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[EVENT PaL] « On paie mal un maître en ne restant toujours que l’élève. » ft. Andernouille ♥

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I. Zéphyr Aït-Malek

I. Zéphyr Aït-Malek

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MessageSujet: [EVENT PaL] « On paie mal un maître en ne restant toujours que l’élève. » ft. Andernouille ♥ [EVENT PaL] « On paie mal un maître en ne restant toujours que l’élève. » ft. Andernouille ♥  Icon_minitimeVen 9 Aoû - 20:29




Le créateur de la petite sirène lit les Avengers
Event 900 ans de Pré-Au-Lard”
Pour une fois, Zéphyr n’était pas en retard. On était le huit mars 1977, et ce jour-là on fêtait les 900 ans de Pré-Au-Lard. Important, n’est-ce pas, pour le monde sorcier ? Cela prouvait bien qu’il prospérait, parvenait à se maintenir sur pieds malgré les nombreuses chasses aux sorcières perpétrées par les moldus au fil des siècles. 900 ans que le village le plus sorcier d’Angleterre vendait des confiseries aux élèves de la grande Ecole de Sorcellerie Poudlard et de la bière-aux-beurre aux adultes qui passaient par là de temps à autres. Tout le monde sorcier était invité à venir fêter cet anniversaire. Cela faisait une semaine que Zéphyr voguait entre les apparts de ses diverses connaissances, couchant sur le canapé des uns, dans le lit des autres, parce que tous les hôtels étaient pleins à craquer – foutus touristes. En même temps, ça lui permettait de ne débourser aucun centime pour le logement, et donc de renflouer ses caisses. Pour lui, la fin du mois n’était pas synonyme de salaire, ainsi il n’était jamais riche en début de mois, et pauvre en fin, il était pauvre en permanence. Chacun son style de vie, n’est-ce pas ? Zéphyr passait ses journées à marcher sur un fil à la limite entre le bien et le mal pour parvenir à joindre les deux bouts, et finissait toujours par tout donner à sa mère et ses sœurs (et à sa banque, aussi) parce qu’elles en avaient plus besoin que lui. Il pouvait sauter un repas, pas Saha et Mahwish, qui étaient en pleine croissance ; il pouvait porter le même t-shirt une semaine d’affilée, pas sa mère, elle devait porter une tenue propre pour chaque jour de boulot. Elles avaient besoin de chauffage, pas lui, il avait une baguette. Avoir son chez lui signifiait ne dépendre de personne, certes, et c’était son rêve, mais encore une fois c’était sa famille qui aurait d’abord droit à ce genre de faveur, et Zéphyr économisait pour pouvoir leur payer un appart dans le centre de Londres, ou du moins loin de la banlieue décrépie où elles habitaient actuellement.

Bref, le garçon n’était donc pas en retard. Il était presque huit heures, et il débarqua dans un entrepôt désaffecté d’un quartier un peu craignos londonien. L’endroit avait beau être supposément abandonné, il était en pleine effervescence. Des tapis roulants passaient dans tous les coins, des objets volaient de partout, on ne pouvait faire trois pas sans sentir un boulon s’enfoncer dans sa semelle. Quand on marchait là-dedans, on avait l’impression de se trouver à la frontière du monde moldu et du monde sorcier. Les gérants de cet endroit avaient utilisé les meilleures inventions de leurs camarades dépourvus de sang magique pour les remanier à leur sauce sorcière, et ça donnait un mélange étrange ; en réalité, Zéphyr détestait cet endroit (qui dégageait en plus de tout cela une odeur de caoutchouc brûlée particulièrement nauséabonde) m’enfin, il n’avait pas vraiment le choix, si ? Il s’avançait d’un pas décidé vers le coin gauche de la salle, où attendaient déjà quelques personnes. Quelques têtes connues, que Zéphyr salua d’un regard, mais aussi des petits nouveaux – apparement, le patron avait recruté du monde pour cette grosse journée.

Pour que vous compreniez bien l’ambiance, regardons un peu ce qui défile sur les tapis roulants, voulez-vous ? D’abord, on distingue des tas et des tas d’objets, qui sont magiques : certains sautent sur placent, d’autres se montent et se démontent seuls, bref, il y a des sortilèges dans l’air. Mais quelle est la nature de ces objets ? Ils semblent plus scientifiques qu’autre chose ; ce ne sont en effet pas des cuillers qui défilent, mais plutôt des lunettes, des télescopes, des pendules, brefs tout plein de trucs dorés de toutes les tailles qui servent à regarder les étoiles. Nous sommes donc dans une usine qui fabrique des instruments d’astrologie, donc ? Presque. Au centre de la pièce, une quinzaine de piédestaux.  Dessus, des versions terminées de tout ce qui défile. Si on regarde encore plus près, on voit que les étiquettes indiquent différentes marques : Lunascope, Lactavie, Astrosorcier etc. Et si on regarde la pièce d’un œil plus général, on peut distinguer plusieurs zones. Dans le coin Nord-Est, la couleur : des pinceaux s’activent tous seuls pour recouvrir les objets d’une telle couleur en fonction du modèle au centre. Dans le coin Sud-Est, il y a une étape qui semble consister à monter et redémonter tous les objets, pour en retirer quelques pièces pas forcément utiles, ou pas à première vue, comme ces fameux boulons, qui une fois fondus dans le coin Sud-Ouest, sont reformés dans le coin Nord-Est pour former à nouveau ces fameux instruments. C’est génial, n’est-ce pas, le recyclage ? Et la contrefaçon aussi. Parce qu’au cas où vous ne l’auriez pas compris, vous vous trouvez dans la plus grosse usine de contrefaçon d’instruments astronomiques d’Angleterre, et qui a bonne réputation, en plus ! Certains sorciers peut-être un peu fauchés mais plutôt doués passent commande auprès d’un certain monsieur Xénia qui assure sur sa carte de visite être à la tête d’un magasin d’usine qui revend les invendus de ces fameuses marques, Lunascope, Lactavie, Astrosorcier alors qu’en réalité, il ne fait que recopier ces invendus, et c’était très lucratif.

