« Bouquin poussiéreux,

Aujourd’hui est une nouvelle journée. Demain en sera encore une autre. Et ainsi de suite. Depuis combien de temps ces jours, ces semaines, ces mois sont devenus tellement semblable ? Mon reflet dans le miroir me montre ce même visage, depuis tellement de temps. Toujours identique . On me dit tellement de fois que je ressemble à cette faible fille que j’étais comparée à maintenant, mais pourtant, tout est différent. Mon regard détient une tout autre lueur, une flamme qui brûle le cœur des hommes, sans aucun regret. Ces hommes se tournent encore sur moi dans la rue, admirant mes formes à faire saliver un saint. J’aime ce pouvoir que je détient sur eux, cette puissance que transpire mon corps. Ils ne sont qu’un troupeau venant nourrir mon plaisir perpétuel. Je l’ai envoûte d’un regard, d’un mot, et ils deviennent des chiens, obéissants. J’aime ce pouvoir, comme ma personne. Oui, c’est si jouissif.

Narcissa , maîtresse de vos désirs. »

Pourquoi s’embêter avec des mots, fatiguer notre langue inutilement, alors qu’on peut juste user de ses yeux, les poser sur ce corps sans défaut, qui restera d’une si grande perfection malgré les années qui lui feront face. Oui, pourquoi s’embêter de tout cela, les mots ne pourront jamais décrire à la perfection cette beauté à l’Anglaise.

Ses longs cheveux blonds, coiffés toujours d’une manière si sauvage, qui lui donne cet air coquin et joueur à son visage de poupée de porcelaine. Un teint pâle, mais ne lui donnant pas cet air malade de naissance mais plutôt la fragilité d‘un Ange. On admire souvent son regard d’un bleu électrique, rappelant bien souvent le froid et l'océan. Se plonger dans son regard, c’est se noyer sans aucun moyen pour s’en sortir. Car, derrière ses pupilles perçantes, se cache une âme pétillante de ruse. Elle renforce son regard par un trait de crayon noir léger, mais le contour de ses yeux est maquillés d’un bleu pâle, seule touche superficielle chez elle, qui ne fait que rajouter Beauté à un corps céleste. Ses joues légèrement rosées défiant les plus belles peintures, se marie à la perfection à la couleur de ses lèvres pulpeuses, d’un rouge naturellement sanglant. Et son sourire vous ravage, volant à l’homme le plus sage toute raison chrétienne. L’éclat de son rire vous ensorcelle, créant chez vous une dépendance mortelle. Le passage de sa langue sur ses lèvres vous achève, et vous priez pour vous retrouver dans son enfer. Bien des personnes sont complexés par quelque chose chez eux, mais pas elle, pas la belle Narcissa. Elle aime tout chez elle: de son nez fin et fragile à la longueur démesurés de ses jambes. Sa silhouette imposante par tant de grâce et de légèreté, ses formes alléchante. Est-ce un démon ou un ange, par tant de Tentation, rivalisant par la délicatesse de son corps ?

Cela ne sert à rien de lui dire qu’elle est grande, le simple fait qu’elle vous regarde avec une tête de plus lui fait comprendre. A la première vue de son corps, on pourrait la croire si fragile qu’elle pourrait s’envoler, mais c’est bien le contraire, elle est bien plus résistante qu’on peut le croire. Elle jouit d’un corps sans défaut, à croire qu’elle vient d’une autre planète

Dans les plus lointains souvenirs de la serpentarde, elle ne s’est jamais vu affublée d’un caractère irritant tant par ses débordements de niaiseries. Ses paroles sont acerbes et virulentes. Lorsque la demoiselle cherche à blesser , elle n’hésitera pas à utiliser une large variété d’insultes et d’expressions ayant le seul but de vous faire sentir aussi bas que terre. Une langue de vipère: on ne peut que lui attribuer cette expression sordide à cause de la vérité éclatante qu’elle laisse paraitre. Pourtant, il ne faut penser que la belle Narcissa n’est qu’une peste sans cervelle qui ne pense qu’à blesser les gens, au contraire.

Sorcière de sang-pur, issue de la haute aristocratie Anglaise par ses deux très chers parents, Cissy possède cette moue oppressante et hautaine, ce qui lui donne un charme destructeur bien qu'étrange. Aimer les bonnes choses à toujours était dans sa nature, mais cette caractéristique ne fait pas d’elle une fille superficielle, bien au contraire. Elle porte même un regard méprisant envers les gens de cette catégorie. Mais son statut de sang-pur, ou plutôt appelons cela son ascendance, lui a inculqué quelques valeurs comme le respect de soi-même et une fierté à toutes épreuves. Il est bien connu que la valeur du sang porte un grand intérêt dans le monde Magique, et, comme toute bonne sorcière de Slytherin, Cissyl y porte aussi un regard critique.

