Rabastan Lestrange
6ème année ϟ Préfet ϟ Parchemins postés : 706
ϟ Date d'inscription : 13/08/2011
Sujet: G. Avery Scrimson Dim 3 Mar - 10:44 Identité
ϟ Prénom(s) : Georges, Avery (négociable, mais j'imaginais intéressant qu'il puisse détester son premier prénom) ϟ Nom : Scrimson (négociable)ϟ Age : 14/15 ans selon le mois de naissance ϟ Date et lieu de naissance : au choix ϟ Sang : né-Molduϟ Camp : pro-Sang-pur et leurs traditions mais sans enthousiasme pour Voldemortϟ Profession : /ϟ Particularité : renie complètement ses origines molduesϟ Feat : Jaco van den Hoven (négociable, mais dans le même genre de gueule d'ange un peu fluet, histoire de mieux tromper son monde !)
Information
Georges Avery Scrimson est un né-Moldu, d'une famille londonienne moyenne, né d'un père alcoolique qu'il méprise et d'une mère qu'il estime stupide, frère de frères qu'il n'a jamais aimés parce que toujours victime de leurs plaisanteries imbéciles. Georges Avery Scrimson était déjà un élève à problèmes en primaire. Georges Avery Scrimson aurait probablement très vite, très mal tourné s'il n'avait été à Poudlard. Sauf que voilà : Georges Avery Scrimson était un Sorcier. Et qui fut envoyé à Serpentard... On imagine le calvaire que cela peut représenter pour un né-Moldu. Plus que dans aucune autre Maison la hiérarchie s'impose et lui, lui se trouvait tout en bas de l'échelle. Insupportable. Rien ne semblait y faire : chaque tentative, qu'elle tienne de la confrontation ou au contraire de la tentative de diplomatie, se soldait par un échec cuisant. Au lieu de le pousser vers les autres né-Moldus, cela le fit les détester : c'était de leur faute ! Parce que très vite, Scrimson s'était pris d'une fascination un peu étrange et pas trop assumé pour la tête de sa maison, ces élèves qui parvenaient à leurs fins. Elle s'ajoutait à la fascination morbide qu'il avait toujours vouée aux délinquants de son quartier, aux films de gangsters, aux chansons rock les plus dégénérées, aux histoires de Diable et de démons, aux faits divers parlant de serial killer, de viols ou aux grandes guerres. Il s'était d'abord rêvé héros, combattant ces maux : mais il n'avait pas cette étoffe-là. Pas qu'il manquait de courage, mais ses méthodes étaient toujours critiquées par son entourage : il mentait, il faisait du chantage, quand il se savait plus fort il tapait parfois, il manipulait. Dans ce climat hostile d'un côté, et auquel il était hostile de l'autre, Avery se renferma, passant son temps libre à lire et lire encore. Cela avait d'abord pour but d'essayer de rattraper son retard sur les sang-pur de sa Maison. Et de connaître l'Histoire de la magie : Scrimson, déjà, niait farouchement ses origines, se prétendant parfois orphelin auprès de ceux qui ne le connaissaient pas et maudissant toujours plus sa famille pour être ce qu'elle était : le poids qui l'empêchait d'être respecté des autres. Lui, il était un Sorcier PAS un Moldu. Et ses lectures le menèrent à l'histoire de Corbac Strages... Une né-Moldue, au Moyen-Âge, qui s'était élevée jusqu'à être adoptée par l'une des plus vieilles familles de sang-pur de l'époque, au point de pouvoir en tutoyer les autres. Une femme terrible mais qui avait marqué son temps (plus d'info sur ce personnage : lire ICI). Et il y en avait d'autres... D'autres qui avaient été reconnus, adoptés même, intégrés. De vrais Sorciers malgré leurs origines. Pourtant de tous, ce fut toujours Corbac qui garda sa préférence, peut-être parce qu'il se reconnaissait dans le caractère dont se plaignait les anciens auteurs. Et pourquoi ne pourrait-il pas faire pareil, lui ? La tradition semblait s'être perdue, mais pourquoi cela ne serait-il pas possible ? S'il alla trouver Rabastan Lestrange à la fin de sa première année, ce n'était pas en raison de cette espèce d'aura mauvaise qui commençait à peser autour du Serpentard de troisième année. D'autres élèves semblaient bien pires. C'était à cause de Corbac : Corbac avait été une Strages. Les Strages étaient devenus les Lestrange au fil du temps. Et Avery rêvait de devenir un Lestrange à son tour. Il fut mal reçu au début, mais ce même nom de Corbac eut un drôle d'effet : magique. D'indifférent, entre