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Bonheur ou Désespoir, il faut choisir [1er Cours - 7ème Année]

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MessageSujet: Bonheur ou Désespoir, il faut choisir [1er Cours - 7ème Année] Bonheur ou Désespoir, il faut choisir [1er Cours - 7ème Année] Icon_minitimeJeu 8 Mar - 21:08

Spoiler:

La matinée s’était déroulé calmement pour l’Enseignant de Défense contre les Forces du Mal. Il avait pris un malin plaisir à terroriser les élèves de Premier Année. Une jeune fille était tellement sur les nerfs qu’une de ses camarades avait du l’accompagner à l’infirmerie, car elle se sentait mal, sa peau était devenu diaphane comme si elle avait rencontré un Détraqueur. Et pourtant il ne s’agissait que du Russe. Il faisait souvent cet effet. C’est vrai qu’il n’était pas tendre avec ses élèves, et même là, il ne put s’empêcher de railler la demoiselle de Poufsouffle et de sous-entendre que cela ne le surprenait pas, sa lâcheté et sa faiblesse se voyant sur son visage au premier coup d’œil. IL n’avait eu besoin que de ça pour qu’elle tombe inconsciente… Comme il aimait le répéter souvent, s’il était enseignant à Poudlard c’était pour former des élèves et non pas jouer les gardes d’enfant…

Lorsqu’au midi, il entra dans la Grande Salle pour manger en compagnie de ses collègues, chose pour laquelle il devait parfois faire des efforts, un silence de mort s’installa dans la Salle, tant par crainte que par respect parmi les élèves. Même les Durmstrang le craignaient, même si cette crainte était différente de leurs camarades. Il passa ainsi le midi à se restaurer, tout en parlant avec quelques uns de ses collèges, ou plutôt pendant que ses collègues lui parlaient et que lui-même ne faisait qu’hocher la tête ou lâcher deux ou trois mots de temps à autre pour éviter que l’interlocuteur ne se rende compte de son monologue. Son après-midi se déroulerait en compagnie des Septièmes Années, qui entamaient donc leur dernier cycle avant les ASPICs. Cette classe contenait les meilleurs éléments de la promotion, et Sevastian assurait son rôle en les poussant plus loin que le programme ne l’exigeait parfois, mais ce qu’il voulait c’était former les nouveaux soldats face à la menace du Seigneur des Ténèbres. Il leur apprendrait à survivre, car on ne pouvait parler de vivre en ces périodes troublées.

Comme à son habitude, toujours vêtu de son ensemble noir : pantalon, chemise, cravate lavallière et longue veste fermée ; Sevastian était en avance dans sa Salle de Cours. L’après-midi serait épuisante car ses élèves étant en ASPICs, ce n’était plus des créneaux d’une heure mais plutôt de deux à trois heures selon les jours. Sevastian avait choisi de consacrer cette dernière année à l’enseignement de la défense contre les plus noirs des sortilèges, cette année révélerait peut être de futurs Aurors. Ainsi, pour rendre l’atmosphère plus intimiste que d’ordinaire, tous les rideaux de lourd velours cramoisi de la salle étaient tirés. Les murs étaient toujours aussi froids et vide, à l’image du bureau d’ébène de l’enseignant qui exaltait la sobriété et la sévérité de Sevastian. Le cours d’aujourd’hui serait consacré à deux créatures particulièrement effrayante : les Détraqueurs et les Moremplis. Ces deux êtres, qui se nourrissaient tout deux de la peur du sorcier. Les premiers étaient plus fréquents que ces derniers. En effet, rares étaient les Sorciers à avoir survécu aux Moremplis. Mais un puissant sortilège était capable de se défendre contre ces créatures mortelles : le sortilège du Patronus, qui ferait l’objet du cours.

Sevastian était debout, et bien droit devant son bureau, les bras croisés, attendant que les premiers élèves osent rentrer dans la salle…


Dernière édition par Sevastian A. Sakarov le Mer 21 Mar - 9:08, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Bonheur ou Désespoir, il faut choisir [1er Cours - 7ème Année] Bonheur ou Désespoir, il faut choisir [1er Cours - 7ème Année] Icon_minitimeVen 9 Mar - 18:54

La matinée avait été ennuyeuse et platonique à en mourir. Mais tellement qu'Aide n'avait même pas eu envie de faire des réflexions à haute voix en plein milieu des cours. Il était la plupart du temps affalé sur son banc, sa plume grattant le parchemin sans motivation. Il aimait ses cours, bien entendu, c'était lui qui les avaient choisis. Mais même le meilleur grand cru peu devenir saoulant à la fin. Sans mauvais jeu de mot.
Les quelques heures du matin semblaient à elles seules durer un jour entier, si pas plus. Et en plus, Aiden avait faim, malgré un copieux petit-déjeuner, et son estomac en perpétuelle réclamation de nourriture le rendait maussade.
Enfin, l'heure du déjeuner vint. Aiden croquait dans un petit pain quand il entendit une conversation animée à sa gauche. C'était souvent le cas, mais Aien laissait souvent trainer ses oreilles afin d'apprendre plusieurs petites rumeurs et histoires intéressantes. Visiblement, c'était deux élèves de Première Année qui discutaient.

« Tu devineras jamais ! Le professeur de Défense contre les Forces du Mal, j'ai oublié son nom, ben il a quasi agressé Babette Mercury, de Poufsouffle ! La pauvre, elle est devenue hyper pâle et elle a dû être transportée à l'infirmerie ! Moi, je dis que ce prof est un monstre. »

Aiden n'en écouta pas plus, la discussion ayant vite bifurqué sur les beaux garçons de Première Année.
Ainsi le professeur qui lui donnerait cours était une espèce de tortionnaire psychologique? Cette nouveauté pourrait enfin ajouter du piment dans sa journée interminable. Il passa la pause à réfléchir à quelques répliques bien senties, si jamais il était la cible des attaques de son professeur, mais il les oubliait au fur et à mesure qu'il les trouvait.
Enfin, il dû se diriger vers sa salle de classe.
En règle générale, Aiden n'avait cure d'être à l'heure en cours. Il ne se pressait pas en outre mesure afin de respecter son horaire. Auparavant, il courait dans les couloirs pour être sûr de ne pas être en retard mais désormais, c'était différent. Néanmoins, il se dépêcha à atteindre la classe, s'imaginant bien que son professeur de Défense contre les Forces du Mal ne devait tolérer aucun retard. Ce dernier le percevrait peut-être ainsi comme un élève modèle, du moins pendant une courte durée, et cela serait d'autant plus amusant. Enfin, c'est ce qu'il pensait alors...

En arrivant devant la salle de classe, il s'arrêta net, doutant soudainement de lui. Il était d'avis général que l'uniforme de Poudlard n'était pas des plus valorisants et magnifiques mais une majorité d'élèves s'y accoutumait. Pas Aiden. Lui, customisait ses vêtements, bazardant parfois sa chemise contre un T-shirt fantaisiste ou troquant son pantalon difforme contre un jean's. On ne lui avait fait que très peu de remarques à ce sujet, soit les professeurs ne voyait pas ces changements vestimentaires tant l'illusion était parfaite, soit ils s'en moquaient.
Toujours est-il que, à ce moment, il portait pas vraiment les vêtements réglementaires. Il avait un pantalon d'une matière se rapprochant de la toile, bien que plus serrant que celui de l'uniforme et l'éternelle chemise blanche était remplacée par un pull à bouton gris clair. Il portait aussi des baskets d'une couleur assez vive, mais en-dessous de son pupitre, cela ne se verrai sans doute pas.
Pour un soucis de discretion, il resserra son manteau noir sur son pull avant de le remettre dans sa position initiale. Non. Ce n'était pas un vulgaire professeur, aussi abject et intransigeant soit-il, qui allait couper court à sa rebéllion personnelle.
Il entra dans la classe obscure avec assurance, jugea un instant son professeur du regard -du moins, ce qu'il en voyait, la pénombre ne facilitant pas les choses-, en le saluant d'un mouvement de tête. Pas mal fichu, un physique de guerrier, l'air peu amical. Aiden fit claquer sa langue sur son palais: ça promettait.
Le jeune Gryffon, premier arrivé, prit place à un pupitre et sortit ses livres.
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MessageSujet: Re: Bonheur ou Désespoir, il faut choisir [1er Cours - 7ème Année] Bonheur ou Désespoir, il faut choisir [1er Cours - 7ème Année] Icon_minitimeVen 16 Mar - 17:55

« Gnia...AAAAAAAAh! »

Voici l'étrange cri perçant qui éclata dans le dortoir des filles de Poufsouffle. Artémis Eden Swann se tenait face à une miroir, brosse en main, prête à en découdre avec les noeuds tenaces logé dans sa blonde chevelure. Elle recommença le processus, introduisant la brosse dans ses cheveux et tirant. Nouveau gémissement de douleur. Artémis n'était pas habituée à avoir la chevelure emmêlée, loin de là. La plupart du temps, elle se levait, radieuse et narquoise face aux autres élèves, avec ses mèches couleur miel bien lisses. Mais là, exception à la règle, elle s'était réveillée avec une montagne de noeuds juchée sur son crâne.

« C'est assez. »

Certes, Artémis venait là de se parler à elle-même. Chez certains, c'était monnaie courante. Ne le faisant d'habitude jamais, elle pouvait bien s'accorder le droit de le faire une ou deux fois et puis, elle était seule.. Elle se saisit de sa baguette au manche torsadé et tapota le haut de sa tête avec, tout en prononçant n'importe quel mot aux consonances latines. Elle ignorait quel enchantement, malgré son niveau, pouvait rendre à cette masse informe de capillaires une apparence un tant soit peu normale. En temps normal, elle aurait peut-être trouvé la formule mais ce matin-là, elle était de bien mauvaise humeur, comme le trahissait ses yeux rouges.
Elle n'avait pas dormi de la nuit, ou alors que très peu, et dès qu'elle fermait les yeux elle faisait le même cauchemar. Le pire dans l'affaire, c'est qu'elle ne s'en souvenait plus.
Etait-ce peut-être là la cause du problème? Le manque de sommeil et sa rage provoquée par cela empêchait sans doute à ses dons de vélane de lui accorder une apparence irréprochable.

Elle descendit donc manger, les cheveux encore mal coiffés malgré sa bataille acharnée et répondait à chaque regard moqueur par ses yeux saphirs.
Au déjeuner, elle fut rattrapée par une triste vérité; Elle allait avoir Etude des Runes. Oh, elle adorait cette matière, ce n'était pas ça le problème. C'était son professeur. Elle était toujours apparue durant ce cours comme la fille modèle, studieuse, charmante et jolie. Et là, elle devrait subir le regard de l'enseignant sur la...choucroute qui trônait sur sa tête.
Elle repris du poil de la bête et plongea instantanément, sans finir son petit-déjeuner, dans ses livres, dont elle tournait les pages à vive allure. Une de ses amies lui conseilla de se calmer car, après tout, "ce n'était que quelques cheveux récalcitrants". Oui mais il y avait une question d'honneur là-derrière!
Elle trouva enfin la formule et parcourut ses cheveux de la pointe de sa baguette. Une mince pellicule de gel bleu s'y appliqua et ses cheveux retombèrent correctement sur ses épaules, en remontant vers les pointes.
Radieuse et magnifique, les yeux redevenus marrons, la jeune française se dirigea vers la salle d'Etude des Runes.


Le cours suivant sur son horaire était Défense contre les Forces du Mal. Artémis avait choisis ce cours pour le piment qu'il pouvait lui procurer. Lancer des sorts sur des gens -des hommes-, se sentir forte,... Tout ça l'avait poussée à s'inscrire.
Elle trouva sans mal sa classe qui, au passage, était très mal éclairée, et chercha avec lenteur une place. Le coin d'un pupitre entra dans son ventre et elle en eut le souffle coupé. Elle n'y voit presque rien et devinait seulement son professeur, avec son visage de macho, fier et arrogant près de son bureau. Elle ne l'aimait déjà pas.
Il y avait encore que très peu d'élèves, ainsi elle ne dut pas se prendre beaucoup d'autres bancs dans le ventre pour en trouver un de libre. Elle s'assit, soulagée d'avoir survécu à tant de péripéties.



