« Aimer une personne pour son apparence, c'est comme aimer un livre pour sa reliure. » - Laure Conan

Que dire de moi physiquement ? Surtout si vous tenez à avoir 10 lignes à ce sujet... Il serait plus simple et direct de dire que je suis plutôt pas mal. Bon, je n’ai pas un physique de tombeur comme Sirius, ça, non, je le vois bien en comparant les façons qu’ont les filles de m’observer, et de l’observer lui. Mais je me débrouille quand même ! Je suis plutôt grand, mesurant 1m85. J’ignore par contre combien je pèse, ce genre de considérations me passe complètement au-dessus de la tête, voyez-vous ! Je peux cependant vous dire que je suis élancé et musclé, sans trop l’être pour autant, je le suis juste comme il faut, disons. Ca vient du Quidditch ! Et de mon poste de poursuiveur ! Et je suis plutôt fier de dire que cette silhouette athlétique se distingue aisément, même sous l’uniforme informe de Poudlard !
Mon visage est plutôt rond et mince, mes lèvres ont été qualifiées un jour par une de mes comparses de charnues. Mes dents sont blanches et bien alignés (détail important pour avoir un beau sourire voyons ! Et comme je l'ai dis un jour à Leroy, un sourire éclatant est utile pour obtenir des informations de la part des filles sur d'autres filles... Enfin, une en particulier, mais bon, vous avez comprit ma pensée !). Mon nez... Pff, j’ai la flemme d’aller jusque là... Ah, j’ai oublié de préciser que je porte des lunettes. Et oui, j’ai la chance innée d’avoir une vue qui laisse à désirer...
On dit de ma démarche qu’elle est nonchalante, et un brin hautaine. Elle donnerait même l’illusion que j’ai la folle certitude que rien ne peut m’arriver ou m’atteindre ! Ma foi, je vous laisse seuls juges ! Et si vous êtes sages, je vous parlerais peut-être plus longuement de moi pour expliquer le pourquoi du comment !
Personnellement, les seules choses dont je suis vraiment fier dans mon apparence, c’est mes yeux noisettes, parce qu’il y brille souvent, d’après ce que l’on m’a dit, une lueur espiègle. Sans oublier mes cheveux, noir de jais, que j’aime à ébouriffer pour donner l’impression que je viens de descendre de mon balai après un match passionnant !
A part ça, niveau vestimentaire, lorsque l’on peut troquer l’uniforme pour des tenues correctes, j’aime à mettre de simples jeans, avec des t-shirt ou chemises. Bien entendu, j’aime tout particulièrement donner l’illusion d’un look négligé, même s’il n’en est rien au fond, parce que c'est travaillé. Et oui, ça va de pair avec mon habitude à me décoiffer les cheveux, que voulez-vous ! A propos de mes cheveux, d’ailleurs, même si je voulais arrêter de les décoiffer de la sorte, je n’y arriverais pas vraiment, j’ai un sacré épis à l’arrière du crâne. Mais pas un petit épi, plutôt l’épi indomptable, vous voyez ? Pas grave, ça m’arrange de toute manière, je préfère avoir l’air négligé, que bien trop habillé ! Etre tiré à 4 épingles ? Très peu pour moi ! J’ai bien le temps de m’amuser avant de devoir m’habiller comme un pingouin tous les jours ou presque !

« Mieux vaut un mauvais caractère que pas de caractère du tout. » - Georges Bernanos

Ahahaha, voilà la partie la plus drôle à remplir à mon propos ! Enfin, non pas que je trouve ça drôle, hein, mais plutôt qu’il va être intéressant de faire un comparatif entre ce que l’on pense de moi, et la personne que je suis réellement, celle que je perçois, mais aussi celle que mes amis connaissent...

Pour les gens qui ne me connaissent pas, mais qui m’apprécient, je suis quelqu’un de cool, de populaire. Ils me voient comme un sportif brillant, un élève très doué, et un mec qui ne se prend pas la tête. Quelqu’un a qui tout semble réussir ! Et qui a su s’entourer d’amis fidèles et loyaux.

Quant à ceux qui ne m’apprécient pas (comme Evans, pour mon plus grand désarroi...), je ne suis qu’un crâneur prétentieux, un abruti de premier ordre qui ne pense qu’à s’amuser et qui adore se faire remarquer. A croire même que je ne peux pas vivre sans être sous le feu des projecteurs ! Ah, j’ai oublié de mentionner le fait qu’ils me trouvent aussi cruels et trop moqueur. Peut-être même que je manque de respect, selon eux... Et j’ai une tête qui enfle dangereusement, également... L’arrogance émane de moi par tous les pores de la peau ! J’ai visiblement tendance à me croire au-dessus de tout le monde, sans oublier que je suis immature et égoïste !