Bref, aujourd’hui semblait être une grosse journée, d’après la bonne dizaine de livreurs présents – normalement Zéphyr assurait le travail avec trois autres gars seulement – et c’était certainement parce que livrer des gros jours comme ceux-ci, ça permettait de réduire le risque de tomber sur un vadrouilleur de la  police magique, par exemple, vu qu’ils seraient certainement tous à vérifier les entrées et les sorties du village qui fêtait ses 900 ans. Les petits nouveaux s’occupaient des petites ventes dans les petits villages, normal, et les anciens s’occupaient des gros poissons. Zéphyr, lui, était chargé de livrer une énorme caisse plein de trucs qui se casseraient certainement au bout de trois semaines, ou qui ne fonctionnerait qu’à moitié, à Pré-Au-Lard. Ben tient, il pourrait ainsi prouver qu’il méritait sa place, hein ? Parce que pour le coup, il se jetait dans la gueule du Loup. Pourquoi Xénia avait accepté que la vente se fasse là-bas ? No idea. Mais il avait confié la tâche à son petit Berlioz, ça prouvait bien qui lui faisait confiance, et que donc il allait lui donner plein d’argent, hein ? Mais oui. C’était ça que ça voulait dire. Zéphyr avait donc rendez-vous avec son client, un certain monsieur Anderson, à onze heure trente, près de la Tête du Sanglier, un bar un peu crado et éloigné du centre du village ; il y aurait moins de monde là-bas, voilà un bon point. Bref, Zéphyr avait fait bien pire que ça, il ne s’inquiétait pas trop, au pire il partirait en courant, en courageux Gryffondor qu’il était.

« Des Portoloins, placés sur cette table, vous emmèneront à temps voulu sur votre lieu de rendez-vous. Je compte sur vous, c’est une grosse journée, ne me décevez pas »

Monsieur Xénia, qui ressemblait à un parrain de la mafia italienne avec sa grosse bedaine, son cigare en permanence accroché aux lèvres et sa longue cape noire, retourna après sa sentence dans son bureau aux vitres teintée (encore une invention moldue qui lui plaisait beaucoup). Zéphyr, quant à lui, se tourna vers la table des portoloins, un air de dégoût au visage. Il détestait transplaner, mais alors prendre le portoloin, il en avait déjà la nausée. Sur la table, au-dessus d’un vieux peigne auquel était encore accrochés des cheveux, était inscrit sur une étiquette « Berlioz ; 11h27 ». Génial, il aurait 3 minutes d’avances, et il avait encore du temps à tuer pour petit déjeuner. Quoi que non, il n’allait pas manger, sinon il allait tout vomir – ce n’était pas une plaisanterie, Zéphyr ne supportait que très mal les voyages qui demandaient de traverser l’espace-temps, et il n’avait eu son permis de transplaner que par chance, étant donné qu’une fois sur six, il se désartibulait. Jamais rien de grave mais il n’avait pas le droit de se déconcentrer, disons…

***

L’estomac de l’anglo-pakistanais semblait s’être ratatiné au fond de ses chaussettes, et malgré sa peau mat, on voyait son teint virer au vert. Jamais, plus jamais, se dit-il, la prochaine fois il voyagerait par ses propres moyens, quitte à traverser l’Angleterre à dos de dragon, c’était certainement plus agréable. Que voulez-vous, chacun ses faiblesses, et pour notre Ishak, c’était les transports magiques, voilà. Bref, encore une fois, il était à l’heure. Dans sa main droite, un sac en tissu genre coton aux dimensions normales, amélioré magiquement pour pouvoir accueillir sans qu’on ne le remarque une grosse boîte en carton d’un mètre cube. Ils étaient gentils, dans l’entreprise de monsieur Xénia, ils livraient à domicile, et en plus de ça, ils offraient un sac ! Ça valait le coup de passer à nouveau commande, non ? Zéphyr sortit de la tête de sanglier où il l’avait atterrit, le sac sous le bras. Il n’y avait personne à gauche, mais à droite se dessinait une silhouette qui lui paraissait vaguement familière, de dos. Zéphyr fronça les sourcils, tout en s’approchant, et fit :

« Monsieur Anderson ? Je suis le … »

Mais il n’eut pas le temps de finir sa phrase que le monsieur en question se retourna, lui faisant désormais face, et là, ce n’était plus sa silhouette qui paraissait familière à Zéphyr, il se rendit carrément compte qu’il connaissait la personne. Interloqué, et d’une voix beaucoup plus hésitante, il se reprit, serrant le paquet sous son bras, et dit :

« Professeur Anderson -- qu’est-ce que … bonjour ! »

Génial. Parfait. Son ancien professeur d’Astronomie, qu’il avait toujours beaucoup apprécié, et grâce auquel il avait obtenu un Optimal aux ASPIC se tenait face à lui, prêt à recevoir la commande la plus empoisonnée qui soit, et c’était lui le livreur. Génial, vraiment génial.