vaguement amusé et vaguement ennuyé, Rabastan s'était fait attentif. Il avait fallu expliquer d'où Avery tenait cette histoire – la filiation Strages-Lestrange avait été soigneusement étouffée au fil des siècles - , expliquer aussi pourquoi il voulait suivre cet exemple. Mais en fin de compte... C'était une longue route à suivre avait finalement dit Lestrange. Et difficile : personne ne voulait d'un incapable, ou d'un couard, ou d'un tiède. Et il faudrait d'abord faire ses preuves et prouver son ambition. Première étape : l'été. Il avait dû quotidiennement réaliser des tâches inutiles, humiliantes et pénibles comme de passer une heure dans une poubelle, ou compter des brins d'herbe. "Parce que pour l'instant tu ne vaux rien. Il faut d'abord que tu montres à quel point tu sais être obéissant.Quoi qu'on t'ordonne." Avery avait failli refuser. Puis il avait failli biaiser : mentir encore. Mais d'une manière ou d'une autre, il était certain que Lestrange l'aurait su s'il n'avait pas respecté ses ordres. Il se sentait comme observé parfois. Un elfe de maison avait-il soupçonné plus tard. Il s'était humilié tout l'été, en s'efforçant de le faire loin des regards indiscrets. A la rentrée, aucun mot d'encouragement. Seulement on ne lui avait désormais plus jamais rien demandé d'inutile. Des mois à obéir et apprendre une quantité de règles inimaginables. Qu'il fallait savoir réciter. Connaître les priorités. Et pourquoi ? Il y avait quantité de sang-pur qui ne les connaissaient pas ! On ne discute pas, on obéit. Les explications, c'est pour ceux qui les méritent. Avery faillit abandonner. Mais il était trop tenace, et trop passionné. Il sombrait lentement, s'usant en espoirs déçus et en innocence perdue. Jusqu'à ce qu'on lui annonce laconiquement qu'il avait passé un cran et qu'en ce qui le concernait, Lestrange ne le considérait plus comme un sang-de-bourbe. Mais ça n'était qu'une toute petite étape. Une belle cela dit : en plus des ordres, désormais il recevait aussi des savoirs. Les années se succédèrent ainsi : à mesure qu'il sombrait du mauvais côté, il montait les paliers de la hiérarchie. S'il ne s'était pas privé pour prendre de haut les né-Moldus dès la première étape passée, en début de sa 4e année, ce fut le tour des Sang-mêlés. Bientôt ce serait le tour des traîtres-à-leur-sang. Dans quelques années, il arriverait à se faire l'égal des autres sang-pur. En fait, il ne pouvait s'empêcher d'outrepasser souvent son statut : faire remarquer à untel que tel acte n'était pas digne d'un sang-pur, ou renifler devant l'ignorance d'un autre. Ce qui lui valait invariablement les foudres de Lestrange... qui ne mettait pour autant jamais fin à leur drôle de relation. A croire qu'il l'encourageait tacitement à continuer à faire la leçon aux autres. En tous cas c'est ce qu'Avery pensait le plus probable, alors qu'il connaissait de mieux en mieux l'esprit vicieux et mauvais de Rabastan. D'ailleurs, sa fidélité à l'encontre de l'autre Serpentard fut définitivement scellée le jour où celui-ci se laissa aller à une rage mémorable contre deux de leurs camarades de Maison qui avaient décidé de s'en prendre à Scrimson : ce "sang-de-bourbe qui se prenait pour un sang-pur". "Il est à moi ! A moi ! Si vous y touchez..." Cette nuit avait été une des plus violentes dont Avery avait été témoin. La première où, au lieu de l'indifférence à laquelle il s'était habitué, il avait pris plaisir à voir souffrir un autre. Comme quoi... leurs ennemis n'étaient pas les seules victimes du nouveau préfet de Serpentard. Mais il connaissait désormais assez celui-ci pour savoir que chercher à prendre ce que Lestrange estimait lui appartenir, était la meilleure manière de le pousser à atteindre des pics de violence extrême. Pas que Lestrange aurait fait quoi que ce soit si lui, Avery, avait été en tort. Mais il semblait au moins que Rabastan respectât ses propres règles à la lettre : au stade où ils en étaient, il devait protection à Scrimson en échange de son obéissance. Visiblement ce n'était pas que des mots. Mais le début de la 4e année ne fut pas que réjouissante. D'abord à cause de la montée du Lord. Oui Avery partage les idées de sa