« Jules ? Jules qui ? Ah la liseuse de jardin, oui elle est tout le temps le nez dans les livres celle là, ou du moins à Poudlard c’était le cas, elle ne décrochait jamais de ces vieux bouquins, ceux de cours ou ceux de la bibliothèque, ça craint. Pauvre fille, elle est canon en plus c’est dommage, un vrai gâchis. Enfin pour tout vous dire elle n'est devenu canon que la dernière années, et je ne vous parle pas de quand je l'a croisé il y a une semaine.. Mais pourquoi vous voulez savoir ce que j’en pense ? Je ne m’intéresse pas aux intellos, puis en plus elle a un nom de mecs ça ne le fait pas trop. Bon d’accord elle ne ressemble pas à un mec avec ces fesses et ces seins, je serais bien allé l’aider à réviser celle là mais bon, j’étais nul en cours. Et elle.. Elle n’avait que des bonnes notes, rien d’autre ne comptait à part le travail, encore et toujours le travail, les notes, les résultats brillants.. C’était presque flippant. Surtout avec ce joli minois, non mais vraiment quelle idée ? Quand on est canon on le montre ? Comme les pompoms girls des séries américaines, sérieux ont auraient dû en avoir au Quidditch, des groupies, des vrais, en mini jupe qui remue leurs popotins. Mais seulement la dernière années car avant c'était un beau thon, avec ses ventre et ses fesses trop grosses, puis ses cheveux bruns souvent gras.. Aujourd'hui elle a bien changé et celui de l’autre Jules là, mais quel cadeau du ciel, par Merlin, je ne me suis jamais tapée une meuf aussi sexy, pourtant j’en ai vu passer sous mes draps. Enfin encore une fois si elle n’était pas toujours accompagnés de grimoires aussi, peut être que j’aurai tenté une approche. J’en ai vu s’approcher d’elle et se prendre de sérieux râteaux, elle n’était pas intéressée par la gente masculine, mais la féminine ne semblait pas être sont truc non plus. Ses amis masculins justement – ils étaient nombreux – je suis sure qu’ils espéraient se la faire car ils se sont tous rapprochés d'elle en septième années. Pas à moi, cette silhouette fine, ces cuisses galbées et tout là, han nan mais vraiment ! Bon d’accord elle est souriante alors ils avaient peut être aussi envie d’être amis avec elle, mais à un moment il faut arrêter de dire des conneries, ils souhaitaient la mettre dans leurs lits, c’était évident. Oui je parlais de sourire juste avant, car elle, je me souviens qu’elle en avait toujours un sur les lèvres, ou au moins les yeux rieurs, à croire que le bonheur devait toujours inonder son visage, pathétique. On ne peut pas être tout le temps content, si ? Elle oui à priori, mais à la limite je m’en fou, à part ses fesses pas grand-chose ne m’intéressais, bon elle a aussi un beau visage, des cheveux assez longs et bruns qu'elle finit par entretenir.. J'aime pas les cheveux courts, pas assez féminins pour moi mais ce n’est qu’un point de vu. Elle a donc une belle crinière claire, je me voyais bien la lui agripper tout en lui montant dessus sur un pupitre, mais malheureusement ce n’est jamais arrivé. Ais-je encore une chance ? Surtout que maintenant elle est blonde, je le sait je l'ai croisé et ça lui va tellement bien.. Qui sait, j’ai appris qu’elle faisait des études et qu’elle était souvent dans le cœur du Londres magique, donc il y a encore une chance que je puisse la séduire, peut être qu’elle a lâché ses bouquins aussi. Quoi que, avec ses lunettes de lecture qui dissimule son regard vert-noisette et ses petits livres sous le bras, elle est encore plus sexy.. »

Elyot, 19 ans, ancien serpentard.

