Le moins que l’on puisse dire, c’est que Lily est jolie (et en plus, ça rime). Pas parfaite, mais charmante et séduisante. Elle a un physique très délicat. Son visage est fin, en forme de cœur, et un léger sourire traîne souvent sur son visage. Elle ne paraît pas fragile, cependant ; elle ne fait pas partie de ces filles adorables mais gamines qui vous donnent envie de les protéger. Elle a certes un charme un peu enfantin, mais on peut voir dans ses yeux qu’elle est une fille forte et courageuse, qui ne se laisse pas faire. Une certaine assurance émane d’elle.

Les lignes de sa mâchoire sont bien dessinées, son nez est droit, son cou fin ; on distingue aisément ses clavicules, partie du corps qu’elle a toujours trouvée incroyablement sensuelle. Sa peau est plutôt blanche et son nez et ses joues sont parsemés de tâches de rousseurs. De nombreux grains de beauté sont aussi éparpillés sur son corps, dont un à la limite entre son cou et sa clavicule gauche, qu’elle adore. Elle a une bouche ni pulpeuse, ni fine, légèrement rose, et de petites fossettes apparaissent au coin de ses lèvres dès qu’elle sourit. Ses pommettes sont hautes, soulignant ses grands yeux en amande, d’un vert émeraude fascinant. Mais la partie de son corps dont elle est le plus fière, c’est ses cheveux. Ils sont d’un roux flamboyant, épais, assez longs et fluides pour retomber langoureusement sur ses épaules. Elle n’a pas de frange, mais songe depuis longtemps à en faire une. Peut-être qu’un jour elle aura le courage de couper ses cheveux plus courts et de changer radicalement d’apparence, mais pour le moment, elle est trop attachée à sa crinière pour y toucher. Elle adore sortir et sentir le vent s’engouffrer dans ses cheveux pour les faire voleter autour d’elle ; cela la fait rire comme une gamine, et elle finit souvent avec une coiffure qui ne ressemble à rien et des cheveux emmêlés comme jamais. Elle désespère sa mère depuis sa plus tendre enfance à cause de ça.

Lily est de taille moyenne pour une fille, aux alentours d'un mètre soixante-cinq. Elle a le regard droit et fier, elle est digne et sûre d’elle. Sa corpulence est normale, bien qu’elle ait tendance à manger un peu tout et n’importe quoi (elle est une grande gourmande) ; il faut dire que c'est une boule de nerf et qu'elle arpente les couloirs et escaliers de Poudlard probablement plus vite et plus souvent que beaucoup d'autres élèves.

Au niveau de ses goûts vestimentaires, elle reste généralement dans le discret mais joli. Elle doit d’ailleurs être l’une des seuls élèves à Poudlard qui adore littéralement porter sa robe de sorcier. Elle a été tellement heureuse lorsqu’elle a appris ce qu’elle était, et elle est allée d’enchantement en enchantement depuis cette découverte, durant ses années à Poudlard. Sa robe noire et fluide représente la sorcellerie même pour elle, ce qui lui a permis de grandir et de s’épanouir, de découvrir qu’elle était vraiment talentueuse, de s’éloigner et s’affirmer par rapport à sa sœur Pétunia. Dès qu’elle la porte, elle se sent invincible. Il lui arrive d’ailleurs même de la mettre pendant les vacances, chez elle (mais uniquement dans la maison histoire de ne pas alerter les voisins, et de préférence pas devant sa sœur). Pour en revenir à ses goûts en matière de vêtements, elle adore les robes et les jupes, coupées généralement juste au-dessus du genou. Sa couleur préférée, c’est « framboise », comme elle dit. Un rouge tirant sur le rose, qui s’accorde parfaitement bien avec ses cheveux. Elle aime de manière générale les vêtements colorés, joyeux mais harmonieux. En adéquation avec son état d'esprit.

