Brian... S'il y a bien une personne dont je ne pourrais me passer, c'est bien lui. Il le sait, même si je ne le dis pas, aussi bien que je sais que c'est mutuel. Pas besoin de mots pour le comprendre, pour nous comprendre. Ça peut sembler exagéré, mais c'est le cas, depuis le temps qu'on se connaît, en même temps... On était encore gosse, 8 ou 9 ans, pas plus, quand on s'est rencontré par le plus grand des hasards. Je m'étais encore une fois sauvé de chez moi -personne n'avait remarqué, d'ailleurs- pour aller traîner dans Séoul, et j'avais fini par me rendre dans un parc, grimper à un arbre. J'ai toujours aimé la hauteur, je crois, et c'était bien plus calme là haut. Mais cette fois, c'était différent, et seulement quelques minutes après, Brian grimpait à mon arbre. Il aurait put choisir n'importe lequel, ce n'était pas seul, mais non, c'était dans celui là qu'il avait choisi de monter. On s'est vaguement reconnu pour s'être déjà croisé à l'une ou l'autre réceptions de sorciers -le hasard encore, je vous dit- mais c'est son regard qui m'a frappé, la colère, la tristesse, la trahison. En temps normal, je l'aurais certainement envoyé grimper dans un autre arbre, mais non, pas cette fois, c'est un regard que je connaissais déjà trop bien, et quelque chose m'en a empêché. On a parlé, on s'est compris. Chose étrange à expérimenter aussi jeune. Par la suite, c'est dans la rue qu'on s'est recroisé. Je me bagarrais avec deux autres garçons, possiblement un peu plus âgés pour je ne sais plus quelle raison, on venait de nous séparer et j'étais plus ou moins amoché, je crois, et Brian est arrivé soudainement, a essayé de m'aider. La complicité qui lentement se créait. Par la suite, on s'est de plus en plus souvent retrouvé dans l'arbre où on s'était rencontré, ou dans les boutiques de Séoul -vraiment, encore un point sur lequel on est d'accord : les vêtements moldus sont la seule chose où ils sont doués- : de complices on est vite devenus amis, et d'amis meilleurs amis. Trois ans plus tard, on entrait tous les deux à Poudlard. Ouai, à Poudlard, perdus au fin fond de l'Ecosse. Étrange, hein, quand on est né et habite en Corée du Sud! Enfin, Brian et sa mère déménageaient, et mon père m'envoyait là-bas soit-disant pour 'rappeler aux anglais que les Garisson existaient toujours' ou une connerie du genre. M'enfin, au moins on n'a pas à étudier à 10 000 km l'un de l'autre, et ça nous a certainement encore rapproché, surtout qu'on a bien évidemment tous les deux fini à Gryffondor! On s'est trouvé une planque dans un arbre de la Forêt Interdite, où on garde nos secrets, où on laisse tomber tous les masques et fausses attitudes, on joue des sales tours aux imbéciles qui nous énervent, les cassecous dès qu'on à l'occasion -et encore plus au quidditch, on a eu aucun mal à entrer dans l'équipe des rouges et or, la moitié doivent maudire le jour où on a postulé! Presque inséparables, mais pas tout à fait non plus, j'aime la solitude, et le masque d'imbécile-heureux que Brian porte presque en permanence est parfois fatiguant. Je dois être le seul à savoir ce qu'il y a en-dessous, d'ailleurs, même si ça peut sembler présomptueux, mais je le connais sur le bout des doigts. Tout comme il me connais parfaitement, aussi, même les secrets les plus cachés. Comprenez mon don, mon hypersensibilité à la magie. Il aura fallut du temps jusqu'à ce que je lui dise, et s'il n'avait pas remarqué, ne m'avais pas confronté par rapport à ça, ça en aurait certainement pris encore plus. Même si je connais le sien, de don, sa métamorphomagie tenue secrète. Nos dons nous rapprochent aussi, d'un côté, même s'il était transformé, je pourrais le reconnaître, même dans une foule de sorciers. Pareils, et complémentaires à la fois, c'est un peu ce qui nous résume le mieux.