L’existence du bien et du mal est totalement chamboulée dans l’esprit de la verte et Argent car il faut le dire: Black, comme l’appelle souvent ses camarades Serpentard de peur de l’offenser en prononçant son prénom, a sa propre et unique conception de ce qui doit être accepté ou alors, dans le cas contraire, exterminé. Imprégnée de ses propres règles, Narcissa décide de qui a le droit d’avoir sa miséricorde ou bien, son châtiment. La sorcière analysera chaque personne qu’elle croise, d’un regard critique et moqueur car, depuis bien des années, les rumeurs et les bruits de couloirs ne font que l’irriter. Chaque individu a le droit selon elle a subir son petit interrogatoire, façon Black. Ainsi, dans sa conception particulière du monde, Cissy constitue en elle-même une complexité poignante de contradiction. Son regard, qui pourtant vous hurle de fuir, n’est que l’expression d’une tendre envie de vous faire sien. Malgré les dires de la belle en quoi « un entourage n’est qu’un rassemblement d’ennuie plus pitoyable les uns que les autres », la jeune Anglaise désire que quelqu’un brise ses lois et ose l’affronter. Car, du haut de son trône incrusté de vices et de péchés, Black ne reste qu’une princesse torturée par son passé et son âme. Un être vivant tout à fait complexe et détestable.

Mais, vous pourriez vous entêter à la détester, vous ne pouvez que finir par l’aimer. Son intelligence et la vivacité de son esprit fait d’elle l’une des meilleures élèves que Poudlard eut la chance d’accueillir entre ses murs. On l’admire pour ses talents de sorcière. Narcissa ne fait pas partie des gens qui restent passifs, à attendre que l’heure de vérité arrive: hargneuse et coriace, elle poussera son péché de la curiosité jusqu’au bout, écrasant ceux qui sont sur son passage. Et comme tout bon Serpentard, la ruse est l'une de ses meilleures qualités. Elle n’hésitera pas à écraser certains de ses pions, que l’on peut appeler aussi amis, pour arriver à ses fins. Mais une chose est étrange chez elle quand on prend la peine de creuser un peu. Narcissa peut être plus féroce qu'une Gryffondor quand on touche à un membre de sa famille. Sa soeur Bellatrix en est un exemple. C'est même une de ses plus grande peur. Car ce masque qu'elle s'est crée est en vérité une protection, afin de satisfaire les envies de sa famille, et de ne pas devenir à son tour, une traître à son sang.

Pour tous ceux qui connaissent la fin de l’histoire, le nom de Narcissa Black est synonyme de protection. Car, malgré les erreurs du passé, on lui accordera toujours une grande qualité: celle de protéger les siens au péril de sa vie. Mais ne remontons pas aussi si loin dans l’histoire, celle-ci sera écrite par les descendants de ceux que vous trouverez au sein de cette école à cette époque. N’essayons pas d’imaginer le futur de ces jeunes adolescents, encore inconscient de l’impact de leur éducation sur le futur du monde magique. Car pour l’heure, le mot d’ordre est insouciance.

La famille Black: famille de sorciers au sang pur depuis bien des siècles. « La Noble et Très Ancienne Maison des Black » c’est ainsi qu’on la nommait. Les fondateurs de cette famille remontent même jusqu’au moyen-âge, époque bien lointaine il faut l’avouer. Les plus fiers Black ne cessait de répéter, comme dans un délire, que le sang Black signifiait le Sang Royal. Mais bien que les jeunes descendants pensaient que cela n’était qu’un divagation de la vieillesse, ces anciens avaient raison. La sang pur des Black est bien un des plus anciens et dès plus rare, convoitise pour tous les Sang-mêlés qui auraient souhaités accéder à ce rang si haut de la pureté totale. La pureté des Black: à entendre cela, on pourrait croire que naître dans une telle famille se résumait à un bonheur incommensurable. Mais derrière la lumière, se cache toujours une part d’ombre. Et l’Ombre de la famille Black est tout simplement la perfection. Chaque sorcier ayant hérité de ce sang si précieux devaient montrer qu’ils en étaient dignes. Car dans le cas contraire, il était si simple d’effacer une personne d’une famille et des mémoires de chacun.

C’est dans ce monde que naquit Narcissa Druella Black, celle qu’on connaitra par la suite sous le nom de Malefoy. Elle était l’enfant de Cygnus Black, digne sorcier de la longue lignée et de Druela Rosier, elle aussi issue d’une grande famille de Sang-Pur réputée. Mais Narcissa, surnommée bien rapidement Cissy n’était pas la seule fille de cette union. La nature lui avait donné deux sœurs: Bellatrix et Andromeda, l’une son ainée. Tout ça pouvait être annonciateur de bonheur et de joie, pourtant la pression familiale continuait d’oppresser ces enfants.

