais-ce le bon moment pour essayer…? Je fis rouler ma baguette entre mes doigts. C’était risquer… Si jamais quelqu’un inspectais ma baguette, il saurait que j’ai utilisé ce sort… Quoi que de toute façon il allait savoir que j’utilisais l’endoloris de façon de plus en plus fréquente. Alors peut-être que je pouvais prendre ce risque. Et si je faisais plusieurs autres sorts après ceux-ci, ce serait plus difficile à repéré… Sans attendre plus longtemps, je repris ma baguette bien en main et…
-Avada Kadevra!!
Un rayon vert émeraude jaillis alors de ma baguette et fonça droit sur l’araignée qui dans un dernier souffle ferma les yeux. Je m’approchais alors d’elle. Elle ne bougeait pas et ne respirait pas non plus. Je l’avais réellement tué! Pour une raison que j’ignorais, j’avais l’impression que cet acte était bien pire que toutes les grenouilles ou les chats errants que j’avais pu martyriser avec Rastaban. Peut-être étais-ce ma conscience qui me pesait lourd? Quoi qu’il en soit, je décidais d’enfin quitter les lieux pour retourner au château. Perdu dans mes pensées, je ne faisais pas vraiment attention à ce que je faisais. J’étais préoccupé par des dernières trouvailles. C’est pourquoi qu’en quittant le dernier arbre de la forêt je fonçais dans quelque chose qui me fis mal au nez. Tout de suite je portais ma main à mon visage pendant que je venais de heurté un arbre. C’est en relevant la tête que j’aperçu Leroy de Louvière. Presque instantanément je sentis la panique ainsi que la colère monter en moi! Et s’il m’avait entendu faire un sortilège impardonnable? Et encore pire, s’il m’avait vu le faire? S’il m’avait vu regarder la vie quitter le si petit corps que je venais d’abandonné?
-TOI!!! M’écriais-je avec force alors que d’instinct, je fonçais sur lui. TU M’ESPIONNE C’EST ÇA?! QU’EST-CE QUE TU FAIS ICI MINABLE?!
Je lui enfonçais ma baguette bien profond dans le ventre alors que je menaçais presque de l’étriper sur place. Me servant de ma baguette comme un couteau…
Dernière édition par Leroy de Louvière le Mar 11 Nov - 21:39, édité 1 fois
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Sujet: Re: Pas encore toi... Dim 14 Oct - 20:44
Cette fois je vu noir. Monsieur se permettait de parler calmement alors que la situation exigeait le contraire?! C’était foutrement n’importe quoi. Non mais il pensait à quoi exactement? Que j’allais lui sourire doucement et le laissé passé?! Et comme si ce n’était pas déjà assez, il utilisa mon surnom. Chose que peu de gens son autorisé à employer! Et il était bien le dernier que je laisserais l’utilisé. Il ne méritait pas d’avoir ce privilège! Il avait peut-être déjà été dans l’élite, mais il n’en faisait plus parti maintenant. Il ne pouvait pas se permettre de genre de chose, plus maintenant.
-Ne m’appel plus jamais par mon surnom! Dis-je les dent serrées.
Mes yeux lui lancèrent des éclairs alors que des idées de meurtre me vinrent en tête. Je sentais le rouge me monter aux joues. Étrangement, dès qu’il avait ouvert la bouche la peur avait laissé toute sa place à la fureur. Il y a des gens qui me font ce genre d’effet. Tout d’un coup j’avais terriblement chaud, comme si tout mon corps se préparait à combattre. Après tout, c’était peut-être ce qui allait arriver! Avec le froid du vent qui me pinçait les joues, c’était plutôt contrastant. En ce moment même, quelqu’un serait arrivé derrière moi que je ne l’aurais jamais remarqué tellement que toute mon attention était centrer sur Leroy. Pffft! Ses parents ne l’auraient certainement pas appelé ainsi s’ils avaient su comment il allait tourner! Je le regardais sourire en haussant les épaules. Tout chez lui provoquait en moi un dégoût absolu. Dire que tout aurais pu être différent entre nous s’il n’avait pas changé de camps aussi rapidement que de dire le mot « impur ». Il continua son arrogance en ajoutant que la forêt interdite ne m’appartenait pas et que tout le monde pouvait y circuler à sa guise. Mais ce fut sa dernière phrase qui me fait friser les oreilles. « …tu devrais t’enfoncer plus loin si tu tiens absolument à garder tes pratiques secrètes. » Venant de sa part, je savais pertinemment que cette phrase n’était pas innocente. Je ne savais pas exactement ce qu’il avait aperçu, mais je savais que d’une façon ou d’une autre ça ne me plairais pas. Que devais-je alors faire? La meilleure solution serait certainement de le réduire au silence. Ce qui restait à savoir c’était la façon de procédé pour y arriver. Peut-être pouvais-je essayer l’endoloris sur quelqu’un finalement! Ou peut-être l’Avada Kadevra… Cette simple pensée me fit frissonner. Dans mes yeux pouvais se voir les milles et une idées qui passait dans ma tête alors que je le fixais attentivement les sourcils froncés.