Remus cache quelque chose, je le sais! Il a beau essayer de le pas le montrer, que le moins de monde possible soit au courant qu'il a un secret... Mais manque de bol pour lui, on a partagé et on partage toujours la plupart de nos cours, on est dans la même année, et on est tous les deux chez les Rouges et Or. Et puis, il est préfet, et avec ma tendance à briser le règlement et mes presque-insomnies, on se croise assez souvent. Et je remarque tout. Comme le fait qu'il soit souvent introuvable au moins une fois par mois, et fini tout aussi souvent à l'infirmerie. Ah, tout ça ajouté au fait que je sens depuis que je le connais que quelque chose chez lui et différent, dans son aura, sa magie... Autant dire que tout cela m'a terriblement intrigué. Et je suis déterminé à trouver ce qu'il cache! D'ailleurs, autre indice quant à sa volonté que personne n'en sache rien, il devient inhabituellement agressif quand je lui pose certaines questions. Manque de chance, ça ne fait que m'intriguer encore plus et me donne encore plus envie de lui arracher des réponses... Tiens, Remus, le jeu du chat et de la souris tu connais? On parie sur quand je t'attraperai?

Dire que je connais James Potter depuis la première année à Poudlard -pas vraiment le choix : même maison, même année- et plus encore depuis qu'on est tout deux rentrés dans l'équipe de Quidditch en tant que poursuiveurs... Pourtant, je le trouve toujours aussi insupportable qu'au début, si ce n'est plus! Et ce malgré les quelques -rares!- ressemblances de caractère. Il a bien tenté de sympathiser quelques fois, au début, mais je l'envoyais généralement bouler rapidement, déjà trop agacé. Pour ne rien arranger, aussi, il semble prendre un malin plaisir à me taper sur les nerfs, ou à me lancer sur des fausses pistes en ce qui concerne le cas Lupin, un de ses meilleur ami, justement. Parfois, il m'arrive de vérifier qu'il n'y ai rien de plausible, dans ces idées saugrenues, pour peu que je sente qu'elles pourraient être vrai, mais la plupart du temps, j'ignore simplement ses pistes ridicules. Qu'il continue donc à faire le gamin. Et quant au fait que Potter soit maintenant capitaine de l'équipe de Quidditch de notre maison... ça ne change strictement rien : je continue à n'écouter que moi, quitte à foncer tête la première vers un cognard et de l'éviter au dernier moment. L'effet de surprise est garantit, mais je crois qu'il n'apprécie pas trop que je n'en fasse qu'à ma tête et ignore ses paroles de capitaine. Tant pis pour lui!

Au départ, le seul truc qui faisait que je connaisse ton nom était le fait qu'on soit dans la même année, dans la même maison. Le lien s'arrêtait là, juste de l'indifférence. Et puis on est tous les deux entrés dans l'équipe de quiddich des rouges et or, et les entraînements et les matchs nous ont forcés à nous connaître un peu mieux, au fil du temps. Enfin bon, même si tu m'agace franchement par moment -en quoi est-ce que je t'amuse, ça je ne comprendrai jamais- mais tu es quand même une des rares personnes de notre maison que je supporte, et que je parvient occasionnellement à supporter.

Enfin quelqu'un qui n'a pas peur de braver les soit-disant dangers! "enfin" parce que Vladimir est un des élèves de Durmstrang venu en septembre et pour l'année, et est lui aussi en 6ème année. Mais chez Serpentard. Enfin bref, au départ, c'était principalement des vannes, remarques et piques en tout genre -ça n'a d'ailleurs pas changé, ça- et puis un jour, on s'est lancé un défi. Casse-cou et potentiellement dangereux, certes, mais dont on est sorti indemne -évidemment. Et depuis, il y a encore eu bien des défis et idée folles, on doit tout les deux être accro à l'adrénaline en fait. En tout cas ça passe le temps et ça m'évite de m'ennuyer trop tout le temps,et malgré son caractère un peu brute et sans finesse et les vannes qui ne se sont pas arrêtées pour autant, il est bien plus supportable que d'autres Serpentards.