Maison, auxquelles il croit passionnément. Mais en revanche, il ne croit absolument pas en ce Mage noir. Il y a quelque chose qui le gêne dans ses ambitions. Comme cette façon de vouloir gagner dans l'affrontement : il y avait quelque chose de paradoxal pour leur camp là-dedans. Ils étaient faits pour les ténèbres, agir dans l'ombre comme ils le faisaient si bien à Poudlard, tirer les ficelles sans se mouiller, laisser les pantins en pleine lumière prendre les coups. Et puis d'où sortait-il ? Avec ses méthodes juste brutales, trop pour être efficaces durablement. A se demander d'ailleurs pourquoi Lestrange semblait si fanatique à son sujet : les méthodes, aussi violentes dans les deux cas, n'étaient pas du tout les mêmes. Pourquoi le Serpentard ne voyait-il pas l'impasse où mènerait forcément une telle manière de faire ? Et pourtant... Enfin quoi ! Ils n'avaient pas besoin de ce Voldemort ! Avery s'inquiète à sa façon mais que dire ? Visiblement ce n'est pas un sujet dont il peut débattre. L'autre "réjouissance" ce fut l'arrivée des élèves étrangers et tous les chamboulements que cela allait inévitablement impliquer... Liens
RABASTAN LESTRANGE C'est une relation presque féodale, qu'ils prennent tous les deux très au sérieux. Au stade actuel, Rabastan doit à Avery la protection contre ceux qui s'en prendraient indûment à lui, des enseignements et plus de respect qu'aux sang-de-bourbe et sang-mêlé. En échange Avery doit obéissance et humilité. De fait, c'est un peu plus compliqué. D'un côté Avery serait devenu le bras-droit de Rabastan si celui-ci ne l'estimait pas encore à un rang trop bas. Le Serpentard fait confiance à son cadet plus qu'aux autres Serpents, le genre de confiance aveugle qu'il voue à son elfe comme à son frère : justement entre les deux. Encore qu'il n'en montre rien ou presque, il est fier de l'évolution d'Avery, considère celui-ci comme une preuve vivante que les traditions ne sont pas mortes et qu'elles ont toujours leur raison d'être. Considérant Scrimson comme Son vassal, cela fait aussi du né-Moldu Sa possession avec ce que cela implique comme bons et mauvais côtés. Parmi les bons, le fait de n'avoir rien à craindre de Lestrange à moins de briser les règles, ce qui est loin d'être donné à tout le monde. De l'autre, Rabastan est devenu une sorte de référence pour Avery, qui juge souvent les autres sang-pur à l'aune de Lestrange. Jugement fort biaisé donc. Au lieu de vouloir la reconnaissance de tous, c'est celle de son aîné qu'il souhaite désormais. De toute manière c'est d'elle qu'il aura le statut dont il rêve. Il est l'une des personnes qui connaît le mieux Rabastan, et c'est précisément pour cela qu'il le considère comme un peu à part, avec ses tendances quasi animales et surtout ses instincts d'une malveillance fascinante. Comment peut-on être naturellement aussi mauvais ? Pourtant, ce serait mentir que de dire qu'il n'a jamais détesté Lestrange : au contraire, ça lui est souvent arrivé et ça lui arrive encore. Lorsqu'il a cru qu'il ne montrait jamais d'échelon, les premières fois où il s'est senti utilisé. Le jour il ne reçut aucun remerciement pour s'être fait accusé à la place de Rabastan, ou la nuit où il vomit de s'être obligé à faire plus de mal à un autre élève qu'il n'en aurait été naturellement capable à l'époque. Quand Lestrange lui ordonne de se taire et quand il doit faire profil bas devant certains autres Serpentards qu'il estime indignes de leur rang. Quand Scrimson se prend à avoir peur, encore, bien que de plus en plus rarement, et rejette cette détestable émotion sur son aîné. Mais cette détestation disparaît toujours ou plutôt s'atténue toujours, se fait sourde. C'est un poison. Mais un poison qu'Avery aime. Scrimson haît parfois Rabastan, mais comme on hait un professeur ou un paternel trop strict mais dont on veut la reconnaissance et qui dans le même temps vous fait grandir, vous renforce, vous enseigne. Le genre de haine qui s'évanouit devant un signe de reconnaissance ou un mot de gratification. Il en est parfaitement conscient, sait que c'est absolument malsain mais rien ne l'en détournera : sinon quoi ? Une vie sans relief ? Renoncer à monter les sommets ? Ne