Mais bon, de vous à moi, je me moque complètement de ce que l’on peut penser de moi ! Que les filles me voient comme quelqu’un de charmant, charmeur, souriant, intelligent, et un brin méchant garçon (juste ce qu’il faut pour qu’elles craquent cependant !) m’indiffère ! Tout comme m’est égal l’opinion de ceux qui me méprisent ou se fourvoient à mon propos ! Enfin, tous, pas vraiment, mais là n’est pas la question...

Personnellement, je me vois comme quelqu’un qui aime s’amuser. Se prendre la tête n’est utile qu’à une chose : choper des rides ! La vie est chiante, pas la peine de stresser par rapport à ça, vaut mieux tâcher de s’amuser comme on peut ! Après tout, on dit qu’il est bon pour la santé de rire, que ça allonge l’espérance de vie ! Si tel est le cas, je vais vivre centenaire ! Et comme j’aime vivre à fond, il n’est pas rare que je prenne des risques parfois inconsidérés, mais après tout, ce qui est risqué n’est-il pas pourtant follement amusant ? On n’a qu’une vie, autant en profiter ! Je n’ai nullement envie d’avoir de remords ou de regrets, je veux profiter de chaque minute, comme si c’étaient mes derniers instants de vie sur terre ! C’est pour cela que je prends autant de plaisir à ne pas respecter les règles ! Et pour ce faire, je ne manque pas d’imagination ! Faut aussi dire que j’ai des amis qui m’aident à avoir des idées toutes plus farfelues les unes que les autres, donc, ça aide pas mal ! Un truc en lien avec le fait que je ne prenne pas la tête : j’ai un grand sens de l’humour. J’aime certes rire des autres, mais je parviens aisément à rire de moi-même ! Il ne faut pas oublier non plus que je suis déterminé, voire même têtu. Une fois que j’ai décidé quelque chose, il en faut beaucoup pour me faire changer d’avis. Par exemple, j’ai décrété que j’aurais Evans, et je l’aurais ! Je l’aurais un jour, je l’aurais ! Je pense qu’il faut aussi savoir à mon sujet que j’attache une grande importance à l’amitié. Je crois, en fait, que lorsque j’apprécie quelqu’un, il en faut beaucoup pour me faire changer d’avis à son propos. Et c’est valable aussi pour les gens que je déteste ! Mais, revenons-en à nos moutons, voulez-vous ? J’estime être un ami loyal, du moins, je tâche de l’être. Parce que, vous voyez, mes amis, c’est une sorte de famille. Ca fait clicher de le dire, mais c’est le cas. Je serais toujours là pour eux, et eux pour moi ! C’est comme ça entre nous ! Bon, parfois, j’avoue, j’ai tendance à agir pour le bien de mes amis, même si c’est derrière leur dos. Comme le fait que j’ai écris des lettres à Pandora pour Remus, pour qu’ils puissent enfin se parler lors du voyage à Londres ! En fait, j’ai tendance à agir parfois de manière maladroite pour les aider, mais ça part toujours d’une bonne intention. Je suis aussi sûr de moi. Je m’irais pas jusqu’à dire que je le suis trop, après tout, vu l’enfance que j’ai eu, comme pourrais-je être différent ? J’ai entendu toute ma vie mes parents me dire à quel point j’étais intelligent, brillant, beau, gentil, généreux... Car oui, bien que je sois fils unique, je suis aussi généreux. J’aime à faire plaisir à mes amis. Toutefois, revenons à mon côté prétentieux. Personnellement, je me vois plutôt comme quelqu’un d’ouvertement sûr de lui, mais ça n’est pas forcément le cas intérieurement. J’ai mes périodes de doute, comme tout le monde, mais je les cache de mon mieux. A vrai dire, je m’efforce toujours d’exceller en tous points, pour ne pas faire honte à mes parents qui ont fondés tant d’espoir en moi, mais aussi pour me montrer à la hauteur des mes amis. Et oui, que voulez-vous, ils sont vraiment top, alors il faut que je sois au niveau ! Je méprise également la passion que certains sorciers ont pour leur sang ! Pour moi, qu’on soit des sang-purs ou non, des sorciers ou non, c’est pas les pouvoirs magiques ou l’arbre généalogique qui comptent ! Non, c’est les valeurs qu’on défend. Celles qui me tiennent particulièrement à cœur : la tolérance (Qui a crier : « Et tu es tolérant avec Severus ? » ? Lui, c’est un cas-à-part !), l’amitié, la loyauté, la malhonnêteté et le courage de se battre pour une juste cause. Oui, que voulez-vous, je n’ai pas été envoyé sans raison à Gryffondor ! Je sais faire preuve de courage, et je sais que je suis prêt à mettre ma vie en jeu pour les gens que j’aime. Ah, et j’allais oublier : Mon côté Carpe Diem me pousse parfois à suivre mon impulsivité, mais c’est tellement drôle ! Je suis également sportif, j’aime me dépenser, aussi bien au Quidditch, qu’en délirant avec mes amis ! Je me sais aussi jaloux, et j’ai conscience que cette jalousie me fait parfois voir rouge. Je travaille dessus, mais je crois qu’il me faudra des années avant d’estomper ce trait-là de ma personnalité !

