Sujet: Re: Les p'tits délires de Vick/Cian/James Sam 5 Jan - 23:06
Juste parce que Vick est parfois cruelle !
♪ It’s like I can’t see anything, nothing but you. I’m addicted to you ♫
Assise autour de la table élégante du salon, Victoria observait sa mère, alors que celle-ci lui racontait son récent voyage en Russie. Hanna piaillait dans une logorrhée agaçante, tout en tournant les pages d’un album photo que sa fille lui avait amener. Mme Azarov ne remarquait nullement le fait que Victoria ne s’intéressait pas le moins du monde à la description émerveillée qu’elle lui faisait sur les rénovations qu’avait subit leur demeure familiale. Elle était tellement absorbée par sa diatribe qu’elle n’entendait même pas la voix agacée de sa fille unique quand elle parlait de la tâche noire qui figurait dans leur famille, et qui n’avait de cesse de leur faire honte : Pénélope Gallianis, qui était inséparable du fils Leroy, traître à son sang... A entendre Mme Azarov, on ne savait lequel des deux elle détestait le plus ! Et pour être honnête, Victoria ne s’en souciait nullement. Les pensées de la jeune femme étaient bien loin des vaines considérations de sa mère. Qu’il était drôle de se dire que lorsqu’elle était jeune, elle l’admirait plus que tout au monde, essayant tout faire pour lui ressembler, craignant de ne jamais être à sa hauteur. Que sa simple présence à ses côtés suffisait à éloigner les soucis qui pouvaient assombrir son esprit. Mais cela faisait des années que ça n’était plus le cas, qu’un fossé s’était lentement creuser entre les deux, sans même que sa mère ne semble le remarquer, et sans même que Vick ne prenne la peine de changer la donner. A présent, Hanna ne parvenait plus à faire disparaître le poids que Victoria sentait peser sur ses épaules depuis des heures à présent. Poids qui faisait son apparition quotidiennement...
« Qu’est-ce que cela ? Cette... horreur ! » La voix, nasillarde, de sa mère, fit revenir Victoria sur terre. Tout en attrapant sa tasse de thé (qu’elle avait fait servir un peu plus tôt par son elfe de maison), elle darda son regard azur sur sa mère. Ce faisant, elle ne parvint à s’empêcher de remarquer les rides qui parsemaient son visage, ainsi que les mèches blanches qui fleurissaient dans sa chevelure. Sans oublier les cernes qui creusaient son regard. « Quoi donc », demanda la jeune sorcière après avoir but une gorgée de son thé, sachant pertinemment que ne pas s’adresser immédiatement à sa mère la mettrait hors d’elle. Et oui, Victoria avait beau avoir 20 ans à présent, elle n’en avait pas pour autant perdu son plaisir de mettre ses parents en colère dès que possible, même si elle avait changé ses méthodes depuis ses années Poudlard... « Qu’est-ce qui vous a donc tant choqué que cela dans ce vieil album photo ? » Un simple haussement de sourcil provenant de sa mère lui montrant que celle-ci n’avait pas apprécié que sa fille se soit manifester plus rapidement, et encore moins le ton avec lequel elle lui avait parler. Elle posa l’album sur la table, en douceur, seul la crispation de ses mains montrant son agacement, et le tourna de manière à ce que Victoria le voit mieux. « Peux-tu m’expliquer ceci ? » L’index de la main droite de Hanna pointa une page de l’album, sur laquelle étaient collées quelques plumes multicolores, mais aussi diverses photographies sur lesquelles Victoria en portait certaines, en boucles d’oreilles, ou encore en collier (pour ce qui est des idées « soft » que Vick a eu pour s’en servir !) « Te rends-tu comptes à quel point tu as l’air idiote ? Comment as-tu osé sortir habillée de la sorte ? Tu as bafoué l’honneur de la famille ! »
Pendant une brève seconde, les yeux de Victoria se voilèrent de tristesse, mais cela fut bien trop court pour que quiconque le remarque. Bien rapidement, un sourire mauvais fleurit sur ses lèvres, signe que la machine était lancée. « Au moins aies-je l’air de quelque chose, Mère... Cela fait des années que vous ne prenez même plus la peine d’avoir l’air de quoi que ce soit... », souffla-t-elle en posant sa tasse pour attraper l’album à son tour, et pointer du doigt les photos incriminées. « Ca s’appelle avoir le sens de l’humour, une chose qui vous a toujours fait cruellement défaut. Il s’agissait d’un jeu avec Lev, vous savez, l’un des jeux stupides dont nous raffolions tous deux et qui vous hérissaient le poil. De vous à moi, je pense que cela vient du fait que vous n’avez jamais eu d’amis pour vous amusez avec eux, qu’importe ce que les autres pouvaient bien en penser. Et pour ce qui est de l’honneur de la famille... Je vous pensais bien plus intelligente que cela, et espérais que vous aviez déjà remarqué que cela faisait des années déjà que je ne m’en souciais guère ! » Elle referma vivement l’album photo, sans perdre du regard sa mère, dont le visage s’était décomposée au fur et à mesure de ses paroles. Il était bien loin le temps où Victoria admirait ses parents et leur parlait avec dévotion.
