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SiXiEMES & SEPTiEMES ANNEES ∞ - Vous savez que les girafes n'existent pas ? C'est un coup monté.

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MessageSujet: SiXiEMES & SEPTiEMES ANNEES ∞ - Vous savez que les girafes n'existent pas ? C'est un coup monté. SiXiEMES & SEPTiEMES ANNEES ∞ - Vous savez que les girafes n'existent pas ? C'est un coup monté. Icon_minitimeSam 9 Fév - 19:10


PREMiER COURS
Le vieux balai connaît les coins.




« Je vais y arriver. Je peux y arriver. »

Debout devant le miroir de la chambre du professeur de vol, Nora arrangeait sa coiffure une dernière, resserrait encore sa haute queue de cheval et ajustait une dernière fois sa cape de sorcier. Elle avait le trac. Le cours ne commençait pas avant quatorze heures et pourtant elle trépignait d'impatience depuis l'aube, arrivée la veille à Poudlard, elle s'était baladée après la nuit tombée mais n'avait put profiter de la matinée pour retrouver ses marques dans le château, les élèves ne devaient pas le voir. Ce serait dommage de gâcher la surprise maintenant. La gardienne de l'équipe nationale d'Irlande avait prit grand soin d'arriver sans se faire repérer et de avait diner dans sa nouvelle chambre la nuit précédence afin de ne pas être vu, ce n'était sûrement pas pour que quelqu'un l'a voit deux heures avant son cours. Son tout premier cours en tant que professeur, remplaçant certes, mais elle se retrouvait enseignante malgré tout et à ses yeux ce test était très important, s'il se passait bien, elle s'offrait avec un peu d'avance un avenir après sa carrière de joueuse professionnelle, qui durerait encore un moment. Elle pensait ensuite conjuguer les deux puis terminer par enseigner, ce serait un bon moyen de continuer à jouer au Quidditch, elle pourrait ainsi continuer à voler tout en partageant sa passion, et en contaminant d'autres jeunes avec le virus de ce sport.

Enfin pour cela Nora devait déjà réussir ce premier cours, avec en plus les sixièmes et les septièmes années, donc pas forcément les plus faciles. Mais elle aimait le challenge. Elle souffla un bon coup et prit son balai ainsi que son sac pour ensuite quitter sa chambre et la salle de cours de vol, direction le terrain de Quidditch. Là elle serait dans son élément et ne se poserait plus tant de questions, elle avait deux heures devant elle et en profiterait pour voler, pour retrouver les lieux où elle avait passé tant d'heures..

Nora traversa les couloirs de l'école de sorcellerie sans se faire voir, tout le monde mangeait à cette heure-ci de toute façon et bien que gourmande, l'indienne avait l'estomac nouée par le stress. Elle faillit tout de même se faire repérer par un jeune garçon de serdaigle qui était en retard pour manger, elle se dissimula sous un sort et rejoignit sans problème le parc, puis le terrain. Deux heures de temps à tuer, facile. La belle alla dans les vestiaires et se changea, elle enfila une tenue de Quidditch rouge et noire qui lui allait à merveille et à peine avait-elle fait un pas en dehors du coin féminin qu'elle était sur son éclair de feu. En un instant elle était déjà haut dans le ciel et ne retenait pas un sourire sur ses lèvres, voler c'était sa raison de vivre, sou deuxième souffle. Nora se sentait vivante une fois sur son balai et elle ne faisait qu'un avec lui, elle avait tout simplement confiance en ce grand bout de bois qui constituait une part d'elle même et qui lui procurait cette sensation de liberté. Un mari ? Une vie de famille ? Pourquoi faire ? Elle, elle avait le Quidditch, la possibilité de voler, de jouer avec le vent et de prendre des risques car être gardienne n'est pas sans danger, d'autant plus quand elle fait le choix d'aider les poursuiveurs s'il en manque un, déjà descendu par un cognard. Nora est joueuse et un brin tête brûlée, n'oublions pas qu'elle était chez les rouges et ors et qu'elle y méritait sa place. Personne ne pouvait dire le contraire, la belle lionne n'avait peur de rien, pas assez en tout cas, donc elle était une digne élève de la maison Gryffondor, puis gardienne et capitaine de son équipe à l'époque. Capitaine.. Un jour peut être, elle pourrait prétendre à ce poste au sein d'une grande équipe, chez les Irlandais peut être ? L'espoir fait vivre et si elle n'avait crut en rien, elle ne serait pas aujourd'hui gardienne de cette équipe nationale, qui sait, un jour..

Plus d'une heure et demi s'écoula et la belle brune dût cesser de jouer parmi les nuages pour redescendre sur terre et se préparer à accueillir ses élèves, ça lui faisait de tout drôle d'être à cette place, de l'autre côté du bureau face à ces jeunes. Futurs jeunes en fait car ils n'étaient pas encore arrivés, mais n'allaient pas tarder. Aishani retrouva la terre et alla au milieu du terrain où elle fit apparaître d'un vif coup de baguette plusieurs bancs en bois qui formèrent un grand rond au coeur de l'herbe rase de l'immense terrain, elle fit apparaître un tronc coupé au centre et déposa son balai contre lui, puis partit rejoindre les gradins. Elle grimpa rapidement et alla assez haut pour pouvoir tout observer sans se faire remarquer, elle voulait les voir chercher à comprendre avant de se montrer. Seraient-ils curieux ? Nora allait pouvoir les étudier un instant, reconnaître les curieux, les nonchalants, les impatients, les leadeurs et les soumis.. Ca promettait d'être amusant, encore vingt minutes à attendre, c'était long.

Il ne s'était même pas écoulé cinq minutes qu'elle ne avait marre d'attendre, non elle la patience ce n'était pas son truc. Elle sortit sa baguette et pointa le vestiaire, laissa un bref murmure s'échapper de ses lèvres, elle rangea ensuite sa baguette comme si de rien n'était, admirant le paysage comme si un match se dansait sous ses yeux noisettes. L'instant d'après un petit sifflement se fit entendre et une tablette de chocolat traversa le ciel, filant vers Nora qui sourit de toutes ses dents en voyant sa précieuse nourriture approchée. Quoi ? Le trac était passé, enfin non mais elle avait faim, ou envie de chocolat, enfin bref elle voulait manger et donc, elle avait fait venir son péché mignon. Et en plus pour une sportive elle était flemmarde car elle n'avait pas eut le courage de redescendre, puis de remonter, et alors ? Et en plus elle mangeait un aliment pas terrible pour la ligne, mais là encore, elle s'en fichait royalement, puis il fallait être fou pour venir tenter de lui arracher son chocolat, vraiment fou. Stupide, suicidaire, bref, idiot.

