A moins d'avoir d'énormes problèmes de vue, il faudrait être fou pour ne pas admettre qu'Adèle Vapin est une très jolie demoiselle. Fine, élancée, gracieuse, sa taille sans être trop mince lui donne une belle silhouette. Silhouette qu'elle ne se gêne pas pour mettre en valeur. Sans jamais aller dans la vulgarité. Elle aime les robes, les jupes, n'a rien contre les pantalons mais les deux tenues précédentes sont tellement plus jolies, non ?
       Niveau vestimentaire, elle veillera toujours à avoir une certaine classe. Elle ne mettra jamais des vêtements non assortis, il faut toujours faire attention à ce que le tout s'harmonise. Elle suit la mode, de plus ou moins près, aussi bien sorcière que moldue puisque les deux ont leurs qualités. Ses parents ne s'opposent pas à ce qu'elle s’intéresse à ce côté là de la culture moldue, mais qu'elle n'aille pas leur ramener l'un d'entre eux dans leur demeure. Aussi, ne vous étonnez pas de trouver quelques magazines traitant des moldus et leurs goûts dans ses valises.
De longs cheveux blonds, aux légères boucles, encadrent son visage. Adèle les laisse détacher la plupart du temps, trouvant que cela lui va bien. Mais à l'occasion, il lui arrive de les nouer en une couette. Finalement, coiffée d'une façon ou d'une autre, on lui a toujours dit qu'elle était belle. Une belle chevelure, mais pas que ! Ses yeux, qui oscillent entre le gris et une couleur approchant le bleu, ne manquent pas de fasciner les gens. Un compliment sur son regard, ne manquera pas de la faire sourire !  

Naître fille unique, au sein d'une famille dont le seul désir était d'avoir un enfant finit forcement par se répercuter sur le caractère de l'enfant. Adèle fut dès son plus jeune âge habituée à avoir ce qu'elle voulait, qu'importait le temps qu'il fallait pour qu'elle l'obtienne. Une jolie garde-robe ? « Oui. » Un chat ? « Oui, bien sûr ma chérie ». Un elfe de maison à son service ? « Evidement, il ne faut pas que tu manques de quoi que ce soit, si jamais nous ne sommes pas là. » Enfin, vous l'aurez compris la demoiselle est une enfant gâtée et capricieuse.
Adèle est aussi très possessive, peut être trop dans certains cas diront ses amis. Elle s'attache facilement et rapidement à ce qui lui plaît ( objet comme personne ). Dernier exemple en date ? Adonis Leroy. Deux ans qu'elle s'attache à lui. Il l'a largué ? Et alors ? Elle est persuadée qu'en réalité il fait semblant de ne pas la supporter, de ne pas l'aimer, devant les autres. Mais que le soir, dans son lit, il rêve d'elle et regrette de ne pas pouvoir montrer à toute l'école leur relation. Alors, elle tente de lui ouvrir les yeux..  
Mais n'allez pas croire, sous ses airs de petite peste, Adèle est quelqu'un d'appréciable. Amie fidèle, lorsqu'elle tiendra réellement à quelqu'un vous pouvez être sûr qu'elle sera toujours là pour cette personne. Les amis sont aussi importants que la famille à ses yeux, aussi ne trahira-t-elle pas aucun de ses proches.Elle sait être attentive quand il le faut et est toujours partante pour une fête ! Elle refusera rarement une invitation. « On est jeune, alors on peut en profiter. », dit-elle à ceux qui hésitent à sortir certains soirs.
Notre français n'est pas qu'une jolie poupée. Même si ses compétences en métamorphose se révèlent parfois douteuse, elle excelle dans la majorité des autres cours. Famille aisée, voire très aisée, très tôt elle a bénéficié de l'enseignement des meilleurs professeurs particuliers de la région. Se pourrait-il donc qu'elle soit plus intelligente que ce que pourrait croire certains ? Il semblerait, oui.