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hrpg: Désolé, j'aime pas du tout =/
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Azrael S. Avdeïev-Fever

Azrael S. Avdeïev-Fever

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MessageSujet: Re: Bonheur ou Désespoir, il faut choisir [1er Cours - 7ème Année] Bonheur ou Désespoir, il faut choisir [1er Cours - 7ème Année] Icon_minitimeVen 16 Mar - 19:46

    Pour Azrael, la matinée lui avait semblé longue, et presque infinissable. Quoiqu'il avait passé l'une de ses deux heures d'Histoire de la Magie à finir un essai de métamorphose alors que sa plume -grâce à un sort bien utile- prenait des notes à sa place. D'ordinaire il notait lui-même ce que disaient leurs professeurs, mais le cours de Mr. Binns était simplement impossible à suivre sans ressentir son effet soporifique. Même les élèves les plus assidus n'arrivaient pas à rester concentrés. En même temps, quelle idée de laisser un fantôme enseigner?! C'était vraiment une idée stupide, et rien que pour ça, le jeune homme remerciait Merlin d'avoir passer les six dernières années à Durmstrang. Enfin, pas uniquement pour cette seule raison, mais elle était déjà un bon argument. Heureusement, le reste de la matinée s'était montré plus intéressant, bien que toujours un peu long. Mais le Serpentard attendait l'après-midi avec une légère pointe d'impatience. Ils avaient DFCM, et le cours n'était dispensé par nul autre que :

    - Et! il parait que le nouveau prof de défense, euh Sara, Saka.. Sakarov je crois, a terrifié une petite Poufsouffle! Elle a même dû aller à l'infirmerie d'après ce qu'on dit! J'aurai pas voulu être à sa place...

    Sevastian Sakarov, ancien professeur de Durmstrang, et aussi le professeur favori d'Azrael. Il laissa échapper un léger ricanement amusé en fixant les deux élèves devant lui. Ils se retournèrent, lançant un regard peu rassuré au Vert et Argent, ce qui eut pour seul effet d’agrandir son sourire et de faire briller ses yeux d'amusement. L'anecdote l'avait mis de bonne humeur, les remarques cinglantes de Sakarov l'avaient toujours amusées -tant qu'elles n'étaient pas dirigées à son encontre, cela va de soit. Les deux élèves passèrent leur chemin, se dirigeant vers leurs tables respectives alors qu'Azrael allait s'asseoir à la table des Serpentards, pas très loin de Bellatrix. Il mangea son repas sans se départir de son air plutôt enjoué, s'attirant quelques regards suspicieux ou surpris de la part d'autres élèves.

    L'heure du cours se rapprochant, l'anglo-russe se leva pour quitter la Grande Salle, empruntant une série d'escaliers mouvants pour se rendre au Troisième étage où se trouvait la salle de Défense contre les Forces du Mal. Il se redemanda brièvement pourquoi devaient-ils tous apprendre cette matière -en tout cas pour les cinq premières années- alors qu'il était tellement mieux et plus utile d'apprendre la Magie Noire. Et puis surtout, pourquoi ce nom? Le mal, tout de suite, comme si on ne pouvait pas être le Mal en utilisant de la magie courante, neutre. Beaucoup de sorts simples pouvaient blesser si utilisé d'une certaine manière. Mais ce qui l'avait vraiment, en arrivant à Poudlard, se rappela-t-il, avait été de remarquer que l’École anglaise ne dispensait aucun cours de magie clairement offensive. Ne voyaient-ils pas la guerre s'approcher lentement? Enfin bon, Azrael sorti de ses pensées, s'approchant de la porte ouverte de la salle qui hébergerai le cours de DFCM. Il lissa rapidement sa cape -faite de tissus plutôt coûteux, évidemment- qui recouvrait un fin pull bleu marine laissant apparaître le col blanc de sa chemise et une partie du pantalon noir de l'uniforme, légèrement transfiguré pour être plus ajusté et seyant, avant d'entrer dans la pièce plongée dans la pénombre.

    Ses yeux s'ajustèrent rapidement à l'obscurité ambiante, et le Serpentard ne tarda donc pas à remarqué que deux élèves étaient déjà arrivés. Il reconnu Aiden qu'il connaissait de loin, et une jeune fille blonde avec qui il avait quelques cours en commun, venant de Beaubâton si ses souvenirs étaient corrects. Il s'avança un peu plus dans la pièce, le bruit de ses pas retentissants doucement dans le silence de la salle, avant de s'arrêter vers le milieu de la salle. Il regarda ensuite Sakarov, lui envoyant un sourire amusé -bien que cela ne se voit pas forcément quand on n'était pas habitué à lire les masques- , en référence à l'anecdote qui faisait le tour du château.

    - Bonjour, professeur.

    Les mots avaient été prononcés en russe, à mi-voix, d'un ton lui aussi légèrement amusé, mais avec néanmoins un accent respectueux. On ne plaisantait pas avec le respect, à Durmstrang, et il n'y avait aucune raison pour que cela change ici, surtout qu'il respectait réellement Sakarov. C'était un sang pur, il était doué en Magie Noire, et il aimait faire peur aux élèves. Trois points déjà important. Azrael se dirigea ensuite vers une table sur sa droite, à laquelle il s'installa et sorti ses affaires.
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Adonis Leroy

Adonis Leroy

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MessageSujet: Re: Bonheur ou Désespoir, il faut choisir [1er Cours - 7ème Année] Bonheur ou Désespoir, il faut choisir [1er Cours - 7ème Année] Icon_minitimeVen 6 Avr - 22:30

Adonis se leva en furie, en retard de 20 bonnes minutes sur son horaire habituelle de lever. Son sommeil était vraiment dérangé en ce moment, et ça commençait sérieusement à l'agacer. BIM. Le français s'étala de tout son long sur le parquet usé de son dortoir. Il avait tenté sans vraiment le réaliser de mettre deux pieds dans une seule jambe de l'hideux pantalon grisâtre qui faisait parti de l'uniforme réglementaire de Poudlard. Son menton cogna le sol, et sa langue en prit un coup. Il sang envahit d'un coup sa bouche, avec ce goût de ferraille si caractéristique, tandis qu'Adonis, lui, était toujours étalé sur le sol. Il se releva avec difficulté, essayant de garder la bouche fermée malgré les nausées qu'avaient engendrées ce goût absolument dégueulasse, il se dépêtra du pantalon, et alla cracher dans le lavabo de la salle de bain. Il était blème, un bleu apparaissait déjà sur son menton, et le sang continuait de couler abondamment. Il ferma les yeux une seconde, tentant de retrouver son calme, retourna dans le dortoire circulaire, fouilla dans le tiroir de sa table de nuit à la recherche d'une fiole qui contenait un liquide rose, il en but une petit gorgée, et sentit sa langue se refermer. Le bleu, lui ne semblait pas vouloir partir, aussi laid que ça soit. C'était même de pire en pire, et au vu de la vitesse avec laquelle il s'était coloré en bleu/verdâtre, c'était sûrement à cause de la potion qui l'avait fait arrêter de saigner. Peut-être que ça avait coagulé le sang dans son menton, aussi ? Immonde … Il décida alors qu'il passerait par chez l'infirmière pendant la récréation de dix heures, histoire qu'elle lui fasse passer cela d'un coup de baguette, et il n'aurait plus l'air défiguré.

Malgré tout, il fallait qu'il se dépêche de descendre petit déjeuner s'il ne voulait pas être en retard au cours de Runes. Les Runes. Une matière qu'il maîtrisait. Où il n'avait aucun problème à avoir de bonnes notes. D'ailleurs, le prof était jeune, sympa, compréhensif et passionné. Adonis s'installa au fond de la salle, et se plongea dans un demi-sommeil pendant une heure. Il se reveilla, la bouche pateuse, et l'humeur toujours aussi massacrante, parce que maintenant, il avait passé une mauvaise nuit, un mauvais réveil, et une mauvaise première heure de cours. Il fallait que ça change, là, vraiment, qu'il rende sa journée agréable, absolument.

Il croqua dans une pomme qu'il avait gardé dans son sac. Il sentit le jus glisser le long de son gosier, c'était bon. Il se dirigeait maintenant tranquillement vers le premier étage, pour assister à son premier cours de Défense contre les Forces du Mal de l'année. On était au mois de novembre. Normal, TOUT EST NORMAL. Rester calme. Il se murmurait plutôt fort dans les couloirs que le prof était un taré martyrisateur de Durmstrang. Il n'avait aucun mal à le croire. Les profs de défense étaient toujours un peu tarés. Adonis n'aimait pas vraiment cette matière, en réalité. Adonis n'aimait faire que ce qu'il trouvait utile. Et bizarrement, oui, lui trouvait ça plus utile de savoir lire et se servir des Runes que de savoir former un Patronus. Étrange ? Pas vraiment, c'est comme les moldus qui considéraient plus intéressant d'apprendre le latin que les mathématiques …

Bref. Il termina son fruit juste avant d'entrer dans la sombre salle de classe. Il jeta le trognon dans une corbeille, et rumina intérieurement de cette noirceur. Quelque part au troisième rang, il remarqua une chevelure blonde. Et bien voilà qu'il avait trouvé son divertissement de la journée. Artémis Swann. Il se laissa tomber sur le pupitre près du siens, léger sourire aux lèvres. Léger parce que son bleu lui faisait horriblement mal. Il sortit plume, livre, baguette et parchemin, et dit, pour entamer une conversation avant que le reste de la classe n'arrivent et que le cours commence.

« Tu crois que les anglais et les russes se sont passés le mot ? Tous contre le Soleil ! Laissons les élèves endormis dans une noirceur totale »

Il se fit sourire lui même, gros malin, et tourna la tête vers sa camarade. Sept ans qu'il la connaissait, et elle n'était pas tombée dans ses filets. Il ne lui restait plus que quelques mois pour l'avoir. Il fallait qu'il y arrive. Absolument.
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MessageSujet: Re: Bonheur ou Désespoir, il faut choisir [1er Cours - 7ème Année] Bonheur ou Désespoir, il faut choisir [1er Cours - 7ème Année] Icon_minitimeDim 8 Avr - 22:20

Les élèves commençaient à arriver, petit à petit, chacun leur tour. Peut-être avaient-ils peur de lui ? Tant mieux, c’était exactement ce qu’il voulait, il préférait de loin être craint que d’être non respecté ! Et pour sûr, il s’activait pour provoquer la peur chez un maximum d’élèves. Ce qui s’était passé avec les Premières Années avait déjà fait le tour de l’école, et la seule crainte de l’enseignant était peut-être le regard de la Direction sur ses méthodes de travail. Mais cela ne devrait pas poser trop de difficultés car lors de son arrivée, il avait passé un entretien avec le très respectable Professeur Dumbledore, un sorcier respecté, même dans la communauté russe. Il avait en effet mis fin aux agissements d’un Mage Noir issu du pays nordique : Gellert Grindelwald, qui était désormais emprisonné dans une prison qu’il avait lui-même bâti : Nurmengard ! Et le Directeur lui avait affirmé que son but était que les jeunes gens ressortent de Poudlard avec les capacités de se défendre contre les Mages Noirs, et donc que l’enseignement du Professeur Sakarov, même s’il était dur, était approuvé par la Direction… Pour sa plus grande joie d’ailleurs. La seule chose qu’ignorait le vieil homme était que Sakarov était venu enseigner la Magie Noire aux élèves venant de Durmstrang. C’était son seul secret, mais il savait que personne n’irait le dénoncer, ou alors c’était à ses risques et périls. Il avait donc tout le loisir d’être sévère et cruel comme il le souhaitait, et l’élève qui était en train d’arriver aller certainement être sa première victime.

Il s’agissait d’un Gryffondor, un certain Aiden Hawkings d’après ce qu’i lavait lu des dossiers de son prédécesseur. L’ancien professeur de Défense contre les Forces du Mal avait qualifié le jeune homme de discret, aimable, très poli, sérieux et qui écoutait toujours en classe, n’étant pas du tout une source de trouble. Mais son prédécesseur était aveugle ou c’est cet Aiden qui avait changé ? Comme tout le monde le sait, l’uniforme est obligatoire, règle que Sakarov aimait rappeler or, il avait beau faire fort sombre dans la salle, le Russe vit que la tenue du jeune homme était tout sauf réglementaire. Ainsi, même s’il fallait avouer qu’il était plutôt charmant dans son genre, et il avait beau essayer de se cacher avec son manteau noir, Sevastian vit qu’il avait troqué son pantalon gris anthracite par un pantalon serrant qui moulait un peu trop les membres inférieurs du jeune homme, un pull assez fin de couleur grise à la place de l’ensemble chemise blanche et cravate, et enfin une paire de baskets d’une couleur violente pour la vue. Alors qu’il était en train de s’asseoir, Sevastian interpela le jeune homme, qui s’approcha du professeur, regard baissé, mais un petit sourire sur les lèvres assez insolent. Le Russe dit alors :

« M. Hawkings, vous ne croyez pas que votre tenue, en tout cas ce que vous entendez par là, ne convient pas pour mes cours ? Tenez vous donc tranquille deux secondes et laissez moi faire »

Aiden le regarda sans comprendre. Sevastian sortit sa baguette et la pointa vers le jeune homme. Ses vêtements commencèrent alors à se changer : son pantalon gonfla pour devenir un pantalon de ville gris anthracite comme il était convenable d’en avoir un, les chaussures se muèrent en chaussures de ville noir verni et enfin le pull se changea en chemise blanche, rangée dans le pantalon bien entendu, et une cravate rouge et or encercla le cou de l’élève, manquant de l’étrangler. le tout n’avait duré qu’une poignée de secondes. D’un geste de la main dédaigneux, il renvoya l’élève à sa place, pendant que rentraient les autres victimes de l’enseignant. L’élève suivante à rentrer fut une jeune fille, Artémis Swann, une fille assez vindicative d’après son dossier. Elle avait l’air de patauger quelque peu dans la pénombre de la salle, qui pourtant n’était pas si sombre que ça au goût de l’enseignant. Il aurait pu augmenter la luminosité certes, mais il préférait encore attendre quelque peu, rien que pour pouvoir rire des cognements des jeunes gens contre les tables. De beaux bleus étaient en perspective comme pour cette jeune fille. Sevastian eut le plaisir de voir arriver un ancien Durmstrang dans la salle. Celui-ci avait l’air plutôt impatient de suivre le cours. Il s’agissait d’Azrael Fever, un très bon élément, comme tous ceux venant de Durmstrang pour arriver à Poudlard. Contrairement au premier élève, il était en uniforme, tel qu’un Sang Pur savait les portait. Arrogant au possible, pas étonnant que Serpentard l’ait choisi pour rejoindre ses rangs. Pour Sevastian, ce n’était pas de l’arrogance, c’était juste mettre à l’honneur sa famille et ses origines. Azrael fut le seul à lui sourire en arrivant et à le saluer, salut auquel il répondit par un hochement de tête lent. Bien entendu, seul l’enseignant avait compris ce qu’avait dit l’élève, car il s’agissait de Russe… L’homme avait hâte de commencer les cours de Magie Noire. Avec des élèves comme le jeune Fever, cela ne pouvait être qu’une réussite.