plus observer les ténèbres à l'œuvre ? Ne jamais atteindre ce statut d'égal des sang-pur ? Faire demi-tour, renoncer comme un médiocre ? Renier des idéaux auxquels il croit ? Avoir fait tout ce chemin pour rien ? Après tout, sa relation avec Lestrange a bien changé en quelques années : il se sait reconnu, apprécié pour ses talents et sa fiabilité. Il a appris beaucoup de choses. Des choses auxquelles aucun autre né-Moldu n'a accès, et même de nombreux sang-pur. La Magie noire bien sûr, mais aussi la stratégie. Non, Avery ne renoncera pas, et Lestrange se met le doigt dans l'œil s'il s'imagine être capable de le dégoûter au point de le pousser à renoncer, s'il s'imagine que Scrimson faiblira. Il prouvera ce qu'il vaut et gagnera ce respect et ce statut tant attendus.
GAËL DUNKAN La copine de Rabastan. C'était pas gagné d'avance. Parce que la relation qu'Avery a eue avec Gaël, c'est ce qui mérite véritablement le nom de "vécu". Il y a toujours plusieurs étapes dans une relation et il faut parfois se détester pour pouvoir s'apprécier. Ainsi, les débuts entre Scrimson et elle n'étaient pas fameux. La période qui précéda les débuts du couple Rabastan-Gaël s'accompagna de vaines tentatives de la part de la sorcière pour ramener Scrimson dans son camp : manipulations et provocations au menu. Autant dire que Scrimson aurait aimé quitter le restaurant. Mais la ténacité de Gaël s'intensifia en même temps que l'agacement du sorcier. Il osa même la prendre de haut tant la remise en question de sa loyauté envers Lestrange lui tapait sur le système. Gaël n'abandonna pas. L'agacement et le mépris grimpèrent. Une période électrique. La relation entre Rabastan et Gaël amorça le début de la deuxième phase : le chef remit alors les tests au goût du jour. Provocations scandaleuses, sous-entendus tordus, pour le moins pervers, tenues légères et séduction assidue ... Ah, Gaël se fit plaisir en testant la fidélité de Scrimson envers Rabastan. De son côté, Scrimson gardait un œil prudent sur Gaël, juste au cas où elle ne serait pas si "respectable" qu'elle le prétendait. Mais aucun d'eux ne craqua, ne vacilla jamais. Scrimson, lui, opta pour l'éloignement et les replis stratégiques : ainsi, il resta loin du chant tentateur de la sirène, de peur que Lestrange ne puisse mal interpréter certaines choses. Mais une évocation auprès de Rabastan, après maintes réflexions pour présenter le problème le plus diplomatiquement possible : et on ne lui répondit que par un haussement d'épaules et un "Elle s'amuse." Pas d'aide à attendre de ce côté-là, et pour autant aucune diminution de la menace que pourrait représenter Lestrange si celui-ci venait à avoir le moindre doute. Autant le dire, durant cette période, Avery détestait Gaël. Les tests ont cessé du jour au lendemain. Gaël comprit que Scrimson avait bel et bien de la valeur : les tests laissèrent place aux taquineries. Avec un peu d'honnêteté Gaël aurait sûrement admis qu'elle l'aimait bien ce petit "Georgy" - surnom que Scrimson déteste et que Gaël adore utiliser. Leur relation évolua doucement mais sûrement : Scrimson vit chez la sorcière un potentiel qui le fit changer d'avis. Une poupée superficielle et capricieuse ? Plutôt une diablesse manipulatrice et dangereuse : il vit ce qu'elle encaissa et rendit comme coup lors des nombreuses disputes qu'elle avait avec Rabastan. Pour ça, il se mit à se méfier d'elle sans pour autant la craindre : c'est qu'elle était le genre de fille à attirer naturellement les ennuis. Il demeura observateur, alors que les taquineries de Gaël ne cessaient jamais. Elle alla un jour même jusqu'à lui offrir une jeune et jolie Serpentard avec un nœud rouge autour de la taille, allongée sur son lit et un mot "C'est moi qui offre". Tout ça pour l'agacer et tester sa patience, car elle sait parfaitement qu'il ne peut rien faire contre elle sans de désastreuses conséquences. L'observer lui permit au moins de distinguer le changement étrange qui s'opéra récemment chez la sorcière : qu'avait-il bien pu se passer pour qu'elle sombre ainsi un peu plus dans le Mal, la perversion, dans les ténèbres que Scrimson affectionnait ? Etrange phénomène qu'il se promit de comprendre.