Vapin … un nom que tous français a entendu au moins une fois dans sa vie. Entendu ou lu, d'ailleurs. Depuis près de 200 ans, la famille Vapin est à la tête d'une grande chaîne éditoriale française, sorcière. Manuel scolaire, livres de cuisine, romans, ils éditent toute sorte d'ouvrages. Sous les ordres du chef de l'entreprise, un peu plus de cent cinquante employés.
La rencontre entre les parents de la petite Adèle se fit un certain avril 1954. Cécile, traductrice / interprète faisait visiter le Paris sorcier à un important homme d'affaires espagnol. Lecteur assidu, ce-dernier avait insisté pour visiter les ateliers de l'entreprise Vapin. Prise au dépourvu, la jeune femme n'avait eu d'autres choix d’accéder à sa requête. Au cours de cette visite, elle eût affaire au fils Vapin, Maxime. Mignon, à l'aise en public, sûr de lui … tout à fait le genre d'homme qu'elle aimait. Si lui aussi posa son regard de nombreuses fois sur la traductrice de son client étranger, il ne fit pas pour autant preuve d'un quelconque intérêt. A la fin de la visite, alors que Cécile et son client quittait le lieux, Maxime l'avait retenu elle quelques minutes. Il lui avait remis une petite carte de l'entreprise familiale au dos de laquelle il avait noté une horaire. « Il serait bon que nous nous revoyons afin de programmer d'autres rencontres de ce type ». D'autres rencontres de ce type … le sous-entendu était clair comme de l'eau de source, mais elle avait choisi d'y répondre. Ainsi débuta la relation des futurs époux Vapin.

Adèle ne naquit que cinq ans plus tard, en mai 1959. Telle une petite fleur qui éclot au printemps, elle arrivait et venait illuminer la vie de ses parents. Déjà à cette époque elle recevait l'attention de tous, et était choyée par chacun des membres de sa famille. A croire qu'elle était le plus beau joyaux de tout l'univers. Ce petit manège dura encore longtemps, et dure encore aujourd'hui, mais à dimension différente. Bien sûr, elle est toujours aussi gâtée, mais étant plus grande, ses caprices sont ceux d'une fille de dix-sept ans.
Lorsqu'on la jugea apte à recevoir un quelconque enseignement ses parents, tous deux sorciers de sang-pur, choisirent pour elle les meilleurs enseignants. Elle apprit à compter, écrire, développer un sens critique et bien d'autres choses durant ce que les enfants moldus appellent les classes de primaires. Sa magie ne se manifesta qu'à l'âge de sept ans. Alors qu'elle était gardée par sa nourrice, la seule dont elle avait bien voulu, la miss avait piqué une crise. Exaspérée, la nourrice l'avait envoyé dans sa chambre pour qu'elle se calme. Adèle s'était alors mise à crier, le visage inonder de larmes. C'est à peu près à ce moment là que les meubles s'étaient mis à volet dans la pièce... Lit, étagères, bureau, chaises, tout y passait ...  Depuis ce jour, l'attention qu'on lui accorda redoubla. Son père lui offrit un elfe de maison, un soir qu'elle en avait mare de ranger sa chambre. Un autre jour, on lui offrit un perroquet qui finit par s'échapper par une fenêtre de la demeure. Un autre encore, elle demanda ( ou plutôt, commanda ) une grande fête pour le début de l'automne : sa mère devait partir en voyage, elle dû annuler.

