Sujet: Oh mon dieu, c'est que t'es canon ! [Sirius, mon amour] Mar 8 Juil - 15:37
- Pfff, soupira-t-il pour la énième fois en traînant misérablement des pieds.
James était quelque peu désoeuvré. Le mot " désoeuvré " n'arrivait même pas à couvrir l'étendu de son ennui. Oh, il avait réussi à s'occuper pendant environ une demie-heure à faire enrager un pauvre quatrième année de Serdaigle en répétant toutes ses phrases - le garçon était parti les larmes aux yeux -, il avait aussi fait un tour dans les cuisines, trouvé deux ou trois nouvelles blagues à faire, commencé son devoir de potions, enfin bref, il avait essayé. Mais, rien n'y faisait.
James détestait s'ennuyer. Le simple mot l'agaçait ; bon sang, il était jeune, il n'avait pas le droit de s'ennuyer, c'était carrément illogique. La vie devant soi et tous ces clichés.
Il passa une main dans ses cheveux et contempla, dépité, les toilettes du cinquième étage. Il marchait sans but dans Poudlard, une cigarette derrière l'oreille, le vif d'or dans la main droite qu'il lâchait et rattrapait sans même s'en rendre compte. Un tic incroyablement classe. Heureusement, il n'avait croisé aucun professeur. La cigarette et le vif d'or ? Tss, il aurait été bon pour un week-end de retenue. Et franchement, ça aurait été le paroxysme de sa journée.
Il fit encore une dizaine de pas. La carte des Maraudeurs reposait dans une de ses poches. Il pourrait chercher Evans, la croiser par hasard et engager une bonne dispute à l'ancienne ? James secoua la tête. Non, trop facile. Trouver une autre fille à embêter/draguer ? Hmm, il ne se sentait pas de parler à quelqu'un là tout de suite.
Et s'il allait à la Salle sur Demande ? Il pourrait trouver un truc intéressant à faire, non ? Ravi de son idée - qui promettait un minimum d'action -, il afficha un petit sourire et se mit en chemin. Il ne pouvait même pas compter sur ses meilleurs potes. Sirius était dans la salle commune des Gryffondors, Remus devait travailler et Peter... Peter avait un rencard, s'il se souvenait bien. Par contre, le prénom ou l'apparence de la fille lui échappaient totalement - pour être franc, il s'en foutait.
Quand enfin arrivé devant le mur qui cachait la salle tant demandée et tant merveilleuse dix minutes plus tard, il craqua ses longs doigts. Oh, James pouvait, grâce à cette salle, échapper à sa lassitude. Elle ne l'avait jamais laissé tomber auparavant.
Il passa donc trois fois devant en répétant " Je veux un endroit où je puisse ne pas m'ennuyer ". Il avait instinctivement fermé les yeux et lorsqu'il les rouvrit, une vieille porte était apparu. Le Gryffondor eut un nouveau sourire - plus malicieux cette fois-ci - et entra.
Un total foutoir d'objet. Il s'enfonça dans la pièce et pendant un instant, se demanda où il était. La salle était grande - immense - et des centaines d'étagères étaient éparpillées un peu partout, débordantes d'objets divers et variés. Il dévora des yeux les deux épées posées dans un coin avec un manuel apprenant l'escrime juste à côté, la montgolfière pas encore gonflée, les jeux de sociétés aussi bien moldus que sorciers, les piles de bouquins couvrant n'importe quel sujet - de comment apprendre à faire des cookies hallucinogènes à organiser un mariage pour gobelins -.
James était au paradis. Il passa une main dans ses cheveux et rajusta ses lunettes.
Il remarqua une porte sur sa droite et l'ouvrit pour découvrir avec un certain plaisir qu'elle renfermait une piscine, un terrain de tennis et des jeux d'extérieurs. Il fit un tour sur lui-même, se laissant envahir par toutes ces couleurs vives, les multiples sons qu'il entendait (de la musique, provenant des machines, d'outils et même de certains livres), et l'odeur agréable qui flottait dans l'air.
Tout était fait pour le mettre à l'aise et le divertir.
- Génial, murmura-t-il à voix haute.