Le dernier élève à arriver était un Français. Les Français avaient toujours été tenus en estime par les Russes, mais Sevastian n’aimait pas trop les préjugés, et préférait juger de visu. Surtout que cet élève, cet Adonis Leroy, avait la réputation d’être un vrai dom juan, un charmeur invétéré, en plus d’être chez les Poufsouffles. Oh une chose était sure, c’est que d’après son prédécesseur, le jeune homme avait un véritable don dans l’exécution des sortilèges et était très rapide. Mais il y avait un léger problème : il n’aimait pas la Défense contre les Forces du Mal. Le but du Russe : faire changer d’avis le jeune homme même s’il ne lui accorderait pas le moindre traitement de faveur. A peine arrivé, il s’installa derrière la jeune fille et commença à lui parler. Malgré l’obscurité de la pièce, Sevastian n’eut aucun mal à apercevoir une sorte de bleu violacé sur son menton. Pourtant, il ne l’avait pas entendu se cogner. Jugeant qu’il n’avait pas à bavarder, et que s’il se permettait de parler c’est que le cours pouvait commencer, les retardataires avaient encore deux minutes pour arriver avant qu’il ne devienne méchant avec eux. Or c’était rarement dans ses habitudes de l’être…

« M. Leroy, vous n’avez donc pas encore assez mal à votre mâchoire pour vous arrêter de parler ? En tout cas, cela vous va à ravir croyez moi. Mais cessez donc d’ennuyer votre voisine.

Bien, comme les bavardages ont commencé, je considère que nous pouvons commencer ce cours. Je vais donc me présenter brièvement pour ceux n’ayant pas assisté au cours d’introduction. Je suis le Professeur Sevastian Sakarov, originaire de Russie, et ayant enseigné quelques temps à Durmstrang, je suis ici pour vous former à l’art de la Défense contre les Forces du Mal. Je ne m’attends pas à ce que vous soyez capable d’être suffisamment concentré et méthodique pour tous devenir les grands Aurors de demain, mais je ferai de mon mieux pour vous élever un peu de cette crasse stagnante de médiocrité où vous semblez vous complaire. Je veux des résultats. Je ne serai pas votre nourrice, mais votre formateur, votre professeur. J’exige le respect et la ponctualité pendant mes cours. Une participation active est attendue, mais je la veux réfléchie, au cas contraire, cela pourrait mal se passer pour vous.

Je donnerai de temps à autre des devoirs, mais pas trop, sinon je sens que je vais user des bouteilles entières d’encre rouge à corriger certaines ignominies que vous pourriez écrire. En fin d’année vous passerez vos ASPICs, et j’attends de vous que vous ne me fassiez pas honte. Cela sera primordial pour certains d’entre vous. Pour les autres, qu’ils quittent cette salle. Je ne veux que des élèves motivés et sérieux. »


Sevastian laissa quelques instants aux élèves le temps de digérer ce flux d’information. Il parlait rarement autant, mais que les jeunes gens se rassurent, il ne l’entendrait certainement plus parler autant en une seule fois, il préférait utiliser sa salive de manière utile. Après quelques secondes, il dit d’un ton sec avec un accent russe fortement prononcé :

« Des questions ? »
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MessageSujet: Re: Bonheur ou Désespoir, il faut choisir [1er Cours - 7ème Année] Bonheur ou Désespoir, il faut choisir [1er Cours - 7ème Année] Icon_minitimeMar 24 Avr - 17:27

Ses habits étaient, à bien des égards, assez corrects, à côté des tenues qu'il avait déjà porté. Là, il avait fait un effort pour porter des vêtements ressemblant aux fripes horribles qui composaient l'uniforme mais cela ne plaisait visiblement pas vraiment à son enseignant, insatisfait.
Il n'eut pas le temps de s'asseoir qu'il était déjà convoqué auprès de lui et il put détailler ses traits avec plus de précision, dans la pénombre. C'était un très bel homme, à la mâchoire carrée et au regard dur. Il représentait le trentenaire sexy par excellence, avec sa barbe mal rasée et sa fossette au menton. Sa carrure était imposante et laissait penser à la masse de muscles que cet homme possédait. Il aurait presque pu être extrêmement attirant, sans cette lueur étrange au fond du regard, qui lui présageait de mauvais moments. Mais il ne fera pas d'efforts pour s'attirer ses bonnes grâces, ce n'est pas un professeur qui allait gâcher sa rebéllion et ses engagements personnels pour sa dernière année. Il avait été bien trop longtemps asservi pour plier l'échine au premier obstacle, quelque que soit sa taille.
Il s'approcha de son professeur le regard baissé, sans doute pour ne plus apercevoir ses yeux pénétrants, et afficha un sourire insolent pour se donner une attitude décontractée.
Sakarov ouvrit alors la bouche pour se répandre en réprimandes:

« M. Hawkings, vous ne croyez pas que votre tenue, en tout cas ce que vous entendez par là, ne convient pas pour mes cours ? Tenez vous donc tranquille deux secondes et laissez moi faire. »

Au moins, ils semblaient d'accord. L'ébauche d'uniforme devait être suffisamment réussie pour être affreuse, comme l'original.
Mais, rapidement, Aiden abandonna cette pensée. C'était bien trop improbable...
Le professeur leva sa baguette et la dirigea vers le Gryffon. Ses vêtements se transformèrent, pour prendre la forme de l'uniforme. Pantalon, chemise, chaussures, rien n'échappa au sortilège. Sauf peut-être ses sous-vêtements, mais Aiden n'osa pas vérifier. La cravate prit les couleurs de sa Maison et s'entortilla autour de son cou, en le serrant très fort. Génial, son professeur essayait déjà de l'assassiner au premier cours.
Le voilà renvoyant Aiden de la même manière qu'on chasse un chien crasseux à sa place. En chemin, le Gryffon dé-serra sa cravate. En un sens, les cravates étaient comme les corsets...
C'est en comparant les deux vêtements qu'Aiden regarda la seconde élève pénétrer dans la salle. Elle avait l'air perdue dans l'obscurité et se cognait à chaque obstacle, la pauvre. Aiden se mordit les lèvres pour ne pas rire, en entendant ses ''Oumpf'' exaspérés à chaque chocs.
Puis, Aiden reporta ses pensées, pendant que les autres élèves entraient, sur une vraie question:
Mais où étaient ces vêtements originaux? Etaient-ils entrés dans une autre dimension magique? Ou alors il avait perdu ses habits, remplacés par cet uniforme? Dans ce cas, il irait demander à Sakarov qu'il le rembourse. Bien sûr que non, c'était ridicule. S'il osait, il aurait droit au plus gros vent du monde... ou alors une moquerie, ce qui n'était pas franchement mieux. Il tenterait de leur redonner une forme correcte, du moins à ses yeux, grâce à sa baguette. Ce ne devait pas franchement être compliqué.
Tous les élèves étaient désormais présents... à moins qu'il n'y ait des retardataires, ce qui ne devrait pas plaire à Sakarov.
Celui-ci fit une réflexion au beau gosse à côté de la blonde qui se prenait les tables, puis s'adressa à toute la classe.

« Bien, comme les bavardages ont commencé, je considère que nous pouvons commencer ce cours. Je vais donc me présenter brièvement pour ceux n’ayant pas assisté au cours d’introduction. Je suis le Professeur Sevastian Sakarov, originaire de Russie, et ayant enseigné quelques temps à Durmstrang, je suis ici pour vous former à l’art de la Défense contre les Forces du Mal. Je ne m’attends pas à ce que vous soyez capable d’être suffisamment concentré et méthodique pour tous devenir les grands Aurors de demain, mais je ferai de mon mieux pour vous élever un peu de cette crasse stagnante de médiocrité où vous semblez vous complaire. Je veux des résultats. Je ne serai pas votre nourrice, mais votre formateur, votre professeur. J’exige le respect et la ponctualité pendant mes cours. Une participation active est attendue, mais je la veux réfléchie, au cas contraire, cela pourrait mal se passer pour vous.
Je donnerai de temps à autre des devoirs, mais pas trop, sinon je sens que je vais user des bouteilles entières d’encre rouge à corriger certaines ignominies que vous pourriez écrire. En fin d’année vous passerez vos ASPICs, et j’attends de vous que vous ne me fassiez pas honte. Cela sera primordial pour certains d’entre vous. Pour les autres, qu’ils quittent cette salle. Je ne veux que des élèves motivés et sérieux. »


Il était sympa dans son discours... Il insinuait que tous les élèves étaient des cancres, ce qui, personnellement, n'était pas le cas d'Aiden. Bien, il glisserait quelques énormes erreurs dans ses devoirs, histoire de lui donner raison. Certes, il voulait intégrer la Brigade des Tireurs de Baguette d'élite et devrait avoir une bonne note mais il n'avait pas envie pour le moment de se donner à fond.
Il désirait intégrer cette Brigade pour plusieurs raisons:
- Il y avait de l'action.
- On utilisait la magie très souvent, et sa baguette le démangeait souvent.
- Il y avait "Elite" dans l'appellation. On l'avait bien trop souvent traîné dans la boue et rabaissé et il voulait désormais montrer qu'il pouvait être supérieur, faire partie des meilleurs.

Aiden n'était pas totalement d'accord avec le discours de son professeur. Il était de notoriété public que l'échec amenait à la réussite et, visiblement, Sakarov désirait la réussite immédiate.
Il y eut un silence dans la classe, après le long discours de l'enseignant. Parlait-il toujours autant et aussi méchamment? L'avenir nous l'apprendra.
Puis, avec son accent russe, il exprima enfin une phrase normale qu'un professeur normal pourrait prononcer dans un cours normal.

« Des questions ? »

Des questions? Pourquoi faire? Pour se faire agresser si jamais elle a le malheur d'être légèrement idiote? Aiden ne voulait pas risquer ça.
Le Gryffon posa son coude sur la table et se tint la tête avec la main et soupira, attendant les insctructions du Russe sur la suite et le programme du cours.
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MessageSujet: Re: Bonheur ou Désespoir, il faut choisir [1er Cours - 7ème Année] Bonheur ou Désespoir, il faut choisir [1er Cours - 7ème Année] Icon_minitimeJeu 10 Mai - 21:47

    L'heure du levé, dans le dortoir qu'Alexis partageais avec d'autres Serpentards de son année, pouvait se résumer en quelques mots. DRIIIING. Silence. Re-DRIIIING. Et BOUM. Ou BAM ou PAN, cela dépendait des jours. Mais finissait toujours par un bruit de casse. Tout ça à cause d'un certain Durmstrang qui n'appréciait visiblement pas de se lever. Bien sûr, il y avait aussi quelques grognements de tous ses camarades encore à moitié endormis, ça et là. Enfin bon, tout ça pour dire que si le français trouvait cela vraiment agaçant au départ, cela faisait à présent parti de la routine quotidienne. Ainsi, une fois le réveil explosé pour la énième fois, Alexis décréta qu'il était temps pour lui de se lever, et choisis avec soin un pull bleu clair rappelant la couleur de l'uniforme de Beauxbâtons, et aussi celle de ses yeux, accessoirement, et un pantalon noir ressemblant à celui de l'uniforme exigé, mais fais d'une matière de bien meilleure qualité et qui tombait donc bien mieux, la coupe ajustée le mettant bien mieux en valeur que cette espèce loque informe -et désagréable au touché- qu'ils étaient tous sensés porter. Un coup d’œil à son reflet dans un miroir lui appris qu'on reconnaissait toujours l'uniforme de Poudlard grâce à son col de chemise blanc qui dépassait du col de son pull et au noir de son pantalon, mais qu'il présentait quand même bien mieux ainsi qu'avec l'horreur-vestimentaire.