© charney

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Anton V. Anderson

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MessageSujet: Re: [EVENT PaL] « On paie mal un maître en ne restant toujours que l’élève. » ft. Andernouille ♥ [EVENT PaL] « On paie mal un maître en ne restant toujours que l’élève. » ft. Andernouille ♥  Icon_minitimeDim 11 Aoû - 9:52

On paie mal un maître en ne restant toujours que l’élève.
Zéphyr & Anton

Il y a 900, un sorcier cherchant à fuir les persécutions moldues a décidé de fonder le village de Pré Au Lard, seul village d'Angleterre entièrement sorcier. Le seul village où vous pouvez commander une bière au beurre dans n'importe qu'elle auberge et le serveur vous l'apportera sans vous regarder de travers. Le seul endroit où des chandelles en lévitation servent de décoration. Et le seul endroit où l'on peut sortir un peu quand on est professeur de Poudlard. Mais ce n'est pas pour une sortie, d'ailleurs ce n'est jamais vraiment arrivé à Anton de « sortir » sauf si vous comptez les verres entre collègues, ce n'est donc pas pour se distraire qu'Anton est à Pré Au Lard aujourd'hui mais pour surveiller ses jeunes élèves livrés à eux même dans ce grand rassemblement. Le directeur a exceptionnellement autorisé les élèves de 3ème, 4ème et 5ème année à se joindre aux festivités parce que – et je cite ce vieux directeur - « Les 900 ans de Pré Au Lard, on ne peut les fêter qu'une fois ! ». Excellent raisonnement Maestro ! A ce train là, ils peuvent organiser une fête tous les ans parce que « Les 901 ans, on ne peut les fêter qu'une fois ! » Mais Anton n'a rien dit, d'un naturel plutôt discret – voir même renfermé – il a pris sur lui lorsqu'on lui a annoncé qu'il devrait surveiller les élèves. Cette idée ne l'enchantait guère, passer sa journée à faire le pied de grue, à vérifier que ses jeunes élèves ne se font pas kidnappés, agressés, arnaqués, ensorcelés, ou pire encore, qu'ils ne récupèrent pas des puces après avoir touché une bestiole magique douteuse ! Mais le métier de nounou est un des nombreux aspects du métier de professeur, il le sait. Et même s'il n'est pas du genre à dorloter ces jeunes enfants, il prend son rôle très à coeur et son charisme l'aide souvent à les rappeler à l'ordre. Il sait se faire respecter. Même des plus récalcitrant et des plus immatures. C'est certainement pour cela qu'il a été posté à côté de la Tête de Sanglier, un bar mal famé où se pointe une cliente peu recommandable. Ainsi, à cet emplacement,  le professeur d'Astronomie pourrait veiller à ce que même les plus courageux élèves (ou les plus stupides), ne rentreraient pas dans cet endroit crasseux. La faune de la Tête de Sanglier est un mélange entre des repris de justice, des arnaqueurs à la sauvette et de grands drogués. De plus, vus l'état de saleté des verres, si les élèves ne se font pas embêtés par un client, ils choperont certainement une bactérie intestinale résistante à toutes les potions antibiotiques existantes. Il y avait tant à faire avec les stands de l'allée principale, les jeunes n'avaient qu'à aller voir Zonko ou Honeydukes et ainsi le risque d'accident serait grandement diminué. Anton doit avouer qu'ils n'ont pas fait les choses à moitié, la rue principale est bondée de stands de cuisine étrangère, de jeux de kermesse et d'étalages de babioles. Un monde fou allait et venait et tout le gratin du monde Magique avait été invité.

Anton soupire, il aurait bien aimé aller faire un petit tour, boire une bière au beurre, rencontrer une ou deux vieilles connaissances de l'époque où il était à Poudlard (vu le monde, la probabilité de croiser une connaissance est assez élevée !) et fouiner pour trouver un traité d'Astronomie dans les trésors que ce vieux marchands de parchemins exposait. Il n'en ferait rien, il restera à son poste, à veiller au grain pour ramener tout le monde en un morceau. Heureusement, il avait réussit à faire coïncider cette journée mortellement ennuyante avec la livraison de nouveau matériel d'Astronomie. Il y a deux semaines, il avait reçu un parchemin publicitaire proposant des lunettes et des accessoires à prix cassé. Avec les réductions budgétaires imposées par le directeur – Oui l'Astronomie est une discipline cher, mais si ces satanés élèves faisaient plus attention au matériel. Mais c'est un Art ! Et l'Art n'a pas de prix ! Très bien, d'accord je ferais en sorte de diminuer un peu l'addition. Mais si vos élèves deviennent stupides, ce ne sera pas ma faute. - Il avait sauté sur l'occasion ! Des grandes marques à petit prix, c'était le slogan publicitaire, rudimentaire mais franchement, l'enseignant ne s'était pas vraiment questionné sur l'origine de ces produits, surement des fins de série ou des fins de stocks. Et vu le prix, il se doutait bien qu'il ne payait pas pour un service marketing. Peut être aurait il dû y réfléchir un peu plus... Mais, désormais devant la Tête de Sanglier, à presque 11h30 – l'heure de livraison – il n'a plus vraiment le temps de s'interroger sur la provenance de ses achats. Il attend l'arrivée du livreur, un certain Berlioz. Un nom au consonance étrange pour le Royaume Uni, puisque Berlioz est un nom de famille d'une très ancienne famille du Sud Est de la France. Oui, Anton a le temps de réfléchir aux origines du nom de famille de son livreur mais pas pour se demander si cette merveilleuse promotion ne cache pas une arnaque ou une sombre histoire de recel. Comme quoi, intelligence et bon sens ne sont pas toujours de pair .. Perdu dans ses pensées à propos de la famille Berlioz, Anton entend une voix l'appeler. Il se retourne et voit s'approcher une silhouette qui lui semble familière. Un jeune homme, au teint bronzé, les bras pleins de tatouage et disons que s'il n'a pas perdu son rasoir, en tout cas il en perdu le mode d'emploi ! Il faut avouer qu'il ne semble pas rasé de ce matin et il s'approche de lui. Anton est persuadé de l'avoir déjà vu, mais où ?