AUREA ROSEWOOD De tous les sang-pur, elle est sans doute la seule à cumuler ces deux qualités : elle est une sang-pur "respectable" et le traite en égal. En plus de cela, ils partagent une fascination, une curiosité commune : le Mal. Alors elle a beau venir de Beauxbâtons, être de Serdaigle et d'une année son aînée, elle fait partie des personnes qu'il fréquente le plus. Et avec plaisir pour le coup. Tous deux ne cessent de discuter de leur grand sujet d'études. Et font plus qu'en parler : pour comprendre les mécanismes de la perversion, la psychopathie et autres charmants phénomènes, il est nécessaire de faire des expériences, lesquelles permettent de comparer, confirmer ou infirmer une hypothèse. Et ça, à deux, c'est nettement plus facile à faire. Aussi n'est-il pas rare qu'ils mettent en place, très discrètement, de petites expériences sur cobaye inaverti, mettant un panel d'élève soigneusement choisi dans des situations particulières et d'en étudier l'impact, l'évolution. Et de débattre ensuite pendant des heures des résultats. Quitte à provoquer le basculement vers les ombres d'élèves pourtant tout à fait stables auparavant : pas de scrupules, la connaissance avant tout. Spécialistes es monstres en tous genres. Au point peut-être de finir par en faire partie aussi...
VLADIMIR DIMITROV Alors lui... Avery ne supporte pas. La grosse brute est un sang-pur et allié naturel de Rabastan : le cumul.. D'un côté, impossible de ne pas le fréquenter, de l'autre impossible de le rembarrer de manière satisfaisante. Car Dimitrov a du mal à saisir certaines subtilités pas si subtiles : comme le fait que Scrimson n'est PLUS un sang-de-bourbe. Ça se voit pourtant : comme si Avery se comportait comme le premier né-moldu venu... Oh le Russe n'est pas vraiment insultant, mais entre les ignorances marquées à certains moments, sa façon de le traiter comme menu à fretin à d'autres, les provocations d'un Vlad connu pour son manque de tact total, et, pire que tout, les rares encouragements... Encouragements toujours sur le ton de l'étonnement du style "Tu sais faire ça ? Toi ? Pas mal ptit !" Exaspérant ! Alors Avery bouillonne mais sous couvercle. De toutes manières, viendra bien un jour où il sera l'égal des sang-pur, l'égal du Russe et ce jour-là... Scrimson n'a pas encore choisi parmi les innombrables plans qu'il ne cesse de mettre au point intérieurement pour apprendre un peu de respect à Dimitrov. Une motivation de plus pour atteindre enfin le stade ultime : fin des obligations de faire preuve d'humilité, il pourra enfin remettre Vlad à sa place !