Il fit le tour de la pièce plusieurs fois et au bout d'un moment, son regard s'arrêta sur une armoire fermée. Sa curiosité évidemment piquée, il s'y approcha. L'armoire s'ouvrit sans difficulté et ses prunelles s'écarquillèrent. Des potions. Des milliers de potions rouges, vertes, mauves avec une petite étiquette accrochée à chacune d'elle. Serrées sur des petits panneaux de bois, elles s'entassaient comme des promesses.
" Faire pousser ses cheveux plus vite " ; " transformer son ami en canard " ; " devenir plus intelligent que n'importe qui pendant une heure " ; " aide à apprendre le japonais ", etc etc...
Et évidemment, celle qui attira son attention fut celle à l'étiquette la plus mystérieuse : " A vos risques et périls ". Il la prit et le flacon lui sembla lourd, un peu trop d'ailleurs. Il joua avec pendant quelques minutes, le faisant rouler entre ses doigts, le lançant en l'air, la récupérant au dernier moment.
Il devait l'emporter ! James la mit dans ses poches, referma l'armoire et repartit de la Salle sur Demande, en sifflotant. Il n'avait plus rien à faire ici, son esprit étant entièrement dirigée vers la potion. Rien ne pourrait l'intéresser avant qu'il ait résolu ce mystère. Oh, il fallait l'essayer ! La question était avec qui.
Il eut un rictus machiavélique : Sirius.
*
Après un rapide tour au parc pour fumer une cigarette, sa dernière destination fut la salle commune. Il y entra comme un véritable roi, la démarche indolente, son éternel sourire insolent aux lèvres. Oh, James était chez lui. La cheminée qui s'éteignait tranquillement, les canapés défoncés et moelleux, les immense fenêtres, les couleurs rouge et or.
Heureusement pour lui, il ne restait que Sirius, installé dans un fauteuil. James, comme d'habitude lorsqu'il le voyait, se sentit mieux, plus... Complet. Son regard s'arrêta un instant sur ses cheveux noirs et ses yeux gris concentrés. Il n'y avait que Sirius pour l'égaler niveau physique - du moins, il essayait de s'en convaincre. James passa encore une fois sa main dans sa tignasse brune.
Il s'avança et s'avachit sur le fauteuil juste à côté de celui de son meilleur ami. Qu'est-ce que c'était agréable. Il avait vu toutes les salles communes et objectivement, celle des Gryffondors était la meilleure. Quoique... L'avantage des Poufsouffles était la proximité avec les cuisines. Peut-être était-ce pour cela qu'il y avait autant de mecs enrobés ?
- Holà, mon cher Sirius, dit-il.
Le ton amusé ne pouvait échapper à personne, et encore moins son immense sourire.
- Tu ne devineras jamais ce que j'ai trouvé lors d'une mes expéditions dont seul moi ait le secret. Mon esprit aventureux, mon courage, mon agilité et évidemment, mon intelligence, m'ont permis de déjouer pièges et traquenards pour avoir ceci.
Il sortit magistralement la potion de sa poche et la présenta à Sirius. Il avait, auparavant, enlevé l'étiquette qui aurait pu sembler un peu trop dangereuse à son goût. Après tout, si tout marchait bien, c'était Sirius qui allait la boire et il fallait le mettre en confiance.
James lui fit un clin d'oeil faussement lubrique et susurra :
- Alors, Black, ça te dit de tenter cette merveille ?
Sirius O. Black
6ème année ϟ Batteur
ϟ Parchemins postés : 181
ϟ Date d'inscription : 18/12/2012
ϟ Points : 46
ϟ Localisation : Quelque part dans Poudlard, cherchez bien !