    Le reste de la matinée se passa tranquillement, sans éclats, ni rien d'un tant soit peu intéressant. A peine arrivé en Histoire de la magie, le jeune homme s'était posé dans un coin, avait croisé ses bras sur sa table, et s'était endormi sans plus de cérémonie. A se demander pourquoi il avait seulement prit la peine de se lever alors qu'il aurait put sécher sans rien risquer, bien au chaud dans son lit. Parce qu'il fallait bien avouer que ce cours ne servait strictement à rien, mis à part entendre un fantôme d'on ne savait combien de siècles radoter éternellement la même chose. Les deux heures suivantes -runes, avec d'autres Septièmes année- furent elles aussi assez peu passionnantes. Ayant choisis RMS à Beauxbâtons -bien qu'il préfère les parties Métamorphose et Sortilèges plutôt que Runes- il avait un peu d'avance par rapport au cours qu'il écouta distraitement. Préférant amplement observer les autres élèves de sa classe. Son regard retournant plusieurs fois sur un certain français dont le visage attirant était marqué par un bleu quelque peu disgracieux. Alexis roula des yeux: pas moyen de faire attention pour ne pas s’abîmer. Tsss.

    A la pause de midi, les rumeurs concernant le prétendu sadisme du nouveau prof de Défense contre les Forces du Mal allaient bon train. Paraissait qu'une petite Poufsouffle avait pleuré et était allée à l'infirmerie. Enfin, ce n'était pas comme s'il n'y avait jamais de pleurs, non plus. Aussi, le jeune homme hocha sagement la tête pour lui même et parti s'asseoir parmi un groupe de Serpentards aux airs souvent plus intéressés qu'effrayés à l'entente de la rumeur, certains ne prenant même pas la peine de cacher leurs ricanements. Avait-il déjà dit que tous ses condisciples n'étaient pas totalement sains d'esprit? Après avoir déjeuné, le français décida de faire un crochet à son dortoir -comme il l'avait déjà prévu ce matin- pour récupérer son livre de Défense, et s'y attarda quelque peu. Même en risquant d'être en retard, il ne se pressa pas pour autant, montant d'un pas tranquille les escaliers jusqu'au Premier étage.

    Lorsqu'il arriva à l'entrée de la salle, un rapide regard à l'intérieur -plongé dans la pénombre- apprit à Alexis qu'à peu près tout le monde devait être arrivé. Il se glissa dans la pièce, faisant attention à ne pas se cogner à un objet qui aurait été traîtreusement dissimulé, et s'assit gracieusement à une place vers le fond de la salle, une expression innocente sur son visage d'ange. Juste à l'heure. Le professeur-dont-il-n'avait-pas-retenu-le-nom fit une remarque quelque peu désobligeante à Adonis qui semblait en pleine conversation avec Artémis -une autre élève de Beauxbâtons- avant de commencer un long discours de présentation de sa personne, et sur leur médiocrité, qui donna envie de bailler au blond. Enfin, une chose était sûre, il savait choisir ses mots, et encore mieux les utiliser. La tirade, mis à part qu'elle ai eu le don de l'ennuyer, lui avait aussi donné l'envie de ricaner par moment -l'influence de ses camarades Serpents, que voulez-vous. Il demanda encore si quelqu'un avait une question -Alexis doutait que qui que ce soit en est-une, mais bon- ce à quoi un silence commença d'abord par lui répondre. Au moins, le professeur avait eu le mérite de capter l’intérêt du français, qui se demandait à présent ce qui allait suivre, espérant que le cours ne soit pas trop théorique, ni trop ennuyant.



HRP : je répondrai sûrement avec Az' à ta prochaine réponse, Sev :3
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MessageSujet: Re: Bonheur ou Désespoir, il faut choisir [1er Cours - 7ème Année] Bonheur ou Désespoir, il faut choisir [1er Cours - 7ème Année] Icon_minitimeSam 12 Mai - 16:23

- Hein quoi ? Mais t'es qui toi ? Qu'est ce que tu fais dans mon lit .... Ralala mais t'es majeure toi ? Dégage !

La règle qu'il fallait absolument respecter avec Lucius Malefoy c'est que ce qui se passait pendant la nuit ne devait jamais déborder sur le matin, il ne voulait pas que quelqu'un remarque dans le dortoir des Serpentard qu'il couchait à droite à gauche en attendant l'heure fatidique où son mariage serait scellé avec la famille Black.
La jeune fille qui squattait le lit de Malefoy deux secondes auparavant avait ramassé ses affaires en larmes et s'était enfuit du dortoir en courant aussi vite qu'elle le pouvait... Lucius faisait cet effet là à toute les femmes, c'était un connard et il le valait bien.

Tout en essayant de se rappeler de la soirée d'hier soir, Lucius rassemblait ses affaires en regardant l'emploi du temps qu'il avait collé sur sa table de nuit... * Ce matin préparation au ASPIC's de Métamorphose .... métamorphose ? métamorphose ..... Oh mon dieu !!! Hier soir ! j'ai métamorphosé le chat de Kévin en nain jardin*

- Eh merde ! Pantouflette ? Pantouflette ? T'es ou ? Oh et puis on s'en fout ! Je vais être en retard à mon cours de Métamorphose, je retrouverais Pantouflette plus tard !

Lucius était sacrément en retard il s'était réveillé beaucoup trop tard sur son horaire, pas le temps de prendre un petit déjeuner, "Ne passez pas par la case Grande Salle ne touchez pas aux tartines allez directement en Métamorphose". Lucius rassembla ses affaires encore froissé de la veille, sortit sa baguette et lança un sortilège rapide pour donner l'illusion que ses vêtements sortaient fraichement du placard, un petit Recurvite et un sortilège "Senteur des Pins" et il était prêt pour aller en cours de Métamorphose.

Spoiler:

Il s'attendait à quelque chose de plus compliqué mais une fois arrivé en cours de Méta il se rendit compte que ce cours allait être des plus ennuyeux, transformer des verres à pied en verres à whisky , transformer des chaises en rocking chair et des rocking chair en table basse ... bref un cours des plus ennuyeux même si il fallait l'avouer voir exploser toute sorte d'objet face à la totale incapacité magique de certains était totalement hilarant et Malefoy ne se gêner pas pour ricaner, à l'abris des regards du professeur car une certaine classe était de mise en période de cours on ne pouvait décemment pas se laisser aller et perdre le respect d'une relation professeur élève.... surtout pour une personne de ce sang et de cette classe que seul les Malefoys avaient.

Le cours étant terminé vint la pause de midi, il s'installa à la table des Serpentards où non loin on pouvait apercevoir la séduisante Bellatrix et Azrael, une personne qu'il n'appréciait pas tout particulièrement même si leur relation restait amicale. Autour de lui dans la Grande Salle on pouvait entendre des Poufsouffles traumatisé par le cours de Défense contre les Forces du Mal du professeur Sakarov.

[« Tu devineras jamais ! Le professeur de Défense contre les Forces du Mal, j'ai oublié son nom, ben il a quasi agressé Babette Mercury, de Poufsouffle ! La pauvre, elle est devenue hyper pâle et elle a dû être transportée à l'infirmerie ! Moi, je dis que ce prof est un monstre. » / - Et! il parait que le nouveau prof de défense, euh Sara, Saka.. Sakarov je crois, a terrifié une petite Poufsouffle! Elle a même dû aller à l'infirmerie d'après ce qu'on dit! J'aurai pas voulu être à sa place...]

On voyait que cette rumeur avait fait le tour de l'école parce qu'au détour d'un couloir en se rendant justement à son cours de DCFM, il entendit un première année de Poufsouffle dire à son camarade

- J'en reviens pas de ce que M. Sakakaka il a fait à Bebette Mercury franchement des profs aussi cruel on devrait les renvoyer direct ! Toute façon c'est un prof de Dumstrang, tous des brutes sans cervelles .... c'est comme les Serpentard chez nous.

Ni une ni deux Lucius vit rouge face aux propos de ce jeune Poufsouffle, il s'approcha des deux élèves et regarda le second Poufsouffle d'un air noir " Dégage ! laisse moi avec ton ami quelques instants " Le môme s'enfuit en courant, laissant seul Malefoy et le premier année.

- Alors comme ça on n'aime pas Dumstrang et les Serpentard, on trouve que ce sont des brutes sans cervelle ? Pétrificus Totalus !


Le corps du 1ere année se retrouva totalement paralysé et avant qu'il ne tombe sur le sol, Lucius le rattrappa et le plaqua contre le mur :


- Sache pour ta gouverne qu' à Poudlard toutes les maisons sont censés être égales et l'irrespect n'y ai pas toléré.....Biensur un pauvre Poufsouffle comme toi ne peut rien comprendre au respect faudrait il qu'il y ait un cerveau dans cette tête de Pouffy attardé ! Nous sommes une famille d'accueil pour les élèves de Dumstrang et de Beauxbatons et en tant qu'hôte nous devons respecter nos invités, c'est compris ? Et Retiens le nom de ton professeur : M SAKAROV !!! C'est pas compliqué bordel !


Biensur l'élève ne pouvait pas lui répondre mais il savait qu'il venait de traumatiser un élève de première année, il le libéra et il lui fit promettre de ne rien dire sur ce qui c'était passé ou il aurait encore à faire avec lui . Lucius prit conscience qu'il allait être en retard et couru vers la salle de Défense.
Il arriva heureusement à l'heure et fut troublé par l'obscurité de la pièce ....

- J'ai du me tromper, je croyais que c'était la salle de DCFM, apparemment j'ai dû retourner au cachot... LUMOS ! Ah ben non c'est bien la salle de DCFM !

Il s'installa au dernier rang pile à l'heure pour écouter le discours du professeur .... il sortit une plume et un parchemin pour prendre des notes pendant le cours et observa les élèves qui étaient dans sa classe en attendant que le professeur poursuive le cours...


Dernière édition par Lucius Malefoy le Lun 14 Mai - 20:31, édité 1 fois
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Adonis Leroy

Adonis Leroy

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MessageSujet: Re: Bonheur ou Désespoir, il faut choisir [1er Cours - 7ème Année] Bonheur ou Désespoir, il faut choisir [1er Cours - 7ème Année] Icon_minitimeDim 13 Mai - 13:25

Adonis n'aimait pas la Défense contre les Forces du Mal. C'était plus fort que lui. Ce n'était pas une matière qui l'inspirait. Et pourtant il avait tenté, de s'y accroché, il avait gardé l'option après les BUSE alors que ce n'était pas obligatoire, il avait vraiment essayé. Non, ce n'était juste pas fait pour lui, ou en tous cas son professeur précédent n'avait pas réussi à l'intéresser. Mais il savait manier la baguette comme jamais, il était très doué en charmes, en enchantements etc. Buter des épouvantards ne l'avait juste jamais transcendé de fierté quand il y arrivait, pas comme quand il arrivait à fabriquer un divan à partir de tapisseries et de bois issu de piédestaux pour une nana, ou quand il arrivait à cristalliser un rose pour fabriquer un bracelet pour son meilleur ami, pour qu'il l'offre à sa petite amie. En réalité, peut-être était-ce idiot, gamin, irréfléchi, mais il ne trouvait aucun intérêt dans sa vie actuelle à la Défense contre les Forces du Mal. Ça ne l'aidait pas à faire quoi que ce soit. Alors il apprenait, gardait un niveau correct, stable. Mais il n'y mettait pas autant d'énergie qu'il était capable d'y mettre. Parce qu'il ne faut pas croire, mais Adonis était un sorcier vraiment doué.

Le premier cours de Défense Contre les Forces du Mal - vraiment très long à dire - avec le Professeur Sakarov promettait d'être mémorable. Déjà parce qu'Adonis s'était mal levé, et qu'il s'était fait un bleu, et que c'était le genre de chose dont le français se souvenait longtemps. La dernière fois que son visage avait été abîmé, c'était quand Henri de LaLouche lui avait envoyé son poing dans la pommette, parce qu'à cause de lui il était cocu. Ça avait fait beaucoup rire le français. Il aimait bien les jaloux, grâce à eux il avait la sensation d'être un peu plus puissant. Bref il s'en souvenait très bien. Mais ce bleu là était bien moins marrant, parce qu'il lui rappelait sa maladresse et l'état dans lequel il s'était réveillé ce matin là, ce qui lui prouvait qu'il n'était pas invincible, malheureusement. Bref, le cours allait aussi être mémorable grâce au professeur qui le donnait ... C'était ce genre de personnes qu'on est obligé de respecter, qui imposent, qui inspirent le respect, par leur prestance, leur manière de parler, de se tenir, et même l'ambiance dans laquelle ils vivent. La salle de classe était assombrie par des volets fermés, il y faisait froid, on ne s'y sentait pas bien. Voilà dans quelle ambiance le professeur vivait, ou en tous cas donnait ses cours. Il était vêtu très sobrement, et surtout très sombrement, tout en noir, ce à quoi s'ajoutait sa barbe plutôt épaisse et ses sourcils froncés. Hmpf. Adonis sentait qu'il allait devoir faire des efforts devant lui, donner plus que ce qu'il n'aurait voulu, et ça l'embêtait beaucoup.