C'était lent, trop lent. La brunette voulait voir débarquer ses petits élèves, les regarder chercher à comprendre, s'assoir, approche ce balai qui valait une fortune et où un petit lion était gravé. Ca promettait d'être amusant non ? Elle était censée être une surprise car célèbre et tout et tout, mais bon, pour elle c'était surtout une expérience enrichissante et elle avait hâte, peur, mais hâte. Et elle avait déjà avalé la moitié de sa tablette de chocolat donc il fallait vraiment qu'ils arrivent. Encore un dernière carré, puis un autre.. Et voila qu'un premier élève approchait, suivit d'un autre, et d'un autre. Il était quatorze heures et deux minutes, les choses sérieuses allaient commencer, mais il ne fallait pas qu'elle se montre tout de suite, elle voulait les voir languir un peu, juste un peu, le temps de savoir à qui elle avait à faire..




Spoiler:
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Gabriel F. D'Angelo

Gabriel F. D'Angelo

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Les parents de Gabriel n’avaient jamais eu de problèmes d’argent. Sa mère était avocate, spécialisée dans les divorces, quelle joie, et son père dirigeait sa boutique de costume sur mesure, italiens. Leurs enfants avaient tous les deux été dans des écoles publiques, et ils n’avaient jamais eu de mal à financer leurs études. Néanmoins, quand Gabriel avait appris qu’il partirait pour sept ans dans ‘La plus grande école de Sorcellerie d’Angleterre’, pour ne revenir que pendant les vacances, et qu’il avait besoin d’une tonne de fournitures, ils grincèrent un peu des dents. Bien sûr, ils étaient contents d’avoir trouvé ce qui « clochait » chez leur fils : rien ne clochait, c’était un sorcier, voilà tout, mais l’optique de l’existence d’un second monde les effrayaient un peu. Ils n’y connaissaient rien, comment savoir ce qui était bon pour leur fils, et ce qui ne l’étaient pas ?
Leur premier passage sur le chemin de Traverse fut pour la famille d’Angelo une journée d’émerveillement, qui les rassura énormément sur ce qui attendait Gabriel. On lui acheta ses livres, ses fournitures, son chaudron, son uniforme, sa chouette, et puis bien sûr, sa baguette. En somme, tout ce qui était écrit sur la liste. Néanmoins, plus de la moitié des boutiques de la rue restaient encore inexplorées, dont une, sur laquelle Gabriel avait carrément flashé, sans que ses parents ne le laissent s’en approcher : la boutique de balais volant.

La première année du garçon se passa sans encombre. Il avait obtenu des bonnes notes partout, rien ne le passionnait particulièrement, mais il était assez heureux. Il y avait une matière, néanmoins, qui l’intéressait particulièrement : le vol. Là-haut, dans les airs, il se sentait terriblement libre, et c’était une sensation tout à fait géniale. Bien sûr, il en avait parlé à sa sœur, Elsa, qui suivait ses progrès à Poudlard de très très près. Petit à petit, il avait mis ses parents au courant ; il ne voulait pas que sa mère panique, apprenant que son fils passait plusieurs heures par semaines accroché sur un balai à pas mal de mètres de hauteur, surtout pas, ç’aurait été une catastrophe. Il fit donc venir la nouvelle en douceur, faisant particulièrement peser le fait que le Quidditch était bel et bien un sport, et que le balai était un moyen de transport banal dans le monde moldu, de manière à éveiller la curiosité de ses deux parents, si bien que l’été avant sa deuxième année, il acquérait son propre balai. Un an après, il entrait dans l’équipe de Gryffondor, au poste de Gardien. Son père était extrêmement fier, à vrai dire. Il faisait partie des 7 meilleurs joueurs de Kimmistch (c’est un mot difficile à prononcer) des Liondor (bon d’accord, papa d’Angelo n’avait jamais été doué avec les noms …) si ce n’était pas fort, ça (auprès de ses amis et de ses collègues, simples moldus, il faisait partie de l’équipe de Lacrosse de son pensionnat privée).

Bref, depuis sa première année, Gabriel suivait donc des cours de vol très assidument, ne voulant manquer aucune occasion de s’améliorer. Ça lui plaisait, ça lui avait permis de lier quelques liens, bref, ce n’était que du positif. Cette semaine-là, une avant le fameux voyage à Londres dont tout le monde parlait, le professeur de vol de Gabriel était absent, mais un remplaçante devait venir. N’aimant pas être bousculé dans ses petites habitudes, le garçon avait d’abord regardé l’annonce d’un œil assez sceptique, et avait fini par hausser les épaules : Après tout, c’était l’occasion de voir le Quidditch d’une manière différente, n’est-ce pas, avec un nouveau professeur ? Et puis ça ne serait que pour une semaine !

On était donc un certain samedi matin de février, dehors la neige avait fondu. Le cours ne commencerait qu’à 14h, alors Gabriel avait eu le temps de dormir. Il avait décidé de sauter le petit déjeuner, et était descendu à midi pour le déjeuner, directement. Il avait retrouvé son amoureux dans la grande salle, alors il s’était installé à la table des Serdaigle près de lui, tout content. Ils avaient partagé la petite demi-heure du repas ensemble, se promettant de se revoir le soir-même, parce qu’ils se manquaient déjà. Puis, Gabriel était remonté dans son dortoir, s’était douché, et en sortant n’avait revêtu que des sous-vêtements et un collant : il faisait trop chaud dans la pièce pour enfiler sa tenue de Quidditch, mais il lui restait encore pas mal de temps avant le cours. Il s’installa donc sur son lit, sa baguette en main, et s’entraîna aux quelques sortilèges qu’il ne maîtrisait pas encore pendant une petite heure. Puis, à treize heure trente, il se leva, enfila sa tenue de Quidditch, celle de l’équipe de Gryffondor, adaptée à son poste de Gardien (il avait des plus grosses jambières, parce qu’il fallait arrêter le Souaffle avec ses mollets, parfois, et puis il avait des gants, bien sûr). Dans un sac, il fourra ses affaires de rechange, un shampoing et un savon dans une espèce de baluchon, de manière à pouvoir se changer et se laver dans les vestiaires, après le match.

Evidemment, il eut 5 minutes de retard sur l’horaire à laquelle il aurait dû partir parce que son balai s’était volatilisé (en fait, il était juste rangé à l’endroit où il aurait dû toujours être rangé, c’est-à-dire sous son lit, mais Gabriel était assez désordonné, et c’était rare qu’il trouve ses affaires là où elles étaient supposées être), mais arriva parfaitement à l’heure sur le terrain de Quidditch. Il était le premier, il n’y avait littéralement personne, pas même le ou la remplaçante ; néanmoins, au milieu du terrain, il y avait des bancs, et un tronc d’arbre sur lequel était posé un balai. Gabriel, les yeux plutôt écarquillés et le regard étonné s’était approché de l’installation, avait posé son balais près de celui qui était déjà là, et s’installa sur un banc, attendant que les autres arrivent…
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Sirius O. Black

Sirius O. Black

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Mesdemoiselles, Messieurs,
J'ai le regret de vous annoncer que ce n'est pas moi qui vais vous faire cours toute cette semaine, j'ai conscience que je vais vous manquer, mais je sais aussi que vous apprécierez mon remplaçant. Ce professeur particulier vous retrouvera au terrain de Quidditch pour votre cours de demain après midi, merci de l'accueillir comme il se doit.
Si vous vous montrez moins sérieux qu'avec moi il me l'apprendra, et vous regretterez mon retour.