« Plus le temps passe », déclara Hanna, à voix basse, dans laquelle soufflait un soupçon de réprimande. «et plus tu me fais penser à ton père ! Tu es son exact reflet ! » « Vraiment ? Cela veut-il dire que vous pensez que je vais faire comme lui, et aller voir ailleurs ? » La tasse que Mme Azarov avait précédemment attrapée se retrouva sur le sol, dans un bruit assourdissant, qui fit immédiatement apparaître l’elfe de maison. Ne se souciant nullement de la présence de son serviteur, Victoria croisa ses jambes avec élégance, et, penchant la tête sur le côté, demanda d’une voix teintée de politesse : « Désolée Mère, j’oublie toujours que le sujet de la Romanov vous met encore mal à l’aise. Et ce, même après sa mort datant de l’année passée... Mort très mystérieuse, si vous voulez mon avis ! » « Puis-je savoir ce que tu insinues par là ? » Hanna regardait à présent sa fille avec suspicion, alors que l’elfe de maison disparaissait enfin, après avoir remplacé la tasse, et l’avoir remplit. Elle savait que Victoria avait découvert l’infidélité dont elle avait été victime il y a quelques années, l’anglo-russe avait craquée après avoir quitté Poudlard. C’est ainsi qu’elle avait tout déballé, sortant toute la colère et l’amertume qu’elle éprouvait à l’encontre de ses parents. Cela avait été une conversation atroce, du moins, pour les parents Azarov. Par la suite, plus rien n’avait jamais été pareil entre les Azarov, en dépit des multiples tentatives des parents pour renouer avec la fille...
« Je n’insinue rien, je constate. Au cas où vous l’auriez oublier, je ne suis pas idiote, Mère. Je sais qu’elle est arrivée en Angleterre alors que j’étais encore à Poudlard. Tout comme je sais qu’elle a retrouvé Père. Que ça vous a mit hors de vous lorsque vous l’avez apprit. Elle vous avait déjà volé votre mari une fois, vous n’avez pas tolérer le fait qu’elle y parvienne une seconde fois. Et vous avez alors fait ce que vous auriez dû faire à l’époque : commanditer son meurtre ! » Hanna gigota, mal à l’aise sur sa chaise. Les paroles de Victoria avait sonné comme des reproches, il était facile d’entendre au travers qu’elle la trouvait faible... « Comment oses-tu me parler ainsi ? Comment oses-tu prétendre cela ? » Se passant une main dans sa longue chevelure blonde, Victoria poussa un soupir. Son regard détailla à nouveau la femme qui lui faisait face, et pour laquelle toute trace d’admiration avait disparu il y a bien longtemps. A présent, elle ne voyait en sa mère plus qu’une frêle femme, pitoyable et pathétique. Elle ne valait guère mieux à ses yeux qu’une vulgaire moldu.