Lorsqu'il arriva dans la salle, il s'assit à côté de la jolie, belle,sauvage, féministe etcetc Artémis Swann. Avec un peu de chance, le professeur imposerait que ses élèves restent assis tout le reste de l'année à côté de la même personne … Mais bref juste avant qu'il n'y parvienne, il assista à une scène étrange. Un septième année, si sa mémoire ne lui jouait pas des tours, débarqua dans la salle avec un uniforme plutôt non réglementaire. Adonis doutait que cela ne passe très bien auprès du professeur, et il eu raison. A peine passa-t-il l'encadrement de la porte que le professeur russe l'arrêta, et le … corrigea, c'est le moins qu'on puisse dire. Il refit bien simplement toute sa tenue, serrant sa cravate autour de son coup au point de l'étrangler, changeant la couleur et la forme du pantalon etc. Adonis haussa les sourcils, et serra en passant devant le professeur la cravate autour de son coup. S'il pouvait éviter de vivre une humiliation pareille, il le ferait.

Bref il s'assit près de sa camarade française, et lui adressa quelques mots, simples, chuchautés. S'il avait su que ça lui vaudrait une telle remontrance par ce professeur apparemment très trop stricte, il se serait tût. Mais il ne le savait pas. Alors Sakarov lui lança une remarque plutôt désobligeante, bien que moins humilitante que celle qu'il avait faite au Gryffondor :

« M. Leroy, vous n’avez donc pas encore assez mal à votre mâchoire pour vous arrêter de parler ? En tout cas, cela vous va à ravir croyez moi. Mais cessez donc d’ennuyer votre voisine. »

Le français dégluti, souria légèrement, peut-être un peu hypocrite, et dit, planta ses yeux miels dans ceux de son professeur :

« Je vous prie de m'excuser professeur. »


Il ne parla pas plus. Il ne promit pas qu'il n'allait plus recommencer, parce qu'il se connaissait. Il allait recommencer à parler, c'était un bavard. Mais peut-être que pour Artémis, il allait faire un petit effort.
Au moment il termina ses mots, un Serpentard pénétra dans la salle, se pavanant. Il était en septième année, répondait au nom de Malefoy, et était préfet en chef. Une senteur des pins envahit la pièce, et fit froncer le nez au français. Et là … Adonis cru exploser de rire devant tant de pathéticité. Même si ce mot n'existe pas :

« - J'ai du me tromper, je croyais que c'était la salle de DCFM, apparemment j'ai dû retourner au cachot... LUMOS ! Ah ben non c'est bien la salle de DCFM ! »

Quelle envie d'attirer l'attention sur lui, s'en était dingue à ce point là. Entre ses lèvres, le français murmura : « Bouffon ... », le regard méprisant. Les gens étaient capables de tant pour attirer l'attention de la foule sur eux … Sauf que lui n'y arrivait pas, avec sa fausse ironie, son besoin de montrer qu'il savait faire de la magie (et quelle magie !) et son air détaché … Adonis était pressé de voir la réaction du professeur. A sa suite entra dans la pièce un autre blond, que cette fois-ci Adonis connaissait bien : Alexis Lefey. Il lui adressa un sourire, le regarda s'installer, puis remarqua que le préfet-en-chef s'était installé au fond de la classe. Tel le cancre. Quelle belle image. Poudlard était vraiment étrange, et son autorité aussi, parfois …

Bref, le professeur se lança dans un long discours expliquant basiquement qu'il considérait chacun de ses élèves comme un tas de médiocrité qu'il tenterait d'amener vers une forme d'esprit un peu plus humaine. Bon programme, beaucoup d'ambitions, ce professeur. Il demanda à la classe si elle avait des question. Adonis n'en avait pas, et il commençait déjà à s'ennuyer. Son menton lui faisait mal. Il priait Merlin qui le cours soit intéressant. Allez.
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MessageSujet: Re: Bonheur ou Désespoir, il faut choisir [1er Cours - 7ème Année] Bonheur ou Désespoir, il faut choisir [1er Cours - 7ème Année] Icon_minitimeMer 23 Mai - 19:35

Artémis était une fille assez studieuse, ou du moins c'était l'image qui transparaissait d'elle. Elle écoutait en classe -surtout en Runes- bien que parfois son esprit vagabondait. Elle s'autorisait même parfois à gaspiller encre et parchemin pour parsemer son cours de petits dessins sans aucun lien avec la matière. Ceux-ci, étaient assez représentatifs de son esprit à ce moment. Parfois, quand elle s'ennuyait de trop au point de songer que sauter par la fenêtre serait un sort plus amusant, elle dessinait ses professeurs en position ridicule. Le plus amusant était d'animer ses dessins par la suite. Pas de commentaire, chacun ses occupations.
Là, elle titillait la parchemin de la pointe sèche légèrement ancrée de sa plume. Elle s'apprêtait à se représenter, balançant des bancs à la tête des pires machos du monde -Adonis, le professeur ci-présent et tant d'autres- elle voyait tellement bien la scène... avant de s'interrompre, en voyant son compatriote de BeauxBâtons et de Poufsouffle approcher dangereusement de son pupitre puis, comble de l'infamie, s'installer ! Pendant ce temps-là, un jeune garçon -il avait l'air précieux et coquet avec ses vêtements non-réglementaires- se faisait faire un relooking complet par Sakarov lui-même. Quelle chance ! Bon, niveau créativité on repassera... Artémis se dit que, peut-être y avait-il plus débraillé qu'elle dans cette classe.
Elle ne repoussa pas Adonis. A quoi bon ? Il allait s'accrocher pour finir de toute façon par s'asseoir à ses côtés. Artémis voulait autant que possible limiter les confrontations verbales, peu désireuse de s'attirer les foudres de son enseignant. Elle espérait tant qu'il se taise, qu'il cesse de chercher à lui faire du charme, tout en sachant que c'était vain. Il ouvrit presque directement la bouche et Artémis retint avec difficulté un soupir d'exaspération.

« Tu crois que les anglais et les russes se sont passés le mot ? Tous contre le Soleil ! Laissons les élèves endormis dans une noirceur totale »

Artémis ne put réprimer un sourire. Elle était totalement d'accord avec cela. Pourquoi diable fermer sans cesse les rideaux ? Etait-ce un spectacle jouissif de voir des blondinettes décoiffées se cogner inlassablement sur des bancs ? Ou bien l'humanité était-elle soudainement atteinte de vampirisme sans qu'elle le sache, n'ayant cependant pas d'effet sur les français ? Elle s'apprêtait à lui exposer sa théorie, quand Sakarov s'approcha d'eux.

« M. Leroy, vous n’avez donc pas encore assez mal à votre mâchoire pour vous arrêter de parler ? En tout cas, cela vous va à ravir croyez moi. Mais cessez donc d’ennuyer votre voisine. »

Bon, au moins, c'était Adonis qui se faisait remarquer et pas elle, l'honneur était sauf. Il ne manquait plus qu'on la voie rire et se faire réprimander aux côtés du jeune français. Ce dernier eu néanmoins le courage (l'affront?) de répondre, en faisant son repenti :

« Je vous prie de m'excuser professeur. »

Artémis dû se mordre la lèvre pour ne pas rire, tellement cela semblait faux. Mais si Sakarov s'en satisfaisait, libre à lui.
Par la suite, les élèves finirent par entrer. Une fois qu'Artémis jugea que toute la classe devait être présente, un jeune Serpentard. Il était très blond et sentait les pins. L'élève avait l'air assez perdu

« - J'ai du me tromper, je croyais que c'était la salle de DCFM, apparemment j'ai dû retourner au cachot... LUMOS ! Ah ben non c'est bien la salle de DCFM ! »

La lumière au bout de sa baguette l'éclairait parfaitement et Artémis eut honte, et pitié, pour lui. Adonis grogna quelque chose qu'elle ne comprit pas clairement. Sans doute était-il vexé que quelqu'un puisse être plus remarqué que lui.
La jeune française perdit ensuite le fil des arrivées de presque-retardataires et attendit le début du cours.
Enfin, Sakarov entama un discours de présentation assez long pour ne pas dire grand-chose.

« Bien, comme les bavardages ont commencé, je considère que nous pouvons commencer ce cours. Je vais donc me présenter brièvement pour ceux n’ayant pas assisté au cours d’introduction. Je suis le Professeur Sevastian Sakarov, originaire de Russie, et ayant enseigné quelques temps à Durmstrang, je suis ici pour vous former à l’art de la Défense contre les Forces du Mal. Je ne m’attends pas à ce que vous soyez capable d’être suffisamment concentré et méthodique pour tous devenir les grands Aurors de demain, mais je ferai de mon mieux pour vous élever un peu de cette crasse stagnante de médiocrité où vous semblez vous complaire. Je veux des résultats. Je ne serai pas votre nourrice, mais votre formateur, votre professeur. J’exige le respect et la ponctualité pendant mes cours. Une participation active est attendue, mais je la veux réfléchie, au cas contraire, cela pourrait mal se passer pour vous.
Je donnerai de temps à autre des devoirs, mais pas trop, sinon je sens que je vais user des bouteilles entières d’encre rouge à corriger certaines ignominies que vous pourriez écrire. En fin d’année vous passerez vos ASPICs, et j’attends de vous que vous ne me fassiez pas honte. Cela sera primordial pour certains d’entre vous. Pour les autres, qu’ils quittent cette salle. Je ne veux que des élèves motivés et sérieux. »


Au moins, il n'usait pas de complaisance, que du contraire. Il avait l'air de considérer ses élèves comme des moins que rien qu'il mènera avec difficultés sur le chemin de la réussite. Il semblait en plus extrêmement exigeant -ce qui n'était ni une qualité ni un défaut au fond- et à cheval sur toutes ces histoires de respect, de sérieux, de motivation, d'excellence, de faibles n'ont pas de place. Pas de complaisance certes, mais des paroles téléphonées digne d'un film ou d'un tyran. Ou de quelqu'un à la mentalité valant la peine de s'y pencher mais Artémis n'était pas là pour faire de l'étude de comportement.

La jeune française porta le bout de ses doigts à sa baguette, qui la démangeait atrocement. Elle était là pour balancer des sorts, pas pour discuter. Elle espèrait que personne ne pose de question et que la théorie ne soit pas trop lassante -sinon quoi, elle dessinerait sa scène de mise à mort de machos- afin de passer au plus vite à la meilleure étape. La pratique.
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Azrael S. Avdeïev-Fever

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MessageSujet: Re: Bonheur ou Désespoir, il faut choisir [1er Cours - 7ème Année] Bonheur ou Désespoir, il faut choisir [1er Cours - 7ème Année] Icon_minitimeLun 4 Juin - 19:21

    Une fois installé, Azrael se tourna à moitié sr sa chaise pour lui permettre d'observer la salle et ses occupants plus simplement. Un bras posé presque négligemment sur le dossier, tout en étant accoudé à la table. Et les élèves commencèrent à arriver au compte goutte, s'asseyant à divers endroits dans la salle plongée dans la pénombre. Retenant son sourire narquois lorsque certains d'entre eux se cognaient dans les tables en arrivant. Incapables d'éviter d'aussi simples obstacles dans le noir, franchement... La salle était presque pleine à présent. Un de ses camarades de dortoir, Alexis, un français, arriva à la dernière minute avec cet air que l'anglo-russe devinait être faussement innocent pour l'avoir vu le prendre à de maintes reprises, et s'installa au rag juste derrière lui. Azrael savait que certains avaient trouvé ça surprenant de voir un élève de Beauxbâtons réparti à Serpentard -des élèves pas très éclairés, évidemment- mais lui ne voyait pas pourquoi les français ne pourraient pas arriver à Serpentard. La maison des Verts était presque une marque de prestige, de son point de vue.

    Le Serpentard se redressa sur son siège, faisant à présent face au professeur. Autant que le cours commence maintenant, la journée avait été plutôt ennuyante, jusqu'à maintenant. Pour avoir eut Sakarov comme enseignant à Durmstrang, il savait que ses cours pouvaient être déjà plus intéressant que d'autres -comme ceux qu'il avait eu ce jour là. Ça rappellerai un peu l’École slave aussi. Et il avait hâte de voir les actions des élèves de Poudlard et de Beauxbâtons face à la rigueur russe. Ça serait... très intéressant à observer, il n'en doutait pas. Sauf si ils décidaient tous subitement de se tenir à carreau, mais il y avait tout de même peu de chance à cela. Et Azrael ne put s'empêcher de se dire heureusement, une petite distraction en plus ne faisait pas de mal.

