Décrivez physiquement votre personnage. (10 lignes minimum)

Gabriel est grand, en effet il mesure 1,85 m. Il est très musclé, parce qu'il fait beaucoup de sport, ses muscles saillent au moindre effort, ce qui plaît souvent aux jeunes filles. Il a les cheveux bruns, courts, mieux coiffés que ceux de James Potter. De même, ses sourcils sont toujours impeccables. Ses yeux sont bleus, bleu azur, presque turquoise. Il a les joues musclées, parce qu'il sourit souvent. Ce n'est qu'une façade, mais vous verrez cela plus tard. Ses dents sont blanches, sans faire peinture fraîche non plus, et presque parfaitement alignées. Ses lèvres sont fraîchement rosées. Il a un TIC, il les humidifie souvent du bout de la langue. Si il se laisse pousser la barbe, il ressemble à un adulte de 30 ans. En effet, sa puberté est passée depuis bien longtemps ...

Gabriel s'habille très simplement. Un T-shirt noir, à manches courtes, assorti d'un jean, et ce presque toute l'année. En effet, il a rarement froid. Il met parfois des chemises, bleues, pour qu'elles soient assorties à ses yeux. C'est sa sœur qui le lui conseille, lui n'aurait jamais une idée pareille. Il porte aussi en permanence sa ceinture en cuir de dragon qu'il a acheté sur le chemin de traverse, qui lui sert à accrocher sa baguette et la montre de son grand-père maternel.

A 16 ans, Gabriel est un garçon complètement dégingandé. Il a grandi trop vite, et ne s'est pas encore habitué à son corps de géant. Il marche en de petites, toutes petites foulées, comme quand il avait 12 ans. Il a souvent une main dans la poche, l'autre près de sa baguette. Son dos est par contre toujours droit, tenue imposée dans sa riche famille italienne (certes moldue, mais toujours).

En résumé, Gabriel est beau. Mais ça, il ne le sait pas.

Décrivez mentalement votre personnage. (15 lignes minimum)

Gabriel ne s'est jamais posée une seule question sur lui même, et je crois qu'on peut dire que c'est ce qui le définit.

Il ne sait pas s'il est heureux, ou malheureux, il ne sait pas s'il est beau, ou laid. Il ne sait pas non plus s'il est hétérosexuel, homosexuel ou les même les deux. Il ne sait pas s'il est doué, en Quidditch, ou en relations par exemple, il ne sait même pas s'il aime la magie. Il ne sait vraiment pas ce qu'il veut faire plus tard, ni s'il a des amis, ni s'il est apprécié ou détesté.

A vrai dire, il n'a jamais vraiment cherché à savoir tout cela, ça ne l'intéresse pas. Il préfère vivre. Ça, il le sait. Il sait qu'il aime vivre. Peut-être qu'il parle peu, peut-être qu'il n'est pas très démonstratif comme garçon, mais il aime vivre.

Gabriel par contre, sait tout sur tout le monde. Il est le garçon a qui toutes les filles vont se confier, parce qu'il sait écouter des heures sans parler. Les filles sont suffisantes pour savoir tout les potins d'Angleterre. Il adore ça. On pourrait aussi dire qu'il est courageux, sans être non plus téméraire. Il est peut-être loyal, il ne le sait pas, il n'a jamais eu vraiment d'amis. Il passe beaucoup de temps à lire, mais c'est pour se détendre, jamais pour se cultiver, enfin, c'est ce qu'il se dit. L'Histoire de Poudlard, c'est pas pour les érudits, si ?

A côté de ça, niveau comportement, Gabriel peut être fêtard, bavard, fumeur, buveur, mais jamais dans l'excès. Il n'aime pas vraiment qu'on parle de lui, alors il ne se fait pas remarquer.

En tout cas, pour sa sixième année, et sur les conseils avisés de sa sœur, Gabriel veut changer. Il veut des amis, des amours, des ennemis même, pour enfin pouvoir profiter de la vie qu'il aime tant.

Racontez l'histoire de votre personnage. (20 lignes minimum)