« Avez-vous oublier à quel point vous avez insisté sur la nécessité d’avoir une fierté, lorsque j’étais enfant ? Que l’on devait rendre coups pour coups, en s’assurant de mettre l’autre à terre ? Que l’on ne devait laisser un affront impuni ? » Attendant une réponse de la part de sa mère, Victoria ancra ses yeux dans les siens, inquisitrice. Hanna avait toujours détestée qu’on la fixe de la sorte, aussi garda-t-elle la tête droite, comme si elle désirait prouver à sa fille qu’elle n’était en rien la faible qu’elle semblait voir. L’anglo-russe eut un sourire narquois, alors que le combat visuel continuait, sa mère ne paraissant nullement désireuse d’acquiescer, ne sachant que trop bien que cela reviendrait à admettre qu’elle s’était montrée faible après avoir découvert l’adultère de son mari. Cependant, sa fille était plus têtue qu’elle, et l’éclat moqueur qu’elle percevait dans ses yeux eut raison de ses dernières réticences à détourner le regard pour hocher positivement la tête, gênée. Ce qui eut pour effet d’accentuer le sourire de Victoria. Celle-ci attrapa un biscuit, qu’elle croqua avec délectation, avant de continuer son discours. « La Romanov n’a eu que ce qu’elle méritait, même si la sentence est tombée bien trop tard, je trouve... Maintenant, Mère, veuillez m’excusez, mais j’ai encore des choses à faire... » Sur un dernier regard dédaigneux lancé à sa mère, Vick se leva, attrapa l’album photo avant d’appeler l’elfe de maison pour lui ordonner de débarrasser la table, alors que sa mère était encore en train de boire son thé.
« Victoria Shoushan Azarov ! Es-tu en train de me mettre à la porte », s’insurgea Hanna. Victoria poussa un soupir, avant de se tourner pour faire face à sa mère, qui était toujours assise. La jeune sorcière la fixa avec agacement, comme on peut regarder un enfant un peu trop long à la détente. « Pardonnez-moi, Mère », déclara-t-elle d’un ton contrit, « je croyais avoir été plus claire : Mère, veuillez partir de chez moi, votre présence m’insupporte presque autant que peut m’insupporter celle d’une vermine ! » Sans rien ajouter de plus, elle tourna alors le dos à sa mère pour quitter le salon, mais cela était sans compter sur la ténacité de son aînée. « Victoria, dois-je te rappeler que je suis ta mère et que tu me dois plus de respect ? « Oh, non, il serait préférable de nous éviter cette scène bien inutile, car je le sais. Et, voyez-vous, pour l’heure, j’ai du mal à concevoir qu’une femme aussi faible que vous puisse être ma mère... » « Est-ce là tout le respect que tu es à présent capable d’avoir à mon égard ? » A nouveau, Victoria se tourna pour faire face à sa mère, s’adossant contre le mur pour la fixer, une lueur moqueuse dans le regard : « On dirait bien. Et n’en soyez pas surprise, Mère, après tout, vous m’avez élevée pour donner mon respect aux gens qui le méritaient réellement... Et, de vous à moi, je ne trouve pas que vous le méritiez entièrement... Disons que vous êtes en période d’essai ! »
Ce fut avec un dernier sourire ironique qu’elle salua sa mère, avant de sortir de la pièce, prenant soin, au passage, de demander à l’elfe de maison de raccompagner sa mère à la porte. La jeune sorcière monta l’immense et magnifique escalier pour rejoindre la chambre, qu’elle trouvait toujours bien vide sans la présence de Vlad. Assise sur le lit, elle jeta alors un œil sur l’album photo, à la recherche de la page qui avait énervée sa mère. Elle poussa un soupir dès qu’elle l’eut enfin trouvé, faisant ainsi voler une plume qui tomba lentement sur le sol, tandis qu’une larme roula lentement le long de sa joue. Elle savait qu’elle n’aurait pas du s’énerver ainsi sur sa mère, mais c’était plus fort qu’elle : à chaque fois que ses parents lui faisaient des remarques sur son attitude lorsqu’elle était à Poudlard, et encore plus, avec Lev, cela l’énervait. C’était pour elle un sujet sensible, depuis la mort de son cousin. En dépit du temps passé, elle n’avait pas réussit à en faire son deuil, et une partie d’elle en voulait toujours à Lev d’avoir autant attendu avant de lui parler de la maladie qui le rongeait. Même si, avec le temps, elle se rendait compte qu’en avoir conscience n’avait en rien atténuée la douleur qui l’avait envahit à sa mort. Douleur qu’elle bridait bien souvent, surtout en présence de Vladimir, qui avait perdu son meilleur ami et frère de cœur. Sa fierté l’avait empêché de soutenir Vladimir à la mort de sa sœur, aussi l’anglo-russe se refusait de faire la même erreur aujourd’hui, ne s’abandonnant à la peine qu’en son absence, et encore, elle la fuyait comme la peste. Il fallait que celle-ci s’immisce peu à peu en elle pour qu’elle s’autorise à laisser ses larmes coulées, comme aujourd’hui. Il avait suffit que sa mère lui fasse part de sa désapprobation en voyant l’utilisation des plumes qu’elle avait faite de celles qu’il lui avait offert à un Noël pour qu’elle l’envahisse, faisant déborder le surplus qu’elle tâchait de maintenir au loin depuis bien trop longtemps... Non, il fallait qu’elle soit forte, d’ailleurs, elle entendait presque les moqueries que Lev serait capable de lui adresser s’il voyait ses larmes coulées pour lui. Cependant, elle n’aurait vraiment rien contre supporter ses railleries, car cela signifierait tout bonnement qu’il était encore en vie. Qu’ils pourraient encore essayer de voir s’ils étaient capables de faire baisser leur âge mental. Raconter tout et n’importe quoi comme au bon vieux temps. Se lancer des défis stupides qu’ils se feraient un plaisir de relever, juste par fierté, mais aussi parce qu’ils n’attachaient nulle importance à ce que les autres pouvaient bien penser d’eux. Chercher à savoir lequel des deux avait le goût le plus sûr en matière d’habits. Essayer de trouver quelle profession Victoria devrait faire pour occuper ses longues journées...