A bientôt, je ne serais jamais loin de vous.
Le professeur de vol.

Tel était le mot que trouvèrent les Gryffondors et autres élèves suivant le cours de vol, sur le panneau d’affichage général un certain vendredi matin du mois de février. Leur merveilleux enseignant les abandonnait lâchement pour les laisser aux mains d’un amateur. Honteux ! Il aurait deux mots à lui dire lorsqu’il reviendrait, celui la. Et en plus il se permettait de les menacer ouvertement « vous regretterez mon retour », que d’humour en cet homme vraiment. Sirius suivait les cours de vol, devenus optionnels en deuxième année, depuis qu’il était à Poudlard, soit depuis exactement six ans. Et depuis cette année, Sirius et tous les sixième et septième année suivant cette option y assistaient le samedi après-midi. En temps normal, l’ainé de la famille Black aurait tout bonnement refusé d’avoir un cours sur temps de week-end. Mais voilà, s’agissant de Quidditch il ne pouvait pas refuser. Il ne considérait pas cela comme un cours à proprement parlé puisqu’il était question de sport. Il n’y allait donc qu’en de très rares occasion en trainant des pieds. Depuis six ans donc, il supportait leur professeur de vol qui leur enseignait diverses techniques qui se révélaient toutes plus ou moins utiles qu’ils pouvaient mettre en pratique lors de matchs entre les différentes maisons. Cependant JAMAIS il n’avait eu droit à de remplaçant. Si leur enseignant était absent, la séance était tout simplement annulée. Sirius craignait le pire, se retrouver avec un incapable à la tête de leur groupe ne lui plaisait pas tellement. Il avait besoin de quelqu’un de compétent pour progresser, pas d’un guignol braillant plus que nécessaire depuis la terre ferme puisqu’il aurait trop peur de grimper sur un balai et de faire les démonstrations lui-même. Suite à la lecture de ce petit mot qui leur avait été laissé, il avait partagé son ressenti avec James. Le capitaine des Gryffondor partageait l’avis de son meilleur ami, néanmoins lui était bien plus curieux de voir quel gus on leur avait envoyé pour la séance du lendemain ! Eh puis, qui dit nouveau dit personnage à tester sur ses aptitudes … Le cours du lendemain s’annonçait intéressant. Très intéressant même.

La matinée du samedi avait été courte, trop courte au goût du batteur qui n’avait pas eu une nuit assez longue à son goût. Lorsque l’habituelle effervescence du samedi s’était faite entendre il avait jeté un sort au rideau qui entouraient son lit pour ne pas être dérangé. Il voulait DORMIR et non pas entendre un certain Gregory emmerder son monde en faisant des blagues stupides. Ah les gosses … Il devait bien être midi et demi lorsqu’il descendit dans la Grande Salle pour déjeuner. Il s’installa à côté aux côtés des autres Maraudeurs pour engloutir son gratin et sa pomme. Manger faisait un bien fou. Une fois la pause déjeuner terminée, il avait profité du fait que Remus soit motivé pour un travail de groupe pour avancer dans ses devoirs de façon à ne pas avoir à le faire à la dernière minute, voir à ne pas le faire du tout. Lorsqu’il releva la tête, sa montre indiquait quatorze heures. Merde, le voilà bien, il était en retard. Il laissa en plan ses affaires sur la table qu’il occupait avec Remus et grimpa quatre à quatre les marches jusqu’au dortoir où il attrapa son sac préparé la veille dans un élan de bon sens et son balai.

Dans sa course pour rejoindre le terrain de Quidditch, il fut stoppé par jolie brune qu’il ne connaissait que trop bien depuis bientôt un mois. On l’avait cru malade lorsqu’ils avaient passé le cap des trois semaines. Après cinq minutes passées à négocier sa liberté en échange d’une soirée, d’un diner ou d’une quelconque autre chose, il reparti en direction du terrain. Si leur remplaçant était un imbécile, il allait en prendre pour son grade. Ou pas. A ce rythme là, il aurait bien 8 minutes de retard. Ce n’était pas la fin du monde, loin de là, mais comme disait l’homme qui les formait habituellement « En cinq minutes il peut s’en passer des choses pendant un match ! Alors bougez-vous un peu ! »

Lorsqu’il arriva sur le terrain il constata dans un mélange de soulagement et d’exaspération qu’il était dans les premiers arrivés. Pas de trace du remplaçant. Il n’y avait que Gabriel, installé sur l’un des bancs. Il ralentit le rythme, sa course ne l’avait pas entièrement vidé de son énergie mais presque, quand il arriva à hauteur du premier banc, il lâcha son sac à ses pieds qui fut bien vite rejoint pas son balai tandis qu’il s’asseyait. Enfin. « Salut », dit-il à Gabriel qui s’était tourné en le voyant arriver. Il marqua une pause « Tu sais qui s'occupe de nous cet aprem ? » Gabriel était également dans l’équipe de Gryffondor, c’était un bon élément, un peu réserve mais bon élément. Mary disait de lui qu’il était extraordinairement génial. C’était bien les filles ça ! Idéaliser les gens auxquels elles tenaient.. Néanmoins, il éprouvait une certaine sympathie à l'égard du garçon. Tous deux n'avaient jamais été en conflit et les fois où ils se parlaient, ils s'entendaient assez bien.


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MessageSujet: Re: SiXiEMES & SEPTiEMES ANNEES ∞ - Vous savez que les girafes n'existent pas ? C'est un coup monté. SiXiEMES & SEPTiEMES ANNEES ∞ - Vous savez que les girafes n'existent pas ? C'est un coup monté. Icon_minitimeSam 23 Fév - 14:52

Samedi. James adorait les samedis. Il pouvait faire la grasse matinée (sauf les jours de matchs, bien entendu.). Et James adorait les grasses matinées. Tout comme il adorait ne pas avoir à passer sa journée en cours, pouvant s’occuper comme il le voulait. Et bien entendu, la partie « Mince, j’ai des devoirs à faire », venait en dernier lieu, après les diverses parties « J’ai une nouvelle idée de farces à faire ! », « Faut que j’aille discuter avec quelques potes », « Ah, c’est vrai, j’ai rendez-vous avec telle fille aujourd’hui ! ». Enfin, entre autre...

Ce matin, James avait eu un programme très chargé : dormir... Et oui, on ne dirait pas comme ça, mais dormir, c’est pas évident. Ca demande de l’entraînement pour avoir un sommeil vraiment réparateur ! Tout comme pour flemmarder ! Aujourd’hui, le jeune sorcier ne s’était donc pas levé avant 10h30. Et encore, c’était juste parce qu’il voulait profiter de la douche ! Dans les faits, il n’était sorti de son dortoir qu’à 11h10 ! Il avait retrouvé des amis dans la salle commune, avec qui il avait fait des parties de batailles explosives, tout en grignotant diverses sucreries, alors que certains Gryffons semblaient studieux, à faire leurs devoirs avec frénésie. James les charria d’ailleurs, leur soulignant que la salle commune des Serdaigles n’était pas ici... Il avait beaucoup de respect pour les Bleu et Bronze, mais trouvait qu’ils n’arrivaient pas vraiment à s’amuser, à avoir toujours le nez collé dans un manuel scolaire !