Mes amis, quant à eux, me voient comme quelqu’un de fiable. Je vous ai déjà parlé du fait qu’on savait qu’on pourra toujours compter les uns sur les autres, quoi qu’il arrive. Je sais qu’une partie de Peter m’admire, suffit de l’entendre quand il me voit jouer avec un Vif d’or. Et je dois avouer que ça me plaît assez, il est flatteur de se sentir admiré ! Je crois que Remus est parfois dépité par mon manque d’intérêt pour les cours. Il tente de m’y intéresser, mais il n’y arrive que rarement. Franchement, quel intérêt d’étudier avec attention, alors que sans même réviser, j’ai de bonnes notes ! C’est une perte de temps, n’est-ce pas ? Sirius, quant à lui, me voit comme quelqu’un qui n’est jamais contre l’idée de faire des farces, et plus souvent, de trouver un prétexte à fuir la bibliothèque ! Les trois me perçoivent comme quelqu’un de souriant, il est en effet rare de me voir sans un sourire flanqué aux lèvres. Comme quelqu’un d’optimiste également. Qui ne reste jamais longtemps fâché contre eux, bien que je sois capable de me montrer rancunier lorsqu’il s’agit de personnes moins proches de moi qu’eux. Quelqu’un qui serait prêt à tout pour eux, comme par exemple travailler d’arrache-pied pour devenir animagus afin de soutenir l’un de mes meilleurs ami loup-garou ! Ils me voient comme quelqu’un de tellement déterminé qu’il est prêt à entendre dire par la fille qui l’obsède depuis des années qu’elle le méprise et que ça ne changera jamais. Quelqu’un capable de garder un sourire en entendant de telles choses, alors qu’intérieurement, je suis brisé. Mais eux seuls le remarquent. Ca m’énerve parfois, mais ils lisent en moi comme dans un livre ouvert. Ils me voient comme quelqu’un qui déborde d’énergie, comme une personne capable de reconnaître ses torts lorsqu’elle a blessé ceux qui compte pour elle. En dépit de mon égo que certains trouvent surdimensionnés (ce que je ne comprends pas, d’ailleurs !), je suis en effet capable de me plier en quatre pour obtenir le pardon de la personne offensée. A ce propos, j’estime utile de préciser que bien que j’aime avoir raison, si j’ai tort, je n’hésite pas à le reconnaître, envers qui que ce soit, par ailleurs (sauf Rogue, là, faut pas abuser tout de même !)

« Le temps passe. Ah, si on pouvait le regarder passer. Mais hélas, on passe avec lui. » - Paul-Jean Toulet

Contrairement à bons nombres d’autres sorciers de sang-pur, le mariage de mes parents s’est fait par amour. Elizabeth Silverwood, ma mère, m’a raconté que leur rencontre s’est faite à Poudlard. Bien qu’elle ait été répartie à Serdaigle, et mon père, Raphaël Potter, ait atterrit à Gryffondor, ils ont été amenés à se voir souvent, ma mère ayant sympathisé avec la sœur aînée de mon père, à tel point qu’elles étaient inséparables. C’est en quelque sorte Anita qui les a rapproché, et c’est ainsi qu’ils sont peu à peu tombé amoureux l’un de l’autre. Que l’idée d’unir les deux familles a lentement germé dans l’esprit de leurs parents. Il aurait en effet été dommage de ne pas envisager un mariage entre ces deux grandes et riches familles ! Alors évidement, lorsque mes parents ont apprit cela, ils étaient vraiment contents, tous deux craignaient de subir le même sort que la plupart de leurs comparses.