Elle s’était toujours bien entendu avec ses sœurs, en particulier son ainée, Bellatrix. Dès son plus jeune âge, elle l’avait admiré, avec les yeux innocents d’une enfant. Elle était son modèle, celle pour qui elle était prête à tout. Les relations avec sa sœur Andromeda était tout aussi joviales, bien que différente. Mais Bellatrix était différente, c’était elle tout simplement. Tout le monde l’admirait, tandis que la petite Cissy restait dans l’ombre de sa grande sœur de peur de s’affirmer. Peut-être aurait-elle du s’occuper un peu plus de la petite Andromeda au lieu de regarder Bella, mais c’était tout bonnement impossible. C’est comme cela que se passa son enfance: à observer une sœur dès plus incroyable, obéir à des parents strictes. Car même si elle n’avait pas encore fait l’acquisition de ses pouvoirs magiques, Cissy a toujours été baigné dans le monde de la magie, et donc, de ses règles. Les Black étant connu et reconnu, elle ne pouvait échapper aux longs diner de la famille où tout le monde se réunissait. C’est comme cela qu’elle connu ses cousins: Sirius et Regulus. Narcissa s’était toujours trouvé plus d’affinités avec le plus jeune des frères, même si son mutisme l’effrayait des fois. Car Sirius était lui aussi différent, à une manière tout autre de Bellatrix: il donnait toujours cette impression de détester sa famille, de ne pas être à sa place, ce qui intriguait la petite Black. Mais Bella l’avait mise en garde: il valait mieux pour la petite blonde de rester dans les pas de sa grande sœur. Car celle-ci avait toujours été ainsi: malgré les regards sur elle à chaque seconde, elle prenait toujours le temps de s’occuper de sa petite sœur. C’est pour cela que leur relation devenait chaque jour plus forte, plus fusionnelle. Les sœurs Black dans toutes leur splendeur.

Puis, ce fut le jour de tant attendu: celui de la découverte de ses pouvoirs. Elle s’en souvenait toujours dans toute sa précision. Narcissa avait attendu ce jour depuis un an, soit depuis la découverte des pouvoirs de Bella. C’était une nuit d’été, quand elle était enfermée dans sa chambre en compagnie de sa sœur, à rire de beaucoup de choses que elles seules pouvaient comprendre. Tenant doucement une vieille poupée en chiffon que sa sœur lui avait donné, elle s’était énervée contre sa grande sœur. Chose rare bien entendu, pour un sujet futile surtout à leur âge. C’est ainsi que la poupée prit feu sans crier garde, devant son regard effaré. Seul le sourire de Bellatrix exprimait la joie:

-Cissy, tu es vraiment une sorcière…

La petite fille leva les yeux vers sa sœur, et se mit à sourire à son tour. Elle avait raison, elle pouvait être heureuse maintenant.
La joie de ses parents n’était pas grande: surement que pour eux, tout cela était normal après tout. Mais Belle ne cessait de lui répéter que c’était grandiose, ce qui la rassura.

Quelques années plus tard, ce fut le départ de Bellatrix à Poudlard qui laissa un grand vide dans le cœur de Narcissa. Mais, alors que le train s’apprêtait à partir, sa sœur lui avait glissé quelques mots:

-Ne t’inquiètes pas, l’année prochaine nous partirons à deux.

Et elle avait raison: elle reçut sa lettre durant l’été de ses 11 ans, annonçant son entrée à Poudlard, la grande école de sorcellerie, pour son plus grand bonheur. Sa rentrée à Poudlard est bien l’un des évènements les plus heureux de sa vie, et le Choixpeau le plus stressant. Elle fut envoyée chez les Serpents, sous les applaudissements de sa maison, et le sourire ravi de sa sœur, elle-même assise à cette table. Mais c’est durant cette année qu’elle vu son cousin, Sirius, être envoyé chez les Gryffons. Ce soir là, Bellatrix murmura d’une voix froide à l’oreille de Narcissa:

-Voilà un traître à son sang, ma chère sœur.

Mais elle aurait pu tout imaginer sauf cela, le fait que sa propre petite sœur soit envoyé ailleurs qu’à Serpentard l’année suivante. Bellatrix lui avait bien fait comprendre les choses: ils étaient à éviter, tous ces traîtres, pour son bien. Et Cissy, toujours à l’écoute et sous le charme de sa Bella, accepta, à grand regret. C’est ainsi que toute sa vie changea, à contrecœur au départ. Une famille unie qui, peu à peu, s’effritait à cause de rivalités entre maisons et sangs. Mais peu importait, il lui restait Bella après tout.

Narcissa se révéla être une élève brillante, pour le plus grand plaisir de ses parents, qui enfin la voyait comme un être à part entière. Populaire, jolie, intelligente, elle n’aurait pas pu rêver de mieux. Avec les années qui passèrent, son caractère devint un peu plus affirmé,, bien que l’ombre de Bella planait toujours à ses côtés… Mais depuis peu, une nouvelle à ébranlée la demoiselle: le fait qu’elle était déjà promise. Et à qui donc ? Lucius Malefoy, garçon de sa maison. Mais osera-t-elle avouer à sa sœur que depuis bien longtemps, elle avait de longs regards pour ce blond au sang-pur ?

Et vous, en écoutant cette histoire, pouvez-vous croire que les récits de la vie adolescente de Narcissa Druela Malefoy aient une quelconque importance ? Car le plus important est dans le futur: elle sera celle qui engendrera Drago Malefoy, l’ennemi de l’élu, celui qui mettra fin à tout mal. Mais cela, c’est la fin de l’histoire, et nous ne sommes qu’à son commencement. Revenons donc en 1976...




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