Etrangement, James se retrouva, une vingtaine de minutes plus tard, à faire une partie de ses devoirs. Quelle était la raison de ce miracle, lui qui ne faisait ses devoirs qu’à la dernière dernière minute ? C’est tout simple : James avait perdu un pari, lors d’une partie. Une de ses compagnons avait décrété que s’il gagnait face à lui, James arrêterait de faire le pitre, et ferait ses devoirs.... James avait tellement été sûr de sa victoire qu’il n’avait envisagé, ne serait-ce qu’une seule seconde, la possibilité qu’il puisse perdre. Ce qui s’était produit, pour son plus grand désarroi ! Bien entendu, James avait travaillé, mais ça ne veut pas dire qu’il avait réellement avancé, et s’était montré sincèrement sérieux.... A vrai dire, midi avait à peine sonné qu’il avait tout rangé à la va-vite dans sa chambre avant d’aller dans la Grande Salle, pour manger. Car oui, il était affamé, bien qu’il ait pris un bon petit-déjeuner il y avait quelques heures seulement !

Après son repas, pris en compagnie de ses inséparables amis, James avait retrouvé Georgia, sa meilleure, dans la salle commune. Les deux Gryffondor, du fait de leur emploi du temps respectif, avaient du mal à se voir, et s’arrangeaient donc longtemps à l’avance pour se croiser de temps à autre. Bien entendu, ils se voyaient lors des entraînements ou match de Quidditch, mais cela était loin d’être pratique pour se parler ! Georgia était sans nul doute la seule fille à qui James parlait aussi ouvertement, parlant presque de tous les sujets qu’il abordait avec les autres Maraudeurs. Du fait des relations cordiales que la jolie blonde entretenait avec tous les Maraudeurs, elle devait sans doute être jalousée par bons nombres de ses comparses ! Il suffisait d’ailleurs d’observer un peu les regards courroucés que lui lançaient certaines Gryffon, alors qu’elle était en train de parler avec James. Comme cela ne semblait nullement la gêner, James ne lui fit aucune remarque à ce propos, comme d’habitude, préférant ne pas se mêler à ça. C’était trop prise de tête pour lui.

Sur le coup des 13h45, le binôme se sépara quelques instants, le temps qu’ils se préparent chacun de leur côté pour aller au cours de vol. C’est tous les deux, conversant gaiment, qu’ils prirent le chemin du terrain. James était en train de se vanter de ses exploits de séducteur auprès d’une charmante Poufsouffle de 7ème année, lorsqu’ils arrivèrent enfin sur le terrain. Pour l’heure, il n’y avait que Gabriel et Sirius de présent, ce qui fit sourire James, à croire qu’aujourd’hui, les Gryffons étaient les plus sérieux élèves qui soit ! Rejoignant ses comparses, James déclara alors : « Oulà, les gars, on se ramollit pas mal, là, une partie de l’équipe est déjà là ! Vous êtes plus ponctuels que pour les entraînements, presque ! », plaisanta-t-il en déposant ses affaires. Avisant alors les deux balais qui se trouvaient appuyés contre le tronc, James s’en approcha. Il n’eut aucun mal à reconnaître le balai de Gabriel, aussi s’intéressa-t-il tout particulièrement à l’autre. N’allez cependant pas croire qu’il se serait permit de le toucher sans l’autorisation de son propriétaire, qui était incontestablement le mystérieux remplaçant. Non, James avait trop de respect pour les affaires des autres, du moins, celles de Quidditch, pour les tripoter sans avoir eu leur feu vert. Après tout, il détesterait qu’on fasse cela avec ses propres affaires ! L’ayant alors examiné autant que possible sans le toucher, il se tourna alors vers ses compagnons : « Bon, l’avantage, c’est que le balai est bien, espérons que ça soit le cas du remplaçant ! » Soupirant, il alla s’asseoir à leur côté, pressé de voir le nouveau prof. Il espérait que celui-ci serait en mesure de lui apprendre des techniques de jeu qu’il n’avait pas encore eu l’occasion d’apprendre avec leur professeur habituel. Bien entendu, il comptait le tester, avant.... « Vous n’avez pas aperçu le propriétaire du balai ? », demanda-t-il en posant à nouveau son regard sur le balai. Ses pieds tapèrent alors vivement le sol, montrant son désir manifeste de monter sur son balai. Il avait toujours du mal à se trouver dans un terrain de Quidditch, sans être sur son balai, et prêt à jouer. C’était comme si on l’amenait dans une chocolaterie, en lui interdisant formellement de manger un chocolat.... Il fut détourné de ses pensées par des bribes de voix féminines, qui semblaient se diriger vers eux. Un simple regard, et il soupira d’agacement : il s’agissait de Victoria Azarov, et de certaines de ses camarades. Pourquoi avait-il fallu que les cours de vol aient forcément lieu avec les Serpentards ? Ca aurait été tellement mieux sans eux ! Fort heureusement, les nouveaux arrivants snobèrent royalement les Gryffons, pour s'installer sur un autre banc, très loin d'eux !
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Leroy de Louvière

Leroy de Louvière

6ème année ϟ (C) Poursuiveur


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[Réponse éditée]


Dernière édition par Leroy de Louvière le Mar 11 Nov - 22:06, édité 1 fois
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Adonis Leroy

Adonis Leroy

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Plus les jours, les semaines et les mois avançaient, plus Adonis était nostalgique de sa France. Ah, ne vous méprenez pas, il adorait l’Angleterre et tout ce qu’elle avait à lui offrir, mais Paris, Nice, Beauxbâtons, le beau temps, le soleil, l’huile d’olive et des millions d’autres choses lui manquaient, et il ne pouvait les trouver du fin fond de son écosse. Si on oubliait le fait que s’il était resté en France, toutes les emmerdes qu’il avait subies à Poudlard (genre rendre sa mère malade, ou des trucs comme ça) ne seraient pas arrivée, Adonis était quand même nostalgique. Ah certes, l’Angleterre offrait mille et une possibilités d’actions infaisables dans son pays, comme par exemple manger du porc matin, midi et soir, mais la France était inimitable.

Adonis pensait à cela, allongé dans son lit, une fille endormie la tête posée sur ses pectoraux. Les baldaquins étaient fermés, il passait doucement une main dans les cheveux de la fille qui dormait encore, et réfléchissait à son programme de la journée, pour faire passer ce goût de nostalgie qu’il avait au fond de la gorge. On était samedi matin, et une semaine plus tard, le voyage à Londres aurait lieu. Il se disait qu’il fallait qu’il commence à préparer son sac, parce que se connaissant comme il se connaissait, il allait le faire au dernier moment, pour au final ne pas avoir les affaires qu’il aurait voulu avoir une fois arrivé dans la capitale anglaise. Il fallait aussi qu’il envoie une lettre à son patriarche, une autre à Alex, son meilleur ami, et peut-être encore une à sa mère, si il en avait le courage. Il fallait qu’il aille petit déjeuner et déjeuner aussi, et qu’il se démerde pour effectuer le dernier défi que Sasha Vladimirova lui avait donné à faire, et lui en trouver un autre, encore mieux que le précédent. Et puis il fallait aussi qu’il arrête de converser avec Sasha par lettre, ça faisait plus de huit jours qu’ils ne s’étaient pas vus en dehors des cours, et ça commençait à faire trop long. Adonis chassa ces idées de son esprit, après tout il était encore nu dans son lit une nana contre lui, ce n’était pas vraiment poli.