Avec le temps, elle devint moins embêtante. A vrai dire, dès lors qu'elle reçu en cadeau la baguette de sa grand-tante, du haut de ses onze ans, Adèle eût comme une prise de conscience. Elle était une sorcière … elle devait se tenir convenablement, comme lorsque ses parents recevaient des invités.
Cette même année, la blondinette fit son entrée à la prestigieuse académie française de Beauxbâtons. Là-bas elle se fit un devoir de montrer l'exemple, de faire en sorte que ses parents soient fiers d'elle. Au début de sa deuxième année, il apparut à son professeur de potion qu'elle était l'une des plus douées de son cours. Elle ne loupait aucune ( ou alors très rarement ) des potions. Dans les autres matières, Adèle se montrait tout aussi intéressée, mais ne faisait pas d'exploits. En particuliers en cours de métamorphose ...malheureusement pour elle, sa baguette ne semblait pas partager son enthousiasme. En effet, elle ne réussit jamais à métamorphoser ses objets en un autre. Alors quand ils passèrent à la métamorphose animale, son professeur renonça à sacrifier un rat. Il la laissait s’entraîner à la métamorphose sur objets. Son entrée en sixième année lui permit de sélectionner des options, soit des cours qu'elle privilégierai au cours des dernières années à l'académie. Elle choisit la spécialité PAB : Potion, Arithmancie et Botanique.

Côté sociale, tout va pour le mieux pour cette petite princesse. Dès ses premiers jours, elle su se faire une poignée d'amis. Poignée qu'elle a su multiplier. A Beauxbâtons on la connaît bien. Pas seulement pour ses capacités en potion, mais aussi pour sa capacité à s'attacher rapidement à un garçon. Il suffit qu'elle lui trouve quelque chose d'attirant, pour qu'elle ne le lâche plus d'une semelle, et ce jusqu'à ce qu'elle se lasse. A la fin de sa quatrième année, Adèle eût un coup de foudre pour un élève de son année. Adonis Leroy. Il lui fallu tous l'été ainsi que quelques mois pour qu'il finisse par la remarquer et sortir avec elle. En novembre, elle devint sa petite amie. Leur « grande histoire d'amour » dura une semaine. En une semaine, elle passa une grande partie de son temps avec lui, elle réussit à assister à ses côtés à un match de Quidditch ainsi qu'à une soirée, qui s'acheva dans le lit d'Adonis. Quand il rompit, quelques jours plus tard, étonnement elle ne le prit pas mal.... Allez savoir pourquoi, elle s'était faite un film : Adonis l'aimait de tout son être, mais sa réputation ne lui permettait pas de reste longtemps avec la même fille. C'est pourquoi il avait mis un terme à leur histoire. Adèle était persuadée que la nuit, il ne songeait qu'à elle et à personne d'autre. ( peut être sa mère, mais bon .. c'est normal ! ). Alors, pour lui rendre service, elle tente de lui ouvrir les yeux sur leur relation qui selon elle, est tout à fait possible..
Mais trouvant qu'il mettait trop de temps à s'en apercevoir, elle confectionna un puissant filtre d'amour qu'elle luit fit boire un matin. L'effet fut quasi-immédiat. Adonis tomba à nouveau sous le charme. Tout était parfait … mais Alex, qu'elle a un peu de mal à supporter par moment, a foutu en l'air tout son plan. Alors qu'elle était en cours de potion avancé, et donc pas avec Adonis, ce crétin lui avait fait boire un antidote … Le retour à la réalité ne fut pas perçu positivement. Adèle s'en mordit les doigts, mais ne fit point de remarques. Elle s'excusa tout simplement et repartie rejoindre ses amies. Depuis, il arrive à Adonis de revenir coucher avec elle, ce qui la conforte dans son idée, qu'il est fou d'elle.

Quand on annonça, à la moitié de sa sixième année qu'un programme d'échange se ferait avec l'école de Poudlard, elle se jura de faire partie du groupe. Ses notes étaient bonnes, voire même excellente dans certains cas ! Il lui apparu donc comme évident qu'elle rejoindrait la Grande Bretagne. Adèle travailla encore plus dur les derniers mois de l'année afin d'être sûre qu'on ne lui piquerait pas sa place.  

Cette année donc, elle fait son entrée à Poudlard. Adonis y est aussi, peut être le fera-t-elle revenir vers elle ? Une chose est certaine, elle ne compte pas rester les bras croisés là-bas ! Elle a la ferme intention de faire ses preuves chez les anglais.