*Du calme Bella…* pensais-je. *Ce n’est pas le temps de franchir le seuil sans retour… Il n’en vaut pas la peine!*
Quelles étaient donc les autres solutions qui étaient à ma portée? Je pourrais lui lancé un sortilège d’Oubliette! Mais sa serait étrange qu’il ne se souvienne plus de rien… Tout le monde se douterait qu’il c’est passé quelque chose… Je pourrais peut-être lui faire prendre du véritasérum pour savoir ce qu’il savait exactement? Mais, ça ne m’avancerait à rien de le savoir si je n’agissais pas. Alors pourquoi ne pas simplement modifier son souvenir? Je savais qu’il n’avait probablement pas le pouvoir d’occlumencie, alors il ne pourrait tout simplement pas contrer le sortilège que j’allais lui lancé! C’était certainement la meilleure idée que je venais d’avoir!
Il écarta ma baguette d’un coup sec. J’étais trop concentrer pour ne pas le laissé faire, mais j’avais une autre idée maintenant et je n’avais pas besoin d’être aussi près de lui pour y arrivé. Mais avant… j’avais envie de m’amuser avec lui! Car oui, je joue toujours avec ma nourriture avant d’en faire qu’une bouché. Même s’il avait enlevé ma baguette de son ventre, nous étions toujours très près l’un de l’autre et je décidais de profiter de cet avantage. Lentement, j’approchais mes lèvres de son oreille pour lui susurrer quelques mots.
-Un coup d’épée dans le ventre serait le supplice le moins douloureux que je pourrais te faire.
Ma voie était remplie de menace malgré le ton que j’avais employé pour le lui dire. J’avais fini par apprendre que crier n’était pas toujours le bon moyen pour faire passé une menace et que parfois, il fallait utilisé d’autres astuces pour y arrivé. Leroy était exactement le genre d’homme qu’on n’effraie pas avec des hurlements – si seulement on pouvait le qualifier d’homme... Je me devais donc d’être plus inventive. Je levais ma main libre vers son visage avec aucun geste brusque pour ne pas l’effrayer. Il aurait bien pu penser que je voulais le gifler, mais j’avais une toute autre idée derrière la tête. Avec une douceur qui m’était habituellement étrangère, je fis glisser un doigt le long de la balafre qu’il avait sur le visage. Commençant sur le haut de son visage et descendant en suivant la ligne sinueuse qui le dévisageait.
-De toute façon… commençais avec la même voie mielleuse. Quelqu’un c’est déjà chargé de te dévisager. Mais ne va pas croire que ce que je pourrais te faire serais moins pire que cela!
Je reculais de quelques pas et éclatait de rire. À cause du vent et des arbres près de nous, mon rire sembla volé en échos, se répétant sans cesse de manière toujours un peu plus lugubre. Visiblement, mon petit jeu m’amusait bien. Eh puis, s’il m’avait vraiment vu pratiquer un sortilège impardonnable il prendrait ma menace au sérieux. Car je l’étais il ne va s’en dire. Je ne pouvais pas croire qu’il était stupide au point de ne pas me prendre au sérieux. J’étais quand même Bellatrix Black! Eh puis, il était impossible pour lui de savoir jusque où j’étais prête à aller dans mon apprentissage de la magie noire… J’arrêtais de rire aussi vite que j’avais commencé alors que je le fixais avec intensité. Derrière mon apparence maintenant calme se trouvait une moi complètement en furie qui n’attendait qu’un faux mouvement pour éclater. Il ne faut jamais se fier aux apparences comme on dit? Parfois on pourrait croire que j’ai une double personnalité… Mais au contraire, je suis pleinement consciente de tout mes faits et gestes.