Lily est une jeune fille déterminée et studieuse. Elle a toujours aimé apprendre, lire, se cultiver ; c’est une activité naturelle chez elle depuis sa plus tendre enfance. Elle comprend vite et retient facilement les détails, ce qui l’a menée à devenir une élève très brillante à Poudlard. – elle est cependant toujours restée modeste. Mais son point fort réside surtout dans le fait qu’elle est très intéressée par ce qu’elle apprend : elle a toujours trouvé la magie fascinante, et apprendre de nouveaux sort, de nouvelles potions, de nouvelles anecdotes sur le monde des sorciers l’enchante. Lily a d’ailleurs toujours été très curieuse, même en dehors de ses études. Elle sait que c’est mauvais, mais elle ne peut s’en empêcher. Mais elle est cependant loin d’être une de ces mauvaises langues qui colportent les rumeurs ; au contraire, Lily est une amie fidèle et loyale. Jamais il ne lui viendrait à l’esprit de divulguer un secret qu’on lui a confié. Simplement, si elle entend quelque chose qui l’intrigue, elle aura tendance à vouloir en savoir plus. Et comme elle est assez bornée et persévérante, il se peut fortement qu’on finisse par lui dire ce qu’elle voulait savoir.

Car Lily est une jeune fille plutôt éloquente ; très franche, elle n’hésite pas à dire ce qu’elle pense. Cela fait toujours beaucoup rire Potter, qui la taquine souvent et qu’elle est donc sans arrêt obligée de rembarrer. Son esprit vif lui permet d’avoir une très bonne répartie, instrument aussi très utile lors de ses nombreuses confrontations avec les Serpentards qui ne supportent pas qu’une fille de Moldus les surpasse (ou qui ne supportent une fille de Moldus tout court). Elle en a pris l’habitude, cela ne la touche plus, ou en tout cas beaucoup moins qu’avant ; elle a grandi et s’est forgé un caractère, une carapace sur laquelle rebondissent les attaques des Serpents – tous sauf Severus, bien sûr. Elle s'oppose aussi aux préjugés et à la méchanceté gratuite ; elle ne supporte pas les critiques odieuses et infondées que font Potter et ses amis à Severus, et elle ne se gêne pas pour le défendre.

Sinon, d’ordinaire, elle est plutôt calme ; elle fonctionne sur un mode explosif : quand tout va bien, elle est la douceur et la légèreté incarnée, mais quand on la pousse à bout et qu’elle se met en colère, mieux vaut ne pas s’y frotter (et Potter a-dore s’y frotter - ahahah). Tant qu’on ne la cherche pas, elle est une jeune Gyffone souriante et très sociable. Elle adore parler et échanger des anecdotes, et elle adore rire plus que tout au monde (quelqu’un qui la fait rire trouve immédiatement une place dans son cœur). Elle un rire adorable et beaucoup de gens trouvent qu’elle est très attachante, avec sa bonne humeur, ses yeux toujours pétillants d’allégresse et sa chevelure flamboyante. Elle est aussi très généreuse : il lui arrive parfois de passer plus de temps sur les devoirs des autres que sur les siens, car elle aime beaucoup aider ses camarades, cela la rend joyeuse et la remplit d’une immense satisfaction.

Lily naquit par une nuit d’hiver glacée, le 30 janvier 1960. Une fille de feu née parmi le froid. Ses parents étaient des moldus on ne peut plus normaux, et ils accueillirent cette nouvelle petite tête dans la famille avec bonheur et adoration. Lily était leur deuxième enfant, et la première, Pétunia, accueillit sa cadette avec un soupçon de jalousie mais une curiosité grandissante. La jeune rouquine grandit ainsi dans une famille aimante et soudée : aucun drame, aucun terrible évènement ne perturba son enfance. Enfin, si ce n’est la découverte de ses pouvoirs magiques. Et l’entrée en fanfare de la famille Evans dans le monde des Sorciers. Certes, se rendre compte que leur fille allait avoir une baguette magique et jeter des sorts à tort et à travers, cela bouleversa un peu toute la famille.

Au moment de la découverte de ses capacités, Lily avait environ 7 ans, et elle était déjà une petite fille au caractère bien trempé et aux cheveux roux éclatants. Elle allait souvent jouer dans un petit parc à côté de chez elle avec sa sœur, où elles faisaient de la balançoire pendant des heures, du tourniquet, des châteaux dans le bac à sable et des roulades dans l’herbe. Un après-midi de printemps, Lily décida de faire un bouquet de fleur pour sa mère, mais ne trouva encore que des fleurs pas encore écloses. Déçue, elle en cueilli tout de même une ; et celle-ci, sous ses yeux éberlués et émerveillés, éclot à la vitesse de la lumière dans sa main. Epoustouflée, la fillette s’empressa de faire part de sa découverte à sa sœur, qui ne fut pas autant emballée qu’elle. A vrai dire, Pétunia se sentit véritablement jalouse.