Malheureusement, Lestrange est dans la même année que moi, et on partage un bon nombre de cours. Même s'il est à Serpentard et moi chez les Gryffons. La haine habituelle entre les deux maisons on pourrait dire, si j'accordias de l'importance à être chez Gryffondor. Oui, parce que l'antipathie et l'inimitié qu'on a toujours eu l'un pour l'autre ne fait que s'empirer. Les remarques méprisantes, mauvaises même, et les insultes volent facilement, très facilement, Elles deviennent de plus en plus violentes d'ailleurs, et les sales coups commencent à se faire plus nombreux... Impossible de le supporter. Comme il est aussi préfet -ça m'a toujours semblé un peu suicidaire de ce vieux Dumbledore- je fais d'autant plus attention quand je vais traîner aux cachots, et aux endroits qu'il a l'habitude de surveiller. Mis à part ça, je pense qu'à peu près tous ceux de notre année doivent savoir à quel point on se déteste. Quant à savoir jusqu'où peut aller cette haine... Allez savoir!

Je crois que j'intrigue McCawley. Depuis quand, je ne saurais pas vraiment le dire, je crois, mais ça doit faire un certain temps, tout de même. Evidemment, je ne l'avais pas remarqué, au début, il sait être discret, mais je l'ai surpris m'observant d'un air pensif, parfois. Souvent juste après ce que les gens pensent être des moments "d'absence", lorsque je regarde dans le vide. Enfin, ça n'est que ce qu'ils croient que je fais, mais je ressents, je sens, je vois, pas de mots déjà existant pour le décrire, la magie autour. A-t-il des doutes? Ou est-ce qu'il trouve simplement mon attitude étrange? Pour l'instant, je n'en ai aucune idée, mais j'ai un pressentiment désagréable. D'autant plus que depuis un moment, il semble chercher à me laisser des pistes, à chercher à me tester. Pour quoi faire, je n'en ai aucune idée, mais je reste sur mes gardes. Surtout que, lui aussi, a cette aura teintée de noire, sombre, et pourtant qui semble tendre ses bras vers moi, tentatrice. Oui, mieux vaut faire attention, surtout avec un professeur pratiquant la magie noire...

Toi tu dis que t'es bien sans moi et qu'au fond de mes bras il y fait trop froid, toi tu dis que t'es bien, que t'es bien, que t'es bien sans moi et moi y'a quelque chose qui fait que j'entends pas.

Toi tu dis que t'es bien sans moi et qu'au fond de mes bras il y fait trop froid, toi tu dis que t'es bien, que t'es bien, que t'es bien sans moi et moi y'a quelque chose qui fait que j'entends pas.

Toi tu dis que t'es bien sans moi et qu'au fond de mes bras il y fait trop froid, toi tu dis que t'es bien, que t'es bien, que t'es bien sans moi et moi y'a quelque chose qui fait que j'entends pas.

Lexy, je l'ai rencontré avant même de la voir à Poudlard. A l'époque, c'était l'été avant ma Deuxième année, et avant qu'elle ne rentre à l'école de magie, elle s'était perdue en courant après un chiot ou je ne sais plus trop quoi comme animal, et s'était perdue dans Séoul. Dans des rues pas forcément très bien fréquentées d'ailleurs. Bref, elle est tombée sur le groupe de jeune avec qui je traînais à ce moment là -pas non plus trè fréquentable- et j'ai accepté de la raccompagner jusqu'au Gyeongbokgung pour qu'elle puisse se retrouver. L'histoire aurait put s'arrêter là, mais le 1er Septembre suivant, alors que j'étais tranquillement dans mon compartiment du Poudlard Express, elle a soudainement débarqué et s'est mis à débiter des flots de paroles... je l'aurai certainement virée si le fait que les autres dans le compartiments ne comprenaient rien à ce qu'elle racontait -normak, en coréen...- n'avait pas été amusant à voir. Et puis finalement, au fil du temps, je me suis attaché à elle je crois, va savoir comment! Parce qu'elle parle trop, vient toujours squatter mon compartiment, ou ma table à la bibliothèque, et pourtant je l'apprécie quand même. Sans doute sa bonne humeur et ses réactions parfois un peu naïves et enfantines. Et puis, on parle souvent en coréen, juste pour énerver les autres, et puis ça rappelle un peu le pays aussi, c'est plutôt agréable. Mis à part ça, elle semble aussi avoir un don pour se mettre dans des mauvaises situation. Du coup je joue au protecteur, presque, et j'essaye de l'aider au mieux, sans trop me faire remarquer. Un peu plus et je pourrai pratiquement la considérer comme ma petite soeur, je m'entends de toute façon mieux avec elle qu'avec mon frère, et elle me considère déjà comme son "Oppa" depuis un bout de temps..