Pendant de longues années, mes parents n’ont pas voulu avoir d’enfant. Ils préféraient profiter de leur vie à deux, de l’amour qu’ils avaient l’un pour l’autre, et du temps, simplement. Je ne crois pas me tromper en disant qu’ils ont eu la chance folle de connaître l’amour, le vrai, et c’est ça qui leur a fait choisir leur couple au lieu de créer une famille. Je les comprends, en un sens, parce que leurs boulots étaient prenants, et les séparaient sans doute bien trop longtemps à leur goût, mais je ne me vois pas reproduire leur parcours. A choisir, je préfère fonder une famille avec la femme que j’aime, pour profiter de ma famille, de mes enfants tant que je le peux vraiment... M’enfin, ce fut le choix de mes parents !
C’est ainsi que je suis arrivé dans leur vie alors qu’ils avaient quittés Poudlard depuis presque 20 ans. L’ironie de l’histoire veut qu’ils se soient sentis près à être parents à l’orée de leur 31 ans, mais que la vie a voulu les faire patienter de longues années. Alors évidement, lorsque ma mère est enfin tombée enceinte, ils étaient aux anges ! J’ai été accueilli par mes parents et leurs familles comme un véritable trésor. Ils auraient aimé avoir d’autres enfants après moi. Ils ont essayé, mais lorsqu’ils ont atteint 43 ans, ils ont réalisé qu’ils n’y parviendraient sans nul doute plus. Je crois que c’est là qu’ils ont prit conscience qu’ils se sont sans doute montrer un poil trop égoïste après leur mariage, à éviter de fonder une famille. Au lieu d’avoir les trois enfants dont ils avaient finit par rêver, ils se sont contentés de moi.
C’est ainsi qu’ils ont continué à me gâter, allant même jusqu’à me couvrir encore plus de cadeaux au fil des années. Je n’ai jamais manqué de rien ! Dès que je voulais quelque chose, je l’avais dans les jours à venir. Mes parents étant tous deux relativement riches, l’argent n’a jamais été un problème pour eux ! D’ailleurs, ils avaient tellement d’argent qu’ils pouvaient se permettre d’avoir des horaires de travail très flexibles, ce qui leur laissait plus de temps pour profiter de leur petit prodige, j’ai nommer : Moi ! Oui, comme je l’ai souligné lorsque j’ai parlé de mon caractère, j’ai entendu toute ma vie que j’étais brillant, talentueux, merveilleux... Ca a tendance à marquer, ce genre de choses ! Tout ce que je faisais devenait sujet d’éloges à mon propos, même les choses les plus futiles, par ailleurs !
A part ça, mon enfance n’a guère été intéressante. Oh, certes, j’ai eu tout ce que je voulais. J’ai même été voir à plusieurs reprises de grands matchs de Quidditch, j’ai voyagé pour visiter de grands lieux de la sorcellerie. La maison était toujours pleine de monde, mes parents ayant une multitude d’amis. J’ai côtoyé beaucoup de sorciers, de sang-pur, de sang-mêlés, nés de moldus, des cracmols, et même de simples moldus. C’est de mes parents que j’ai hérité mon habitude à ne pas juger les gens sur leur sang ou leurs capacités magiques, mais sur leurs faits et gestes. En dépit de l’entourage important de mes parents, je n’ai pas réussit à me faire d’amis (enfin, de véritables amis, je veux dire !). La plupart des enfants de mon âge étaient soit bien trop fiers de leur sang, soit agacés par le fait que ma famille était riche, soit je ne pouvais tout simplement par leur parler de la magie, parce qu’il s’agissait de moldus, ou bien n’appréciaient pas ma manie à faire des blagues à tout va. Oh, j’ai eu des amis moldus, et, vous savez, faire comprendre à un enfant qu’il ne doit pas parler de la magie à ses amis, parce que c’est sensé être secret, c’est pas évident ! Je me souviens qu’un jour, j’étais chez l’un de mes compagnons de jeux, un moldu. Sa mère nous préparait notre goûter, et je lui ai demandé pourquoi elle ne se servait pas sa baguette au lieu de tout faire à la main... Voyant qu’elle ne comprenait pas, j’ai continué mon speech de longues minutes. Lorsque mes parents sont venus me récupérer, ils m’ont trouvé dans la cuisine. La mère leur a demandé si je n’avais pas trop d’imagination, parce que je prétendais, aussi bien à elle qu’à son fils, être un sorcier. Fort heureusement, je n’avais que 5 ans, donc, elle a trouvé ça plutôt « chou », pour reprendre ses propres mots. Mes parents m’ont passé un savon, mais comme je l’ai déjà dit, à 5 ans, on n’arrive pas à comprendre l’importance du secret. Ce qui fait que de telles scènes se sont répétées à quelques reprises. Et ça a parfois forcé mes parents à effacer la mémoire de certaines personnes... Enfin, tout ça pour dire que je n’ai pas eu de véritables amis dans mon enfance. Les seules personnes avec qui ça auraient pu passer étaient trop différentes de moi, et pourtant, c’étaient des sorciers...