Sujet: Re: Oh mon dieu, c'est que t'es canon ! [Sirius, mon amour] Lun 14 Juil - 23:14
Un petit bisou déposé sur la joue de la Serdaigle et il s'éloignait dans le couloir, jusqu'à se rappeler d'un petit détail. Il s'arrêta, pivota et cria à l'attention de celle qu'il venait de quitter:
« Hé Pénélope, je te jure que si Kate essaye encore une fois de te kidnapper alors que tu m'avais réservé une partie de ta journée je la bouffe au petit dej' ! -Mais oui, bien sûr ! -Oublie pas de lui dire, si elle recommence, je la bouffe. -Allez dégage, je te rappelle que tu as un super rendez-vous avec un devoir d'Histoire de la Magie. Et je m'en voudrais terriblement de te mettre en retard, tu me connais ! »
Sirius avait appris à apprécier l'amie de Pénélope, mais parfois leurs emplois du temps concernant le temps à passer avec la Serdaigle ne collaient pas. Il leur arrivait alors à l'occasion de pousser une gueulante l'un contre l'autre, pour tenter de déterminer qui gagnerait le droit de garde de leur amie commune. Aujourd'hui, il avait gagné la partie en lui clouant le bec au milieu d'un florilège de menaces par un chouette compliment. Trop longue à répliquer, il avait attrapé Pénélope par le bras et s'était enfui avec elle, très fier de lui. James était introuvable, Remus voulait travailler et Peter avait annoncé qu'il passerait la journée avec sa petite amie. Il s'était donc retrouvé comme un con à chercher quoi faire, jusqu'à se rappeler que théoriquement sa meilleure amie devait être libre et lui devait bien une journée. Bon. Ok. Techniquement, elle aurait dû passer l'après-midi avec Kate. Mais lui ne voulait pas être tout seul et plut^t que de se joindre aux groupes d'amis de Pénélope il avait opté pour un kidnapping. Il avait donc pu profiter de sa présence, écouter les dernières nouvelles et lui faire partager celles à propos de sa très chère et adorable famille, avant d'évoquer des sujets plus légers comme celui des prochaines vacances auxquelles elle serait la bienvenue. Et puis elle l'avait chassé en apportant comme raison ce fameux devoir dont il ne s'occuperait probablement pas avant la veille du jour où il devrait le rendre.
Après avoir quitté Pénélope, il erra un moment dans les couloirs, réfléchissant à la manière dont il occuperait le restant de sa journée avant de retrouver les Maraudeurs pour le dîner, si aucun d'eux ne désertait la Grande Salle. Le seul endroit où il ne mit pas les pieds furent les cachots, les sous-sols où rampaient les Serpents. Non pas qu'il se soit découvert une soudaine amitié pour ces imbéciles en verts, mais aller donner un bon coup de pied dans le nid cet après-midi ne l'emballait pas plus que cela. Il avait besoin d'autre chose pour se distraire. Qu'est ce que c'était ? Lui-même n'en avait pas la moindre idée. Il fallait qu'il s'occupe sans quoi il finirait par prendre rendez-vous avec ses devoirs, ce qu'il espérait sincèrement ne pas avoir à faire. Avant de rejoindre la salle commune où il espérait trouver quelqu'un pour parler, jouer ou faire n'importe quelle autre activité, il fit un saut par les cuisines. Les élèves n'étaient pas supposés en connaître l'entrée, et ceux qui la connaissait en gardait jalousement le secret, afin d'éviter que ce genre d'escapades ne se propage et ne donne l'envie aux professeurs de changer le code d'entrée. Il y fut accueillit par un petit groupe d'elfes de maison qui avaient appris depuis le milieu de quatrième année à s'habituer à ses aller et venues. « Monsieur Sirius » eût droit à quelques gâteaux secs bien emballés dans une petite boite en carton pour faciliter leur transport. Merlin qu'est ce qu'il pouvait aimer ces petites créatures ! Ses provisions pour les prochaines heures sous le coude, il remonta un à un les étages par la voie ''commune'' histoire de ne pas arriver trop rapidement au septième étage. En chemin, il croisa la route d'une Evans intriguée par le paquet qu'il baladait avec lui. Lorsqu'il lui dit ne transporter qu'une boite de gâteaux elle sembla presque déçue. « Même les Maraudeurs ont le droit de promener leur boîte de gâteaux, quand ils craignent qu'une préfète un peu trop gourmande ne vienne leur en piquer alors qu'ils ne sont pas dans leur dortoir. » lui avait-il lancé avant de repartir en direction de la tour des Gryffondor. Aucune confiance, ou à peine, c'était du Lily tout craché.