C'était en Aout 1968. Les D'Angelo se promenaient dans la campagne Finlandaise. Il y avait la mère, Viktoria Rumanoff, le père, Antonio D'Angelo, et leur deux beaux enfants, Elsa et Gabriel. Des Moldus. Ils vivaient à St-Petersbourg pendant l'année, et passaient par habitude l'été chez les grands-parents maternels, au fin fond de la campagne Russe.
Cet été là, certainement par désir d'émancipation, ils avaient décidé de camper en Finlande, près du Lac Inarijärvi, très loin donc de la maison des beaux-parents. L'endroit était magnifique, désert, et il faisait un temps très doux. La famille était aux anges, même Antonio, qui préférait habituellement les étés sous 35°C avait adoré.
La petite famille faisaient tous les jours des promenades qui duraient des heures, ils se baignaient dans les rivières, poursuivaient des cerfs et pêchaient du Saumon. Le 08/08/68, et Gabriel se souviendra de cette date toute sa vie, ils avaient décidé de partir au Nord du Lac. Alors qu'ils s'enfonçaient un peu dans les bois, Gabriel aperçut au loin un énorme mur de pierres, à une centaine de mètres de lui. Il se sentait attiré par ce lieu, il y entraîna donc sa famille, qui ne voyaient rien de particulier, sauf peut-être un tas de ruines.
Gabriel ne comprenait pas. Lui était très excité, les autres pas du tout. Il courait très très très (trop ?) vite pour y arriver et atteint en quelques secondes ce mur. Des fleurs noires poussaient entre les anciennes pierres, et il entreprit d'escalader la construction, pour voir ce qu'il y avait derrière. Sa famille était très loin de lui.

Quelle ne fut pas sa surprise quand il découvrit ce qu'on appelle la Forteresse de Durmstrang ? Il y avait des donjons et des tours dans tous les sens, et puis un parc, énorme, et un lac. Tandis qu'il se nourrissait de cette magnifique vue, il entendit sa sœur, loin derrière : « Gabriel, où es-tu ? Vient, on rentre, il n'y a rien et puis ça pue par ici ». Mais Gabriel ne voulait pas partir. Il ne comprenait pas ce qu'elle disait. Évidemment qu'il y avait quelque chose ! Et puis, il ne sentait rien, sauf peut-être l'odeur de ces fleurs noires, divine. Sa mère l'appela à nouveaux : « Gaby ! Dépêche toi maintenant, reviens, on rentre ! », mais le petit garçon ne voulait pas partir. Il avait les yeux qui pétillaient devant tant de grandeur. Il cria à ses parents de venir voir, qu'il y avait un château immense, magnifique. Mais son père trancha, en lui disant ceci « Flavio, vieni qui adesso ! ». Gabriel était énervé, mais son père avait parlé, en italien en plus, il n'avait plus le choix. Il redescendit de son mur et reprit la marche en direction de ses parents. Il leur en voulait énormément de ne pas être venus voir.

Quelques minutes plus tard, il retrouvait ses parents. Viktoria hurla en le voyant. Pourquoi ? Le crâne de son fils chéri était en feu. A son tour, Antonio hurla, ainsi que sa soeur, et Gabriel les regarda, interloqué, et d'un coup, le feu s'éteignit. Magie.

Un an plus tard.
M. et Mme D'Angelo ne comprenait pas ce qu'il se passait. Quand leur fils était en colère, ses cheveux prenaient immédiatement feu, sans aucune raison apparente, et il s'éteignait aussi vite qu'il était apparu. Gabriel, lui savait. Il y avait quelque chose qui n'allait pas chez lui, il était dérangé. Il était différent. Puis, vint une lettre, LA lettre.

Le contenu était clair, net, précis, elle venait de Durmstrang. Elle disait ceci :

Citation :

Monsieur, Madame,

Je suis Mr. Kirmanoff, directeur de l'école de Magie Durmstrang, en Finlande.

Votre fils Gabriel Flavio D'Angelo Rumanoff est doté de pouvoirs magiques, mais étant né de deux parents moldus, cet-à-dire non magiques, il ne peut pas rentrer dans notre académie.

Bien à vous.

Le père crut d'abord à un canular malsain. La mère, pas du tout. Elle était persuadée que son fils était différent, et ceci expliquait tout. ''Convaincus'' par cette lettre, ils étaient cependant très étonnés par le refus de leur fils dans l'académie de Durmstrang. Antonio voulait leur faire un procès. Mais que cela leur aurait-il apporté ?

En 1969, ils reçurent une autre lettre, cette fois ci de l'académie de Magie de Poudlard, qui leur disait que leur fils pouvait entrer chez eux. Ils furent soulagés, leur fils n'était pas, en plus d'être magique, un rejeté de sa société. Ils décidèrent de déménager, St Petersbourg était trop loin de l'Angleterre. Ils s'installèrent à Londres, et le petit Gabriel, à 9 ans avait arrêté l'école et prenait tous les matins des cours d'Anglais. Il eut pendant l'été 1970, juste avant sa rentrée, une baguette, une chouette, et tout le matériel nécessaire au parfait petit sorcier. Son père lui avait offert, parce qu'il avait trouvé cela fascinant, un balais volant, et sa soeur, du papier à lettre et une plume, pour qu'il lui écrive, tous les jours lui avait-elle dit. Elle n'était pas jalouse. Elle était plus âgée, sa vie de lycéenne avait déjà commencer et elle ne se voyait pas la quitter. Heureusement.

C'est ainsi que commença la seconde vie du petit Gabriel D'Angelo. Il accueillait cette Renaissance avec un grand sourire.