« Professeur Anderson -- qu’est-ce que … bonjour ! »

Anton eut un flash et en une seconde il se souviens : Zéphyr Aït-Malek ! L'un de ses élèves, plutôt doué en Astronomie d'ailleurs ! S'il avait passé moins de temps à faire des bêtises avec ses camarades, une certaine tradition chez les mâles Gryffondors qui se veulent populaires, il aurait même été brillant. Il appréciait ce jeune homme, à la situation de famille un peu compliquée à l'époque – une situation assez semblable à celle d'Anton lorsqu'il était jeune : un père absent, deux soeurs dont il fallait s'occuper.   -  et qui avait toujours montré de l'intérêt dans l'observation des étoiles. Il avait même obtenu un Optimal à ses ASPIC ! Anton tend une main vers son ancien élève pour le saluer et sourit, la probabilité de croiser quelqu'un de connu est élevée je vous l'avais dit !

«  Monsieur Aït-Malek ! Comment allez vous ? » Une vieille habitude de vouvoyer ses élèves, et donc anciens élèves. Il ne s'attendait pas à le voir ici. En réalité, il l'avait un peu oublié, il voit passer tant d'élèves chaque années !  Enfin, il ne l'avait pas vraiment oublié, il se souvient bien de lui mais il ne s'est pas préoccupé de ce qu'il a fait après Poudlard. Et il appréciait avoir des nouvelles de ses anciens élèves. Il remarque le sac que Zéphyr porte, il a l'air lourd. Le jeune homme a certainement dû faire des achats sur l'un des stands.« C'est un réel plaisir de vous revoir ! Vous êtes venus pour fêter les 900 ans de Pré Au Lard vous aussi ? - Il montre le sac de Zéphyr – Vous avez fait des achats ? »  Malgré l'intérêt qu'il porte à Zéphyr, il ne peut s'empêcher de scruter les ruelles, son livreur était en retard ! Il fixe chaque personne qui passe à côté de lui, se demandant si elle était ce fameux Berlioz et parait donc distrait auprès du jeune homme. Il ne veut pas paraître grossier et s'excuse donc auprès de son interlocuteur. « Excusez moi je ne veux pas paraître impoli, mais j'attends un livreur, un certain Monsieur Berlioz qui est en retard. Il ne devrait plus tarder et ensuite nous pourrions aller boire une bière au beurre – il montre la Tête de Sanglier-  pour discuter un moment ? Vous pourrez me raconter ce que vous avez fait depuis votre sortie de Poudlard. » Par Merlin, ce satané livreur ne devrait plus tarder ! Il se dit aussi qu'il n'était pas sensé bouger. Le barman accepterait il qu'ils consomment dehors ? Et que diraient ses élèves s'ils le voyait entrain de boire une bière avec un jeune garçon aux allures de voyous ? Il trouvera une réponse à ces questions en temps voulu, tout d'abord il doit trouver ce Berlioz. Il murmure pour lui même « Forcément, vu le prix que j'ai payé, le service clients peut se permettre d'être en retard ! Mais par Merlin il va m'entendre ! »  

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Dernière édition par Anton V. Anderson le Dim 29 Déc - 16:54, édité 1 fois
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I. Zéphyr Aït-Malek

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MessageSujet: Re: [EVENT PaL] « On paie mal un maître en ne restant toujours que l’élève. » ft. Andernouille ♥ [EVENT PaL] « On paie mal un maître en ne restant toujours que l’élève. » ft. Andernouille ♥  Icon_minitimeMar 8 Oct - 18:30




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«  Monsieur Aït-Malek ! Comment allez-vous ? »

Merlin. Pourquoi il avait fallu que ça tombe sur lui ? Pourquoi son patron l’avait-il envoyé là ? Pourquoi faire subir cela au pauvre Zéphyr ? Maintenant, il était face à un dilemme : prévenir son ancien professeur de la mauvaise qualité des produits qu’il vendait, au risque de se prendre une raclée – morale, il n’oserait tout de même pas le frapper réellement – et surtout de repartir avec les produits à l’entrepôt, et donc ne recevoir ni augmentation ni promotion ; ou alors, il pouvait ne rien dire, juste lui filer le paquet, un grand sourire aux lèvres, et expliquer combien ce boulot était enrichissant. Merlin.

Zéphyr n’aimait pas mentir aux personnes qu’il respectait, et le professeur Anderson faisait partie de ces gens-là. L’Astrologie n’était pas une matière facile, beaucoup s’ennuyaient, n’y voyaient pas l’intérêt, d’autres ne comprenaient même pas pourquoi ce n’était pas une matière optionnelle, au même titre que l’était le cours de Soins aux Créatures Magiques, par exemple. Zéphyr, lui, avait beaucoup apprécié ses années d’enseignement. Le professeur Anderson était jeune, et voir un peu de sang neuf dans les rangs de Poudlard ne faisait vraiment pas de mal (oui parce qu’outre Dumbledore, il y a toute de même une bonne trentaine de fantômes qui se baladent entre les murs du Château). Il insufflait sa passion à ses élèves, ou en tous cas avaient su le faire chez Zéphyr.  Ce n’était pas sa matière favorite, mais il n’avait pris aucun déplaisir à l’étudier. Et puis les cours étaient en général géniaux : monter dans la tour d’Astronomie à minuit pour observer les étoiles et les galaxies, quoi de plus attrayant ? C’était en plus comme un appel à la drague, pour Zéphyr et Elijah les cours d’Astronomie avaient été comme un terrain de chasse. Bref, notre ancien Gryffondor avait même finit par obtenir un Optimal dans cette matière, pas peu fier de lui. Et pour le coup, il n’était pas comme son meilleur ami : il n’était pas trop insolent face à ses professeurs, il se savait doué, travailleur, aimait le rappeler à son petit monde, mais il tentait de le faire dans le respect de ses professeurs, surtout ceux comme Anderson, qu’il appréciait. Mais Zéphyr passait ses journées à mentir, à tout le monde, même à sa mère, à ses sœurs. Pourquoi ça serait différent avec le professeur, alors ?  Allez savoir. Mais d’abord, Zéphyr devait répondre. Bonne idée, n’est-ce pas ? Resté planté sur les pavé de Pré-Au-Lard les lèvres légèrement entre-ouvertes ne résoudrait jamais son problème.