C’est sans doute pour ça que je me suis tant amusé à faire des farces, dès mon plus jeune âge. Il fallait bien que je m’occupe, après tout ! Et j’avais tellement de victimes à portée de main que j’en ai fais des centaines ! C’est l’une des raisons qui fait que j’ai été des plus heureux lorsque vint enfin pour moi l’heure d’intégrer Poudlard ! Les autres raisons sont bien évidement les faits que j’allais enfin apprendre d’autres sortilèges, être séparé de mes parents (je les adore, mais ils sont parfois collants !), et rencontrer pleins d’autres jeunes sorciers ! Inutile de dire que je désirais vivement en rencontrer qui partagent mes opinions, et avec qui je pourrais me lier ! Et j’ai été exaucé au-delà de mes espérances, c’est le moins qu’on puisse dire ! Bon, j’ai rencontré pleins de gens sympas ici, certes, mais je crois, non, que dis-je, je sais que ceux que je continuerais à voir après avoir quitté le château, sont sans conteste Sirius, Remus & Peter ! Enfin, pour l’heure, je savoure surtout le fait qu’on soit dans la même maison, comme ça, on peut monter tous les plans qu’on veut, en permanence, au point, parfois, de rendre fous certains de nos camarades, mais c’est ça qui est si drôle, au fond. Ah, oui, je n’ai pas dit que j’ai été réparti à Gryffondor, comme la plupart de mes ancêtres. Inutile de dire que c’était exactement la maison où je voulais être, et j’étais tellement sûr d’y être que ça a même été l’une des premières choses que j’ai dit à Sirius, lors de notre première rencontre !
Tant que je suis en train d’évoquer les rencontres que j’ai faites à Poudlard, je ne peux pas oublier celles de Lily Evans et Severus Rogue. Evidemment, pas pour les mêmes raisons... Que dire au sujet d’Evans ? Je en saurais expliquer pourquoi, et encore moins comment, mais elle m’intrigue, elle m’attire, elle me fascine. C’est simple, je la veux. Depuis notre première année. Dire qu’il y a plein de filles qui seraient prêtes à se damner pour sortir avec moi (certaines me l’ont dit à maintes reprises, je n’invente rien, arrêtez de me croire plus prétentieux que je ne le suis, je suis juste très réaliste !), et elle... C’est simple, elle me méprise, ma présence l’insupporte, et elle ne se prive jamais pour me le faire clairement sentir dès que je tente une approche... Ca me désespère complètement... Combien de fois Sirius et Remus m’ont conseillé de l’oublier ? Combien de fois Peter m’a demandé pourquoi je m’accrochais autant ? Je ne les compte même plus... Merlin sait que j’aimerais en être capable, la rayer de ma mémoire, de mes pensées, l’oublier, simplement. Je pourrais le faire dans les bras d’une autre, mais, je n’y arrive pas. Et, croyez-moi, ce n’est pas faute d’avoir essayé, hein ! Parfois, les gars me charrient en me faisant remarquer que je dois être amoureux de Lily, mais je persiste et signe en maintenant que ça n’est pas le cas, c’est juste... Elle m’attire, voilà tout, on va pas en parler des heures durant ! Non, au lieu de ça, on va enchaîner avec l’autre rencontre que je ne dois pas oublier de mentionner dans cette magnifique histoire qu’est ma vie : Rogue. Bon, lui, je dois admettre que je m’en serais bien passé, en fait. Ou pas, car c’est tellement plaisant de l’humilier. Ce sombre crétin a été ami avec Lily, et franchement, venant de la part d’une fille aussi brillante qu’elle (et oui, je ne vais pas craquer pour la première idiote venue tout de même !), ça m’étonne. Il est clairement attiré par la magie noire, et est un peu trop copain avec les pires Serpendouilles qui soient, ce qui ne joue clairement pas en sa faveur. Je ne saurais expliquer pourquoi je le déteste autant, en fait, c’est juste comme ça, dès que je le vois, j’en envie de lui jouer un sale tour. Et comme j’en ai des centaines en stock, ça peut durer longtemps ! Enfin, tout ça pour dire qu’aujourd’hui, je suis bien heureux qu’il ne soit plus ami avec Lily !