PERSEPHONE O'CONNEL Miss Préfète-parfaite. Préfète-en-chef désormais. Dire qu'il la méprise est un pléonasme. Perséphone a d'abord commencé par vouloir "l'aider"... Contre Lestrange. C'est dire si elle est maligne n'est-ce pas ? Elle n'avait déjà rien compris. Et la voir se faire la protectrice des faibles des opprimés et des sang-de-bourbe, c'est autant de confirmations. Scrimson avait été vexé qu'elle le prenne pour un représentant de ces trois castes médiocres. Mais plutôt que de réagir frontalement, il avait commencé à en profiter pour la manipuler, et se faire ainsi passer quelques infractions... Bien sûr, même elle, a fini par comprendre qu'il n'avait pas la moindre envie de rejoindre le clan des pro-sang-de-bourbe, qu'il adhérait sans condition aux valeurs des sangs-purs, qu'il avait l'ambition de sa propre Maison. Depuis il l'a sans cesse sur son dos : elle qui est préfète, et lui qui est loin de n'avoir que des activités respectables. Sang-mêlée... Pendant des années il n'a pas pu s'empêcher de lui faire sentir de temps à autre qu'il lui était supérieur, alors qu'il n'en avait pas encore le droit. Depuis qu'il a passé ce stade, il est devenu plus infect encore, maniant l'ironie et la provocation avec plaisir pour souligner à quel point elle est faible... Jouant de sa bouille d'ange auprès des professeurs pour nier farouchement avoir jamais proféré la moindre insulte. La vérité, c'est qu'une des raisons pour lesquelles il la déteste autant c'est qu'elle, au moins, elle est sang-mêlée : elle avait cette chance d'emblée, une que lui n'a pas eue. Elle n'a pas eu à travailler aussi dur que lui. Et elle a craché dessus ! Récemment, il a appris qu'O'Connel s'était mis en tête de prendre Rabastan en faute pour le faire exclure... Voilà qui promet des plans réjouissants... Décidément, elle n'est vraiment, vraiment pas maligne.
ELEONORA ROMANOV (scénario) Eleonora est l'une de ces étudiantes de Durmstrang. C'est aussi une sang-mêlée, mais il faut croire que ceux de l'école nordique sont mieux élevés que les anglais : celle-ci semble n'avoir pas de plus grande ambition que de se hisser à la hauteur des sangs-pur. Ambition qui semblait tendre à miroir à Avery. A cela, s'ajoute l'admiration que la demoiselle lui porte... Être admiré.. Ca c'est une nouvelle expérience... Une expérience agréable. Il n'a pas fallu longtemps pour que ces deux-là se rapprochent. Mais croire que cela aurait donné naissance à une relation complice en long fleuve tranquille, ce serait faire preuve de naïveté et oublier aussi bien leurs références que leurs ambitions. Au contraire, c'est une relation en chaud et froid, en haut et bas, le tout sous des apparences de velours et de manipulation bien ou mal intentionnée, presque selon l'heure du jour. Un jour Avery se fait un plaisir de conseiller Eleonora, de participer de près ou de loin à ses campagnes de petite peste. L'autre il se fera venimeux, la poussera au faux pas. C'est que les circonstances en font des rivaux naturels : ce sera à qui se hissera au sommet le premier. A cela s'ajoute que la jeune fille a réussi à se faire bien voir de Rabastan et qu'il n'est pas question pour Avery qu'elle lui dame le pion. Mais lui profite de ce que la Poufsouffle est encore bien naïve, que la roublardise et l'absence de scrupule ne lui sont pas aussi naturels qu'à n'importe quel Serpentard, qu'il a percé à jour la présence de cette sensibilité qu'elle tente de cacher. Comme il profite du fait de savoir qu'elle en pince un peu pour lui, qu'il en joue pour rester le maître du jeu et s'assurer plusieurs coups d'avance. Dans le fond, ce n'est pas par méchanceté : c'est juste ainsi que se font les choses. Bien sûr tout cela crée des rancunes, mais cela génère aussi de l'émulation et dans le milieu qui est le leur, quoi de plus normal que de s'améliorer sans cesse en se confrontant aux autres ? Pour Avery et Eleonora, tout cela est finalement très naturel, de l'aide solide qu'ils peuvent se fournir jusqu'aux plus mauvais coups qu'ils se jouent : cela n’entache en rien leur complicité naissante et des alliances très efficaces contre leurs ennemis communs.
Dernière édition par Rabastan Lestrange le Lun 8 Avr - 17:56, édité 3 fois