    Comme pour répondre à ses pensées, un autre élève arriva encore, à la dernière minute, et... lança un Lumos, éclairant la salle de cette désagréable lueur blafarde et blanche qu'avait le sort, brisant la pénombre qui avait régné sur la salle jusque là. L'anglo-russe se retourna à nouveau sur son siège pour fixer son regard sur Lucius Malefoy, masquant expertement la touche de mépris qui aurait pu s'y trouver et lui adressant un vague demi-sourire à la place. Quant à la réplique du blond, il ne put s'empêcher lever les yeux au ciel en pensant que décidément, c'était là quelque chose que seul un abruti pouvait dire. Même s'il se gardait bien de le dire à voix haute. Les Malefoy était une famille haut placée dans la hiérarchie anglaise, avait une certaine influence -ce que leur héritier aimait bien rappeler et rabâcher, apparemment- et il n'était pas question de se refuser un allié. Surtout un qui pourrait être utile et utilisable, et qui serait certainement du même côté que lui. Donc il se gardait bien de dire le fond de sa pensée -ou de le montrer- et cachait bien tout cela derrière ses habituels masques et attitudes amicales. Restait à savoir s'il arriverai à les garder, parce que c'était dur, parfois, très dur, de garder son agacement pour lui... Comme dans ce cas présent.

    Mais bon. Il se retourna à nouveau sur sa chaise et fixa son attention sur Sakarov, qui commença son discours d'introduction et de présentation peu après. Un léger sourire narquois et sûr de lui prit place sur les lèvres du jeune homme. Certes, la Défense contre les Forces du Mal -comme c'était si bien dit, à sa grande irritation- n'était pas la matière dans laquelle il excellait le plus, puisqu'il préférai de loin lesdites Forces du Mal, mais l’appellation ne faisait pas tout, et il y avait aussi des sorts très intéressants dans ce cours. Et puis il ne se sentait pas vraiment concerné par les adjectifs quelque peu désobligeants et méprisant du professeur et par ses tentatives -fructueuses sur bon nombre d'élèves apparemment, et pas seulement dans cette classe- d'intimidation. C'était le genre de chose qu'il avait déjà entendu maintes fois, et même s'il ne s'était à peu près jamais senti concerné, cela poussait tout de même à faire vouloir faire ses preuves. A vouloir impressionner. Jusqu'à maintenant, il y était plutôt bien arrivé, et il ne comptait pas s'arrêter maintenant. Tout était principalement une question de volonté. Et d'habileté et de talent aussi, certes, mais si on y croyait pas, c'était beaucoup plus difficile. Le silence commença à s'étirer après que le professeur ai demandé s'il y avait des questions. Soit. Le silence continua à s'étirer, exaspérant. Il voulait commencer le cours pour en venir au plus vite à la partie pratique, par Morgane! Pas rester à attendre! Surtout qu'il ne savait toujours pas quel sort ils allaient apprendre. Quelque chose d'intéressant et d'utile, espérait-il. Toujours est-il qu'il se décida à briser le silence -sa légère irritation avivant certainement son impatience- et leva la main, avant de prendre la parole d'une voix neutre mais légèrement plus grave que d'habitude.

    - Et quel sort étudierons-nous aujourd'hui, professeur?
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MessageSujet: Re: Bonheur ou Désespoir, il faut choisir [1er Cours - 7ème Année] Bonheur ou Désespoir, il faut choisir [1er Cours - 7ème Année] Icon_minitimeMar 5 Juin - 9:36

Sevastian ne savait pas ce que ces pseudo-7ème années avaient ce matin mais ils avaient l’air bien mous. Pathétique. A cet âge-là, quand on voulait avoir ses examens haut la main on se devait d’être irréprochable quant à ses cours, aux devoirs, et surtout être toujours motivé, vouloir être le meilleur dans chaque matière ou en tout cas dans celles nécessaires à notre projet d’avenir. Les élèves n’étaient peut-être pas très réveillés de si bonne heure ? Si le Russe l’avait su, il aurait demandé au Professeur Dumbledore une dérogation particulière afin d’avancer son cours d’au moins deux heures ne serait-ce que pour remuer les muscles et le cerveau inerte des élèves qu’il avait devant lui. Oh fort heureusement, tous n’étaient pas pareils, mais cette paresse semblait contagieuse, telles ces maladies qui vous dévorent le corps en quelques heures ou quelques jours. Maladie mangeuse de chair de son nom commun. Ces ramassis d’élèves devaient pour la plupart en être atteints au niveau de ce qui leur servait de cervelle : il l’imaginait bien, une masse rosâtre parcourue de nervure grignoté de toute part par des minuscules fourmis, termites et autres cafards à l’allure peu ragoutante. Quoique…. Leur allure l’était déjà plus que certains élèves qui s’étaient inscrit à son cours. Ou alors était-ce son petit discours sur ce qu’il attendait d’eux qui les avait refroidis ? Certes le but était d’effrayer, mais il n’avait entendu aucun ruissellement chaud et humiliant dans cette salle. Les élèves ne laissaient rien transparaitre à part peut-être une mollesse à toute épreuve. Tous des cloportes à la coquille ramolli ! Ses paroles avaient été aussi affutés que les plus tranchants des rasoirs, vous savez comme ceux qu’utilisaient certains barbiers au 19ème siècle, des coupe-choux d’après ce que l’enseignant avait lu dans une revue moldue, un jour où il avait du traquer un sorcier infiltré qui utilisait sa magie sur de pauvres malades moldus…

Lorsqu’il avait parlé, on aurait dit que la Mort passait dans la salle, emportant toute la joie des élèves. C’était le contexte idéal pour le cours qu’il s’apprêtait à donner : la défense contre ces créatures avides de joie, qui vous laisser avec une boule au creux du ventre, empli d’une infinie tristesse et d’une détresse suicidaire. Le pire était leur Baiser. Un seul et ce que vous viviez était pire que la mort elle-même. Sevastian avait toujours trouvé cela fascinant cette manière de torturer et de faire souffrir sans tuer, brûler et consumer l’âme plutôt que le corps, ce réceptacle handicapant. Ceux qui dormaient déjà à moitié, affalés comme des larves dans de l’eau croupie, tel ce Hawkings à qui semblait-il ne suffisait pas de se faire reprendre dès le premier cours, étaient directement visés par l’enseignant. Au moins le jeune Leroy à qui il avait également fait une remontrance se montrait quelque peu plus respectueux et se faisait très mièvre en s’excusant de la sorte. Un véritable soumis, pour sûr. Avant de commencer le cours néanmoins, constatant que tous ses élèves n’étaient pas encore arrivés, il décida d’attendre quelques peu. Mais pas trop. Ayant déjà commencé à parler, il jugea que tout élève retardataire se ferait recevoir comme il le fallait, avec les formules de politesse qu’il avait pour usage d’utiliser. Ce fut d’ailleurs le cas d’un Serpentard. Lucius Malefoy, connu pour sa très grande lignée de Sang Pur et ses résultats plutôt bons qui lui avaient permis d’être à l’heure actuelle Préfet en Chef. Le genre de personne dont l’on ne s’attend pas à ce qu’il soit en retard. Et la remarque qu’il fit avec son Lumos désolant irrita le Professeur Sakarov au plus haut point. Arrivé à la fin du discours de ce dernier, Sevastian vrilla son regard sur celui de cet élève qui s’était assis dans le fond de sa classe :

« M. Malefoy, comme je viens de le dire, la ponctualité est très importante dans mes cours ! Je vous prierai d’ailleurs de nous épargner vos traits de génie. Mais si vous aimez les cachots, je peux vous y conduire si vous voulez ? Vous adorerez pour sûr y être attaché par les pieds au moyen de lourdes chaînes de fontes n’est-ce pas ? »


Les amabilités échangées, il vit que pendant que certains s’ennuyaient – un petit sortilège cuisant les réveillerait non ?- d’autres semblaient très intéressé par le ton du professeur. Le cours allait enfin pouvoir commencé, il n’était pas trop tôt. Alors qu’il allait parler, un élève, un ancien Durmstrang à qui Sevastian avait déjà fait cours mais dans une matière beaucoup plus obscure que celle-ci, Azrael Fever, leva la main et demanda, impatient comme jamais :

- Et quel sort étudierons-nous aujourd'hui, professeur?

Cette question fut très mal perçue par le professeur qui détestait qu’on le coupe dans son élan. Il répondit donc avec froideur même si le garçon en lui-même n’était pas visé, étant un des meilleurs de la classe :

« Vous le découvrirez bien assez tôt M. Fever ! »

Se tournant de nouveau vers l’ensemble des élèves, il agita sa baguette devant lui et une épaisse fumée noir, d’une obscurité qui avalait la lumière et rendait mal à l’aise, en sortit. Le froid s’intensifiait dans la pièce, certaines jeunes filles frissonnaient pendant que les garçons faisaient d’un coup beaucoup moins les fiers. La fumée s’accumulait en un point et une silhouette de deux mètres de haut émergeait petit à petit. Le visage rose des élèves vira pour certains au blanc. Il ne manquerait plus qu’un l’un d’eux tourne de l’œil. Si cela arrivait, il resterait là à attendre la fin du cours, Sevastian n’avait pas le temps pour l’emmener à l’infirmerie. De la fumée noire apparut une créature étrange. Grande, vêtu d’une grande cape noir en lambeaux aux extrémités, son visage était caché mais on pouvait voir ses mains, comme un squelette sur lequel ne restait plus de la peau parcheminé d’un blanc laiteux peu ragoutant. Certains se demandaient ce qu’avait fait le Professeur Sakarov. S’il savait que cela n’était qu’une simple illusion, et que ce sort qui jouait avec la lumière et la température était aussi consistant que du brouillard, l’effet en serait atténué, mais pour l’heure, l’illusion marchait apparemment à merveille. Les élèves du premier rang se collaient à leur dossier, ne voulant pas en être trop près. Sevastian s’adressa à l’assemblée :

« Quelqu’un peut-il me dire de quelle créature il s’agit ? A moins que vous n’ayez trop peur ou que des vermisseaux tels que vous ignorent la réponse… je vous demanderai juste de surveiller vos vessies, à moins que vous ne vouliez rester pour nettoyer vos immondices ! »
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MessageSujet: Re: Bonheur ou Désespoir, il faut choisir [1er Cours - 7ème Année] Bonheur ou Désespoir, il faut choisir [1er Cours - 7ème Année] Icon_minitimeLun 11 Juin - 19:39

Aiden fut rapidement soulagé lorsqu'il constata qu'il n'était pas le seul à avoir droit à des remontrances. Après ses remarques à M. Leroy, un autre boulet fit irruption dans sa salle, en retard. Et comme si cela ne suffisait pas, il avait allumé l'extrémité de sa baguette et avait partagé à toute la classe l'évidence même, du stye "Ah oui, je suis bien en classe de DCFM". Ce à quoi Sakarov répondit, avec cette compréhension et gentillesse peu commune dont il avait été fourni par la nature:

« M. Malefoy, comme je viens de le dire, la ponctualité est très importante dans mes cours ! Je vous prierai d’ailleurs de nous épargner vos traits de génie. Mais si vous aimez les cachots, je peux vous y conduire si vous voulez ? Vous adorerez pour sûr y être attaché par les pieds au moyen de lourdes chaînes de fontes n’est-ce pas ? »

Bon, au moins, Malefoy s'était rendu plus risible qu'Aiden. Déjà, ici, plus de personnes avaient assisté aux faits. Par contre le Gryffon avait du mal à conceptualiser que quelqu'un puisse apprécier être pendu par les pieds par des chaînes. Les sado-masochistes, peut-être...

Bref, après ce long moment de flottement avec juste cette arrivée tardive pour pimenter le cours, un élève -un Serpentard- demanda à son enseignant, visiblement pressé.

- Et quel sort étudierons-nous aujourd'hui, professeur?

Aiden se posait exactement la même question, sauf qu'il la jugeait inutile. Sakarov avait bien dit que chaque question devait être intéressante, alors il ne l'avait pas posée. Pure logique des choses, n'est-ce pas ? Apparemment, Aiden avait été bien inspiré de se retenir car son professeur enchainait, froid, comme si l'élève l'avait dérangé... Ce qui n'était pas vraiment vrai car, au moins, cela avait eu le mérite de recentrer Sakarov sur son cours et non sur des pratiques masochistes.

« Vous le découvrirez bien assez tôt M. Fever ! »

Cet homme avait un don fou pour retenir les noms. A moins qu'il ne le connaissait déjà auparavant, vu qu'ils venaient tous deux de Russie.