Puis, Adonis se rappela de son occupation principale de la journée : le cours de Quidditch qui se déroulerait à 14 heures, en présence d’élèves de toutes les écoles, et de toutes les maisons, sans discrimination. Pourquoi discrimination ? Parce que pour Ado, la plus grande injustice que lui donnait à avaler cette école, c’était l’interdiction de faire partie de l’équipe de Quidditch de sa maison. C’était aussi ce qui le rendait le plus nostalgique de la France : là-bas, il avait son équipe, il était le joueur phare qui permettait à son équipe de rafler toutes les coupes, il était constamment suivie par cette cour de nanas qui n’aiment que les sportifs, et là, à Poudlard, il était basiquement interdit de tout cela, résigné à faire du Quidditch pendant des cours sans jamais pouvoir montrer ses capacités lors des matchs, et à entraîner un Sean McLloyd incompétent pour le plaisir de diriger. BRILLIANT.

Bref, après s’être passé son programme de la journée dans la tête, Adonis se leva. Nu, il traversa son dortoir pour aller jusque la salle de bain, se doucher, se raser, et ressortir une serviette autour du bassin pour s’habiller. Il passa devant un miroir en pied, s’observa, et se trouva un peu bedonnant. Foutu manque de sport, et foutue bouffe anglaise dégueulasse et grasse. Où étaient passées les salades et les légumes cuits à la poêle et pas bouillis, dans ce pays ? C’était insupportable, et Georgia lui avait fait remarquer qu’il avait grossis, et ça l’insupportait. Voilà. Bref, il finit donc par s’habiller, la fille dormait toujours – la marmotte, et il revêtit donc un pull en cachemire bleu marine, un pantalon noir, et des chaussures au pif. Il descendit petit déjeuner, puis il se rendit à la bibliothèque pour avancer un peu dans ses devoirs, et dans ses révisions pour les ASPIC, qui au final arrivaient à grand pas. Vers midi, il alla déjeuner, il mangea surtout du pain, riches en sucres lents, fort utiles pour le sport de l’après-midi, et les peu de légumes qu’il y avait dans son assiette, pour sa ligne, et il retourna travailler une petite heure. Il faudrait qu’il se débrouille un jour pour pouvoir pratiquer, parce que c’est bien mignon de lire des recettes de potions et de les apprendre par cœur, mais rien ne valait un véritable passage à la pratique. Mais il s’occuperait de cela plus tard, pour le moment il fallait qu’il aille se préparer pour le Quidditch.

Adonis retourna donc dans son dortoir, revêtit une tenue de Quidditch brune et noire, sur laquelle dans le dos était inscrit en lettres d’or son nom de famille, avec un numéro, qu’il changeait à volonté entre le 7, le 4, et le 1 (parce que c’était ces chiffres préférés, et que de toutes façons, ce numéro n’avait aucune importance, vu qu’il ne jouerait jamais de vrai match). Il attrapa son balai, le tout dernier Coursevent, équivalent du Nimbus 1976, et se rendit compte que la demoiselle dormait toujours. Il était 13h45, tout de même ! Il s’approcha d’elle, et lui souffla dans l’oreille de se réveiller, non sans déposer un baiser sur sa joue. Il fallait qu’il la revoie, elle était sympa, au lit, et avait l’air de comprendre qu’Adonis ne cherchait pas plus qu’une fille sympa au lit.

Bref, après ce cours interlude, Adonis se glissa hors du château, en direction du Stade. Devant lui, marchait Leroy de Louvière, si sa vue ne le trompait pas. Il n’arriverait à le rattraper que s’il enfourchait son balai, et pour l’instant il était tranquille à penser, seul, alors il ne le rattrapa pas. Il y aurait un nouveau professeur, aujourd’hui, parce que le prof habituel était absent. Adonis espérait que ça serait une femme, pas trop vieille, de préférence. M’enfin. Le plus important en réalité, c’était surtout qu’elle leur apprenne quelque chose …

Il arriva au stade, pile à l’heure prévue. Presque toute l’équipe de Gryffondor était là, sauf le membre préféré d’Adonis, Georgia Prince. Disons qu’elle était préférée par défaut : James ne portait pas vraiment le français dans son cœur, Gabriel d’Angelo n’avait aucun intérêt, et Sirius ben. Bon il était supposé être au même niveau que Georgia, mais Adonis préférait tout de même cette dernière. Néanmoins, il ne se dirigea pas vers eux, mais vers l’autre Leroy, de Louvière. Connaissance française qu’il admirait beaucoup, il s’assit sur un banc près de lui, et fit :

« Comme c’est intriguaaaant ! Un prof mystère avec un balai de compétition. Je mise sur un ou une joueuse de ligue ! »

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MessageSujet: Re: SiXiEMES & SEPTiEMES ANNEES ∞ - Vous savez que les girafes n'existent pas ? C'est un coup monté. SiXiEMES & SEPTiEMES ANNEES ∞ - Vous savez que les girafes n'existent pas ? C'est un coup monté. Icon_minitimeMar 5 Mar - 21:34




Les minutes s'écoulèrent doucement alors que peu à peu des silhouettes approchaient, mais il n'y en avait vraiment pas beaucoup, elle en fut étonnée. Aishani se redressa un peu et s'approcha de la rambarde, elle s'y appuya et entreprit d'attendre un peu en observant les quelques jeunes sorciers qui s'installaient sur les bancs de bois.

Le premier était un gryffondor, elle avait reconnu tout de suite la tenue de Quidditch du damoiseau, qui accessoirement jouait au même poste qu'elle, il était gardien. L'indienne sourit du haut de sa tour, voir celui qui tenait sa place aujourd'hui lui faisait tout drôle, parce que cela réveillait chez elle plein de très bons souvenirs. Poudlard lui avait manqué, elle quitta un instant le terrain des yeux pour laisser son regard chocolat gambader sur le parc et la forêt, puis sur l'immense château.. Et enfin sur un nouveau jeune homme qui approchait, lui ne portait pas encore sa tenue mais à le voir se diriger tout naturellement vers le premier, elle devina qu'il s'agissait d'un rouge et or. Puis dans son attitude - surtout la manière qu'il eut de lâcher son sac après avoir courut – c'était évident qu'il s'agissait d'un gryffondor, pour arriver en retard avec cet air là, ça ne pouvait être qu'un lion.