« La petite Indiana, quelle trésor cette enfant, enfin jeune femme je devrais dire car elle a toutes les proportions pour être qualifiés de telle. Mais là n’est pas le sujet. Vous souhaitez sûrement savoir comment elle se comporte au travail ? Elle fait un apprentissage déjà, des études avec de la pratique et comme elle a son permis pour transplaner, c’est facile. Elle passe deux semaines par mois avec moi, avec nous en Roumanie à étudier les dragons, à surveiller les œufs que nous avons récupérés, à nourrir les bébés.. Et puis elle apprend à les soigner, enfin ça, c’est surtout les cours qui le lui apporte car en théorie elle découvre l’anatomie du dragon et.. Pardon je m’emballe, en fait son programme scolaire ne vous intéresse pas, c’est sur elle que vous voulez en savoir plus. Indiana est une excellente élève, une bosseuse qui n’abandonne jamais. Je l’ai vu se faire brûler toute la main et pourtant, elle a continué à maintenir l’animal entre ses bras, il fallait le soigner et elle ne l’a pas lâcher, elle n’a pas crié.. Courageuse la petite. J’en ai eu des jeunes, j’en ai vu des gamins venir avec les yeux rêveurs et essayer de se mesurer à ses titans, les trois quarts abandonnent l’affaire au bout d’un mois. Elle, ça fait déjà deux an qu’elle est là et je ne pense pas qu’elle soit prête à nous quitter. J’aime cette enfant, son optimisme et son obstination, elle sourit tout le temps, ou presque, mais je ne me souviens que d’un ou deux matins par an où elle est arrivée avec une mauvaise mine. Et il n’y a pas que son sourire qui donne envie de travailler avec elle, comme je l’ai dit, elle fait preuve d’une certaine obstination qui fait plaisir à voir, qui surprend et qui rassure sur les chances de réussites de la nouvelle génération. Et elle est sérieuse, consciencieuse, travailleuse, mais ça je l’ai déjà dit, elle fait les choses à fond et quand elle est passionnée c’est pire, et puis là justement, elle l’est. Cette enfant aime les dragons et ils le lui rendent plutôt bien, elle s’est fait blessée et elle gardera certaine marque toute sa vie, c’est le métier qui rentre. Et ça ne lui fait pas peur, elle n’est pas comme toutes les blondasses qui hurlent au moindre insecte, elle est courageuse, mais elle n’était pas chez gryffondor pourtant c’est cela qui me surprend, enfin, son besoin de toujours tout savoir, sa soif de connaissance et sa curiosité un tantinet agaçante explique ceci et cela. C’est une bleu et bronze, enfin c’était, quoi que, Poudlard nous marque à vie et il a conditionné la jolie blonde à aimer les livres et à être la meilleure. Ah ce vieux château, que de bons souvenirs.. Ils y
servent toujours du pudding ? »

Traian, 49 ans, soigneur et éleveur de dragon. (en Roumanie)

◮ Les papillons.
Une phobie ça ne se contrôle pas, et souvent il y a une explication, une logique, un vieux traumatisme qui traîne et qui vient foutre le bordel. Mais là on ne peut pas vraiment donner de raisons précises à la peur de la jeune et jolie Jules, ces petits insectes ailés lui font peur, juste peur, elle ne les supporte pas. Alors qu’elle ne savait même pas encore marcher déjà, elle poussait des cris dés qu’elle en voyait un sur un mur de nuit, ou sur une fleur dans un jardin, ou pire voler autour d’elle.. Elle hurlait, il lui arrivait même de partir en courant – enfin ça une fois qu’elle apprit à marcher, bien sûr – et d’aller se réfugier dans la salle de bain de la sa maison, pour y rester plusieurs heures. Jusqu’à être sûre et certaine que l’insecte en question a bien disparu. Pourtant c’est beau, les couleurs sont souvent jolies, parfois pétillantes.. Qui a peur des papillons ? Ceux de nuits, aux teintes foncées encore, mais les lumineux, ceux que les enfants et les chatons aiment poursuivre, c’est ridicule, non ? Pas tant finalement, car la simple vue d’un papillon déclenche la même réaction chez cette jolie blonde que pour beaucoup la vision d’une araignée. Mais bon, vous parler de phobie pendant une heure je sais que ça va vous agacer, ce chapitre sera donc consacré aux problèmes de la blonde, à ses remords, sa crise d'adolescence, ses complexes, mauvais souvenirs et autres expériences parfois enrichissantes mais toujours déplaisantes.