« De… bien ! très bien ! »

Bon, d’accord, c’était moyen, mais Zéphyr était complètement déboussolé, et il n’aimait pas vraiment ce genre de situation. Encore une fois, Anton Anderson – bien sûr qu’il connaissait son prénom – n’était pas supposé être là. Il devait être aux Trois Balais, ou chez Honey Dukes, ou au château, tient pourquoi n’était-il pas au château, là où les professeurs étaient supposés être ? Pourquoi avait-il commandé cette merde de matos d’astrologie ? Poudlard avait tellement de problème d’argent ? Merlin, mais quelle horreur, Poudlard tellement pauvre qu’ils étaient obligés de faire appel à des receleurs ! Ou alors, Anderson était profondément radin, et pire que cela, il détournait l’argent que l’école lui donnait pour s’approvisionner, gardait la moitié pour lui, forcé alors de rentrer en contact avec des raclures. Zéphyr n’avait envie de croire aucune des deux solutions. Il préférait penser qu’il rêvait.

« C'est un réel plaisir de vous revoir ! Vous êtes venus pour fêter les 900 ans de Pré Au Lard vous aussi ?  Vous avez fait des achats ?  Excusez moi je ne veux pas paraître impoli, mais j'attends un livreur, un certain Monsieur Berlioz qui est en retard. Il ne devrait plus tarder et ensuite nous pourrions aller boire une bière au beurre pour discuter un moment ? Vous pourrez me raconter ce que vous avez fait depuis votre sortie de Poudlard »

En effet, son professeur regardait ailleurs : il cherchait le fameux Berlioz. Merlin, que faire ? Il fallait qu’il se décide, maintenant, tout de suite. De toute façon si Anderson comptait l’emmener à l’intérieur des trois Balais pour parler, il ne pourrait lui cacher bien longtemps la vérité. Et ils n’allaient rien pouvoir faire si le fameux Berlioz n’arrivait pas. Ils allaient devoir attendre dans la ruelle malfamée jusqu’à ce que le chaton-compositeur de musique se décide à arriver. Ce qui était complètement idiot puisqu’il était déjà là.

« Forcément, vu le prix que j'ai payé, le service clients peut se permettre d'être en retard ! Mais par Merlin il va m'entendre ! »  

Zéphyr souffla, et comme à son habitude, son instinct parla pour lui. Quel Gryffondor, hein, incapable de faire des choix raisonnés. Il fallait toujours qu’il parle avec son cœur. Merlin, être un Serpentard avait des réels bons côtés, en réalité. Mais peut-être le garçon arriverait-il à jouer sur cette dualité, après tout depuis quelques mois il baignait plus du côté des vipères que de celui des lions …

« Berlioz est le compositeur préféré de ma mère, un moldu qui a vécu au … XIXème, je crois ? – fit-il en plongeant son regard chocolat dans celui de son professeur, on ne peut plus sérieux. Le professeur Anderson, pour lui, était un sorcier au sang-pur. Il préférait ainsi préciser, au cas où – et dans le film préféré de mes sœurs, un chaton s’appelle Berlioz. Et puis Berlioz se termine par un Z. Comme la première lettre de mon prénom – un sourire mutin se dessina sur les lèvres du pakistanais ; son professeur avait dû faire le lien, maintenant. Ou alors pas du tout.  – Je ne suis plus en retard, monsieur Anderson, j’ai des responsabilités maintenant – Là, le garçon faisait écho aux milliers de regards noirs qu’il avait reçus pour être arrivé en retard à quasiment tous ses cours – Et le sac est pour vous. Votre livraison. »

Du même coup, Zéphyr tendit le sac en toile au professeur. Dedans étaient empilés des cartons, dans lesquels était entreposée la camelote. Et il n’avait même pas eu à mentir, il n’avait dit que la vérité, rien que la vérité. Mais si le professeur l’entraînait dans ce bar malfamé, peut-être comprendrait-il seul, à force d’écouter son ancien élève, qu’accepter cette livraison n’était peut-être pas la meilleure chose à faire, ou qu’en tout cas, il n’en ferait rien. Mais Zéphyr ne le dirait pas. La livraison devait être faite, et il devait ramener les Gallions à son employeur. Sinon, il perdait son job, et il ne pouvait pas se permettre cela. Ah oui, d’ailleurs.

« Ça fera 150 Gallions. Et j’accepte, pour le verre à la Tête de Sanglier. »


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Anton V. Anderson

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MessageSujet: Re: [EVENT PaL] « On paie mal un maître en ne restant toujours que l’élève. » ft. Andernouille ♥ [EVENT PaL] « On paie mal un maître en ne restant toujours que l’élève. » ft. Andernouille ♥  Icon_minitimeDim 29 Déc - 17:02