D’autres incidents se reproduisirent, les uns après les autres, sans que la petite puisse les contrôler, jusqu’au jour où, penaude, et sous la pression de sa sœur, elle finit par avouer à ses parents ce qui lui arrivaient. Ceux-ci crurent au début à une blague, mais force leur fut d’admettre que leur fille ne leur mentait pas quand ils virent de leur propre yeux les portes claquer derrière elle sans qu’elle n’y touche quand elle était en colère.

Vers ses huit ans, alors qu’elle jouait dans le par cet qu’elle s’adonnait avec plaisir à l’éclosion de fleurs devant une Pétunia réticente, elle rencontra son petit voisin, Severus Rogue, qui se fit un plaisir de lui apprendre qu’elle était… une sorcière. Au début contrariée par ce garçon étrange qui faisait irruption dans sa vie et lui parlait de choses totalement impossibles, elle finit par se rendre compte que ses explications tenaient la route, et expliquaient parfaitement la différence qu’elle sentait en elle, et ne retrouvaient pas chez ses parents ou sa sœur. Quand il lui montra qu’il avait lui aussi de drôles de pouvoirs, elle fut enfin totalement convaincue, et ce fut le début d’une amitié presque indestructible entre les deux enfants. Lily lui posait toutes les questions possibles et imaginables sur le monde sorcier ; elle était d’une curiosité intarissable.

Cette nouvelle amitié ne plaisait pas énormément à Pétunia, et Lily en était beaucoup peinée, mais elle sentait que sa sœur la regardait différemment depuis que Severus leur avait parlé de la sorcellerie, et elle ne se sentait plus aussi à l’aise avec elle qu’elle était avec son ami. Le jour de ses onze ans, elle hurla de joie lorsqu’elle reçut sa lettre d’inscription à Poudlard, et ses parents furent définitivement interloqués (mais rassurés) lorsque la Directrice Adjointe de Poudlard, Minerva McGonagall, vint en personne leur expliquer tout ce que cela signifiait. Lily passa la suite de l’année à noyer Severus sous ses questions et à imaginer ce à quoi pouvait bien ressembler Poudlard.

L’été avant sa rentrée acheva de surexciter Lily et, malheureusement, de l’éloigner de sa sœur. Pétunia refusait d’entendre parler de tout ce qui touchait à la magie ; et quand Lily découvrit qu’elle avait envoyé une lettre au directeur pour savoir si elle pouvait y entrer aussi, elle fut terriblement triste pour sa sœur, mais cela acheva de les séparer. Sur le quai 9 ¾, alors que Lily embrassait ses parents pour la dernière fois, Pétunia la traita de monstre, et la fillette monta dans le Poudlard Express avec des larmes lui brûlant les yeux.

Heureusement, Poudlard était tellement plus impressionnant que ce qu’elle avait imaginé qu’elle en oublia bien vite ses soucis. Elle fut répartie à Gryffondor, et même si voir Severus tranquillement devint un peu compliqué au vu de sa répartition à Serpentard, ils essayaient de se voir autant que possible. Jusqu’à la fin de leur cinquième année du moins, lorsque Severus, imprégné de ses discussions avec ses amis Serpentards, la traita de Sang-de-Bourbe lorsqu’elle voulut le défendre contre James Potter. Lily, qui depuis longtemps déjà essayait de lui faire comprendre qu’ils avaient une mauvaise influence sur lui, et que la magie noire était dangereuse, ne put pas lui pardonner une énième fois. Elle en pleura beaucoup, et en pleure d’ailleurs toujours, mais elle essaie de faire tout son possible pour ne plus le voir, car elle est terriblement blessée par leur séparation, et le fait qu’il ait en quelque sorte choisi ses camarades Serpents au lieu d’elle.

Ce début de sixième année s'annonce donc assez difficile. La perte de son meilleur ami va être encore plus dure à supporter que cet été, maintenant que le retour à Poudlard les a ramenés à proximité l'un de l'autre. Au moins, Lily va pouvoir dès maintenant se concentrer sur le programme des A.S.P.I.C. Enfin, c'est sans compter James, plus dragueur que jamais, et ces mystérieux élèves de Beauxbatons et Durmstrang. Ces nouveaux l'intriguent particulièrement. Une petite enquête s'impose.