D’abord et avant tout sachez que tous ceux qui l’on connut à Poudlard seront bien surprit de la revoir aujourd’hui, et malin ceux qui arriveront à la reconnaître. Elle a changé, beaucoup changé. Avant elle était la petite brune coincée, celle avec quelques kilos en trop mais qu’on aimait quand même, elle avait beaucoup d’amis c’est indéniable, mais pas un seul petit copain en vue. Pas d’histoires d’amour, pas le temps disait-elle, les études passant avant tout.. La raison était tout autre, car oui elle se trouvait bien occupée par tout son travail, obsédée par ses notes, ses résultats et son avenir, elle passait plus de temps en compagnie des livres que des garçons, mais son surpoids ne l’aida pas vraiment. Quelques damoiseaux la draguèrent une fois ou deux, lors de soirées où ils étaient alcoolisés, elle ne prit jamais rien au sérieux. Préférant ne pas y faire attention et elle eut raison, cela lui permit d’enchaîner les récompenses en cours, d’avoir les meilleures résultats de sa promotion et, le statut de préfète en chef. Mais cela ne l’empêcha pas de rester obsédée par les études et donc de passer à côté d’un bon nombre de choses. A part les garçons, elle oublia de profiter des premières soirées, bien que toujours invitée grâce à son sourire et à son naturel, elle ne buvait pas et ne riait pas assez, retenant parfois ses meilleures blagues qui auraient pût faire rire tout son entourage, de peur qu’on pose un peu trop longtemps les yeux sur elle. Elle ne supporte pas qu’on l’observe, qu’on l’a fixe..
Fille unique, elle fut élevée dans le monde magique avec des idéaux de sangs purs, ces deux parents étant sorciers et enfants de sorciers, ils ne s’intéressaient pas aux mondes moldus alors qu’elle le trouvait fascinant. Et elle le trouve toujours, la preuve aujourd’hui elle habite dans un quartier moldu de Londres et elle en est très heureuse, ses parents ne peuvent lui en tenir rigueur, elle est leur bijou. Oui elle fût pourri gâtée mais n’allez pas croire que c’est le mieux, car en contrepartie elle devait tout réussir, être la meilleure partout et c’est dans l’ombre de sa mère, elle-même ancienne serdaigle et brillante sorcière, qu’elle grandi. Obligée d’atteindre le même niveau qu’elle pour exister à ses yeux. Sauf que lorsque la mère finit par être surpassée par la fille, elle se mit à détester cette dernière. Jules vit sa génitrice devenir froide, jalouse, aussi parce que son enfant changeait, la gamine aux joues boursouflées perdit du poids lors de ses deux dernières années à Poudlard, pour, à la fin, trouver une silhouette qui lui plaisait. Cela déplut fortement à sa mère qui vit son enfant devenir plus belle qu’elle, chose inacceptable pour elle.. Je ne m’étalerais pas pour vous parler des disputes du couple, car le mari et le père était au milieu d’un conflit féminin qu’il ne comprenait pas, défendant les deux points de vue, mais peut être un peu plus celui de sa fille finalement. C’est ce qui lui fit perdre son épouse. Elle choisit de divorcer, aujourd’hui encore Jules ne comprend pas le comportement de sa mère qui était si douce durant son enfance, son père finit par lui apprendre qu’elle était malade, qu’elle imaginait des choses et voyait le monde comme un ennemi, cela apaisa un peu sa peine, mais le sujet reste sensible et brûlant car elle se sent responsable, elle sait que c’est de sa faute si elle les a abandonnés.
L’épisode de la mère fut la deuxième claque de cette demoiselle, la première elle l’a reçu à l’âge de douze ans, lors de la deuxième rentrée à Poudlard, la brunette trop ronde était tombée amoureuse juste avant les vacances, mais que signifie aimer à douze ans ? Un damoiseau du château, il n’était pas de sa maison et d’une année plus âgée, il s’est bien moqué d’elle. Il fit savoir à tous qu’elle lui avait écrit une lettre et durant près de trois mois on ria dans son dos dés qu’on l’a croisait dans un couloir. Au fond ce n’était pas grand-chose, sa première humiliation en publique, sa première déception en amour.. Mais à douze ans c’est marquant, c’est un détail qui fait la différence et elle prit du poids justement l’année suivante, se vengeant sur la nourriture et sur les livres. Elle devint un peu grâce à cela l’une des plus brillantes jeunes sorcières du château, obligeant les autres à la respecter pour cela, et sans s’ne rendre compte elle offrit à certains un nouveau moyen de se moquer..

Que puis-je vous dire d’autre au juste ? Cette enfant n’a connu que peu de malheurs finalement, une vie plus ou moins basique dans un monde magique, les guerres des enfants peuvent faire aussi mal que celles des adultes et elle l’apprit à ses dépens, mais cela ne l’empêcha en rien de vivre et de se faire de nombreux amis. Et aujourd’hui elle est plus heureuse que jamais, donc non, elle ne regrette rien.