On paie mal un maître en ne restant toujours que l’élève.
Zéphyr & Anton



Anton est d'un naturel calme et patient, mais malgré tout, l'attente commence à l'exaspérer. Il soupire et allait continuer de pester contre le livreur lorsqu'il est interrompu par son ancien élève.
« Berlioz est le compositeur préféré de ma mère, un moldu qui a vécu au … XIXème, je crois ? » Le professeur s'impatiente et ce n'est pas un cours de musique classique prodigué par l'un de ses anciens élèves n'allait pas le calmer. Certes il apprécie le jeune Zéphyr Aït-Malek mais il n'aime pas être pris pour un imbécile, bien sûr qu'il sait qui est Berlioz ! Avant qu'il ait pu couper court à cette leçon, le jeune homme continue sur sa lancée.  « et dans le film préféré de mes sœurs, un chaton s’appelle Berlioz. Et puis Berlioz se termine par un Z. Comme la première lettre de mon prénom » Anton fronce les sourcils et essaie d'avoir l'air intéressé par ce que Zéphyr raconte mais ce qu'il dit n'a aucun sens pour le professeur d'Astronomie . « Je ne suis plus en retard, monsieur Anderson, j’ai des responsabilités maintenant. Et le sac est pour vous. Votre livraison. »
Le professeur dévisage l'ancien élève, il ne s'attendait vraiment pas à cela. Mais alors là, vraiment pas. Il n'avait aucune idée de ce qu'était devenu Zéphyr depuis qu'il avait quitté Poudlard mais de là à l'imaginer faire un travail aussi peu stimulant que livreur. En plus, ce n'est pas le genre de job qui doit rapporter beaucoup. Anton n'est pas le genre de personne qui juge sur le montant du bulletin de salaire mais quand même ! Dans son souvenir, Zéphyr était brillant, vif et débrouillard. Il avait la capacité de faire des études, de dépasser ses origines sociales et de devenir autre chose qu'un simple coursier.
« Vous ? Ah, vous .. vous êtes livreur ? »  Dit-il d'une voix légèrement trop aiguë pour être naturelle, il tente de ne pas laisser transparaitre le jugement qu'il a à propos du travail de Zéphyr, de ne pas être trop hautain. « C'est très intéressant. Je ne pensais que la vente était un domaine qui vous attirait. Cela doit être un métier très intéressant ! »  Son sourire est légèrement trop crispé pour être sincère. Il se rend compte que ses efforts pour paraître enthousiaste risquent de tourner au ridicule alors il se décide à agir, d'un geste de la main il intime à Zéphyr de ne pas bouger et entre dans le bar.
Il n'aime pas la Tête de Sanglier, c'est un endroit sale, poussiéreux et le barman n'est pas très accueillant cependant, il est en quelque sorte un habitué, parce que lorsqu'il veut se retrouver seul, c'est ici qu'il vient. Comme je l'ai dit, ce n'est pas pour l'ambiance, mais plutôt parce qu'il sait qu'il ne croisera personne ici, il peut commander un verre de Whisky Pur Feu sans risquer de voir un collègue lui poser des questions. Sans faire un pas de plus, il salue le barman d'un signe de tête, lui demandant deux bière au beurres et sort sa baguette. D'un geste de la main, une table et deux chaises en bois abimées s'élèvent dans les airs et sortent du bar, suivies par Anton. Une fois dehors, il a repris toute sa contenance, d'un geste du poignet il positionne les meubles devant la vitre, les pose délicatement et invite Zéphyr à s'assoir.

Il se justifie de ce bref déménagement : « Je m'excuse mais je ne peux pas quitter mon poste, je suis chargé de la surveillance des élèves pour les 900 ans de Pré au Lard, je ne peux risquer de les perdre de vue, j'espère que vous comprendrez ? »  Sans attendre de réponse du jeune homme, il prend finalement le sac de ses mains et s'assoit, posant le sac en toile sur la table collante. Anton sort une bourse en cuir de sa robe de sorcier, il la déleste de 150 grosses pièces en or qu'il dépose à côté du sac. « Voilà les 150 gallions pour votre employeur. Prenez les vite avant que le barman pense que c'est son pourboire. »  Dit-il en souriant, puis il reporte son attention sur le sac en toile. Il a bien sûr été soumis à un sortilège pour en augmenter la capacité, Anton ne peut donc deviner le carton qu'il renferme et cela le rend encore plus curieux. Il meurt d'envie de jeter un oeil à l'intérieur. Le matériel d'astronomie l'a toujours beaucoup intéressé et comme un gamin devant son cadeau de Noël, il n'avait qu'une envie : déballer ces gros jouets et les essayer. Mais il se retient, parce qu'il n'est pas seul et que ce serait malpoli de délaisser Zéphyr alors qu'il vient de l'inviter à boire un verre.  Ainsi, il pousse le sac en toile dans un coin de la table, il s'occupera de cela plus tard et regarde son ancien élève s'installer face à lui.

« Alors, Monsieur Aït-Malek, racontez moi un peu ce que vous avez fait depuis votre sortie de Poudlard ? Comment en êtes vous arrivé à toutes ces grandes responsabilités qui vous empêche d'arriver à l'heure aux rendez-vous ? »  Il affiche encore un sourire, sincère celui-ci, il n'en veut pas à son ancien élève d'être arrivé en retard c'est juste pour le taquiner. Après tout, il n'aurait pas bougé de la journée alors ça n'a pas vraiment d'importance. « Votre entreprise est spécialisée dans la vente de matériel d'Astronomie ? Si c'est le cas, nous pourrions faire des affaires plus souvent ! Vos prix sont imbattables et honnêtement, l'Astronomie n'est pas une matière assez 'noble' pour obtenir un gros budget, malheureusement, toutes les bonnes affaires sont donc les bienvenues. Tout l'argent de Poudlard va aux potions et à la métamorphose. C'est pour ça que j'étais très content de trouver votre prospectus ! Si la qualité est aussi bonne que vous le prétendez, vous allez devenir le fournisseur officiel du château ! » Il laisse échapper un éclat de rire et est interrompu par le barman qui apporte leurs boissons. Anton s'empresse de boire une gorgée de sa bière au beurre et maudit Merlin de n'avoir jamais appris au propriétaire de la Tête de Sanglier à laver ses verres. Il grimace à cette idée et décide de la ranger dans un coin de sa tête sinon il ne finira pas sa choppe. Une pensée lui traverse soudain l'esprit. « Avant que vous me racontiez un peu ce que vous êtes devenu, je voudrais vous poser une question : Je vous fait confiance pour la qualité, n'est-ce pas ? J'aimerais quand même voir si le matériel n'a pas souffert du voyage, cela ne vous dérange pas si je déballe une lunette ici ? »  Il attrape le sac en toile, quel prétexte stupide pour finalement pouvoir faire joujou avec son nouveau matériel ! Il l'ouvre et regarde à l'intérieur, un énorme carton occupe tout l'espace. Anton regarde de nouveau Zéphyr affichant un air hésitant. Est-ce vraiment raisonnable de sortir cet énorme carton au milieu de la rue ? Et puis, en pleine journée, quel est l'intérêt de monter une lunette astronomique ? « Cela m'a l'air bien emballé, est-ce que vous voulez bien m'aider à sortir ce gros carton du sac ? »