Toi tu dis que t'es bien sans moi et qu'au fond de mes bras il y fait trop froid, toi tu dis que t'es bien, que t'es bien, que t'es bien sans moi et moi y'a quelque chose qui fait que j'entends pas.

La première fois que j'ai rencontré Georgia, c'était sur le terrain de Quidditch. Je l'avais déjà vu quelques fois avant, mais on avait encore jamais eu l'occasion ni eu d'intérêt à seulement s'adresser la parole. A l'époque, le capitaine lui avait demandé de m'apprendre une des tactiques de jeu, certainement histoire de ne pas avoir à le faire lui-même ou parce qu'en tant que futurs partenaires au poste de poursuiveurs, il fallait qu'on sache comme réagit et joue l'autre. Autant dire que ça ne nous a enchanté ni l'un ni l'autre, et ça a vite fait des étincelles. Vu nos caractères plutôt fort et explosif ça n'était pas difficile, en même temps. Déjà qu'avant, même sans se parler, on ne s'appréciait pas... Elle était trop "tout feu tout flamme" et elle me trouvait trop étrange, je crois. Et puis finalement, avec ces entrainements particuliers, on a fini par mieux se connaître, et même par se trouver des points communs, plus qu'on ne le pensait tous les deux au départ. Et puis notre bonne entente sur le terrain a aussi du nous aider à s'apprécier et à finir par devenir amis, on forme une plutôt bonne équipe de poursuiveurs déjà tous les deux! En tout cas, autre preuve que c'est une amie, je commence même parfois à lui remonter le moral quand ça ne va pas, ou du moins j'essaie.

Au départ, il n'y avait rien d'autre que de l'indifférence. Au point que c'était à peine si je connaissais le nom de Kaylee, qui est pourtant et chez les Gryffondors, et dans la même année que moi. Aucune raison de m'intéresser à elle, ni de lui parler, et c'était apparemment réciproque. Mais ça a changé lorsqu'un soir, alors que j'étais déjà d'une humeur particulièrement massacrante à cause d'une journée pourrie, de professeurs insupportables et d'élèves tous plus insuportablement imbéciles les uns que les autres, et qu'elle s'était installée sur mon canapé. Non, je ne suis pas si possessif, mais tout le monde à Gryffondor sait qu'il vaut mieux éviter de s'y installer si je suis dans les parages, ou pas d'ailleurs. Elle n'avait pas vraiment apprécié que je la vire d'un coup de baguette, je crois, puisqu'elle m'a plus ou moins foncé dessus pour régler ça à la moldue. Manque de chance pour elle, elle est tombée sur la mauvaise personne : si je suis plutôt doué pour les duels, c'est aussi valable pour les bagarres. Et depuis que je l'ai bloquée et maîtrisée, nos rencontres sont souvent... mouvementées....

J'ai beau n'accorder aucune importance aux maisons des autres, à ne pas haïr les Serpentards sans raisons, bien que je sois un Gryffondor (même s'il n'est pas rare que je ne les apprécie pas, mais comme beaucoup semblent le dire : je n'apprécie pas grand monde), je ne peux pas supporter Gaël. Prétentieuse, orgueilleuse, insupportable à se prendre pour une reine, il faut dire qu'il y a de quoi! D'accord, je suis aussi caractériel, lunatique et impulsif qu'elle, et même si ses réparties et ses prises de becs avec les autres sont parfois très amusante, rien n'y fait. Tout avait commencé sur le terrain de Quidditch, et c'est là que les tensions sont à leur comble. Certains on déjà commencé à croire qu'un jour, l'un des match finirait en "bain de sang". Stupide, même si un jour un crâne pourrait finir défoncé à cause d'un cognard mystérieusement guidé là... Enfin, tant que le pire reste dans les airs...