Trève de paroles pour Sakarov -enfin. D'un geste hautement théâtral et calculé, il agita sa baguette -qui avait au passage une forme assez originale- et une bume noire et intense en jaillit. De plus, la température chuta de quelques degrés (Aiden se dit que, si ça continuait comme ça, ils allaient atteindre le zéro absolu). Tout le monde avait l'air effrayé "Oh ciel ! De la fumée !" Ridicule. Aiden se redressa sur son dossier alors que la fumée s'agglutinait pour former un être limite humanoïde d'environ 1 mètre 50 - 2 mètres. La créature semblait habillée d'une tunique en très mauvais état à capuche, qui dissimulait son visage. En réalité, on ne pouvait voir que ses mains blanches, longues et osseuses, bien que recouvertes d'un semblant de peau, comme du lait caillé. La plupart des élèves étaient terrorisé face à cette monstruosité et leurs expressions faciales valaient le détour. Sakarov, fier de son effet, proclama :

« Quelqu’un peut-il me dire de quelle créature il s’agit ? A moins que vous n’ayez trop peur ou que des vermisseaux tels que vous ignorent la réponse… je vous demanderai juste de surveiller vos vessies, à moins que vous ne vouliez rester pour nettoyer vos immondices ! »

Le voilà en train de parler de vessie, bientôt il fera dans le scatologique ! Quel surnom affectueux quand même "les vermisseaux". Il ne connaissait pas la moitié de gens dans la pièce mais les avait directement catalogué. C'est beau la pédagogie parfois !
Bien sûr qu'Aiden connaissait le nom de cette créature, bien que ce terme ne convienne très peu dans ce cas. C'était un Détraqueur. Une belle copie de Détraqueur même. Le Gryffon n'avait jamais entendu parler d'un sortilège permettant de créer une telle créature. De plus, ces monstres étaient la plupart du temps incontrôlables, surtout dans une pièce remplie d'âmes pleines de vie. Alors à moins que Sakarov ne soit un sorcier de génie pouvant créer et contrôler parfaitement ces créatures, c'était une pure mascarade.
Désireux de lui faire comprendre qu'il n'était pas dupe, sans pour autant casser son effet dramatique (de crainte d'être foudroyé pour cela), il leva posément la main et, d'une voix claire et calme, dit:

« Ceci ressemble à un Détraqueur... »

L'usage de ce verbe n'était pas innocent. Aux oreilles de la plupart des autres élèves ce ne serait qu'un mot, un synonyme du verbe "Être", mais il espérait que, pour Sakarov, ce serait la preuve qu'il avait vu clair dans son jeu. Il lui fit un sourire en coin. Et toc.
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MessageSujet: Re: Bonheur ou Désespoir, il faut choisir [1er Cours - 7ème Année] Bonheur ou Désespoir, il faut choisir [1er Cours - 7ème Année] Icon_minitimeVen 6 Juil - 13:48

[Réponse éditée]


Dernière édition par Lev N. Avdeïev le Sam 15 Nov - 18:32, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Bonheur ou Désespoir, il faut choisir [1er Cours - 7ème Année] Bonheur ou Désespoir, il faut choisir [1er Cours - 7ème Année] Icon_minitimeSam 11 Aoû - 16:23

Anja avait passé une mâtinée plutôt agréable, les cours qu’elle avait suivis avaient été très instructifs. Elle avait l’impression de beaucoup plus apprendre en étant à Poudlard qu’en étant à Durmstrang. Peut être étais-ce grâce aux professeurs qui sont bien plus sympathiques ici qu’à l’Institue. Il était presque midi, la jeune femme se rendait dans la grande salle pour y déjeuner même si elle savait qu’elle ne mangerait pas beaucoup, peut être un peu de pain et un petit gâteau, mais rien de plus. Elle n’arrivait pas du tout à s’habituer à la nourriture Anglaise, tout avait l’air si étrange, visqueux et gluant. Rien ne donnait vraiment envie. Elle entra dans la grande salle et alla s’asseoir à la table des Serdaigle le plus près possible de la porte au cas ou elle aurait envie de vomir ou qu’elle voudrait se rendre à la bibliothèque avant son prochain cours. Elle ne s’avait même pas ce qu’elle avait comme cours cette après-midi et espérait que ce ne serait pas le cours de Défense Contre les Forces du mal. Cette matière était enseignée par un professeur de Durmstrang qu’Anja n’appréciait pas particulièrement, on aurait dit qu’il était venu à Poudlard uniquement pour donner les cours de Magie Noire en douce aux élèves de Durmstrang et s’assurer qu’ils ne ternissent pas plus la réputation de l’Institue. Elle regarda vers la table des professeurs et vit Monsieur Sakarov, le fameux professeur de Défense Contre les Forces du Mal qui venait prendre son repas en compagnie de ses collègues. Un silence pesant, plein de crainte et d’admiration s’installa dans la salle. Anja qui n’aimait pas du tout cette atmosphère se hâta de sortir de la grande salle, sans bruits pour que personne ne la remarque.

Elle monta le grand escalier de marbre et rejoignit la salle commune des Serdaigles, il y avait quelques élèves qui discutaient. Elle entendit quelques brides de leur conversation, ils parlaient d'une élève qui avait été traumatisé par Sakarov, si seulement ça avait été la seule. Pauvres élèves de Poudlard qui ne connaissait pas encore ce perfectionniste (adjectif qualifiant très faiblement la personne visée), ils doivent penser pouvoir l'amadouer mais ils ne savent pas à qui ils se mesurent. Anja sourit malgré elle, c'était à la fois amusant et navrant pour ces jeunes esprit magiques, mais tant pis pour eux. Elle se dirigea dans son dortoir et regarda son emploi du temps. * Et voilà ! Défense contre les forces du mal ! Génial* Pensa-t-elle en tombant lourdement sur son lit. *Haha ! J'ai hâte d'arriver en cours* Ricana Cacilia qui adorait enfoncer sa soeur quand l'occasion se présentait. Anja prit tout le ce dont elle aurait besoin pour son cours et descendit d'un pas lourd jusqu'à la salle de Défense contre les forces du mal. Elle n'avait vraiment pas envie d'aller à ce cours, si seulement ça avait été un autre professeur que lui qui leur avait fait cours elle aurait surement été plus qu'enthousiaste à l'idée de s'y rendre, mais là c'est sûr, sa journée était gâchée.

Elle descendit les escaliers d'un pas lent en se demandant ce qu'ils étudieraient, elle espérait que ça ne serait pas trop dur car même si elle connaissait déjà à peu près le programme pour l'avoir parcouru des yeux une bonne cinquantaine de fois, elle n'arrêtait pas de stresser, sans vraie raison. Rien que de se dire qu'elle allait passer une grande partie de l'après-midi en compagnie du professeur qu'elle détestait le plus de toute l'école entière lui donnait mal à la tête. De toute façon, elle devrait s'y faire et en plus, elle venait d'arriver devant la salle de Défense Contre les Forces du Mal. C'était bientôt l'heure d'assister au cours, Anja entra dans la salle de classe qui, bien que les rideaux aient été ouverts, demeurait sombre et froide. Le professeur était près de son bureau, debout, vêtu de noir comme à son habitude, il attendait que tous les élèves arrivent. Il y en avait déjà quelques-uns, dont Azrael, un élève de Durmstrang comme elle. Anja se demanda depuis quand il n'avait pas couchés ensemble. *Hm...Longtemps* pensa-t-elle. *Pas tant que ça et puis c'est pas le meilleur coup du monde, tu peux bien te passer de lui plus de deux semaines* dit Cacilia d'une voix calme qui ne lui ressemblait pas. *C'est vrai.* se dit finalement Anja. Comme elle ne voulait pas que le professeur la remarque, elle le salua d'un tout petit bonjour qu'elle murmura entre ses dents et s'assit le plus au fond possible de la classe. Elle sortit ses affaires et attendit que le professeur dise quelque chose.

Après quelques instants d'attente, qui furent ponctué par de brefs bavardages coupés court par le professeur, il prit la parole et se lança dans un discours un peu long. Un garçon arriva juste à temps pour écouter le discours du professeur, il pensait se tromper de salle. *Quel nul* pensa Anja. * Ferme-la ! C'est Lucius Malefoy !* Renchérit Cacilia qui semblait le connaître. Le professeur l'accueillit comme il se doit et continua. Anja écouta attentivement la longue tirade du professeur, elle avait l'habitude qu'il fasse des allusions à leurs soi-disant cerveaux vides et ne remarqua même pas ses insultes dissimulées. Une fois qu'il eu finit il marqua une pose et demanda s'il y avait des questions. Personnes ne leva la main bien entendue, aucun des élèves de Poudlard (ou de Beauxbâtons) n'auraient risqué de dire une idiotie devant ce monstre strict et froid et les élèves de Durmstrang qui le connaissaient ne pouvaient qu'attendre la suite en silence. Arzael qui semblait impatient de commencer le cours posa la question primordiale qui aurait pu faire savoir rapidement aux élèves de quoi allait s'agir leur cours. Le professeur répondit d'un ton froid qu'il le saurait assez tôt et agita sa baguette d'où sortit une épaisse fumée noire. La pièce devint alors beaucoup plus sombre et plus froide qu'auparavant. Anja avait des frissons qui lui parcouraient l'échine, elle avait une vague idée de ce que pouvait être cette chose. La fumée forma une silhouette de deux mètres de haut recouverte d'une cape qui cachait le visage de la créature. Ses mains dépassaient de ses manches, elles étaient semblables aux mains d'un cadavre pourrissant qui n'avait plus qu'une peau grisâtre sur les os. Le professeur demanda à la classe silencieuse et pétrifiée par la vue de cet être, de quoi il s'agissait en faisant une remarque sympathique, comme toujours, sur leurs vessies. Anja savait parfaitement ce qu'était ou ce que semblait être, cette créature immonde et risqua presque de se faire remarquer alors que personne ne semblait l'avoir vu jusqu'à maintenant, mais un garçon répondit avant elle.

« Ceci ressemble à un Détraqueur... »

Anja sourit légèrement, elle aussi aurait employé le verbe « sembler », mais elle aurait argumenté sa réponse avant que le professeur n’intervienne. Depuis le temps, elle commençait à connaître les méthodes de l’enseignant et la rigueur qu’il exigeait dans ses cours. Maintenant qu’elle avait compris la supercherie et qu’elle pensait connaître le sujet du cours d’aujourd’hui, elle se sentait mieux, même si elle appréhendait une quelconque remarque du professeur à son égard.
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MessageSujet: Re: Bonheur ou Désespoir, il faut choisir [1er Cours - 7ème Année] Bonheur ou Désespoir, il faut choisir [1er Cours - 7ème Année] Icon_minitimeDim 26 Aoû - 17:23

Juste après qu'Alexis se soit rapidement et silencieusement installé dans la salle, déjà presque en retard, un autre blond entra, lançant un Lumos qui éblouis pratiquement tous les élèves non loin et qui s'étaient retournés vers lui. Lucius Malefoy accompagna en plus son sort d'une remarque que le français ne pu s'empêcher de trouver un peu stupide. Pathétique, surtout quand on savait qu'il était préfet en chef... Mais Alexis se contenta de hausser un sourcil dubitatif, masquant parfaitement les impressions peu reluisantes qui avait été faites, et se détourna de l'autre Serpentard, lançant un rapide regard au reste de la classe. Certains semblaient avoir été amusé par la remarque, au vu de leur sourire, mais la plupart avait un air sceptique, voir méprisant même, parfois. Au moins, il n'était pas le seul à avoir trouvé son entrée pitoyable, ça le rassurait un peu, les anglais -et les russes- manquaient parfois tellement de subtilité quant au blagues, remarques et autres ! Un manque de goût assez évident, pour un certain nombre... Aussi au niveau vestimentaire d'ailleurs, rien que l'uniforme-informe qu'ils étaient tous obligés de porter en était certainement la preuve parfaite... Même si, Merlin et Morgane soient loués, certains réussissait à subsister à tout ce mauvais goût et sauvait la vue déjà torturée du jeune homme. La plupart de ces rareté étaient à Serpentard d'ailleurs -aucune surprise à ça- et les reines en étaient l'exemple parfait! D'ailleurs, il faudrait qu'il aille critiquer un peu les passants et les élèves, avec Gaël, ça faisait longtemps, et c'était terriblement divertissant et amusant.

Après la tirade d'introduction de Sakarov, le silence s'installa, sans que personne ne prenne la parole pour poser une question. En poser une et se faire ensuite traiter d'incapable ou d'idiot -ou encore de vermisseaux- , même si c'était déjà fait, n'incitait visiblement pas les élèves à faire part d'une des interrogations qu'ils auraient put avoir. De toute manière, le professeur avait déjà été assez clair sur ce qu'il pensait d'eux et de leurs aptitudes. Pour le coup, Alexis hésitait entre s'en foutre -comme souvent- et ne pas chercher à montrer quoique ce soit -être sous-estimé avait parfois de bon côté, même si personne n'aimait cela- , et entre au contraire chercher à faire ses preuves. Montrer qu'il n'était pas un incapable, et que même si son attitude ne le laissait pas croire, qu'il était plus intelligent qu'il ne le paraissait. Les secondes s’égrainaient, toujours sans le moindre bruit dans la pénombre, et, finalement, la voix basse d'un des autres Serpentard brisa le silence, demandant quel serait le sujet du cours de la journée. Sakarov répondit sèchement, avec froideur, sans pourtant donner de réponse. Alexis, quant à lui, ne dit rien, se contentant d'observer le professeur et l'avant de la salle en quête d'un objet ou de quoique ce soit qui pourrait le renseigner sur le sujet du jour. Lui non plus ignorait ce qu'ils allaient étudier, même s'il ne doutait pas que, maintenant, la réponse se ferait rapidement connaître.