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I. Zéphyr Aït-Malek

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Le créateur de la petite sirène lit les Avengers
Event 900 ans de Pré-Au-Lard”
« Vous ? Ah, vous .. vous êtes livreur ? C'est très intéressant. Je ne pensais que la vente était un domaine qui vous attirait. Cela doit être un métier très intéressant ! »

Anton Anderson avait assorti à cette phrase un sourire crispé qui voulait tout dire : il ne pensait pas un mot de ce qu’il venait de dire, mais au moins, il avait essayé. Zéphyr n’était pas vraiment étonné de la réaction de son ancien professeur. Quand on lui avait demandé, mille fois, lors de sa dernière année à Poudlard, ce qu’il comptait faire plus tard, jamais, au grand jamais, il n’avait répondu « livreur de camelote magique ». Et pourtant, voyez ce qui est arrivé. Anderson avait dû s’attendre à ce qu’un tel élève – autant dire les choses sans user de ‘politiquement correct’ – fasse de brillantes études pendant de longues années, et qu’il se destinait à un métier tout aussi brillant et dignifié. Un Gryffondor, qui plus est, qu’est-ce qu’il allait faire dans les entreprises sombres du monde magique beaucoup plus sombre ? Pourquoi ne laissait-il pas cela aux Serpentards de bas étage ? Celui qui avait eu la bonne idée de dire que quelque part dans tout lion se cachait une vipère, n’avait pas eu tout à fait tort, dans le cas de Zéphyr il avait en tous cas eu tout à fait raison. Bref Zéphyr répondit à son ancien professeur par un sourire tout aussi crispé et sûrement encore plus gêné, si seulement c’était possible. Décevoir les gens ne faisait définitivement pas partie de ses occupations préférées, et encore, si l’astronome était déçu seulement par ça, il ne voulait définitivement pas savoir tout ce que Zéphyr faisait pour vivre. Pourquoi n’avait-il pas fait le lien directement ? Pourquoi n’avait-il pas capté que la seule personne en Angleterre qui s’appelait Anderson et qui était capable de commander des objets d’Astronomie était son ancien professeur ? Hein ? Pourquoi ? Il aurait pu confier la tâche à quelqu’un d’autre, et ainsi il ne se serait jamais retrouvé dans cette situation gênante. M’enfin, maintenant que c’était fait, il fallait qu’il essaye de ne pas perdre complètement la face. Allait-il y arriver ? Bonne question.

En tous cas, Anderson était en train de créer une terrasse immense à la tête de Sanglier, et Zéphyr ne put s’empêcher de se demander ce qu’il foutait. Essayait-il d’attirer du monde dans cette taverne ultra glauque en lui créant un attrait à la parisienne, les tables au soleil ? Pas sûr que ça fonctionne vraiment bien, il fallait avant essayer de redorer l’image du lieu, m’enfin, l’essentiel était d’essayer, n’est-ce pas ? En tous cas, il invita son ancien élève à s’assoir, ce qu’il fit sans tarder. Puis, enfin, il justifia ce déménagement douteux :

« Je m'excuse mais je ne peux pas quitter mon poste, je suis chargé de la surveillance des élèves pour les 900 ans de Pré au Lard, je ne peux risquer de les perdre de vue, j'espère que vous comprendrez ? »

Tout s’éclairait, maintenant. Zéphyr qui avait déjà presque oublié que c’étaient les Neuf Cent ans de Pré-Au-Lard aujourd’hui fit donc le lien : le professeur avait dut être chargé de la sécurité du village et des milliers de personnes qui en parcouraient les rues, et il avait sûrement été placé à cet endroit-là du village. Ainsi donc, ce n’était pas par hasard qu’il avait croisé son professeur ici, il ne passait pas ses journées à traîner à la Tête de Sanglier. Ou peut-être que si, et qu’il avait choisi cette location exprès ? Hmpf, en tous cas ils étaient là, et apparemment, ils étaient partis pour discuter un peu. Zéphyr allait répondre, mais Anderson ne lui en laissa pas le temps. Il pris le sac rempli de marchandises, se pose sur sa chaise, et sort de sa poche cent cinquante grosses pièces en or massif ; la rémunération du jeune livreur, donc. Zéphyr hésita un instant à prendre les pièces. C’était vraiment, mais alors vraiment, malhonnête. Ce tas de ferrailles, dans le sac en toile, ne valait pas plus de dix gallions, et encore. Et il aimait bien son professeur, ça lui faisait de la peine de le tromper comme ça. Et puis les élèves de Poudlard méritaient mieux que des instruments qui se casseraient après sept ou huit utilisations … Mais Zéphyr avait besoin de cet argent. Vraiment besoin de cet argent. Et ce n’était pas comme s’il allait récupérer les cent cinquante Gallions hein, loin de là. Il n’en récupérait qu’une dizaine, si ce n’est moins. Après tout, il n’avait fait que se retourner l’estomac dans tous les sens pour donner ça à l’acheteur, c’était son patron qui avait fait tout le boulot (rire, ndlr). Bref, il sortit à nouveau sa bourse, et d’un coup de baguette fourra toutes les pièces dedans. Voilà qui était une bonne chose de faite.