Et voilà qu'un troisième approchait, encore un rouge et or qui s'avançait vers les deux autres et qui les interpellaient, ils semblaient bien s'entendre, des amis et des partenaires de jeux, très bien. Nora le vit tourner autour de son balai et cela lui arracha un nouveau sourire, ce lion était curieux, ça ne l'étonnait pas vraiment. D'autres jeunes arrivèrent à peu près en même temps, il y avait enfin des damoiselles et, au regard de leurs tenues, c'étaient des serpentards. De son temps à Poudlard, la belle était toujours en conflit avec ceux là, avec les serpents, mais maintenant elle avait changé, bien qu'elle soit encore et toujours prompte à se battre contre des pro sangs purs, des mangemorts, et anciens verts et argents, elle avait mûrit et savait que la rivalité lion/serpent ne pouvait durer indéfiniment.

Les élèves se placèrent loin les uns des autres ce qui amusait l'indienne qui n'allait plus tarder à se montrer, elle en avait un peu marre d'attendre sur son perchoir. Justement un autre sorcier arrivait, un serdaigle cette fois, suivit d'un autre qui lui.. Ne portait pas une tenue de Poudlard. Elle fronça un instant les sourcils et finit par sourire, un élève de cette fameuse délégation, à priori il venait de Beauxbatons, elle savait que la tenue de ceux de Durmstrang n'était pas comme ça.
Bon tant pis pour les autres, ils seraient en retard.

Nora recula d'un pas et bondit en prenant appuie sur la rambarde, debout sur le bois qui ne grinçait même pas, elle bougea brièvement les lèvres et c'est alors que le balai qu'elle avait déposé contre le tronc se mit en mouvement. L'éclair de feu se mit à l'horizontal et fila dans les airs en direction de la joueuse professionnelle de Quidditch, elle vit quelques élèves se redresser ou se relever, puis elle bondit. L'indienne se rapprochait à une vitesse vertigineuse du sol, quand son balai arriva à sa hauteur et se glissa sous son corps souple, la seconde d'après, elle volait en direction du centre du terrain, en direction de ses élèves. La belle ralentit en arrivant près des jeunes, elle était assise en amazone, à l'aise comme toujours lorsqu'elle volait, et laissait planer sur ses lèvres un sourire amical .

« Bonjour à tous. »

Juste une petite formule de politesse pour commencer. Nora bondit souplement de son balai qui se tenais à près de deux mètres du sol, elle se laissa glisser avec grâce et élégance pour ensuite laisser son éclair de feu retrouver sa place contre le tronc d'arbre. Elle posa son regard sur l'ensemble des élèves et reprit la parole.

« Je suis mademoiselle Kashyapa et je serais votre professeur de vol cette semaine, ainsi qu'arbitre lors du prochain match de Quidditch. »

Le ton était doux mais sur, la jeune femme avait déjà eut à gérer des groupes, elle s'était retrouvée avec des enfants pour des échanges à de nombreuses reprises, mais gérer des fans ce n'était pas tout à fait comme gérer une classe. Elle avait réfléchit à l'attitude à avoir, et finalement la carte de la complicité était celle qu'elle avait choisit, tout en restant assez froide, assez stricte, juste pour ne pas oublier qu'il devait y avoir une barrière être professeur et élève. Même si là c'était plutôt de sportif à sportif, de fan à star. Nora fit quelques pas et alla s'assoir sur l'un des bancs, un qui n'était pas occupé et qui était plus petit que les autres, puis prit la parole toujours d'une voix amical.

« Pour commencer nous allons faire un rapide tour des présentations, je veux que chacun votre tour vous vous présentiez en me donnant votre nom et votre maison, puis j'aimerais aussi savoir ce que représente le fait de voler pour vous. »

Elle marqua une courte pause et prit un instant pour regarder chacun des jeunes sorciers qui se tenaient autour d'elle.

« Ensuite, vous me montrerez ce que vous savez faire sur un balai. »

Il y avait une pointe de malice dans sa voix et son sourire se radoucit un peu plus, elle avait hâte de tous les voir en train de voler, elle savait déjà qu'il y avait du niveau ici et elle souhaitait le voir de ses propres yeux. En parlant de regard, le sien croisa celui d'une sorcière qu'elle connaissait déjà, la jolie Victoria Azarov à qui elle offrit un sourire discret, c'était une serpentarde et elle n'en était pas surprise, elle n'en restait pas moins une adolescente qu'elle appréciait beaucoup. Les deux demoiselles étaient à l'aube d'une belle amitié.

« Mais pour l'instant nous allons en rester aux présentations, à vous l'honneur. »

Aishani s'était tournée sur la droite, gratifiant au passage d'un merveilleux sourire celui à qui elle avait demandé de commencer, la jeune et jolie star du Quidditch se détendait enfin, car jusqu'ici, elle était un peu paniquée, mais bien sur elle n'avait rien laissé passer. Prenant enfin le temps de respirer tranquillement, elle capta les regards autour d'elle, réalisant qu'ils devaient tous être un peu surprit. En plus d'être une Kashyapa, donc une descendante de l'une des plus ancienne famille de sangs purs indienne, elle se trouvait être l'une des stars montantes du Quidditch, et surtout l'une des seules féminines actuellement, jouant dans une équipe nationale, et en plus celle d'Irlande, elle était forcément connut de tous les jeunes sorciers de Poudlard, du moins de tous ceux qui suivaient les informations magiques et plus particulièrement les amoureux de sport. Mais elle n'était pas là pour jouer de sa notoriété ou pour faire sa promotion, si elle était là, c'était pour partager sa passion du Quidditch et pour aider ces jeunes à s'améliorer, à donner le meilleur d'eux mêmes, tout comme on l'avait aidé à le faire, bien des années auparavant.