Une fois arrivé dans le repère des Rouges & Ors, Sirius fit un saut dans le dortoir des Maraudeurs, récupéra un magazine et redescendit dans la pièce commune pour s'allonger dans un fauteuil. Il aurait préféré le sofa. Il était peut être en moins bon état qu'à l'origine, mais il n'en restait pas moins confortable, il n'y avait qu'à voir le groupe de troisièmes années assises dessus. Et puis après réflexion installé de travers dans son fauteuil il n'était pas si mal logé.
« Tiens, je commençais à me demander si je te reverrais un jour ! » dit-il en voyant James s'installer dans le fauteuil d'à côté. « Qu'est ce qui t'est arrivé pour que tu souries comme ça, hein ?»
L'air qu'arborait fièrement James ne pouvait signifier qu'une chose, restait à savoir laquelle. La réponse lui fut servie sans délais. James avait trouvé une fiole et plus important encore, celle-ci avait été difficile à obtenir.
- Alors, Black, ça te dit de tenter cette merveille ?
«Serais-tu en train de sous-entendre que je refuserais de l'essayer ? Sérieusement Potter, tu sais très bien que ce n'est pas le genre de la maison. »
La potion reçu rapidement toute l'attention de Sirius. De quel genre de potion s'agissait-il ? Quels étaient ses effets ? Si James avait réellement eu du mal à se la procurer celle-ci devait avoir des effets très particuliers. Et qui était plus à même de tester un produit exceptionnel qu'une personne aussi exceptionnelle sur cette Terre qu'un Maraudeur ? Personne, exactement.
« Fais moi voir ça ! » Il se redressa dans son fauteuil. La main tendue vers James, il attendit que celui-ci daigne la lui donner, ce qu'il ne sembla pas vouloir faire dans l'immédiat. « Quoi ? Tu viens me narguer avec ta superbe potion et maintenant tu veux la garder pour toi ? » Il n'était pas certain de savoir où est ce que son animagus de meilleur ami voulait en venir. « Ok très bien.. tu la garde jusqu'à ce qu'on soit en lieu sûr. » disant cela, Sirius délaissa son fauteuil pour s'étirer. En lieu sûr, autrement dit le dortoir, l'un de leurs petits laboratoires d'expériences Maraudesques.
Sujet: Re: Oh mon dieu, c'est que t'es canon ! [Sirius, mon amour] Jeu 17 Juil - 23:23
« Serais-tu en train de sous-entendre que je refuserais de l'essayer ? Sérieusement Potter, tu sais très bien que ce n'est pas le genre de la maison. »
James eut - encore - un énorme sourire. Décidément, il était de bonne humeur aujourd'hui ! Enfin, il se sentait de bonne humeur pour la simple raison qu'il avait échappé à son ennui et... Que s'il jouait bien son truc, il pouvait faire avaler cette potion inconnue à Sirius. Encore tout un défi. L'ainé des Black n'était pas facile à piéger. Malheureusement.
Il s'enfonça plus profondément dans son fauteuil. Bon sang, qu'est-ce que c'était confortable. Il devrait demander à ses amis de Serdaigle de trouver un sort pour le rendre encore plus moelleux. James en était à toutes ces considérations de déco intérieure quand il repéra un mouvement du coin de l'oeil. Aha, apparemment, la curiosité de Sirius avait été assez piquée pour que celui-ci se redresse. Bien.
« Fais moi voir ça ! »
Son meilleur ami tendit la main, impatient. James lui jeta un regard amusé et s'agrippa plus fermement à la fiole. S'il la donnait trop rapidement à Sirius, celui-ci se douterait de quelque chose. Il joua avec, narguant le Gryffondor. Il la jeta en l'air, la rattrapa in extremis et continua son petit manège. Décidément, il avait un problème : il ne pouvait pas s'empêcher de s'occuper les mains.
« Quoi ? Tu viens me narguer avec ta superbe potion et maintenant tu veux la garder pour toi ? Ok très bien.. tu la garde jusqu'à ce qu'on soit en lieu sûr. »
- Sirius d'amour, tu me connais, je ne suis pas égoïste, répliqua James en lui lançant finalement le flacon. C'est juste que ce serait dommage de l'essayer ici et puis... - il se mit à battre stupidement des cils - J'adore te taquiner, grand fou.