◮ Les dragons.
Parlons un peu de bonheur car elle en a collectionné aussi, sans entrer dans les détails de ses nombreuses réussites et de ses résultats exemplaires aux BUSES et aux ASPICS, de la reconnaissance de ses professeurs qui ne pouvait rien lui reprocher.. Cette demoiselle est un rayon de soleil, à Poudlard malgré les moments difficiles et les moqueries dût à son surpoids, elle était entourée d’amis, rieuse, joyeuse bien que trop bosseuse pour son entourage, elle était toujours invitée aux fêtes, aux soirées.. Appréciée de beaucoup, elle fût étrangement plus respectée par les serpentard que par les autres, parce que son nom de famille l’a protégeait, la famille de son père comptant quelques sorciers célèbres et ce dernier étant un médicomage connut et reconnut, elle était donc aisément acceptée chez les verts et argents, même les plus hautains. Elle ne choisit pourtant pas de se lier d’amitié avec eux, à ses yeux tous sont égaux, sangs purs, sangs mêlés, nés moldus, moldus.. Tous fait de la même chair, du même sang et des mêmes faiblesses, enlevez leur le cœur ou le foie et tous mourront de la même façon, alors pas la peine de se croire au dessus des autres et des lois simplement parce que notre famille est uniquement constitué de sorciers. C’est ridicule, Du moins ça l’est à ses yeux et ce sujet l’énerve au plus haut point. C’est pour cela que je ne vais pas m’étaler afin de ne pas l’énerver.
Au-delà de ses amis, elle se sait chanceuse sur son talent avec les animaux, les créatures magiques surtout et plus particulièrement les dragons. Elle est passionnée par tous ce qui n’est pas humains et le cours où elle était la plus motivée est sans surprise le cours de soins aux créatures magiques, elle ne se mettait pas tant en avant que cela, mais elle réussissait tout. Il y eut un cours avec des licornes, ou du moins on essaya d’en faire approcher en mettant en avant des filles pures, et lorsque le premier équidé magique approcha, il se dirigea vers elle, car ou elle dégage quelque chose, une pureté particulière, une innocence sous ses yeux brillants d’intelligences. C’est cela qui attira la licorne et qui par la suite, permit à la demoiselle d’avoir un feeling avec toutes les créatures qu’elle pût rencontrer, même les dragons. En Roumanie elle fût blessée plusieurs fois mais elle n’est pas prête de renoncer, jamais, ces grandes et puissantes créatures représentes tout ce qu’elle veut, tout ce qu’elle admire.. Son rêve est de travailler à leurs contacts pour toujours et d’essayer de créer un lien particulier avec eux, elle veut apprendre aux mondes qu’ils ne sont pas que des tueurs, que des monstres. Elle souhaite démystifiée cela, amener les gens à ouvrir un peu les yeux. Une de ses amies avait justement une peur bleue des dragons à cause des livres de contes, aujourd’hui elle a changé d’avis, à force d’écouter Jules en parler elle fût bien obligée d’admettre qu’ils sont plus que de grands oiseaux sans plumes qui crachent des flammes. C’est une vraie victoire pour elle.
Je vais vous parler d’un dernier bonheur de cette sorcière, son paternel. Il adore son petit trésor, elle est son bébé, son bijou et il l’a toujours beaucoup trop gâtée alors qu’en face son ex-femme ne pensait qu’à la faire travailler pour qu’elle soit la meilleure – jusqu’au jour où s’est arrivée ce qui l’a rendu jalouse – mais lui était moins stricte, bien que tout autant motivé à voir son enfant sur la plus haute marche. Il s’est d’ailleurs débrouillé pour lui ouvrir toutes les portes, en tant que chef du plus grand service de St Mangouste, il a des relations et les résultats de sa fille on fait le reste. Celui qui a accepté de la prendre sous son aile et l’un des plus grands spécialités sur les dragons, il fut soigné plusieurs fois par le père de la blondinette et il est très heureux de pouvoir aider cette enfant à assouvir sa curiosité et surtout, dés le premier regard il comprit qu’elle était faite pour cela. Pour s’occuper des dragons. Mais pardonnez-moi je m’égare, là le sujet c’est le paternel, celui qui donne tout à sa fille unique. Ils sont très proches donc et quand elle est sur Londres elle passe au moins deux jours avec lui, parce qu’il est tout pour elle, son ami, son grand frère, son sauveur. Il est l’homme de sa vie mais n’y voyez rien de malsain ou autre, elle l’aime, rien de plus, rien de moins.
Il est la seule personne qui lui manque quand elle est en Roumanie.

A Londres elle passe beaucoup de temps à étudier - pour changer - et aussi plus de temps qu'auparavant à sortir, en boite, dans les bars avec ses amis.. Elle ne drague pas trop mais elle a prit conscience de son potentiel séduction, c'est récent et elle ne sait pas encore comment trop s'y prendre, mais ça viendra. En ce qui concerne les études par contre elle n'a rien perdu de sa superbe, elle bosse toujours autant et se débrouille aussi bien qu'à Poudlard. Poudlard justement l'intéresse ces temps-ci car elle a apprit que des élèves de Durmstrang et d'autres de Beauxbatons étaient à l'école anglaise pour une année, elle trouve ça intéressant et elle regrette presque de ne plus y être pour voir ça, néanmoins ça l'inquiète. Savoir que des jeunes sorciers adeptes de magie noir son dans son château l'a dérange, elle espère qu'il n'y aura pas de répercussions plus tard..