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Dray Garisson

Dray Garisson

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Une clope à moitié consumée négligemment coincée entre ses lèvres, les yeux fermés, Dray était allongé au sommet de la tour d'astronomie. Un bras replié derrière la tête, l'autre posé sur son abdomen, une jambe à demi repliée, l'autre croisée paresseusement par dessus, il se reposait tranquillement, profitant des agréables rayons du soleil hivernal qui jouaient contre son visage et ses avants-bras découverts. Oui, l'hiver était encore bien présent, en ce début mars, pourtant, l'air commençait lentement à se réchauffer, l'astre diurne à se faire plus présent. Le silence qui régnait sur l'endroit, désert à ce moment de la journée -après tout, on ne pouvait voir les étoiles que la nuit, et de toute manière, c'était la pose de midi- le faisait presque somnoler paresseusement. Enfin, ce n'étais pas vraiment de sa faute s'il était insomniaque -décidément, ça ne semblait vraiment pas s'arranger- et qu'il n'avait ainsi jamais assez dormi... Aussi, il prenait parfois la pause de midi pour s’éclipser après le déjeuné, emportant son dessert avec lui, pour se trouver un coin tranquille où piquer un petit somme. Le reste de l'hiver, il s'était généralement contenté de retourner au dortoir ou à la salle commune, choisissant soit son canapé -que les Gryffondors avaient prit l'habitude d'éviter sous peine de s'en trouver éjecter en quelques coups de baguette comme il en aurait chassé une mouche, la seule exception allant à son meilleur ami- soit tout simplement son lit, lorsqu'il était vraiment pris d'une flemme insatiable et qu'il était décidé de dormir un peu plus profondément et de sécher une heure ou deux de cours en plus -et, non, les remords ne l'accablaient pas, s'était bien plus agréable de dormir là que sur le dur bois d'un bureau dans une salle de classe entouré de l'ennuyante litanie, ou berceuse, débitée invariablement par les professeurs. Autant dire que dès que le mercure avait commencé à remonter vers la partie positive du thermomètre, même si le zéro restait très, très proche -l'hiver écossais était plutôt rude après tout, la neige pouvait rester jusqu'après la fin officielle de l'hiver, après la fin de mars, parfois- et que le soleil avait montré le bout de son nez, l'anglo-coréen avait sauté sur l'occasion pour aller lambiner dehors et prendre un peu l'air. Rester cloîtrer à l'intérieur ne lui réussissait pas, généralement il finissait d'autant plus vite irrité à mesure que le temps passait sans qu'il ne puisse aller dehors. Peut-être d'autant plus que fumer à l'intérieur n'était pas la meilleure des idées puisque l'odeur de l'âcre fumée pouvait alerter tout un tas de personnes plus embêtantes les unes que les autres : préfets, concierge, professeurs ; ce qui l'obligeait donc à diminuer sa consommation des petits cylindres blancs, ce qui impliquait un Dray encore plus sur les nerfs que d'ordinaire, en manque de nicotine pour se calmer. Enfin, généralement, même s'il gelait dehors, ou qu'il ventait ou pleuvait, le sixième année trouvait un moyen de sortir ou de s'isoler pour tirer sur ses précieuses cigarettes -que ce soit pour lui ou même son entourage, forcé à subir sa mauvaise humeur catastrophique lorsqu'il était en manque.

Dray tira lentement sur sa clope, tout en relevant le bras posé sur son torse avec paresse, sans même prendre la peine de soulever ses paupières, pour écarter le cylindre de ses lèvres. Lentement, il recracha la fumée qui emplissait ses poumons, continuant son oisif repos, loin de tout agacement. Pour une fois, même ses pensées semblaient avoir décider de ne pas perturber son moment de fainéantise et restaient... et bien, pratiquement inexistantes, ce qui était tout aussi reposant que le reste. Tapotant sa cigarette pour faire tomber la cendre qui s'accumulait au bout à côté de lui, il finit par soulever à moitié ses paupières, toujours aussi paresseusement, juste le temps de regarder à quel point sa cigarette était proche de la fin -bien qu'il puisse sentir ses doigts commencer à chauffer, indiquant que le bout incandescent n'était pas loin- et de la porter à ses lèvres pour en inspirer une dernière bouffée. Écrasant négligemment son mégot à côté de lui, le Gryffon referma un instant les yeux, laissant le reste de la fumée s'échapper lentement d'entre ses lèvres alors qu'il expirait longuement en un soupir. Sa flemme était tenace, il n'avait absolument aucune envie de bouger de là, encore moins d'aller en cours. Quoique, c'était cours de vol, et vu le temps, voler un peu serait plutôt agréable... Mais en même temps, il ne prenait pas si souvent le temps de fainéanter, et il pourrait toujours voler plus tard, alors, pourquoi se priver de traîner et de somnoler encore un peu... Refermant les yeux avec un air satisfait sur le visage, un sourire paresseux sur les lèvres, content d'avoir trouvé une solution -même si, vraiment, ce n'en était une que selon lui- , Dray commença lentement à se laisser replonger vers les bras de Morphée et sa sieste de début d'après-midi. Pas pour longtemps. Brusquement, il ouvrit vivement les paupières, se redressant presque tout aussi soudainement en position assise alors qu'un souvenir intriguant lui revenait soudainement, sans même prévenir.

Ah ! C'était aujourd'hui ! Aujourd'hui qu'ils allaient avoir leur mystérieux remplaçant ! En temps normal, et pour toute autre matière, Dray s'en serait certainement foutu comme de sa première noise, et d'ailleurs, c'était aussi un peu le cas, mais la formulation du message, et surtout le manque de nom dudit remplaçant, l'avait fait tiqué. Et en temps que Gryffondor curieux qu'il était, dans un château où presque tout ce savait -à part quelques secrets comme celui de Remus, qu'il s'était promis de découvrir- , cela avait réussi à piquer son intérêt. Juste un peu, dirait-il, mais tout de même. Aussi, avoir passé une main dans ses cheveux nouvellement roses -merci Lexy et le sort qu'elle lui avait jeté la veille au soir- pour les ébouriffer un peu avant de les remettre plus ou moins en place, tout en lâchant un léger soupir, Dray se releva. Un rapide Tempus lui apprit qu'il était déjà quatorze heure moins cinq, et qu'étant en haut de la plus haute des tours du château et le cours ayant lieu au terrain de Quidditch, il n'y avait aucun moyen pour qu'il soit à l'heure. Bon, pour une première bonne impression c'était raté, mais en même temps, ce n'était pas comme si ce qu'on pensait de lui lui importait vraiment... Sans doute avait-il un peu trop l'habitude que les opinions à son sujet soit négatives, aussi. Enfin, tant que celles des rares gens qui comptaient restaient plus positives, il se foutait du reste. Et encore, ça ne voulait pas dire qu'il écoutait ce qu'on lui disait dans ces cas là non plus.

Dray se hâta de dévaler les escaliers de la tour d'astronomie pour rattraper un temps soit peu le temps perdu. Il venait de se rappeler qu'il devait aussi rejoindre Brian devant les portes du château pour qu'ils se rendent ensemble au terrain de Quidditch, ce qui voulait dire qu'il avait vraiment bien fait de se rappeler qu'il devait aller en cours de vol plutôt que de continuer à lambiner en faisant une sieste au soleil... Ce qui voulait aussi dire qu'ils seraient deux à être en retard, mais ce n'était pas comme si l'autre Gryffon n'était jamais en retard et ne faisait jamais rien de contraire aux règlements... Après tout, il y avait bien une raison pour laquelle ils étaient aussi proches, complices de toujours, et ce n'était certainement pas de rester bien sagement cloîtré à ne rien faire lorsqu'on le leur demandait... Non, vraiment pas. A vrai dire, ils aimaient même particulièrement jouer de sales tours à tout ceux qu'ils ne supportaient pas, entre autres. Ce qui leur avait permis, en partie grâce au sixième sens de Dray, de découvrir un bon nombre de passages secrets dans le château, ce qui leur simplifiait grandement la tâche pour se déplacer dans Poudlard rapidement, et sans trop se faire remarquer. D'ailleurs, l'anglo-coréen tourna subitement à droite vers une alcôve, chatouillant la statue qui s'y trouvait pour s'engouffrer dans l'un de ces raccourcis inconnu de la plupart des gens et qui lui ferait gagner plusieurs minutes. Il parcourut encore un couloir, dévala encore quelques escaliers, traversa le hall en quelques enjambées rapide, et déboucha hors du château. Immédiatement, il se tourna légèrement vers la gauche, où il sentait l'aura de Brian, et lui envoya un sourire un coin, visiblement absolument pas désolé d'être en retard.

