Calum est un homme de taille moyenne. Toisant le mètre quatre-vingt, il n’en dépasse pas beaucoup mais se contente de cette taille, elle est selon lui, bien plus pratique pour son métier. Et puis, il a trouvé une théorie, comme quoi, le fait d’avoir toujours vécu sur une île des Hébrides, subissant le climat difficile, a rendu tous les membres de sa famille plus petits comme les poneys dans les Îles Shetlands. Mais ce n’est qu’un détail. En contrepartie de cette taille, Calum a développé une musculature assez importante, heureusement me direz-vous, et sa carrure peut en impressionner plus d’un. Autrement, l’homme arbore des cheveux châtains coupés courts plus pour ne pas le gêner que par soucis d’esthétique. Son visage, aux traits plutôt fins, est en longueur. Une bouche fine rehausse la droiture de son nez et ses sourcils ni trop épais ni trop fins laissent voir des yeux d’un marron-vert presque hypnotique.
Par ailleurs, à cause de son métier, on peut voir un peu partout sur son corps de nombreuses traces de brûlures bénignes et plusieurs cicatrices, dont une qui part de son oreille droite et qui se prolonge jusque sous son T-Shirt. Ses mains sont aussi devenues rugueuses et caleuses.
Pour ses vêtements, il se contente, en général d’habit pratique comme des jeans, des grosses chaussures ressemblant à des bottes et sa veste fétiche. Il porte aussi des T-Shirts et parfois des chemises, mais beaucoup plus rarement.

Présenter Calum est plutôt simple. C’est un homme qui n’aime pas se prendre la tête et préfère annoncer franchement ce qu’il pense plutôt que passer des heures à faire des sous-entendus. S’il a un problème avec quelqu’un il lui dira et n’ira pas par quatre chemins. Car s’il y a bien une chose dont vous pouvez être sûr à propos de Calum c’est qu’il est très franc. Et aussi très déconneur. Cette facette de sa personnalité s’exprime en permanence, il adore rigoler et ne se prend pas au sérieux. Il est d’ailleurs capable de beaucoup de chose pour amuser la galerie. Ce qui lui apporte quelques problèmes car il ne prend jamais rien au sérieux, même ce mage noir en puissance ne lui fait pas peur et il serait plus que capable de se moquer de sa personne devant Voldemort lui-même. Il lui a d’ailleurs trouvé un sympathique surnom au Seigneur des Ténèbres préférant l’appeler Vold’oiseau. Et bien que courageux, c’est surtout de l’inconscience. Il ne réalise pas souvent la gravité des évènements et ça lui fait souvent du tort. Et de toute façon, comme je l’ai dit plutôt, même s’il prend conscience de ce qui se passe, étant très courageux et ayant un peu le complexe du héros, il foncera tête baissée pour aider quiconque a besoin. Seulement il s’en tire rarement bien et c’est toujours miraculeux que la mort n’ait pas été au rendez-vous. Car s’il y a une chose que Calum attire mieux qu’un troupeau de chevaux attire des mouches, c’est la poisse. Quoi qu’il fasse, ça finira toujours mal pour lui. Et ainsi son complexe du héros passe à la trappe, les gens n’ont qu’une image de lui, celle du looser. Dans tout ce qu’il entreprend, un élément perturbateur arrive et détruit tout. Un entretien d’embauche ? Il va renverser son café sur son costume tout neuf. Un rendez-vous amoureux ? Son ex va débarquer et lui piquer une crise devant la potentielle future petite-amie. Il pourra faire ce qu’il voudra, la poisse veille sur lui aussi bien qu’une mère sur son enfant et ce n’est pas pour l’arranger. C’est sans doute pour cela qu’il a développé ce caractère optimiste et rigolard, pour donner le change. Il est aussi un peu immature et adore les paris débiles et autres choses du même genre.
Au final, Calum est un grand enfant bien adapté au monde des adultes.

Pour bien comprendre l’histoire de Calum, il faut connaître celle du clan MacFusty. Les MacFusty sont un vieux clan écossais datant de la renaissance. Ils se sont établis sur une île des Hébrides, l’île de Lewis. La première génération de MacFusty était des sorciers et en sont restés jusqu’à aujourd’hui. Donc comme dit plutôt, en s’établissant sur cette île, les MacFusty ont fait la connaissance de leurs habitants, de magnifiques dragons de l’espèce des Noirs de Hébrides. Au fil des siècles, la famille a appris à s’occuper de ces dragons et en sont devenus les protecteurs.
C’est de ce contexte là que Calum Griffin MacFusty a vu le jour pour la première fois un venteux jour d’automne 1951. Le garçon grandit dans une famille aisée, aimante mais stricte, car lorsque l’on travaillait avec des dragons, il ne fallait pas faire le rigolo. Mais l’enfant était déjà quelqu’un de brouillon, plutôt désorganisé et fonctionnant plus à l’instinct qu’à quoi que ce soit d’autre. Passant son enfance à regarder voler les dragons dans une admiration profonde, il lui arrivait parfois de sortir et de s’approcher trop prêt des majestueux animaux magiques, administrant une sévère frayeur à ses parents et une sévère fessée pour lui par la suite.
Mais comme chez les MacFusty, on forme les enfants tôt, Calum appris vite le fonctionnement d’un dragon, son comportement seul, avec les autres ou envers les humains, ses capacités physiques, comment les soigner, détecter leurs maux, et en entrant à Poudlard en 1963, il en connaissait sans doute bien plus que son futur professeur de Soins aux Créatures Magiques.
Il intégra naturellement la maison Gryffondor comme une bonne partie de ses ascendants et entra dans l’équipe de Quidditch en tant que batteur lors de sa troisième année. Mais si l’adolescent était bon en Quidditch, ses notes ne suivaient pas. Il s’ennuyait profondément en cours et passait des heures à regarder la fenêtre, préférant la fougue du vent à la morosité d’une salle de classe. Il n’obtint la moitié de ses BUSEs que de justesse grâce à la pratique et réussi tout de même ses ASPICs. Après cela, il se dirigea, par vocation, vers une carrière dans l’étude des dragons. Il visita de nombreux pays pour étudier toutes les espèces que contenait la planète et revient en cette année 1976 pour se poser chez lui, avec ses Noirs des Hébrides à qui il préférait toutes autres espèces. Il apprit ainsi l’existence de Voldemort, qu’il se dépêcha de rebaptiser Vold’oiseau et entendit vaguement parler d’un groupe de résistants qui tentait de la combattre.
Bien que ses convictions rejoignent celles de l’Ordre, personne n’a contacté Calum pour qu’il en fasse partie et ne connaît donc pas véritablement son existence, mais qui sait ce qui pourrait bien arriver par la suite.