Ramassant la plume qu’elle remit soigneusement dans son album, la jeune sorcière sécha ses larmes en songeant à quel point elle aimerait être en mesure de revenir en arrière, à l’époque bénie où elle était enfant : Elle admirait encore ses parents. Elle ignorait que Lev était malade. Elle n’avait conscience de la déception que son père éprouvait à l’idée de n’avoir jamais qu’une fille. Ses relations avec Pénélope étaient encore simples, même si ses parents la désapprouvaient... Tout ce qui la préoccupait était de s’amuser avec Azz, Lev & Vladimir (et tâcher de supporter les trois garçons...) Sans oublier qu’elle n’avait pas la crainte tenace qu’on lui annonce la mort de Vladimir à chaque fois qu’il sortait...
Refermant son album dont elle caressa distraitement la couverture, elle ferma les yeux pour dissiper la peur qui l’envahissait, et atténuer ainsi le poids qui pesait sur ses épaules, les rendant douloureuse, bien que ça n’était qu’une impression, nul poids ne reposait dessus. Le savoir dehors pour exécuter des missions pour le Lord l’effrayait toujours. La guerre faisait rage au dehors, et la Mort s’en donnait à cœur joie. Les Mangemorts ne revenaient pas toujours indemnes auprès des leurs. L’une des amies de Victoria avait perdu son fiancé ainsi. Victoria était chez elle lorsque la pauvre sorcière a apprit la nouvelle. Elles passaient une après-midi entre amies, évoquant les souvenirs de Poudlard, lorsqu’un sorcier était venu.
Tout en se relevant, la scène atroce qui avait alors vu le jour défila dans l’esprit de la jolie blonde. La pauvre sorcière s’était écroulée au sol, alors que comme tous sang-purs qui se respectent, elle n’avait jamais manifesté ses émotions, quel qu’elles soient... Immanquablement, Victoria n’avait pu s’empêcher de s’imaginer à sa place, car après tout, rien ne lui garantissait que Vladimir lui revienne toujours... Et la simple perspective de le perdre la terrifiait plus que de raison. Elle avait déjà bien trop souffert lorsqu’ils avaient rompu, au point d’en faire même n’importe quoi : n’avait-elle pas finit par parler à des moldus comme s’ils pouvaient être ses égaux ? Ne s’était-elle pas amusée à sortir avec des moldus ou des sang-mêlé comme s’ils pouvaient la mériter ? N’avait-elle pas été amie avec des sang-mêlé ? (Bien évidement, l’ombre de Pénélope planait, et, malgré ce que Victoria en disait, elle souffrait de ne plus la voir aussi souvent qu’elle le désirerait, car les années passées à ses côtés avaient faits qu’elle en était venue à la considérer comme sa véritable cousine et comme une amie...) Sans lui, elle avait perdu pied, ne tenait que sur un équilibre précaire, grâce à la présence et au soutien de Pandora & d’Azrael.. Elle ne savait que trop bien qu’elle ne pourrait continuer à vivre sans lui, s’il venait à mourir, elle ne s’en sentait pas la force, et n’en éprouvait nullement le besoin, de toute manière.