Ivana est l'une de ses élèves de Durmstrang venus passer l'année à Poudlard. De ce que j'ai compris, elle était l'une de ces soit-disant "Reine", là-bas, et a réussis à conserver son statut, ou plutôt à se convertir en Reine des Serpents. Encore une. Pour tout dire, je trouve ça incroyablement inutile, leur petite querelles d'écolières sont amusantes un moment, mais me passent très vite par dessus la tête : ça piaille, ça piaille sans arrêt, comme des pies qui se disputeraient une vieille breloque brillante. Bref. Personnellement, je lui accordais tout autant d'importance qu'aux microbes braillard de première année (c'est à dire à peu près aucune) jusqu'à ce qu'on ne puisse faire autrement. Première discussion -dispute- un peu forcée par je ne sais plus quoi, ça avait évidemment mal commencé. Malgré tout, il y a encore eu d'autres confrontations, d'autres pseudo discussions, et ils commencent doucement à prendre la forme de tests. Etrange. Aucune idée d'où tout cela va me mener, mais je ne suis pas encore sûr d'apprécier ni de haïr cette direction. Allez savoir...

Toi tu dis que t'es bien sans moi et qu'au fond de mes bras il y fait trop froid, toi tu dis que t'es bien, que t'es bien, que t'es bien sans moi et moi y'a quelque chose qui fait que j'entends pas.

Toi tu dis que t'es bien sans moi et qu'au fond de mes bras il y fait trop froid, toi tu dis que t'es bien, que t'es bien, que t'es bien sans moi et moi y'a quelque chose qui fait que j'entends pas.

Et dire qu'au début tu ne me supportais pas, et que je ne te supportais pas non plus! Normal, après tout, briser les règles -surtout celle du couvre-feu- est un de mes passe-temps favoris, que mes remarques avaient le don de t'énerver encore plus, et que je me contrefiche de celles qu'on peut bien me faire... Ce qui est justement ton boulot, en temps que préfète. Et pourtant, à force de m'accompagner chez le directeur ou chez les autres profs, puisque que je me faisais encore pas mal prendre, il y a deux ans, on a du finir par se comprendre, se connaître. Pratiquement aussi lunatique et solitaire que moi! Ce qui est bien aussi, c'est que le silence nous va très bien à tous les deux, quand on a pas envie de parler. Et sinon, les remarques qui fusent, c'est amusant aussi. D'autant qu'il faut lui accorder qu'elle a une plutôt bonne répartie! Le petit plus, c'est que Sephy a aussi fermé les yeux sur une ou deux de mes infractions, et ça j'apprécie, vraiment. Mais notre bon entente assez inattendue ne nous empêche pas de nous envoyer bouler quand l'autre nous tape sur les nerfs -souvent d'ailleurs- mais au final, on en reviens toujours à nos moqueries. Je ne sais pas si j'irai jusqu'à la considérer comme une amie, mais c'est quelqu'un que j'apprécie vraiment.

Pénélope... la fille naïve qui croit au licorne et que le monde est rose par excellence. Certes, Lexy l'est aussi, mais c'est une naïveté différente, et le courant entre la Serdaigle et moi passe bien différemment. Disons que, depuis la première année, même si j'avais plutôt tendence à ne pas porter la plus infime attention sur elle au début, elle n'a apparemment pas changé au niveau caractère : trop gentille, beaucoup trop timide, trop "parfaite et discrète". Ca avait fini par m'intriguer : personne n'est comme ça, généralement ça n'est qu'une façade bien dessinée pour dissimuler un lourd secret. J'ai fouillé, j'ai creusé, jusqu'à avoir une réponse. Mais mes doigts se sont refermés sur du vide : pas de secret, pas de ténèbres, le masque est son vrai visage, il n'y rien d'autre que cela sous la surface. Ca a du me frustrer un peu, certainement, parce qu'au lieu de me désintéresser totalement du cas Gallianis, j'ai maintenant décidé -en toute bonté de coeur, ça va sans dire, mieux vaut tard qu jamais non?- de briser ses illusions. La vie n'est pas un conte de fée.