« Je m'étais endormis... Allons-y ! » Il continue à marcher, assez rapidement, vers le stade de Quidditch, sachant bien que son meilleur ami ne va pas se décider à partir dans la direction opposée sans aucune raison. De toute façon il le sentirait, si c'était le cas, mais l'idée ne lui traversa même pas l'esprit tellement elle était absurde. Levant les yeux au ciel un court instant il reprit, légèrement amusé. « On saura enfin qui est ce ''mystérieux'' professeur ! Tant de secret autour, c'est bizarre. » Et c'était vrai... d'habitude les secrets, ceux qui n'étaient pas assez bien gardés, ou ceux aussi peu important que l'identité d'un professeur, ne restait jamais bien longtemps secret, et se propageait à travers le château en un éclair, qu'on veuille le savoir ou non.

Ils ne tardèrent pas à arriver au stade de Quidditch, passant par le chemin qu'ils empruntaient dès qu'ils s'y rendaient. C'est-à-dire plusieurs fois par semaine, puisque les deux anglo-coréens faisaient parti de l'équipe de Gryffondor. D'ailleurs, les entraînements étaient souvent... mouvementés. Déjà parce que tout deux avaient des tendances quelque peu cassecous, mais aussi parce que Dray avait découvert que mettre ses coéquipiers -enfin, surtout James Potter, le capitaine- hors d'eux en n'écoutant rien de ce qu'on lui disait -même si ce point là était parfaitement habituel pour le sorcier aux actuels cheveux roses- était particulièrement distrayant et amusant. Et il s'appliquait donc avec une attention toute particulière à le faire. Pendant les match, c'était tout de même légèrement différent, puisque Dray n'aimant pas perdre, il se pliait malgré tout un minimum au jeu d'équipe qu'était sensé être le Quidditch, histoire d'écraser les autres équipes. Mais là encore ça ne l'empêchait aucunement de faire le cassecou -la montée d'adrénaline était vraiment bien trop délectable pour passer à côté- et le kamikaze en fonçant sur l'autre équipe, et de se la jouer un peu plus solo qu'il ne le devrait. On ne changeait pas les bonne -et moins bonnes- habitudes aussi facilement après tout. Un court arrêt au vestiaires, histoire de récupérer son balais soigneusement rangé à sa place habituelle, et les deux Gryffon pénétrèrent dans le stade.

Vers le centre étaient regroupés les élèves déjà présent, et Dray remarqua une silhouette féminine finir de s'approcher d'eux dans les airs, sur son balais, et se poser devant eux. Bon, peut-être pas si en retard qu'il le pensait. Il hâta le pas, s'approchant du groupe, ignorant les quelques regards que les deux retardataires qu'ils étaient récupérèrent. Pourtant, en voyant qui était leur professeur du jour, Dray écarquilla légèrement les yeux sous la surprise, un instant avant que son expression ne se fasse légèrement excitée, et qu'un sourire en coin apparaisse sur ses lèvres. Devant eux se tenait Nora Kashyapa, Gardienne de l'équipe nationale d'Irlande depuis quelques années. Il avait beau avoir raté son introduction où elle avait certainement du annoncer son identité, le jeune homme la reconnaissait sans mal pour l'avoir déjà vu dans quelques magasines de Quidditch, et il devait avouer que, même s'il ne supportait pas spécialement l'équipe d'Irlande, elle était douée, très douée, même. Et un cours de vol dispensé par une joueuse pro, et bien, ce n'était pas le genre de chose à côté desquelles on passait, quand on était soit-même joueur de Quidditch ! Dray capta le regard de Brian, lui échangeant un regard complice, avant de reporter son attention sur leur professeur du jour, l'expression plus posée qu'avant. Ah... se présenter, par contre, voilà qui était beaucoup moins intéressant, il aurait préféré qu'ils puissent se mettre à voler tout de suite... Il retint un soupir, légèrement agacé de ne pas pouvoir déjà s'élancer dans les airs sur son balais et ressentir le vent, la vitesse alors qu'il fonçait, l'adrénaline alors qu'il faisait des acrobaties aériennes... L'indienne désigna un élève sur la droite du rang, alors que lui se trouvait entre le milieu et la gauche, un peu derrière, et il se désintéressa instantanément de ce que pouvaient bien raconter ses pairs. Lançant un nouveau regard à Brian pour s'apercevoir qu'il avait sorti un sachet de sucreries -à croire qu'il en avait presque toujours sur lui, s'amusa-t-il un instant- Dray s'approcha un peu plus de lui pour lui en chiper discrètement une petite partie. Il ignora ses vaines protestation tout en en mangeant distraitement le temps que son tour arrive. Les goûts délicieusement sucrés dans sa bouche étaient bien plus intéressant que les inutiles et ennuyantes présentations de ses camarades qu'il connaissait pour la plupart -enfin, tous sauf ceux de Beauxbâtons et de Durmstrang, évidemment- depuis qu'il était entré à Poudlard.

Quand se fut finalement son tour, il avala les bonbons qu'il était en train de manger sans se presser le moins du monde, ignorant les quelques regards qu'il s'attira en n'enchaînant pas directement. Il lança un regard à la descendante des Kashyapa, l'air maintenant légèrement blasé à cause de l'attente qu'il jugeait simplement inutile et agaçante alors qu'ils pourraient être en train de voler, il répondit d'une voix assez neutre, ses phrases courtes montrant plutôt clairement son avis sur les présentations.

« Dray Garisson, poursuiveur à Gryffondor. J'aime voler pour la vitesse et l'adrénaline. Enfin, pour voler, quoi.»

Drôle de question qu'était ''que représente voler pour vous'', trouvait-il. Encore plus inutile que le reste, Dray n'aimait pas ce genre d'interrogation. Qu'est ce que ça pouvait bien faire aux autres ce que représentait voler pour lui ? Voler, c'était voler, point final. Pas besoin de s'étendre là-dessus plus que ça, il n'allait pas non plus dire qu'il aimait la sensation de se trouvait plus haut que tout le reste, de sentir le vent jouer sur sa peau, dans ses cheveux. De parler de l'impression de liberté enfin satisfaite qu'il ressentait dans ses moments. Alors voilà, il s'était contenter d'élaguer plus ou moins la question en répondant simplement la vitesse et l'adrénaline, sa dernière phrase pouvant laisser deviner aux esprit attentifs que ce n'était les seules raisons, mais tout un tout plus complexe qui faisait qu'il aimait particulièrement voler. Et puis, s'il n'aimait pas ça, il ne serait tout simplement pas dans l'équipe de Quidditch de sa maison, à se taper des heures d'entraînement en plus, perché sur son balais à plusieurs mètres au-dessus du sol, quelque soit la température extérieur. Ça, oui, c'était certain. Il aimait voler.
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