La jeune femme fut sortie de ses sombres pensées par un coup frappé à la porte d’entrée. Jetant l’album photo sur le lit, elle descendit les escaliers à la hâte, bien trop heureuse que ses pensées puissent prendre une nouvelle direction. Il faut aussi dire que savoir que Vladimir n’était pas en mission aujourd’hui, mais était simplement chez Azrael l’aidait grandement à la rassurer. Même si, elle n’en n’avait que trop conscience pour avoir vu cette situation se produire à maintes reprises, rien ne garantissait que le Seigneur des Ténèbres n’allait pas se décider à faire appel à ses services aujourd’hui, même si ça n’était pas prévu... Arrivée dans le salon, elle jeta un coup d’œil à l’horloge, et sourit face à la ponctualité d’Amanda, une sang-pur de trois ans son aînée, Victoria faisant souvent appel à ses talents.
Cela faisait maintenant une bonne heure qu’Amanda était rentrée lorsque Victoria la laissa enfin partir. Elle aurait pu la faire partir avant, mais ça n’aurait pas été marrant, Vladimir ne l’aurait pas croisé. Et il faut dire que la sorcière ressemblait à s’y méprendre à une de leurs vieilles connaissances : Tallulah, que Victoria s’était amusée à draguer dans un bar, lors d’une sortie scolaire à Londres. Avant que Vladimir ne joue à son tour avec elle... Victoria était de retour dans sa chambre lorsque les deux sorciers se croisèrent, une partie d’elle fut d’ailleurs déçue de ne pas être présente pour voir le visage de Vladimir : avait-il retrouvé sur les traits de la sorcière ceux de Tallulah ? Cette soirée allait-elle revenir à son esprit ? Cela pouvait paraître bien vache de s’amuser ainsi avec lui, mais Victoria aimait à le provoquer de temps à autre, comme si elle voulait lui faire une piqûre de rappel : elle lui avait peut-être pardonner, mais n’hésiterait pas à lui en faire voir à nouveau de toutes les couleurs s’il venait à tout faire planter, une fois de plus...
. « Enfin de retour », s’écria Victoria lorsque Vladimir entra enfin dans leur chambre. . « J’ai bien failli m’impatienter tu sais ! » La jeune femme étant dissimulée derrière un paravent, le russe ne pût donc voir le sourire qui illuminait son visage, même s’il devait l’entendre, au son de sa voix. . « J’étais sur le point de me dire que je m’amuserai mieux chez Pandora qu’à rester ici », ajouta-t-elle en sortant enfin de derrière le paravent. Son regard se posa, moqueur, sur Vladimir, qui était adossé contre le chambranle de la porte d’entrée de la chambre. Celui-ci arqua un sourcil en voyant la tenue qu’elle portait, ce qui fit naître un sourire amusé sur le visage de Victoria. Répondant à la question silencieuse de celui-ci, Victoria pencha la tête sur le côté, joueuse : « J’ai fais des achats, c’est pour ça que t’as croisée Amanda. Je sais, c’est ton anniversaire, la logique aurait voulu que je t’achète quelque chose, mais, vois-tu, je trouve ça nul... C’est pas parce que c’est ton anniversaire que tu dois avoir un cadeau, moi aussi j’en veux un ! » La jeune femme tourna alors sur elle-même pour faire admirer la robe qu’elle venait d’acheter à la jeune styliste, et qui était, il faut l’avouer, un peu étrange, le tissu, brun, était vaporeux, mais avait l’avantage de tournoyer avec Victoria, comme une robe de princesse (ou une robe avec laquelle les fillettes aiment tournoyer pour la voir bouger avec elle...). Cependant, Vladimir ne sembla pas sensible à cela, et tourna même des talons en soupirant, pour se rendre dans la salle de bain, faisant ainsi mine de bouder de se voir priver de cadeaux. La jeune sorcière fit claquer sa langue contre son palais pour finir par dire, agacée : . « Bah bravo, moi qui pensais que t’allais aimer mon cadeau, mais tu veux même pas le voir, tant pis pour toi ! Je vais voir si je peux le rendre ou pas ! » Visiblement poussé par la curiosité, Vladimir fit demi-tour, pour voir le cadeau en question. Victoria le regardait en arquant les sourcils, provocatrice : « Puisque Monsieur boude, je vais changer de tenue, je pense. Et moi qui me disais que ça allait te plaire, je me suis bien trompée ! » Haussant les épaules, déçue, la jeune femme tourna à son tour des talons, un sourire malicieux collé aux lèvres, sentant, et à raison, que Vladimir ne tarderait pas à la rejoindre....