« Alors, Monsieur Aït-Malek, racontez moi un peu ce que vous avez fait depuis votre sortie de Poudlard ? Comment en êtes vous arrivé à toutes ces grandes responsabilités qui vous empêche d'arriver à l'heure aux rendez-vous ? Votre entreprise est spécialisée dans la vente de matériel d'Astronomie ? Si c'est le cas, nous pourrions faire des affaires plus souvent ! Vos prix sont imbattables et honnêtement, l'Astronomie n'est pas une matière assez 'noble' pour obtenir un gros budget, malheureusement, toutes les bonnes affaires sont donc les bienvenues. Tout l'argent de Poudlard va aux potions et à la métamorphose. C'est pour ça que j'étais très content de trouver votre prospectus ! Si la qualité est aussi bonne que vous le prétendez, vous allez devenir le fournisseur officiel du château ! Avant que vous me racontiez un peu ce que vous êtes devenu, je voudrais vous poser une question : Je vous fait confiance pour la qualité, n'est-ce pas ? J'aimerais quand même voir si le matériel n'a pas souffert du voyage, cela ne vous dérange pas si je déballe une lunette ici ? Cela m'a l'air bien emballé, est-ce que vous voulez bien m'aider à sortir ce gros carton du sac ? »

C’était une catastrophe. Une catastrophe intersidérale, même. Anderson avait été impossible à arrêter, son flot de paroles ne s’arrêtait plus, et là, par Merlin, Morgane et Zeus, on avait atteint un point de non-retour absolument horrible. Zéphyr devait afficher sur son visage un air paniqué, mais le professeur était bien trop occupé à lorgner sur ses nouveaux jouets pour au moins faire semblant de s’en préoccuper. Déjà, il avait commencé par supposer que son ancien élève était propriétaire d’une entreprise. Mais oui bien sûr, dans quel monde ceci pourrait être possible ? Puis il s’était plaint de l’attention qu’on portait à la Méta ou aux Potions, ce qui peinait énormément Zéphyr : l’astronomie était une belle matière, d’ailleurs beaucoup plus intéressante et surtout beaucoup plus scientifiquement correcte que la Divination, matière à laquelle on l’associait parfois. Elle méritait beaucoup plus de crédit, et il ne regrettait absolument pas de l’avoir prise en option. Et puis après ça, il y eu l’apothéose : il lui demandait si c’était de la bonne qualité. Pour comprendre bien tout ce que Zéphyr pensait de tout cela, il suffit de regarder ce que fut la réponse de celui-ci à la question qu’Anton lui avait posée, c’est-à-dire de l’aider avec le carton : il avait ses deux mains posées sur la table, l’une sur l’autre, et il laissa tout bonnement tomber sa tête dessus, dans un théâtralisme assez désespéré – et parfaitement ridicule. Il ne resta que quelques secondes comme ça, poussa un soupire de découragement, avant d’attraper sa bière, et de la boire à grand traits – dommage qu’il n’y ait pas plus d’alcool là-dedans. Enfin, il posa son regard sur son ancien professeur, effaçant de l’arrière de la main la mousse qui lui était restée sur la moustache. N’attendant pas plus longtemps, il fit :

« J’avais pas le souvenir que vous parliez autant, professeur … Je vous arrête parce que là c’est une catastrophe, je suis vraiment désolé, vous avez l’air d’en attendre vraiment beaucoup de moi, mais vous ne savez pas ce que je suis devenu, et j’ai peur de beaucoup vous décevoir… »

Il s’interrompit un instant, appela le serveur de la main, qui se ramena sans tarder :

« Est-ce que tu peux reprendre la bière, et me servir plutôt un café, dans lequel tu me verses une bonne dose de Whisky-pur-feu ? S’il te plaît ? »

Il sortait déjà de sa bourse quelques mornilles, qu’il glissa dans les mains du serveur, et il reporta son attention sur son professeur. Il hocha la tête de droite à gauche quelques instants, se demandant ce qu’il allait faire, un sourire crispé aux lèvres. Comme d’habitude, il se mit à parler ne sachant pas bien ce qu’il allait dire, espérant que ça ne soit pas trop mauvais, et surtout, qu’il ne regretterait jamais ses paroles

« Désolé, j’adore la bière au beurre, mais là, là il va me falloir quelqu’un chose d’un peu plus costaud. Déjà, monsieur, je ne suis absolument pas propriétaire d’une entreprise, ça serait bien trop beau, je suis juste livreur. Je ne connais cette boîte que de réputation, et franchement, ce n’est pas la plus belle. Je ne sais pas où vous avez trouvé ce prospectus, mais vous auriez mieux fait de le jeter à la poubelle. Mais je comprends. Ce sont de beaux prix, et vous êtes professeur d’Astronomie, vous avez dû vous dire que c’était une aubaine. Je serais vous je me contenterais d’écrire une bonne cinquantaine de lettres de parents d’élèves en colère contre la médiocre qualité du matériel d’Astronomie, pour m’assurer que ma matière bénéficie de plus d’investissements. Mais vous êtes trop honnête, monsieur, et depuis moins d’un an, je le suis moi beaucoup moins. »

Peut-être qu’il ferait ça, pour se racheter auprès de son professeur. Il écrirait des lettres d’une plume et d’une écriture différentes, signerait de noms de parents indignés et enverrai tout cela à Dumbledore. Ce n’était pas la meilleure des idées, bien sûr, mais Zéphyr était rarement pourvu de bonnes idées …

« Je vous le dit parce que je vous aime bien, professeur, mais ce que vous avez acheté, c’est un tas de merde. De la ferraille qui a une jolie apparence, c’est tout, vous vous êtes fait berner. Je vous rends votre argent, si vous voulez, j’ai pas envie de vous ruiner ou de ruiner Poudlard pour de la merde, même si c’est vrai, ça m’évite moi d’être ruiné. »

Niger repris alors sa bourse, et en fit ressortir les 150 gallions. Oh, par Merlin, ce qu’il allait le regretter, le soir venant, quand il devrait se rendre chez une femme pour la prier de l’accueillir chez lui, en échange de quelques bénéfices sexuels. Ou quand il devrait se priver de déjeuner. M’enfin, c’était sûrement mieux comme ça. Au moins, peut-être qu’ainsi, il décevrait moins son professeur …

© charney


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