James finit sa phrase par un haussement de sourcil provocateur qui voulait tout dire - " bon, assez parler, on y va ? " et se leva de son fauteuil. Il se fit la promesse de demander à quelqu'un, n'importe qui, de l'améliorer encore plus. Puis, il épousseta son uniforme du bout des doigts. Il n'avait pas remarqué mais sa petite excursion dans la Salle sur Demande l'avait gratifiée de toiles d'araignées, poussières multiples et... Eurk. Des longs cheveux blonds. D'où ça venait ? Il les retira, affichant une mine dégoûtée.
James fit ensuite quelques pas et mit une main sur l'épaule de Sirius, de manière très paternel.
- Allons essayer cette potion, dit-il d'une voix grave et sérieuse.
Il tapota l'épaule. Sans attendre une réponse - qui de toute façon n'avait aucune importance, James monta les escaliers qui le séparaient de son dortoir. Franchement, il trouvait ça injuste que celui du dortoir des filles se transforme en toboggan quand un garçon essayait d'y accéder. Totalement dégueulasse même. Il avait trouvé plus d'une fois une fille un peu trop collante qui l'attendait dans son lit. Et - horreur ! -, il était arrivé qu'une de ses ex-copines fouille ses valises. Puis, elle avait un peu dérapé dans l'extrême après.
En même temps... Il avait été un peu cruel avec. James était sensé être avec elle et il s'était mis à demander à Evans si cela lui disait un rendez-vous à Pré-au-lard alors que, eh bien, alors que ladite fille était accrochée à son bras. Pas classe du tout. Les Maraudeurs s'étaient énormément foutus de sa gueule quand elle avait jeté la moitié de ses affaires par la fenêtre, trois jours plus tard.
Arrivé à son dortoir, il contempla avec désarroi le désordre qui régnait autour de son lit. Tout était propre, merci aux elfes de maison, mais on ne pouvait ignorer les parchemins éparpillés partout - avec des dessins, des brouillons de plan pour les futures blagues des Maraudeurs, des essais de nouveaux sorts -, des plumes écrabouillées, des robes de sorciers chiffonnées, des emballages de bonbons...
Il regarda, désolé, tout ce bordel. Comment pouvait-il envisager de faire un devoir correctement alors que le trois quart de ses livres était perdu - pour être sincère, il n'avait vraiment aucune idée d'où pouvait se trouver son manuel de potions - et qu'il était incapable de déchiffrer la moitié de ses notes pour la simple raison que sur la plupart d'entre elles était renversée divers liquides ?
James soupira.
Mais, le moment n'était pas au désespoir face à son incapacité à être organisé. Non, le moment était à la potion mystérieuse, à Sirius qui l'avalerait et en subirait les effets - l'optimisme était la clé du succès - et à tout ce qui en découlerait.
Il dégagea rapidement un petit espace au milieu de la pièce. C'était là où ils essayaient tout et n'importe quoi. Leur laboratoire très... spartiate. Juste un sol, un tapis, et une petite table basse.
James s'installa par terre et croisa les jambes. Puis se releva. Merde, il avait oublié son petit carnet. Il fouilla sous son lit, souleva une latte de parquet et en ressortit un cahier froissé, aux pages étrangement noires. Une merveille d'ingéniosité. Il ne savait plus quand exactement ils l'avaient crée mais le principe était simple : personne à part les Maraudeurs ne pouvait le lire. Dedans, tout un récapitulatif de leurs blagues, leurs coups de génie, leurs essais avec les potions, sortilèges, etc, et leurs tentatives d'en créer.
Tout était écrit proprement - pas par lui, son écriture brouillonne n'était pas esthétiquement le meilleur choix pour ce genre de carnet - assortis de dessins explicatifs.
Il se réassit.
- Alors, Black, on se lance ?
James eut un sourire enjôleur, un sourire de sale gosse qui a envie de faire une très très grosse bêtise.
- La seule question est... Qui va la boire ?
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: Oh mon dieu, c'est que t'es canon ! [Sirius, mon amour]
Oh mon dieu, c'est que t'es canon ! [Sirius, mon amour]