Comme pour prouver que ses pensées étaient justes, Sakarov agita sa baguette sans mouvement précis ni formule prononcée à voix haute, et une épaisse fumée noire s'en échappa, s'accumulant lentement non loin de lui. C'était soudain comme si le peu de lumière présent dans la pièce se faisait avalé, comme si la fumée était un trou noir aspirant tout ce qui passait à porter, sauf qu'aucun meuble ne bougeait et que seul la lumière disparaissait. La pénombre s'intensifiait, les ténèbres arrivaient. Et puis comme si ça ne suffisait pas, la température commença à baisser, degré après degré, comme si elle était elle aussi aspirée par l'étrange fumée noire, à peine distinguable maintenant, vu la noirceur de la pièce. Le français frissonna légèrement, comme s'il ne faisait déjà pas assez froid en Écosse... Mais il devinait bien qu'un simple nuage de fumée, aussi étrange et anormal soit-il, ne devait pas constituer tout un sujet de cours à lui tout seul, et il garda donc son attention concentré sur le nuage couleur d'encre -ou plutôt dénudé de couleur. Une ou deux secondes après, et certainement à peu près en même temps que la plupart des autres élèves, au vu des exclamations de certains, il finit par discerner une haute silhouette entourée d'une cape, la forme se faisant de plus en plus visible, comme si elle sortait de la fumée. Le visage masqué, les doigts -seule partie du corps qu'on pouvait voir- décharnés, avec des lambeaux de peaux semblant s'en détacher, comme pourris... Vision d'horreur et surtout écœurante.

Un second frisson remonta le long de la colonne vertébrale d'Alexis, effrayer sans le montrer par le détraqueur. Mais après un moment tendu, ne se sentant pas plus malheureux ni plus faible, il observa plus attentivement la forme. La conclusion vint d'elle même. Ca n'était certainement pas un véritable détraqueur, sans quoi ils auraient tous au l'impression que tout le malheur du monde s’abattait brusquement sur eux, ce qui n'était pas le cas. Et puis Sakarov, aussi sadique qu'il devait l'être, n'allait tout de même pas faire invoquer -déjà, invoquer ? Ça n'était simplement pas possible d'invoquer comme ça un détraqueur, si?- la créature devant sa classe pour le premier cours, sans qu'aucun ne sache s'en défendre ? Ou en tout cas, cela devait lui être interdit. A la question du professeur quant à ce qu'était la forme qui flottait devant eux, un Gryffondor ne tarda pas à répondre. Alexis se retint de lever les yeux au ciel en entendant la réponse et en reconnaissant la voix. Et il ne parvenait pas à supporter Aiden, encore moins depuis qu'il avait foutu en l'air un de ses pantalons. Neuf. Enfin bref, maintenant, il lui semblait parfaitement logique que la créature n'était pas un véritable détraqueur. Aussi, sans doute plus par agacement et rivalité que par véritable envie de s'exprimer, il prit à son tour la parole, après avoir levé la main.

- Mais ça n'est effectivement pas un vrai, sinon nous serions certainement tous assaillit de désespoir et de tristesse, maintenant...

Bon, ils ressentiraient certainement encore d'autres chose si la créature était réelle, mais il n'en savait pas vraiment plus sur les détraqueur, pour le moment. Le cours se chargerait de lui en apprendre plus, et il avait hâte de s'attaquer au réputé difficile sortilège du Patronus.
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MessageSujet: Re: Bonheur ou Désespoir, il faut choisir [1er Cours - 7ème Année] Bonheur ou Désespoir, il faut choisir [1er Cours - 7ème Année] Icon_minitimeJeu 30 Aoû - 23:10

Sevastian ne pouvait se concentrer que sur quelques esprits à la fois, et il abandonna vite tellement les pensées navrantes de chacun le dégoutait au point de lui donner la nausée. Il n’avait jamais eu une forte estime des autres, surtout de ceux qu’il considérait comme de purs débutants. Il avait été appris ainsi lorsqu’il était lui-même jeune, à devoir faire sa place soi-même en apprenant comme il le fallait et en s’élevant pour prouver sa valeur. Inconsciemment, le Russe reproduisait sur ses élèves la méthode pédagogique très dure qu’il avait subi lui-même lorsqu’il était à l’Institut Durmstrang. C’était sa règle : ne jamais prendre en considération une personne que par ses capacités en magie. Une loi de Sorciers qui remontait en des temps très anciens et à laquelle Sevastian se pliait avec parcimonie et exactitude, étant très porté sur le côté conservateur de la Magie, comme de nombreux Russes d’ailleurs. Il considérerait donc chaque élève devant lui comme des ramassis d’ordure tant qu’il n’aurait pas vu leur capacité. Une fois qu’il aurait vu leur niveau, il commencerait alors peut-être à les considérer autrement pendant ses cours, plus d’égard pour les meilleurs, et une ignominie sans nom pour les plus faibles. Ecraser non pas pour mieux régner mais pour faire ressortir la puissance en chacun. Il fallait toujours pousser un sorcier au bout de lui-même pour voir de quoi il était vraiment capable et de sa réelle puissance. Si l’on confortait un élève dans ses capacités, il se mettait à devenir paresseux et à ne plus progresser. Toujours plus haut. Telle serait la devise à respecter dans les cours de Défense contre les Forces du Mal du Professeur Sakarov.

L’apparition fantomatique de l’enseignant était un premier test, il voulait voir si ses élèves méritaient leur place dans cette salle. En effet, n’importe quel élève de 7èmpe année un tant soit peu intelligent ou tout du moins logique et maître de ses émotions était capable de voir que le Détraqueur qi venait d’apparaître devant eux n’était que pure illusion. Belle illusion mais aucune réalité dans son existence. Il était déjà tout bonnement impossible d’invoquer un Détraqueur de la sorte, il ne s’agissait pas de créatures invocables, et seuls les adeptes de la Magie la plus noire était capable de les maîtriser. Sevastian en aurait été capable, mais il n’avait pas eu l’autorisation ni du ministère ni de Dumbledore pour en faire venir un. Sans doute la peur des plaintes des parents d’élèves. Après tout c’était peut-être mieux ainsi, Sakarov n’aurait pas à emmener de trouillards à l’infirmerie ce qui l’arrangeait, et il ne voulait pas d’évanouissements pendant ses cours, ne supportant pas la faiblesse chez les autres ou chez lui. Heureusement, l’illusion fut apparemment vite déceler car les premières pâleurs sur le visage de certains élèves s’évanouirent bien vite, conscient de l’artifice. Ce fut avec étonnement que Sevastian vit que le premier élève à intervenir était Aiden Hawkings, un élève plutôt impertinent de Gryffondor. Il l’écouta avec attention et fut content du mot employé, sans laisser apparaitre une quelconque émotion néanmoins.

« Ceci ressemble à un Détraqueur... »

Sevastian acquiesça. Il semblait bel et bien de l’illusion d’un Détraqueur, et personne n’était tombé dans le piège. Finalement, peut-être que ces ramassis de vers de terre étaient suffisamment intelligents et capables pour suivre ses cours ?! Le sourire suffisant d’Aiden l’énerva quelque peu mais il n’eut pas le cœur à ternir cette bonne réponse immédiatement. Le Professeur Russe allait répondre quand un autre élève, de Serpentard cette fois, un Français, prit également la parole, avec un soupçon de défi dans la voix, ou plutôt d’agacement. L’élève semblait perspicace et particulièrement doué, en tout cas c’est ce qu’affirmait son dossier scolaire qui lui avait permis de venir à Poudlard, mais son esprit le montrait également. Il semblait fin manipulateur, le genre de jeune qu’appréciait Sakarov. Ses connaissances semblaient étendues et il n’hésitait pas à le montrer surtout pour draguer d’après ce qu’avait pu rapidement lire le Russe dans l’esprit subtil et hautain du Français. Il accueillit donc cette prise de parole sans broncher, ne bougeant qu’imperceptiblement la tête.

- Mais ça n'est effectivement pas un vrai, sinon nous serions certainement tous assaillit de désespoir et de tristesse, maintenant...

Une phrase qui somme toute n’était pas franchement utile si l’on avait compris ce qu’avait voulu dire Aiden mais qui donnait une ou deux précisions sur pour « Ressembler », plutôt qu’ « Etre ». Subtil. Sevastian ne laissa à personne d’autre le temps de continuer sur cette lancée et prit la parole.

« Comme l’a dit M. Hawkings et comme l’a démontré M. LeFey, tout ceci n’est qu’une illusion vous montrant à quoi ressemble un Détraqueur. Magnifique créature des Ténèbres, il m’a été fortement déconseillé d’en apporter une dans cette classe, certains ayant peur pour vos pauvres petites âmes de vierge effarouchée, même si ces mêmes têtes pensantes sont j’en suis sûr bien loin de la décadente vérité… Comme certains l’auront habilement compris, nous allons voir comment nous en défendre contre un Détraqueur, ou un de ses équivalents bien plus rares et dangereux, le Moremplis. Qui aurait la chance d’avoir deux neurones de connectés suffisamment longtemps pour m’énoncer le moyen de défense type contre les Détraqueurs ?

Et si certains peuvent me donner toutes les subtilités de ce sortilège, cela sera bien utile je pense»


Sevastian parcourut la salle du regard et autorisa à parler les quelques timides et téméraires élèves qui avaient levé leur bras. Après les avoir interrogé et avoir eu les réponses adéquates, c'est-à-dire toutes les spécificités du Patronus, sans en oublier aucune, comblant au passage les oublis lui-même, il accorda quelques points aux meilleures réponses puis amorça la partie la plus importante de son cours à savoir la partie pratique. C’était dans cette partie que Sevastian verrait vraiment les meilleurs élèves. Il prit donc les devants en se plaçant devant son bureau et en sortant sa longue baguette tortueuse aux nombreux nœuds.

« Bien, maintenant que nous avons fait le tour de la question théorique, voici ce que j’attends sans grands espoirs de vous pour la suite de ce cours, la réalisation du Sortilège du Patronus. Il s’agit là de faire appel à vos meilleurs souvenirs, les plus joyeux, capable d’anéantir toute pensée négative. je sais à quel point la mémoire de certains est aussi pleine qu’un verre vide est plein de vodka, donc je ne me fais pas trop d’illusions mais si vous pouviez faire un minimum d’effort et contraindre vos esprits étriqués à sortir de leur carcan d’émotivité pré-pubère pour penser à une joie véritable, j’en serai comblé. Les premiers de vos essais ne donneront pas plus qu’une vague fumée argenté mais je m’y attends, n’ayez pas peur, je ne vous écartèlerai pas pour cela, cela me ferait trop de paperasses à remplir. Seuls les meilleurs réussiront à donner forme à un Patronus Corporel reconnaissable, mais tous ne le pourront pas. Regardez donc l’exemple à suivre. »

Sevastian se détourna de la face apeurée de ses élèves, ou au contraire admirative, surtout des Serdaigles et des Serpentards, les autres ne sachant estimer la vraie puissance, et fouilla au fond de lui-même. Il se permit d’ouvrir cette armure d’acier glacé qui recouvré son cœur et ses souvenirs pour se laisser submergé par son souvenir le plus intense en joie et bonheur : son premier baiser avec Xander… Il se souvint de chaque détail de la scène. Il se revoyait avec lui dans la neige, dans une forêt plus précisément dans le nord de la Russie. L’hiver était déjà bien avancé et les journées étaient très courtes. On approchait des fêtes de la Nativité. La glace recouvrait tout et leur souffle n’était que vapeur. Le visage doux de l’américain et celui plus rude du Russe s’approchèrent doucement et leurs lèvres s’étaient happés, avec timidité d’abord puis avec de plus en plus de douceur et de sauvagerie. Leurs haleines se mélangeaient, leurs corps chauds fusionnaient par ce baiser. La peau de Sevastian était comme piqueté de milliers d’aiguilles de plaisir. Son cerveau ne répondait plus et seul comptait ce baiser, son cœur atteignant une vitesse jamais atteinte jusque là… L’émotion fut saisissante pour Sakarov dans sa salle de classe. Il espéra que les élèves ne le voyaient pas mais la prunelle de ses yeux brillait quand il prononça distinctement avec contenance « Spero Patronum ». D’une fumée d’argent transperça le poil épais et lisse d’un ours polaire fait de poussières argentées. Musculeux et massif, il se tourna dangereux vers les élèves, un peu agressif, et il gronda gravement vers eux, en effrayant plus d’un. D’un sourire carnassier, Sevastian s’adressa simplement à eux en disant :

« A vous ! »
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Lev N. Avdeïev

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