Hormis ça, que rajouter d’autres ? J’aime bien Poudlard. Bon, OK, j’en glande pas une, enfin, je me foule pas. Ca désole quelques professeurs, par ailleurs, qui me font parfois remarquer que, je cite, mon « intelligence serait tellement plus utile si elle n’était pas utilisée pour faire des bêtises ! ». Pas de ma faute si je suis trop brillant pour avoir vraiment envie de suivre les cours. Et c’est encore moins de ma faute si cela me vaut pas mal d’heures de colle (souvent avec Sirius, d’ailleurs. Je me demande si il y a eu un jour des élèves qui ont été autant collé que nous...) Bon, OK, c’est peut-être de ma faute, mais franchement... J’ai pas envie de changer, croyez-moi ! Heu, qu’aies-je encore oublié ? Ah, oui : la réaction de mes parents face à mon comportement... Bien entendu, ils sont dépités. Evidement, ils aimeraient que j’étudie plus sérieusement. Combien de fois m’ont-ils fait remarquer que, si je le voulais vraiment, j’aurais pu être préfet, comme eux-mêmes l’ont été... Remarquez, ça aurait pu être drôle, je suis sûr que ça aurait fait criser les Serpentarés... Enfin, il est encore heureux que je sois tellement brillant au Quidditch, au point d’être considéré comme un génie même. Et ça, ça rend mes parents très fiers, même s’ils n’ont guères été surprit lorsque j’ai été accepté dans l’équipe, et encore moins lorsque j’ai été nommé capitaine. Franchement, à choisir, je préfère, et de loin, être capitaine de Quidditch, que préfet ! D’ailleurs, vous auriez du entendre les encouragements des gars lorsque j’ai postulé pour intégrer l’équipe. Remarque, c’est à peu près les mêmes au moment des matchs...
Bien sûr, je ne peux pas parler de moi sans expliquer pourquoi je suis à présent un animagus. Ca n’a pas été une lubie de ma part, visant à me montrer à quel point je suis brillant (je le sais déjà ça, en plus !). Non, la véritable raison, c’est que Remus est un loup-garou. Avec Sirius et Peter, au bout de quelques mois, on a trouvé étrange le fait qu’il s’éclipsait une fois par mois. Puis on a finit par comprendre ce que cela cachait. C’est ainsi que nous est venu l’idée de nous transformer nous aussi, afin de rendre les pleines lunes moins pénibles pour notre ami. C’est ainsi qu’aujourd’hui, une fois par mois, le Quartier Général des Maraudeurs (ouais, c’est ainsi qu’on se fait appeler !) se trouve dans la Cabane Hurlante (je vais pas vous expliquer pourquoi on l’appel ainsi, je pense que vous êtes à même de le comprendre seuls !). Oh, et j’allais oublier de mentionner un autre truc cool qu’on ai fait : la Carte du Maraudeur. Une carte complète et détaillée de Poudlard, avec tous ses passages secrets. Ouais, avoir une cape d’invisibilité peut aider à découvrir beaucoup de choses !
Comme vous devez certainement le savoir, cette année, Poudlard a eu la malchance d’accueillir des élèves de Durmstrang et de Beauxbâtons. Non, en fait, je dis n’importe quoi : c’est une chance, au contraire ! Bah oui, après 5 ans passés ici, on a eu le temps, avec les gars, d’embêter les Serpencrétins (quoi qu’on aime à les embêter à répétitions !). Mais il est toujours plaisant d’avoir de nouvelles victimes... Et comme dirait Sirius, ça fait plus de filles aussi... (Hey, vous avez vu, je ne passe pas mon temps à penser à une fille en particulier, hein ?) Bref, tout ça pour dire que je compte bien en profiter, aussi bien pour essayer de nouvelles farces, que pour profiter de cette nouvelle année à Poudlard en compagnie de Remus, Sirius & Peter ! Attention, les Maraudeurs sont là !